Psychologie évolutionnaire 143
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
On est rendu pas mal avancé dans l’étude de la conscience à l’intérieur de trente ans. Il y a énormément d’études qui ont été faites au niveau du plan mental, et puis il y a des aperçus de cette étude-là dont je veux vous rendre compte pour que vous ayez une mesure, une appréciation de l’évolution de l’Homme, de ce que j’appelle la conscience, puis des niveaux de mentalité, des niveaux d’intelligence qui se situent au-dessus de la réflexion.
Si je fais une lecture, ils disent de considérer ce qu’on appelle la conscience sur la Terre comme une première étape de l’évolution de l’intelligence humaine dans le nouveau cycle de développement. Ce qu’on appelle la conscience, ce qu’on pense qui est de la conscience, c’est la première étape dans l’évolution de l’intelligence humaine. Et ça va aller très loin cette étape-là, au point où l’Homme un jour deviendra totalement télépathe.
Et quand je dis télépathe, l’Homme sera télépathe avec les plans, l’Homme sera télépathe entre les Hommes, l’Homme avec l’Homme, ainsi de suite, dépendant de son taux de vibration. Ils disent que la conscience, c’est un champ de communication qui est intimement lié avec ce qu’on appelle l’intelligence. Dans l’involution, ce n’est pas le cas. Dans l’involution, ce qu’on appelle l’intelligence ou l’intellect, la conscience ou l’inconscience, c’est intimement lié à la mémoire de la race.
Donc on est réellement des êtres qui vivons à partir de la mémoire de notre race, qu’elle soit Chinoise, Française, on n’est pas au-dessus de la mémoire de l’Humanité. Pourquoi ? Parce qu’on n’est pas télépathe. Pourquoi ? Parce qu’on n’a pas de conscience suffisamment développée pour nous donner une identité créative. Qu’est-ce que c’est l’identité créative ? Ils disent que c’est la capacité de l’Homme de se décharger de tout ce qu’il a appris pendant l’involution pour créer des nouvelles formes.
Quand l’Homme pourra se décharger de ce qu’il a créé ou étudié pendant l’involution, donc quand l’Homme pourra réellement se décharger de la mémoire de sa race, l’Homme pourra commencer à créer, c’est-à-dire développer les arcanes de la conscience. Puis je vais faire ma conférence ce soir sur les arcanes de la conscience. C’est très important, pour comprendre le phénomène de la conscience ou le phénomène de l’intelligence universelle, ou le phénomène de l’intelligence systémique, ou l’intelligence pure, ou le phénomène humain au-delà de ce que nous nous imaginons aujourd’hui, c’est très important que l’Homme puisse éventuellement se libérer complètement du connu.
Le connu servant simplement à le rattacher à sa civilisation, aux choses qu’il a besoin de faire dans sa civilisation, mais au niveau de la conscience, c’est-à-dire… Je ne dirais pas, je n’utiliserais pas le mot “pèlerinage” – parce que le pèlerinage a une connotation spirituelle qui va contre mon gré, mais une percée – l’Homme doit faire une percée dans le monde mental, et il peut faire cette percée dans le monde mental dans la mesure où il laisse tomber du lest, et le lest c’est toute sa mémoire.
Et lorsque l’Homme aura commencé ou se sera habilité à faire une percée dans le monde mental, il s’apercevra qu’il est très intelligent, qu’il est très créatif et qu’il a accès à des niveaux de savoir, à des niveaux de construction, à des sortes d’architecture, qui font partie de son lien avec l’invisible – même s’il est sur le plan matériel – et qui feront partie de son lien avec l’invisible lorsqu’il aura laissé son corps matériel, lorsqu’il aura laissé son enveloppe charnelle et qu’il entrera dans le monde morontiel pour finalement commencer réellement à évoluer.
