Psychologie évolutionnaire 144
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
BdM : Question ?
Question : (concernant la haine des forces).
BdM : Quand vous vivez de la haine vis-à-vis des forces, c’est parce que réellement vous avez conscience qu’elles existent, puis deuxièmement ça vous permet de vous blinder émotivement, puis de renforcer votre centre émotionnel, puis de développer votre centricité. La centricité chez l’être humain, quand on parle de l’évolution, la centricité chez l’Homme de l’évolution, ça va être sa carapace. Parce que n’oubliez pas une chose, on vit sur deux plans à la fois mais on a l’impression qu’on vit seulement sur un plan. On a l’impression qu’on ne vit rien qu’ici.
Quand on devient conscient des forces, ainsi de suite, là on réalise qu’il se passe quelque chose à un autre niveau. Le niveau de conscience qu’on a de ces forces-là varie, dépendant des individus, mais c’est là qu’on s’aperçoit que l’Homme est tellement manipulé. Vous savez que le concept de manipulation de l’Homme sur la Terre, c’est un concept qui vient avec la descente de cette vibration en 69, le concept de manipulation, le fait que l’Homme est un être manipulé.
Tant qu’on ne le sait pas… Mais quand on sait, qu’on en est conscient, c’est là qu’on développe une haine contre l’occulte. Puis d’ailleurs, c’est cette haine contre l’occulte qui va détruire la spiritualité de l’Homme. La raison pour laquelle les Hommes sur la Terre sont spirituels, ainsi de suite, c’est parce qu’ils n’ont pas conscience de l’occulte, donc ils ne peuvent pas vivre de haine contre l’occulte.
Ce que j’appelle l’évolution, c’est l’ouverture d’une fenêtre sur une conscience qui est totalement neuve de l’Homme. Une conscience qui devient libre de la mémoire de la race, conscience qui est totalement centrique, conscience qui fait que l’Homme nouveau est totalement différent de l’Homme ancien, et qui lui permet éventuellement d’être sur le plan matériel un être libre. Mais en prenant conscience des plans, ça change la perspective universelle, ça change la nature psychologique de l’ego, ça change la nature de l’ego, ça change tout.
Et la colère contre les plans, contre les forces, appelez ça comme vous voulez, ça fait partie de cette prise de conscience de l’Homme qui a été manipulé, qui est manipulé, donc aussitôt qu’il se sent manipulé, il vibre. Donc de là, il développe une centricité, il développe une très très grande indépendance d’Esprit. L’Homme ne retournera jamais à la mémoire de la race.
Vous savez, pendant des années, j’ai dit : C’est difficile pour vous de vous imaginer ne pas pouvoir croire. Je disais : Ça va vous prendre deux années pour en arriver à ne pas pouvoir croire, hein, pas dans le sens psychologique, dans le sens de l’impuissance de croire. Et lorsque l’Homme sera conscient, ainsi de suite, il verra que la croyance c’est le poison astral de sa conscience, de là les religions. Mais pas simplement la croyance par rapport aux religions, mais la croyance aussi par rapport aux plans.
Et la question qui vient ensuite : “Comment est-ce qu’on peut savoir, si on sait si on est intelligent, on ne peut pas se fier aux forces”… ? Et je me rappelle, je posais cette question il y a plusieurs années, et on me disait : Notre rôle ce n’est pas de vous aider, de vous guider, mais de vous éclairer. Vous êtes assez intelligents pour faire ce que vous avez à faire, prendre vos décisions, notre rôle c’est de vous éclairer… La lumière. Et ça c’est un processus qui n’est pas évident, c’est long.
Question : Est-ce que la haine, ça appartient à l’Homme… (inauible).
BdM : Ça, c’est une question très intéressante. L’Homme est trop inconscient pour réaliser que la haine appartient aux plans, l’Homme n’est pas capable aujourd’hui parce que l’Homme n’est pas suffisamment unifié aux plans pour pouvoir sentir la dualité cosmique de sa conscience. Pour donner à l’Homme l’impression du libre arbitre, pour lui permettre de développer son ego, ainsi de suite, on lui donne l’impression que la haine lui appartient. Mais en réalité, ce n’est pas qu’elle ne lui appartient pas, mais que les plans peuvent l’arrêter s’ils le veulent. Et si les plans arrêtent la haine, à ce moment-là, il ne peut pas la voir. Ça, c’est un des grands mystères de la conscience.
Moi j’ai été bouleversé durant mon initiation par ces aspects-là de la conscience humaine. Ce qui est en haut est en bas ! Mais l’ego a besoin pour sa propre définition, pour sa propre stabilité, il a besoin de savoir qu’il est capable lui-même de haïr. Et si on allait plus loin, qu’on creusait plus loin dans le phénomène humain, on s’apercevrait que l’Homme ici est un corps, un véhicule matériel, et que tout se passe sur les autres plans.