Nous ne pouvons plus vivre, à la fin du vingtième siècle, début vingt-et-unième siècle… Quand je dis “nous”, je parle de l’Homme en tant qu’individu, je ne parle pas de l’Humanité, je ne suis pas concerné avec l’Humanité, je suis concerné avec l’individu. L’Humanité était importante sur le plan global pendant l’involution parce qu’il y avait le besoin de créer des civilisations, il y avait le besoin de statuer des valeurs morales, des valeurs éthiques, des valeurs, pour que l’Homme puisse finalement développer une conscience sociale suffisamment civique. Mais lorsque nous parlons de conscience morontielle ou que nous parlons de conscience universelle, ou que nous parlons de conscience individuée, que nous parlons d’identité de l’Homme… L’identité de l’Homme, ce mot extraordinaire dont nous n’avons aucune idée, à partir de ce moment-là, le niveau, la nature de la conscience ne s’identifie plus à l’Humanité à aucun niveau.
Ceci ne veut pas dire que l’Homme se sépare de l’Humanité, ceci ne veut pas dire que l’Homme n’est plus impliqué dans l’Humanité, mais ceci veut dire que l’Homme est libre de la mémoire de l’Humanité.
Vous pouvez être conscients et faire un très bon travail aux Nations Unies, faire un très bon travail dans le monde comme architecte, comme médecin, ainsi de suite, mais à un certain moment donné de votre évolution, lorsque la structure sociale interférera avec votre conscience, donc avec votre intelligence, l’Homme vivra des changements de vibration, et ces changements de vibration faisant partie de sa conscience nouvelle, de sa conscience évolutive fondée sur une psychologie évolutionnaire, le forcera à se rééduquer lui-même.
Ce sera un très grand challenge pour l’Homme, de se rééduquer lui-même, parce que nous avons toujours été éduqués par les Églises. Nous avons toujours été éduqués par les “conventum”, nous avons été éduqués par le protocole, maintenus en relation avec les protocoles ! Nous avons obéi aux lois de la race, nous avons substitué notre – pas volontairement effectivement – mais nous avons substitué notre mémoire cosmique, notre mémoire universelle, notre savoir universel qui est dans le fond la totalité de notre identité. Nous avons substitué cette réalité à des conventions qui font partie et qui ont créé sur la Terre, une civilisation incapable de supporter la lumière humaine.
C’est pour ça qu’aujourd’hui, nous sommes dans un monde où la lumière devient de plus en plus restreinte, où les Hommes ont de plus en plus de difficulté à s’assurer une paix d’Esprit, à s’assurer une survivance matérielle. Parce que les forces astrales de l’Homme, les forces astrales de la planète sont trop puissantes pour l’Homme qui n’a pas été éduqué, qui n’a pas été amené à percer le mystère de sa propre identité, pour toutes sortes de raisons qui sont autant d’ordre émotionnel que psychologique.
C’est inutile pour nous de voir trop loin dans l’avenir, nous avons suffisamment de problèmes aujourd’hui sans nous préoccuper trop de choses qui vont se passer dans l’avenir. Mais il est nécessaire pour l’être humain de comprendre. Et quand je dis l’être humain, je dis toujours l’Homme qui s’individualise. Il est très important pour l’être humain qui s’individualise de comprendre que la vraie bouée de sauvetage, la réelle bouée de sauvetage qu’il peut se donner, qu’il peut se construire, c’est la découverte de son identité. Et découvrir son identité, l’assurer et l’assumer, ce n’est pas facile parce que nous vivons dans un monde où nous sommes constamment attaqués par l’astral, par les forces astrales.
Et ceci ne va pas cesser, ceci va continuer très longtemps. Lorsqu’il n’y aura plus de guerre, il y aura d’autres choses. Lorsqu’il n’y aura plus de choses, il y aura autre chose, parce que la conscience de la planète est en mutation. Si ce ne sont pas les Hommes qui créent le chaos, ce seront les éléments qui créeront le chaos. Donc ce sera très important pour l’Homme en tant qu’individu d’avoir une identité fondamentale, une identité fondée sur son lien avec le plan mental, avec le double, avec sa source.
Il y aura toujours un prix à payer, et le prix à payer c’est la capacité de l’Homme de se séparer de manière volontaire, de manière intelligente, de ces espaces troubles de la mémoire de la race qui retardent son évolution. Le reste, les choses, la mémoire de la race qui sont utiles, font partie de son patrimoine historique, mais les choses qui ne sont pas utiles, qui sont destructives, l’Homme doit s’en séparer, et l’Homme conscient s’en séparera.