Question : Donc la haine intégrée, ça serait quoi ?
BdM : Une haine intégrée, c’est une haine où l’ego n’en est pas trop affecté.
Question : Donc aucun aspect “négatif/positif” ?
BdM : Non, c’est simplement une façon pour lui de se protéger, de changer sa vibration.
Question : Est-ce que ça fait partie de la volonté ?
BdM : Ça fait partie de la conscience. On ne peut pas… Bon, je dis : “On ne peut pas”, c’est une façon de parler, on ne peut pas demander à un ego en évolution de savoir ou de comprendre ce qu’il va savoir ou comprendre dans dix ans ou dans quinze ans. C’est un processus d’évolution. Et ceux qui vivent des grandes grandes transformations au niveau de l’ego et surtout au niveau de leur fusion, sont obligés éventuellement de prendre conscience du besoin de toujours demeurer en équilibre, même dans le déséquilibre de la communication télépathique, parce que c’est toujours un jeu, c’est toujours un scénario et c’est pour ça que l’Homme doit mourir.
Si l’Homme était sur le plan morontiel, ces choses-là ne se penseraient pas, donc l’Homme n’aurait pas à mourir, mais comme l’Homme est sur le plan matériel, il doit mourir, parce que la contradiction des effets de la conscience universelle ou des plans sur sa conscience mortelle est trop grande pour qu’il puisse supporter indéfiniment ces contradictions. La maladie c’est un exemple. Tandis que sur le plan morontiel, à ce moment-là ça n’existerait plus.
Puis surtout parce que l’Homme n’appartiendrait plus à l’évolution de la Terre. Mais tant qu’il appartient à l’évolution de la Terre… C’est pour ça qu’il ne faut pas troubler les gens qui n’ont pas à être troublés, parce que quand vous ouvrez ces portes-là, il faut que les gens soient capables d’eux-mêmes “aller vers”, sinon vous bouleversez leur vie pour rien. Mais si vous me demandiez : “Quelle est la sécurité ultime de l’Homme sur le plan matériel à partir des plans, par rapport aux plans”… ? Je dirais : Sa capacité de ne pas penser. Mais ça, ce n’est pas évident. Au moins sa capacité de savoir que la pensée vient d’ailleurs, ça c’est plus évident, parce que déjà c’est rentrer dans la porte.
Question : Cette capacité-là, c’est un effort ou si c’est de la volonté en action ?
BdM : Un effort ! C’est de la conscience. Moi si je vais intérieurement, je dis : “Comment est-ce que ça va ma santé”… ? On va me dire : “Ce n’est pas pire, pantoute” ! Si je vais voir le médecin, on me rentre à l’hôpital tout de suite. Ça fait que est-ce que je vais avec les médecins ou avec eux ? Et on va toujours te donner l’information que tu as besoin pour ne pas supporter l’ego, ce n’est pas leur rôle supporter l’ego. S’il fallait que les forces occultes supportent l’ego, l’évolution se ferait trop rapidement, ça serait abominable ce qu’on aurait à vivre. Mais quand on connaît comment ça fonctionne et qu’on se fait dire : Ce n’est pas pire, pas pire “pantoute” ! Pas pire “pantoute”, tu es content, tu restes avec ça.
Question : Est-ce qu’on peut contester de la pensée ?
BdM : Oh ça, c’est intéressant ! On en arrive à contester de la pensée, oui, on arrive à la contester, on en arrive à contester sa présence parce qu’elle crée des scénarios dans la tête, et ces scénarios-là sont source de souffrance. Mais pour avoir le pouvoir de la contester et mettre un arrêt, ça prend un certain taux de vibration. Mais au-delà de tout ça, au-delà du contrôle qu’on recherche, ainsi de suite, ce qui est important c’est la réalisation de l’Homme que le scénario, la pensée, le scénario, c’est toujours toujours de l’illusion. Donc à ce moment-là, ça ne te dérange plus que tu en aies ou que tu n’en aies pas.
Question : Donc la conscience s’impose sur la pensée ?
BdM : Ta conscience s’impose sur la pensée. C’est le contraire si la pensée s’impose sur ta conscience, là tu as un problème d’inconscience. Ça, ça fait réellement partie des arcanes de la psychologie involutive.
Question : La pensée, ça marche tout le temps, tout le temps, tout le temps, il n’y a pas moyen de faire un arrêt quelconque avec la pensée ?
BdM : Il y a un moyen, seulement il faut que vous changiez les conditions dans votre vie qui font qu’elle marche tout le temps. Si votre “chum” (petit ami) vous a laissée là, puis que la pensée marche tout le temps, ben là, vous prenez l’avion, vous allez en Europe, puis vous allez vous rencontrer un bon Français qui va vous parler longtemps (rires du public). La pensée elle va arrêter ! Il faut changer les conditions, on n’est pas toujours prêt à changer les conditions, on est très très fixe dans notre mode de vie.
Puis ça, c’est un niveau, il y a un autre niveau aussi, il y a des gens qui ont des entités astrales, il y a des gens qui ont des coques astrales collées à eux. Ces coques astrales là sont très difficiles à disposer, il faut quasiment aller voir des gens qui ont le don de les voir ou de les éliminer, ce n’est pas facile. Et ces coques astrales là peuvent réellement défaire vos vies, comme une sorte de cancer. Il y a des entités qui sont de basse vibration qui vivent à travers l’Homme, c’est bordélique l’expérience humaine, c’est un vrai cauchemar. C’est pour ça que moi en tant que… Je ne sais pas moi… En tant que personne amenant ou apportant à l’Humanité un nouveau système psychologique, j’ai tendance à ne pas pousser la note.
Les gens qui sont prêts, ça les intéresse, c’est le fun là, mais pousser la note… Parce qu’il y a trop ensuite ! Vous ouvrez une écluse. Moi je reçois des mails, des histoires de gens qui vivent des choses incroyables, incroyables, au niveau psychologique, au niveau psychique ! Il faut que tu mettes de l’ordre là-dedans. Question ?
Question : (inaudible).
BdM : On est marié avec les “pas mal” ! Regardez nos vies quand on est jeune, qui on marie, pour quelle raison, on se fait mettre enceinte… Ça, ça vous amène sur une autre “track” (voie), puis ça n’arrête pas de même.
Question : La pensée intelligente, qu’est-ce qu’on en fait ?
BdM : Vous l’utilisez ! Elle est créative, elle est fun, elle est créative… Ce qui est intelligent c’est intelligent, ça se sent ce qui est intelligent.
Question : Cette pensée-là, il ne faut pas la bloquer, c’est différent des autres pensées ?
BdM : Les pensées qui vous font souffrir. Ce n’est pas les pensées intelligentes qui sont le problème, c’est les pensées qui vous font souffrir. Quand vous ne souffrez pas au niveau de la pensée, vous ne souffrez pas ! C’est le fun, c’est créatif. C’est pour ça que dans la vie, c’est très très important pour l’Homme de pouvoir se lier à des activités matérielles intéressantes.
Amenez du plaisir dans votre vie, du plaisir sain ! Étudier c’est du plaisir, construire c’est du plaisir, voyager c’est du plaisir. L’Homme doit amener dans sa vie du plaisir parce que quand vous apportez du plaisir dans votre vie, vous diminuez le stress, donc vous diminuez le terrain où la pensée négative peut rentrer. Il y a des gens qui n’ont pas assez de plaisir dans leur vie, il y a des gens qui n’ont pas connu le plaisir dans leur vie. Regardez ce qu’ils disent sur le plaisir : Le plaisir c’est une façon pour vous de vous séparer de nous.
Question : Ou d’avoir l’impression de se séparer d’eux ?
BdM : Ça n’a pas d’importance. Moi, ce qui rend ma vie très très difficile présentement, c’est que j’ai de la difficulté à rentrer du plaisir dans ma vie parce que je suis trop malade là. Mais je réussis quand même à en rentrer. Ce soir, je suis allé au restaurant, j’ai mangé un bon repas… Dans l’assiette… C’est du plaisir ça… Ça fait quatre jours que je le regarde… Je vais faire ma conférence Vendredi, je vais aller au restaurant, je vais me commander une escalope milanaise, même si je ne peux pas toute la manger… Je vais vous en parler du plaisir. Je vous fais des lectures sur le plaisir.
Ils disent que pour que l’Homme ait du plaisir dans la vie, il faut qu’il soit capable de sortir de ses habitudes. Si vous ne sortez pas de vos habitudes, vous allez avoir de la difficulté à développer du plaisir, le principe du plaisir, puis astraliser votre conscience. C’est subtil du plaisir, très subtil. Il y a des gens qui ont peu de plaisir dans leur vie. C’est une très grosse lacune de la conscience humaine. Puis il y a des gens qui ont beaucoup de plaisir mais c’est un plaisir très astral qui éventuellement les décroche de leur conscience. Je parle d’un plaisir sain. Ils disent : Pour développer du plaisir, il faut être conscient de ce que l’Esprit a besoin, puis plus vous allez être conscients, plus vous êtes télépathes, plus ils vous le disent.