Ils disent que dans l’évolution de la conscience de l’Homme sur la Terre, il y a un “a priori”, et cet “a priori” sera fondé sur sa capacité de pouvoir supporter une sorte de solitude. Je ne parle pas d’une solitude psychologique, je parle d’une manière unique de voir la vie, unique à lui, pas unique aux autres, pas unique à sa famille, pas unique à sa race, unique à lui de supporter la vie, supporter les choses de la vie qui sont difficiles comme la maladie, par exemple.
Un Homme qui a une conscience mentale télépathique n’est pas impliqué dans la maladie s’il a une maladie, parce que la maladie ne lui apporte pas de “disconfort” psychologique. La douleur, oui. La douleur c’est la seule chose qui appartient à l’Homme. Le reste, l’inconfort psychologique, ça n’existe pas. Pourquoi ? Parce que l’Homme une fois qu’il est en conscience, il ne peut plus vivre sa vie par rapport à des paramètres qui font partie du tableau psychologique de son ego. Autrement dit il n’est plus dans l’ego, il est dans quelque chose d’autre, mais il n’est plus dans l’ego. Il n’est plus dans la réflexion. Et s’il n’est plus dans la réflexion, ben, il n’est plus dans la peine. S’il n’est plus dans la peine, il n’est plus dans le manque. S’il n’est plus dans le manque, à ce moment-là il n’a plus de problème.
Mais tant que l’Homme ne passera pas de l’involution à l’évolution, ce sera difficile de supporter des choses dans la vie qui seront difficiles, que ce soit des souffrances physiques ou des souffrances matérielles, parce que l’Homme sera toujours rattaché au fameux boulet qu’il tire à son pied, qui est la réflexion. Ils disent que dans le phénomène de la conscience, il y a des aspects qui sont cachés à la conscience de l’Homme, parce que l’Homme doit découvrir par lui-même qu’est-ce que c’est la conscience. Et la conscience, ce n’est pas ce que vous pensez.
La conscience ce n’est pas un état d’éveil psychologique. La conscience c’est un état d’esprit qui permet au mental, en relation avec l’ego du mortel, de toujours s’assurer que la condition humaine n’affecte pas sa lumière. Alors on voit qu’on est loin de là, hein ! On est loin de là ! Quand on regarde l’évolution de l’Homme et la civilisation d’aujourd’hui, les souffrances de l’Humanité pendant des siècles, à partir du plan mental comme moi je le fais, on s’aperçoit que l’Homme est un être qui a été torturé pendant des millénaires. L’Homme c’est un être torturé. Ce n’est pas un être libre. Il est torturé. Il est torturé par les Hommes et il est torturé par les forces occultes en lui dont il n’a pas maîtrisé la connaissance, la réalité, dont il n’a même pas conscience.
Regardez les pauvres qui souffrent de schizophrénie, qui sont dans la rue, qui marchent dans la rue et qui se parlent, et qui voient des choses autour d’eux. C’est de la torture, c’est abominable ! On les met à l’hôpital, on leur donne des médicaments qui rendent la situation un peu plus “palatable” (acceptable), mais qui ne changent rien à leur conscience. Et on est tous un petit peu comme ça, parce qu’on n’est jamais dans la paix de notre Esprit. Pourquoi ? Parce que pendant des milliers d’années, les religions ont déformé le lien entre l’Homme et l’invisible.
Les religions sont nécessaires, je comprends. Elles ont été nécessaires, je comprends. Mais elles ont déformé la vie entre l’Homme et l’invisible parce que les religions font partie de l’involution, elles ne font pas partie de l’évolution. Et tout ce qui découle de ce qu’on appelle l’esprit religieux, tout ce qui découle des religions, la moindre des choses empêche l’Homme de pénétrer dans le mystère de son identité, parce qu’il a plus tendance à graviter dans ce qu’on lui dit que de pénétrer et aller chercher, et ouvrir de ses propres mains, avec son propre Esprit, le cœur du mystère. C’est pour ça que l’évolution sera très longue. Elle sera courte dans la vie de l’Homme parce que des Hommes deviendront très évolués, mais sur le plan collectif l’évolution sera très longue.
Il y a des choses que nous devons savoir de la vie, de la genèse de la vie, de la naissance de la vie, de la naissance de l’intelligence, de la naissance de la conscience, de l’origine de la lumière. Nous devons savoir ces choses. Nous ne pouvons pas simplement dire : “Ah ! Ben ça, ce sont des mystères, ce sont des choses qui sont trop difficiles pour nous à comprendre”. Il n’y a rien que l’Homme ne peut pas comprendre. Rien ! Mais il faut qu’il puisse avoir la volonté, la force mentale d’être seul contre la mémoire de la race. Le plus grand piège – et là je parle sur une base très vaste d’évolution ou d’involution – le plus grand piège de l’Humanité ou de l’Homme dans l’Humanité, c’est le crédit qu’il a donné à la mémoire de la race.
Nous avons été catholiques, nous avons eu quatorze ans, quinze ans, nous sommes allés à l’église. Nous avons goûté de l’hostie, nous avons essayé de ne pas la croquer parce qu’on nous disait que c’était le corps du Christ, ainsi de suite. Toutes ces conneries monumentales, MONUMENTALES, on n’en a pas réalisé la dimensionnalité !
Et tout ceci s’accumule de génération en génération, et en général, dans les générations, ce sont les plus faibles qui ont le pouvoir sur les autres, parce qu’ils ont la crainte, ils ont… Donc la conscience de la masse s’alourdit, s’alourdit, s’alourdit, et souvent ça prend des grands chocs, comme la télévision américaine, l’Église qui se fourvoie dans la pédophilie, les Américains qui se font une apostrophe contre cette pédophilie, qui l’amènent en public. Mais ce n’est pas d’aujourd’hui la pédophilie, ça fait longtemps !
Si on faisait une analyse, une longue, longue, longue, longue analyse du degré d’impuissance que nous avons vécu par rapport à la mémoire de la race, la mémoire de nos pères, la mémoire de nos grands-pères, la mémoire de nos institutions, de nos idéologies, et que nous regardions ceci à partir du plan mental, nous serions absolument “aberrés”.
Vous considérez simplement des aberrations comme le socialisme en Russie, en Allemagne, au vingtième siècle, siècle de la science, dans le domaine médical, donc il y a un cloisonnement. Il y a un cloisonnement entre l’involution et l’évolution, entre l’Homme ancien et l’Homme nouveau. Il y a un cloisonnement extrêmement étanche. Et ce cloisonnement étanche, l’Homme le réalisera dans son évolution lorsqu’il prendra conscience de la difficulté de se séparer de la mémoire de la race.
Ici au Québec, on est chanceux pas mal, mais il n’y a pas seulement le Québec, il y a plein de pays dans le monde où les individus ne sont plus capables de s’individualiser, se séparer de la mémoire de la race, partir avec leur sac et aller se revigorer ailleurs dans le monde. La conscience évolutionnaire est une création du plan mental, ce n’est pas une création de l’Homme. Aucun Homme ne peut créer une conscience évolutionnaire. Aucun Homme ne peut édifier une structure mentale, une architecture, ou engendrer des millions et des millions de mots pendant des générations, pour substituer dans sa conscience le monde de la mort pour le monde de la lumière. Parce que ça doit être fait ! Il faut un jour qu’il y ait substitution dans la conscience de l’Homme du monde de la mort, donc de l’astral, pour le monde de la lumière qui est son monde en réalité.
Et ce n’est pas évident, parce que la substitution demande ou demandera que l’Homme soit capable de réellement… Prêt à commencer à être lui-même. Et le grand problème de l’Homme au vingtième siècle, maintenant dans l’âge de l’informatique, dans l’âge de la communication, dans l’âge de la télévision, c’est que l’Homme a beaucoup de difficulté à être lui-même. Et être lui-même ne veut pas dire être radical, être lui-même ne veut pas dire être anarchiste. Être lui-même veut dire être près de sa conscience personnelle.
Ils disent que l’Homme est un être qui éventuellement en arrivera à devoir se scinder en deux. Ça veut dire quoi “se scinder en deux” ? Ils disent : Ça veut dire qu’il aura l’obligation soit d’être réel ou de ne pas l’être. Il aura l’obligation d’être réel ou de ne pas l’être ! Et il ne pourra pas faire autrement, parce qu’il ne sera plus englobé par une psychologie dialectisée, dans une psychologie polarisée de l’involution. Il sera obligé d’en arriver à être réel ou ne pas l’être.