Question : Bernard, est-ce qu’on peut dire que le plaisir qui est sain peut être lié à la beauté ?
BdM : Le plaisir qui est sain ? Ça, c’est une bonne question. Le plaisir qui est sain pour l’Esprit est toujours lié à une forme de beauté, d’équilibre, d’harmonie, oui. Toujours ! Quand vous parlez d’Esprit, vous parlez de beauté, d’harmonie, ce qui n’est pas le cas nécessairement au niveau de l’âme. C’est une bonne question.
Question : Ceux qui ont de l’identité, qui n’ont pas beaucoup de plaisir, est-ce qu’il y a une disharmonie… ?
BdM : Dans la mesure où ils ne deviennent pas trop prisonniers de leur monde, sans ça, ça les encapsule. Einstein jouait du violon. Tu ne peux pas faire rien que des maths dans la vie, il y a de la beauté dans les maths, mais si vous ne sortez pas de vos habitudes, le principe du plaisir ne s’actualise pas. Là, vous devenez névrosés, puis un jour vous capotez. C’est trop rigoureux.
Regardez les gens qui sont très créatifs, souvent ils font de la peinture ou de la musique, ou autre chose, ils peuvent faire de la construction. XX, son plaisir c’est de faire de la construction. C’est très important le principe du plaisir et on le comprend mal. On le comprend mal parce qu’on l’a astralisé à fond. On dit qu’on vit dans une civilisation de plaisir, c’est vrai, mais c’est une civilisation de plaisir très très astralisé…
Lui, il vient de s’acheter un “machin” là, il vient de s’acheter un “PalmPilot”, ça fait longtemps qu’il taponnait avec, là il vient de l’acheter, ça c’est un plaisir, ça va lui donner du plaisir. Il faut que tu te fasses plaisir dans la vie. Pour une personne c’est une canne à pêche, pour un autre c’est une belle auto avec des “mags” (jantes chromées), puis un autre c’est d’autres choses, mais il faut que ce soit sain.
Question : Est-ce que c’est nécessairement rattaché au matériel…(inaudible).
BdM : Pas nécessairement, pas nécessairement. Un personne peut vibrer énormément au niveau du plaisir… Ma fille par exemple, elle aime beaucoup les tapis persans, tu l’amènes dans une boutique de tapis persans, ça c’est du plaisir. Ça dépend des individus, ça dépend de la formation, ça dépend de la culture, ça dépend de la sensibilité, ça dépend des goûts, ça ne se discute pas des goûts, ça se discute mais ça prend beaucoup d’objectivité.
Le principe du plaisir sur la Terre a été déformé tellement, que maintenant il fait partie de l’ossature astrale de la conscience humaine. Tu ne peux pas toujours être dans le plaisir, c’est comme tu ne peux pas toujours être dans la bouffe, tu ne peux pas toujours manger, tu ne peux pas toujours faire l’amour, tu ne peux pas toujours dormir excepté dans mon cas à moi là… C’est une affaire d’équilibre. Mais comme vous dites, le principe du plaisir c’est d’avaler de la beauté, de l’harmonie.
Sans ça, vous tombez dans le plaisir astral qu’on connaît dans le monde, c’est abominable. Ça n’élève pas la conscience, ça la dessert. Si on me demandait : “Qu’est-ce que c’est le péché des Américains”… ? Je dirais qu’ils ont astralisé le plaisir, ils l’ont trop astralisé, ils vont payer le prix. Ça crée une conscience sociale, une conscience populaire alourdie, pesante, loin, qui s’éloigne des principes de la beauté. Ça mène à la violence. Parce que le plaisir dans sa fondation très très astrale mène à la violence, tandis que le plaisir dans sa fondation mentale mène à l’élévation de l’Esprit, la légèreté de la conscience.
Question : (Concernant le plaisir que l’Homme éprouve à la souffrance des animaux)… Inaudible.
BdM : Ils disent que les Hommes ont le droit de contester les souffrances faites aux animaux, à quelque niveau de société qu’ils soient. C’est des anciens privilèges ça, la chasse au renard, des anciens privilèges liés à d’anciennes conditions qui peut-être dans le temps étaient valables, mais qui ne sont plus valables aujourd’hui. Les gens ont le droit de contester. C’est comme les gens qui ont le droit de contester la boucherie des taureaux en Espagne. Et ça, ça demande déjà que l’Homme se sensibilise et veuille “dé-astraliser” le plaisir.