Il y a des choses dans la vie que l’Homme doit étudier de près, la manipulation c’en est une. Étudier de près la manipulation, toutes formes de manipulation au niveau de ses émotions, parce que c’est la manipulation au niveau de ses émotions quand des choses se produisent qui font qu’il s’astralise et qu’il perd sa conscience. Ce n’est pas quand ça va bien que vous sentez cette manipulation, c’est quand ça va mal. Quand ça va bien, il ne se passe rien.
Quand on dit… Comme les Américains disent : “If it’s not broken don’t fix it” (si ce n’est pas cassé, pas la peine de réparer), mais c’est quand ça va mal ! Et quelque part dans le temps de votre vie, ça va aller mal. C’est normal. Et c’est à ce point-là que l’Homme doit être capable de saisir l’évènement et l’amener à un autre niveau, c’est-à-dire à un niveau de conscience mentale pour ne pas en être affligé, pour ne pas en être affecté, pour que sa conscience n’en soit pas diminuée.
Il y a seulement une chose dans la vie que l’Homme doit supporter parce qu’il a un corps physique, pas le choix – il a des outils mais il n’a pas le choix – c’est la douleur physique. Tout le reste, tout le reste, la souffrance psychologique, papapa papapa… C’est de la “bullshit”. Si vous n’avez pas de problème avec votre corps physique pour le moment, organisez-vous pour que ça continue. Si vous avez des problèmes au niveau psychologique, vos émotions, blablabla, blablabla… À ce moment-là c’est votre responsabilité.
Il y a quelque chose que vous pouvez faire pour l’empêcher, mais vous devez être capables de faire des tournants à droite radicaux. Si vous n’êtes pas capables de faire des tournants à droite radicaux, ça veut dire que vous êtes encore pris dans la mémoire de la race. La seule douleur qui vous appartient en tant qu’Hommes sur la Terre, c’est la douleur physique. À vous de la contrôler ! Tout autre souffrance psychologique fait partie du fait que vous êtes impliqués dans la mémoire de la race, autrement dit que vous n’avez pas suffisamment d’identité pour élever votre taux de vibration au-delà de votre conscience astrale. C’est pour ça que l’Homme souffre.
Moi je regarde des gens qui souffrent. Je me dis : “C’est pas possible de souffrir pour une affaire comme ça, c’est de la connerie, c’est quoi”… ? Ils disent que la dépravation de la conscience sur la Terre maintenant est telle qu’ils ont de la difficulté de communiquer avec l’Homme. C’est grave, c’est très grave ! Quelqu’un vient me voir la semaine dernière et me demande : “Monsieur Bernard, qu’est-ce que c’est l’ego d’après vous ? C’est quoi un ego ? Donnez-moi une définition de l’ego”.
J’ai dit : “Je peux vous en donner des milliers des définitions de l’ego. Mais pour vous, c’est quoi l’ego”… ? “C’est d’avoir peur”. “Occupez-vous pas du reste, vous avez peur, la peur ça fait partie de votre inconscience, c’est l’ego”. À partir du moment où on peut identifier l’ego, notre ego, avec une absence de lumière, comme la peur ou d’autres choses, à ce moment-là nous avons au moins une mainmise, un point d’appui sur un phénomène personnel qui doit être ajusté.
La personne, elle dit : “Ben, j’ai peur d’aller en avion, je ne veux pas aller en avion, peut-être que j’ai vécu des choses dans le passé”… J’ai dit : “Oubliez le passé”. J’ai dit : “Allez à Dorval, achetez-vous un billet, allez en avion. Cassez la peur”. J’ai dit : “D’une manière, si vous “crashez” (si l’avion s’écrase), vous allez être bien et si vous ne crashez pas, ben, vous allez être encore mieux, donc d’une manière ou d’une autre vous êtes gagnante”. (rires du public).
Mais ces perceptions à deux volets, cette façon de voir la vie, notre vie personnelle, notre vie psychologique dans un cadre de totale inconsistance avec notre réalité, ça fout notre vie en l’air. Il y a des gens qui ont des vies complètement arrêtées à cause de ci, à cause de ça, à cause de ci, à cause de ça. La vie ce n’est pas supposé d’être arrêté, la vie c’est supposé de continuer. Moi je pourrais bien dire : “Bon, ben, je ne donne pas de conférences, je suis malade, mon corps est fatigué”. Non ! Pourquoi je n’irais pas donner des conférences ? L’Esprit est intact, le corps doit suivre.
Sinon, on tombe dans des états d’impuissance, on tombe dans des états émotionnels, on tombe dans des états qui nous empêchent de poursuivre ce qu’on veut faire. L’Homme doit être libre ! Mais il faut qu’il y ait séparation entre l’Esprit et le corps. Il faut que ce soit l’Esprit qui domine. Si c’est le corps qui domine, c’est évident que l’Esprit ne fonctionnera pas.
Ils disent que la psychologie évolutionnaire c’est un véhicule, c’est une plateforme qui permettra à l’Homme de mesurer précisément son impuissance. Comment voulez-vous être bien dans votre peau si vous sentez de l’impuissance, que vous sentiez de l’impuissance dans votre mariage, que vous sentiez de l’impuissance sur le job, que vous sentez de l’impuissance ici ou là ? Comment voulez-vous être bien dans votre peau si vous sentez de l’impuissance ?
Il n’y a personne qui vous impose d’être impuissant, excepté la mémoire de la race, donc votre façon de voir. La mémoire de la race veut dire des façons de voir. Mais cette façon de voir là ne fait pas partie de votre intelligence, elle fait partie de vos réactions émotionnelles, elle fait partie des énergies de l’âme. Il n’y a pas d’impuissance dans l’Esprit. Ils disent que l’Homme doit apprendre, doit s’éduquer à toujours retourner vers la certitude de son être.
C’est tout ce que vous devez faire dans la vie : Chercher la certitude. Vous devriez chercher la certitude comme vous cherchez le phare, que vous fassiez n’importe quoi, que ce soit un job : La certitude. Acheter une maison : la certitude. Se marier : la certitude. Là, vous allez dire : “Comment est-ce qu’on peut avoir la certitude si on ne connaît pas l’avenir, comment est-ce qu’on peut avoir la certitude si on n’est pas dans notre identité”… ? Et en réponse à ceci, c’est que le fait, le fait de toujours chercher la certitude va vous amener éventuellement aux confins de votre identité, parce que pour que vous puissiez être dans votre identité, il faut que la certitude fasse partie de votre manière d’être. Je parle de la certitude à ma façon, je ne parle pas de la certitude psychologique qui fait partie de notre façon de penser.
La certitude, c’est une tension psychique renversée par l’Esprit pour permettre à l’ego de se dégager de ce qu’on appelle l’incertitude. C’est une grande étape dans l’évolution de l’Homme, la certitude. C’est le plaisir de ma vie, la certitude. C’est le plaisir d’enseigner que je fais depuis trente ans, la certitude. Pensez-vous que j’ai le temps de me poser des questions sur ce que je dis ? Je n’ai pas le temps ! Je dois dire, je dois élever la vibration, je dois percer, je dois creuser, je dois aller de l’avant pour que la mémoire de la race ne me touche plus et ne touche plus les Hommes. C’est ça la certitude !
Mais ce n’est pas quelque chose qui vient facilement, parce que nous avons été enseignés que nous n’étions pas intelligents. On nous a dit : “Vous n’avez pas de doctorat, vous ne valez pas de la merde” ! Je comprends que le doctorat soit important dans certaines sphères d’activité humaine. Ce n’est pas le point ! Quand je parle de certitude, je parle de cette chose, de cette lumière en soi qui ne peut pas être manipulée par les Hommes et qui ne peut pas être manipulée par les forces occultes. Et ce n’est pas dans la spiritualité que vous allez la trouver, hein ! Parce que la spiritualité, la vérité, c’est le début de la certitude. Vous passez deux heures avec moi, si vous êtes spirituels, vous allez voir !