C’est facile de dire : “Ah ! Ben, c’est une tradition qui dure depuis deux-mille ans”. Ça, c’est se mettre la tête en-dessous d’un “Glad bag” (marque de sacs poubelles). D’ailleurs c’est pour ça que je déteste les traditions, non pas parce qu’elles ne sont pas intéressantes, non pas parce qu’elles ne sont pas colorées, mais parce qu’elles sont abusives, elles prennent trop de temps à s’éliminer, à se transformer. On est rendu au vingtième siècle, vingt-et-unième siècle !
Vous allez avoir des femmes aux Indes qui se tuent quand leur mari meurt, qui s’immolent quand leur mari meurt parce que c’est la tradition. C’est quoi cette affaire-là ? Si j’étais un militantiste, un activiste militant, je serais sûrement assassiné, je ferais tellement le bordel, mais je suis trop conscient pour faire du militantisme. Ça, ça fait partie de l’expérience de l’Humanité mais ça ne m’empêche pas de regarder pareil.
Question : Le plaisir de l’âme, Bernard, c’est quoi ?
BdM : Le plaisir de l’âme, c’est quoi cette affaire-là ! (rires du public), je ne sais pas qu’est-ce que c’est, je n’ai pas de réponse à cette question-là !
Question : Et le plaisir de l’Esprit ?
BdM : Le plaisir de l’Esprit, c’est l’alliance entre l’Esprit et la matière ou la forme. Le plaisir de l’âme, c’est un plaisir dépourvu de direction, il est dépourvu de direction. L’âme c’est de la mémoire… Le plaisir de l’âme, je ne peux pas comprendre ça ! Ça ne me dit absolument rien, c’est un plaisir dépourvu de direction.
Question : Dans la passion, Bernard, où ça rejoint une certaine inconscience, ce n’est pas l’âme qui fait tout ça, l’évolution de l’âme ?
BdM : Dans la passion ? Ils disent : Dans la passion, c’est le système nerveux qui vibre, puis l’ego lui, récolte les pulsions : “Hé, as-tu aimé ça”, “c’était-tu bon”, “on est-tu bien de faire ça, un soir”, “t’es-tu heureuse”, “je t’ai-tu rendu heureuse”… ? (Français Québécois)… “Oui, mon pitou”. (rires du public). Le système nerveux, l’ego récolte les pulsions !
Question : Est-ce qu’on peut faire un lien entre le système nerveux puis la conscience et les forces ?
BdM : Je ne veux pas aller trop là-dedans parce que je ne vais pas… Plus l’Homme devient conscient, plus le système nerveux s’aiguise. Ça, c’est sûr.
Question : Il y aurait comme un lien avec le mental ?
BdM : Ah ! Ben c’est connecté, ça descend cette énergie-là. C’est comme si la conscience électrifie.
Question : Quand on ne peut pas changer les conditions dans l’immédiat et qu’on vit une manipulation dans notre mental, des fois par le biais d’un autre (inaudible), au niveau d’un évènement, qu’est-ce qu’on peut faire pour casser ça ?
BdM : Il faut que vous vous fixiez sur le point de liberté, que ce soit un an, deux ans, dix ans, parce que dans la vie, il faut que vous ayez toujours une porte de sortie, si vous n’avez pas de porte de sortie, vous êtes faits ! Puis après, on vit dans le royaume des habitudes et vous ne pouvez pas être libres. Je trouve que la situation de la femme – on ne parle pas nécessairement de vous autres – je parle de la femme, les femmes, la femme abusée, ainsi de suite, dans le monde, je trouve ça absolument terrible parce que c’est très difficile.
C’est pour ça que je prône toujours l’autonomie pour la femme. L’éducation, l’éducation, l’éducation ! Si vous avez un bon mari, vous êtes chanceuse, c’est un coup de dés. L’éducation, l’éducation ! Ça fait que s’il arrive quelque chose, tu peux travailler, tu es autonome, tu peux te faire une vie. La femme a besoin d’être totalement autonome, elle a besoin d’apprendre les chiffres, les finances, pas de dépendre de son mari qui lui dit : “Je t’expliquerai ça plus tard”.
Mais ça, c’est toute une rééducation. La femme doit se rééduquer complètement. Sinon, elle ne pourra jamais bénéficier de sa vie et puis d’être bien, relaxe. Si vous avez un bon mari, c’est une autre paire de manches là. Mais au rythme où les choses vont là… Je regardais un gars au bar tout à l’heure, puis il regardait une fille en la “z’yeutant”. Tout ce qu’il voyait, c’était les fesses ! Ce n’est pas la tête qu’il regardait, ce n’est pas les yeux, pas le nez, c’était les fesses !
Puis tu voyais, il y avait une tension, aussitôt qu’il avait une chance de la coller contre lui, il la collait puis ça se décollait, je n’ai rien contre ça, le principe n’est pas là, le principe est qu’il faut que la femme soit autonome. Ça fait que si elle se fait coller puis qu’elle veut se faire coller, puis elle aime ça, pas de problème, mais si un jour ça va plus loin, puis ça devient marital, que ça devient des enfants, “whatever”, il faut qu’elle soit autonome.
La femme est très très victime du passé, puis ça pèse très lourd sur ma conscience, c’est pour ça que je suis content des Américains parce que la femme Américaine elle fait du chemin, la femme Européenne aussi, c’est les deux sections du monde… L’Amérique. Si vous avez des enfants, éduquez-les, ne leur demandez pas leur opinion, tu ne demandes l’opinion à tes enfants au niveau de l’éducation.
Si vous faites ça, vous allez perdre le levier parental que vous avez, puis là, à ce moment-là, ça va tout tomber dans les mêmes systèmes. Prenez des assurances quand ils sont jeunes, qu’ils viennent au monde, pour que plus tard ils puissent aller à l’Université. Il faut les libérer ces jeunes-là, surtout les filles, c’est un gros gros problème, ce n’est pas réellement regardé l’affaire de l’autonomie
Je ne parle pas du mouvement féministe moi là, le mouvement féministe ça ne me dit rien. Je parle de l’autonomie de la femme. Une femme peut être très autonome puis pas être féministe “pantoute” (du tout). Quand une femme commence à être trop féministe, là ça crée des “disconnect”. J’ai une amie qui vient de partir pour l’Europe, c’est une “nurse” (infirmière), elle avait été invitée par les Européens, par les Suisses, de venir en Suisse pour travailler là.
Elle me dit : “Je ne sais pas si je devrais y aller”. Je lui dis : “Ta vie est faite là, t’as travaillé à l’Hôpital St Jérôme, il n’y a pas d’homme dans ta vie pour le moment qui fait ton affaire, t’en cherches un depuis des années puis ça ne marche pas, tu vas te crisser en Suisse, accepte le job, va t’en en Suisse puis rouvre d’autres portes”. Elle est en Suisse là, tout marche là, elle n’a même pas besoin de laver son linge, elle a un petit appartement, elle est bien payée, elle n’a pas de taxe à payer, elle visite l’Europe, elle peut rencontrer quelque chose ! (rires du public). Elle est contente. Je lui dis : “Oublie tes chums”, parce qu’on a bien des “chums” nous autres ici, c’est dur de partir du Québec, t’sé, “oublie tes chums”… Elle l’a fait !
Nos jeunes quand ils disent : “Qu’est ce que c’est que je devrais faire, est-ce que je devrais aller là-dedans ou là-dedans ou là-dedans”… ? Vous êtes mieux de les diriger comme il faut. Si vous ne les aidez pas à les diriger comme il faut, ils vont aller toujours dans quelque chose qu’ils aiment, ça peut être temporaire mais ça ne peut pas être nécessairement le système qui te paie, ça fait que c’est compliqué la vie… Plombier, un gars ça devrait être plombier, ça devrait être plombier, faire de la construction, “on the side” (d’un côté), tu peux être “trained” (formé) puis t’es plombier en même temps… T’as une porte de sortie… “Waiter” (serveur)… N’importe quoi. Il faut tourner.
Question : À contester la pensée, on en vient à haïr notre personnalité, haïr nos rêves, est-ce un danger pour la haine de soi, est-ce que ça peut…(inaudible)
BdM : C’est une très bonne question ? Premièrement, quand vous contestez vos pensées, vous les regardez, vous les observez, puis comme vous savez que les pensées viennent d’ailleurs, ce n’est pas de votre faute, c’est la même chose pour…
Question suite : Oui, mais il faut quand même les neutraliser.
BdM : Ah ! Ça, c’est votre job ! Tu comprends ? Ça, c’est votre job à vous autres, c’est sûr qu’ils vont vous faire croire que c’est de votre faute, sûr ! Ça fait partie du processus d’évolution. C’est ça de la conscience. Quand t’es conscient, il n’y a plus rien de ta faute.
Question : Il faut l’écrire celle-là !
BdM : Pardon ?
Question : Quand t’es conscient, il n’y a plus rien qui est de ta faute ?
BdM : Non, parce que les gens ne comprendraient pas… Intérieurement… C’est important… Regardez ce qu’ils disent de vous : Il est intelligent, sensible, un peu de difficulté à s’accepter comme il est. Ils sont polis ! (rires du public).
Question : Qu’est-ce qu’on perd à ne pas s’accepter comme on est ?