Donc la certitude, c’est une construction interne. C’est un poste que l’Homme se donne face aux évènements de la vie, mais nous avons une façon qui est très très mauvaise de voir la vie et les évènements négatifs de la vie. Nous les voyons comme des problèmes. Chaque fois qu’il nous tombe sur la tête, quelque chose, nous le voyons comme un problème. Nous ne le voyons pas comme une chose, un évènement qui nous permet de développer de la certitude au-delà de valeurs émotionnelles, subjectives de la chose elle-même. Donc nous demeurons empêtrés pendant des générations, pendant des siècles.
Vous croyez que c’est normal que des Arabes et des Juifs se combattent pendant si longtemps, jusqu’à épuisement ? Parce qu’ils n’ont pas de certitude ! Ils ont de la conviction ! La conviction, c’est l’astral de la certitude. Donc si vous vous déplacez dans un monde comme ça où il y a énormément de convictions, puissantes convictions, passionnées convictions, ben, vous avez la guerre.
Je ne suis pas intéressé à étudier l’Humanité et le karma des nations, mais je sais une chose, que l’Homme nouveau n’appartient pas à la mémoire de la race ! Il n’appartiendra pas à la mémoire de la race ! Qu’il soit Islamiste, qu’il soit Juif, qu’il soit Chrétien, qu’il soit Bouddhiste, l’Homme nouveau n’appartiendra pas à la mémoire de la race ! Pourquoi ? Parce qu’il aura de l’identité. C’est dans ce sens que je dis que je déteste les religions, non pas parce que je ne comprends pas leur nécessité historique, mais lorsque l’Homme passera de l’involution à l’évolution, il ne pourra plus sur le plan psychologique personnel s’affairer avec des notions, avec des mémoires qui ont traumatisé l’Humanité, autant par les pouvoirs temporels que les pouvoirs spirituels, que les pouvoirs astraux ou que les pouvoirs sataniques.
Mais si jamais vous pensez, vous croyez que vous pouvez aller dans le monde, rencontrer des gens qui vont vous libérer, vous vivez une grosse illusion. L’Homme ne peut pas vous libérer. Et la raison pour laquelle l’Homme ne peut pas vous libérer, c’est parce que l’Homme lorsqu’il parle en général, il parle toujours en relation avec la vérité. Méfiez-vous de la vérité comme vous pouvez vous méfier du serpent ! Et si vous regardiez la vérité et ses dégâts, à partir du plan mental, comme moi je l’ai fait pendant des années, vous seriez révoltés contre la petitesse de l’Esprit de l’Homme.
C’est pour ça que moi, je ne suis pas intéressé à l’Humanité. Ça fait partie de son combat, de sa lutte, ça fait partie de sa progression au niveau de l’évolution des âmes, ça fait partie du karma des nations. Mais jamais je ne laisserai tomber une larme parce que les Hommes sur la Terre souffrent. Et pourtant je suis un Homme sensible. Alors que nous, nous sommes toujours en train de laisser tomber des larmes parce que ça souffre ici, ça souffre là, ça souffre là, ça souffre là.
Moi, le seul temps que je laisse tomber des larmes, c’est lorsque les plans m’indiquent que là, dans cet instant même, il y a une évaluation de la beauté. Donc là, je laisse passer la larme pour goûter un peu à cette signification qui me permet finalement de dire : “Ah ! Voilà un grand Homme. Voilà une grande chose ou voilà une grande chose”. Les Hommes ont fait quelque chose de bien. Là, je peux verser une larme. Mais je ne verse pas de larmes pour le karma des nations. D’ailleurs, j’en suis incapable. La seule raison pour laquelle je vous dis ceci, c’est pour vous amener petit à petit à vous rééduquer vous-mêmes, à vous séparer de la mémoire de la race et à comprendre qu’il y a des choses qui se passent sur le plan matériel qui ont été programmées depuis très très longtemps.
Je suis fasciné par les inédits de la vie ! Les inédits de la vie étant ces trous noirs qui font partie de la conscience cosmique, mais à l’intérieur desquels l’Homme peut voyager pour sentir la gravité du mal. Et une des raisons sur la Terre aujourd’hui pourquoi il y a tant d’ignorance, c’est pour protéger l’Homme contre trop de lumière. Nous, avec nos raisons, notre esprit de critique, notre philosophie, notre recherche de la vérité, même notre approche scientifique pour découvrir la vérité, nous croyons que nous devrions savoir toutes choses pour comprendre toutes choses, mais ça c’est l’illusion de l’ego. Moi je suis heureux et content de ne rien comprendre. Heureux et content de ne rien comprendre ! Savoir : oui !