BdM : Qu’est-ce que vous perdez à ne pas vous accepter comme vous êtes ? Il dit : Vous perdez toute l’occasion de réaliser que vous êtes intelligents. Il n’y a rien qu’une chose dans la vie qui compte, c’est de savoir que vous êtes intelligents, rien que ça ! Le reste, ça ne compte pas. Tu sais d’où est-ce que ça vient, tu n’as pas d’orgueil, il n’y a que ça qui compte dans la vie, être intelligent… Des fois je teste, je les teste : “Suis-je aussi intelligent que ça… ? Il me dit : “Oui, oui, t’es pas mal”. (rires du public). Mais tu sais que ça vient des plans.
Question : Bernard, si la femme est aussi intelligente que l’homme, pourquoi elle a tant de difficulté à s’accepter telle qu’elle est ? Comment t’expliques ça ?
BdM : La femme, elle a des grosses contradictions dans la vie parce qu’il lui a été imposé, à la femme, le besoin d’être belle pour être attirée à l’homme, pour qu’elle ait une sécurité. Ça fait qu’une femme qui n’est pas belle ou assez belle, si elle n’est pas chanceuse, si elle n’est pas perçue par l’homme au niveau de son intelligence, de sa beauté mentale, ainsi de suite, ses grands sentiments, à ce moment-là elle risque d’être seule. Ça fait que la femme, elle vit un gros stress au niveau de sa beauté, une fois rendue à cinquante ans. Puis ils disent que ça, c’est tout de l’illusion… Regarde, il dit : Une femme qui n’est pas belle, elle a simplement besoin d’être intelligente, puis ça va couvrir tous les coins. Puis c’est vrai. C’est sûr.
Question : Qu’est-ce que ça engendre le fait de savoir qu’on est intelligent ?
BdM : Qu’est-ce que ça engendre ? Ça nous donne la certitude d’être. Tu ne vis plus par comparaison. Moi j’adore ne pas vivre par comparaison. Je rencontre toute sorte de monde dans ma vie, des gens très intelligents, très éduqués, des PhD, des “bolles” (personnes brillantes), mais je ne vis jamais par comparaison. Il y a un homme qui m’a appelé cette semaine, il me dit : “Seriez-vous intéressé… J’écris un papier, seriez-vous intéressé à participer à ce colloque-là au niveau d’un écrit pour expliquer qu’est-ce que c’est la nature de l’énergie”… ? Ça, c’est intéressant pour moi, parler de cette affaire-là, puis j’ai décliné parce que j’étais trop malade.
Quand tu es intelligent, tu es toujours créatif. Toi, quand tu fais ton astrologie en relation avec ta sensibilité puis ton intuition, ainsi de suite, tu la sens ton intelligence qui pulse à travers la forme puis qui éclaire la forme, puis qui te crée un genre de “networking” (réseautage/mise en réseau) entre les différentes perceptions, ça fait partie de ton intelligence, un autre c’est une autre affaire ! Mais il faut que ça se développe cette affaire-là, il faut qu’on se prenne en main.
Bon, je sais que pour des raisons de vibration, pour des raisons d’évolution, pour des raisons de taux vibratoire, il y des gens qui ne sont pas capables d’aller plus loin dans cette vie-ci, qu’un certain niveau. Mais même là, le petit verre plein, il est aussi plein qu’un grand verre plein, parce que si vous ne réalisez pas que le petit verre plein est aussi grand que le grand verre plein, vous allez toujours regarder le grand verre plein, puis le grand verrre plein, le verre des autres, puis le verre des autres, puis vous ne serez jamais bien dans votre peau. Il y a une déformation psychologique sur l’échelle comparative de l’ego qu’on performe depuis qu’on est jeune !
Tu sais, on n’est pas né tous fils de médecin, on n’a pas tous fait l’Université, il y a des gens qui ont eu des vies difficiles, mais ça n’a pas d’importance si tu comprends ça, parce que l’Esprit a le pouvoir de neutraliser les perceptions que l’ego peut avoir de lui-même. Mais il faut que tu lui donnes une chance. L’Esprit a le pouvoir de neutraliser les perceptions que l’ego peut avoir de lui-même, mais il faut que tu lui donnes une chance !
Question : Qu’est-ce qui fait qu’on lui donne une chance ?
BdM : Ça dépend de la pénétration. Moi je me rappelle en 69, quand j’ai vécu ma fusion, j’étais à l’Université, j’étais dans un cadre intellectuel, totalement technique. Puis quand ils ont fait la connexion avec moi, ils ont dit : “Prends une plume”, j’entendais ça fort ma tête, “Prends une plume puis écris”. Puis j’étais déjà en fusion mais je ne le savais pas, ça fait que j’ai pris la plume puis j’ai écrit. Puis l’Esprit a le pouvoir de neutraliser les perceptions que tu peux avoir de ta propre réalité subjective.