On me pose une question, oui. Mais la mémoire vient et descend comme une guillotine et me retranche sur le plan psychologique de toute la valeur imbriquée dans cette connaissance, de sorte que je suis libre de la curiosité. Je n’ai aucun intérêt à la vérité et j’ai toujours parlé de réalité qui est vaste, que l’Homme n’a pas besoin de saisir dans sa globalité, mais que l’Homme doit apprendre petit à petit à saisir lorsqu’elle lui est nécessaire.
Nous sommes devenus des ogres. La science d’aujourd’hui est devenue un ogre immense. On fait de la recherche dans tous les domaines. On fait de la recherche en théologie, en science, en ci, en ça, et plus on fait de recherches, plus le monde se fracture. Si la vie se fracture, pourquoi ? Pourquoi la vie se fracture au vingtième siècle ? Pourquoi au vingtième siècle, nous avons des instruments de destruction qu’on n’a jamais connus auparavant et qui vont se spécialiser encore plus ? Parce qu’en tant qu’Humanité, en tant que conscience globale, planétaire, inconsciente, nous n’avons aucune individualité, aucune identité, et que tout ce que nous faisons, nous le faisons en relation avec la mémoire de la race.
Et on se demande pourquoi aujourd’hui les gens deviennent de plus en plus frustrés, aliénés, malades, malades mentaux ! Tout le monde… La vie sur la Terre conspire à la défaite de l’Homme. Pourquoi ? Parce que l’Homme à partir des plans n’est pas important ! Ce qui est important à partir des plans, c’est l’âme, les âmes de l’Homme. Pas l’Homme !
Et l’Homme doit reprendre son contrôle sur la vie, l’Homme doit reprendre son contrôle sur la matérialité, mais doit le faire avec intelligence. Il ne peut pas se laisser désavouer, il ne peut pas se laisser enlever. Et même si on lui disait : “Nous vous avons envoyé vers la Terre, parce que nous devions ensemencer une planète pour l’évolution des âmes qui un jour deviendraient suffisamment morontialisées pour travailler en partnership avec nous”, ce n’est pas une réponse suffisante !
L’Homme doit être capable de confronter les dieux ! S’obstiner avec les dieux ! Avoir la certitude de sa lumière contre la moindre manipulation des plans qui veulent le garder toujours dans une forme quelconque de soumission ou de programmation planétaire. Mais si votre vision de la vie ne va pas plus loin que votre bouteille de coca-cola, que votre programme de télé, que votre petite sexualité, à ce moment-là il est évident que vous n’en n’arriverez jamais à comprendre les mystères de votre propre identité.
Et probablement, si les choses vont difficilement, vous voudrez vous repêcher, vous replonger, vous revitaliser dans quelque chose d’élevant comme la spiritualité. La spiritualité ce n’est pas la réponse pour l’Homme. C’est la réponse pour son âme. C’est le “feel-good feeling” (sentiment de bien-être). On se sent bien. On se sent bien quand on a une vie bien rangée, spirituelle.
Il y a une grosse vague d’angélisme dans le monde maintenant en France, au Canada, aux États-Unis. C’est de la connerie monumentale ! Si l’Homme était le moindrement conscient, faisait contact télépathique avec ces entités qu’on appelle “angélisme”, on s’apercevrait qu’effectivement il y a beaucoup d’astral dans la conscience humaine. Et vous allez me dire : “Mais comment se fait-il que la vie sur la Terre soit si complexe, que la vie sur la Terre soit si mal, si mal aisée”… ? Il y a quatre réponses. Regardez !
Premièrement, l’Homme a été créé pour s’unir un jour à nous. S’unifier un jour à nous, afin de travailler dans des mondes qui n’existent pas, afin de redorer le blason de la vie. Qu’est-ce que ça veut dire “redorer le blason de la vie” ? Ils disent : Quand l’Homme regardera la vie, il la trouvera belle. Quand l’Homme regardera la vie, il la trouvera belle. Réellement belle ! Quand l’Homme regardera la vie, il la trouvera belle ! FIN.
mise à jour le 21/08/2024