J’étais surpris, je trouvais ça intéressant. J’ai dit : “Qui c’est que t’es, toi là”… ? Je ne peux pas vous dire qui c’est qui a répondu là, mais… Très important pour vous de vous prendre comme vous êtes ! Votre beauté physique c’est un acquis, c’est un atout à utiliser avec équilibre, sensibilité. Il dit : Il doit apprendre à pouvoir se confirmer comme étant un petit peu parfait. Ça, ça va être un job pour vous ! (rires du public). Arrêtez de vous voir des défauts. Moi tu me demanderais de me trouver un défaut, je vais les faire échouer en “crisse” ! (rires du public).
Question : (inaudible).
BdM : Au début, normal… Au moins, quand on sait ce qui se passe, c’est moins pire.
Question : La déception, la maladie, les calamités, les grosses affaires où on a l’impression que la merde nous tombe dessus, est-ce que ça nous fait avancer en conscience ?
BdM : Ça vous fait avancer dans la mesure où on ne s’inquiète pas.
Question : Quand notre maison brûle ?
BdM : Quand la maison a brûlé, “anyway” ! C’est là qu’on voit toute la mémoire, c’est mortel la mémoire ! Moi j’ai perdu 500 000 pièces il y deux, trois ans, sur les Marchés, je leur ai dit : “Vous êtes des malades”. Ils m’ont dit : “Tu dis au monde de ne pas t’impliquer, puis ne pas avoir peur de perdre, c’est le temps de le montrer”. (rires du public). C’est comme ça que ça marche. Ils ont raison. La vie continue. Si tu commences à être impliqué là-dedans, tu déprimes, tu finis déprimé.
Question : Qu’est-ce que la perte nous apporte ?
BdM : La perte ? Il dit : Ça vous permet de savoir qu’il y a toujours de la continuité dans la vie, ça continue. C’est pour ça que moi en ce qui me concerne, ou en ce qui concerne l’Homme, la chose la plus grave qui peut nous arriver c’est la santé. La santé en premier dans la vie, ensuite c’est l’argent pour la survivance, puis ensuite l’amour. L’amour ça doit être à la troisième place. Troisième, en arrière de la bouteille de vin ! (rires du public)…
Puis le problème de la femme, c’est qu’il y a trop de femmes que l’amour c’est le premier problème ! Quinze ans, tomber en amour, tu tombes en amour… Toute la famille… Ta vie est faite, elle est réduite ! “Checkez” ça l’amour, c’est une maladie cette affaire-là ! C’est une fabrication de la civilisation, de la culture, c’est occidental, les Américains ont fait des mythes autour de ça, l’homme, l’homme, l’homme, l’homme ! Quand tu as dix-sept ans, puis t’es “cute” (mignonne), puis tes hormones qui sautent comme dans une poêle à frire !
Je lisais un article dernièrement d’une fille à New York qui travaille pour le “Stock Market” Américain, une brillante ! Ça fait qu’il y avait une interview sur elle puis ils lui disaient : “Qu’est-ce que tu faisais quand tu étais à l’Université, quand tu étais jeune, ainsi de suite”, elle disait : “J’étais toute dans des études, des études, des études, des études, ainsi de suite, puis je suis allée cherchée mon BA, ma maîtrise, mon doctorat”. Quand elle a eu fini avec son doctorat, elle pouvait marier n’importe quel new yorkais, puis elle a marié gros, à faire des gros salaires, à faire peut-être 500 000 pièces par année… Puis elle est mariée, elle a des enfants. Le gars, s’il l’a “crisse” là, ça ne change rien dans sa vie, c’est évident que ça va changer quelque chose, mais elle est autonome, c’est ça que je veux dire.
La femme, il faut qu’elle se crée un nouveau modèle d’évolution civile, il faut qu’elle se rééduque parce qu’elle est le produit de la soumission, elle est le produit de la condamnation. Quand tu ne sais rien, tu ne sais rien mais quand tu sais quelque chose, tu commences à savoir quelque chose, laisse-moi te dire, ça fait mal. La femme, il faut qu’elle se rééduque, il faut qu’elle se crée un nouveau modèle civique de vie. Je suis après écrire un livre sur la femme, je ne sais pas si je vais le finir à cause de ma maladie, mais l’autonomie c’est bien important, puis il faut que je le creuse, même moi je ne le sais pas jusqu’où ça va l’autonomie, puis l’autonomie, puis l’autonomie… FIN
mise à jour le 21/08/2024