Psychologie évolutionnaire 148
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Quand je regarde l’Humanité avec mon expérience, puis pas seulement mon expérience, mais aussi la pénétration de la conscience puis comment ça marche, puis je regarde l’Homme qui travaille neuf à cinq, les conditions de travail, l’intimité, la santé, ainsi de suite, je veux toujours apporter des solutions. Je veux apporter des solutions. Il y en a des solutions. Il y a des solutions à tous les dilemmes de la conscience humaine.
Mais le problème avec l’être humain – comment est-ce que je pourrais dire ça – il n’a pas la volonté de se rendre libre. L’Homme n’a pas assez la volonté de se rendre libre parce qu’il est bien, il ne souffre pas assez. Je ne veux pas dire par ça que l’Homme doit souffrir pour se rendre libre, mais je sais que pour se rendre libre, il faut pouvoir entrer dans certains malaises, il faut pouvoir pénétrer certains malaises, il faut pouvoir sortir d’une certaine aise qui nous réconforte spirituellement, moralement, ainsi de suite.
Puis si on ne le fait pas, on ne peut pas se rendre libre, parce que si je fais une lecture de la liberté à partir du plan mental, regardez ce qui sort : La liberté c’est la conscience de soi sans aucune réserve. Sans aucune réserve ! C’est pour ça que les gens qui sont libres dans le sens universel du terme, dans le sens vibratoire du terme, dans le sens conscience du terme, ne peuvent pas être manipulés, ne peuvent même pas souffrir de la manipulation, ne peuvent pas subir d’opposition.
Nous autres, on vit des oppositions, puis on accepte ça… Papapa papapa… Dans le domaine de l’amour, la femme est extrêmement, extrêmement prisonnière. Dans le domaine du travail, l’homme est extrêmement prisonnier, puis ça va loin ça, ça colore toutes nos vies. Je vais vous présenter en passant, un de mes amis, un grand bonhomme, il ne faut pas que j’en parle trop parce que je vais chialer, comme d’habitude.
Je ne sais pas comment vous pouvez le joindre, même moi je ne sais pas comment le joindre (rires du public) mais c’est un type qui a évolué au cours des années, qui a atteint une grande maturité, qui part pour le Tibet dernièrement, bientôt là, la Chine, le Népal, ces places-là, puis c’est un homme que je considère la connexion entre l’Est et l’Ouest. C’est intéressant ça ! La connexion entre l’Est et l’Ouest !
Et cet homme-là en tant qu’individu évolué a fait beaucoup de recherches. Il peut apporter cette connexion – je ne peux pas dire s’il va le faire ou non, parce que ça ne fait pas partie des affaires de rendre public son intérieur ou sa fonction sur le plan matériel – mais il y a un grand grand besoin dans le monde qu’une connexion soit établie entre l’Orient puis l’Occident, parce que la lumière ne vient plus de l’Orient. C’est fini l’Orient. Elle a joué son rôle.
La mystification des formes dans l’Orient a suffisamment aidé à produire dans la conscience occidentale une certaine spiritualité, une certaine élévation de l’Esprit, mais la densité astrale de ces grandes formes là est telle que l’Homme occidental a été confondu par la beauté spirituelle et le calme apparent de l’Orient, mais il ne lui a pas été donné, en tant qu’être occidental, de percer les voiles, les mystères. Et ça, ça viendra de l’Ouest.
Donc ce bonhomme-là dont je vous parle, si je le regarde d’un point de vue occulte, si je le regarde d’un point de vue incarnation, peut faire une connexion extraordinaire entre l’Est et l’Ouest, dans la mesure où il sera capable, quand il viendra en contact avec des individus là-bas, de leur faire réaliser que la spiritualité pour l’Humanité en évolution à long terme est arrivée à sa fin.
Puis je veux finir sur cette note-là, parce que quand viennent des moments historiques importants pour l’Humanité, le point d’appui de ce qu’on appelle la connaissance ou de ce qu’on appelle aujourd’hui le savoir, le point d’appui est extrêmement solide, extrêmement fort et ne peut pas être délogé. Autrement dit, si on dit aujourd’hui à la fin du vingtième siècle qu’on arrive à la fin, pas nécessairement sur la Terre là, je parle au niveau des plans, on arrive à la fin de la spiritualité, c’est-à-dire la domination de l’Homme par les forces astrales de haut niveau, c’est un fait historique, transhistorique, qui ne peut pas être arrêté.
Vous allez dire : “Pourquoi est-ce qu’il ne peut pas être arrêté”… ? Parce qu’il est inscrit dans la vibration. Il est dans la vibration, puis la vibration elle vient d’où ? Elle vient du plan mental, elle ne vient pas du plan astral. C’est pour ça que l’Homme devra, sera obligé éventuellement de reconnaître que la constitution psychique de son moi doit être transmutée, pour qu’il en arrive un jour à avoir suffisamment de conscience de soi, de connaissance de soi, pour pouvoir reconnaître les trappes astrales, les trappes spirituelles.
Si vous n’êtes pas capables de reconnaître les trappes astrales ou les trappes spirituelles, il y aura toujours des gens dans le monde qui voudront vous ramener à ça, qui voudront vous inculquer. Vous ne pouvez pas vous laisser inculquer quoi que ce soit. Vous devez savoir si c’est réel ou pas, et ça, ça demande une restructuration de l’ego, c’est-à-dire une façon de voir qui ne fait pas partie de vos habitudes.
Je me rappelle, voilà bien bien des années, j’avais rencontré un type ici qui avait une grande grande valeur évolutive, puis il m’avait dit : “C’est quoi ça, le Sugmad”… (Dieu de ECK). J’avais dit : “C’est une forme, le Sugmad c’est une forme”. Et toutes les formes sont en dehors des espaces-temps mentaux. Ça veut dire que quelles que soient les religions, quels que soient les systèmes philosophiques, quelles que soient les appartenances à des formulations astrales de haut niveau, si vous n’êtes pas capables de voir la relation entre la forme et la vibration, vous ne serez jamais libres. Vous serez des grands êtres spirituels, mais vous ne pourrez pas apporter à l’Humanité ce qu’elle a besoin de savoir, c’est-à-dire la liberté psychique de l’Homme contre la mort.
Parce que le problème de l’Homme sur la Terre, ce n’est pas la vie, le problème de l’Homme sur la Terre c’est la mort, c’est-à-dire l’astral auquel il revient après le détachement de son corps physique. Et ce n’est pas dans l’intérêt de l’Homme de retourner à l’astral. L’Homme doit retourner en conscience morontielle, et la conscience morontielle ou les mondes “morontiaux” sont des mondes qui font partie de la nouvelle génération des Esprits. Ce ne sont pas des mondes qui font partie des anciennes générations de l’Esprit comme on retrouve en forme astrale.
Mais pour que l’Homme rentre dans ces mondes-là, il faut qu’il ait un certain taux vibratoire, sans ça il ne peut pas les reconnaître. Il y a trop de magie là-dedans, il y a trop de miroirs là-dedans, il y a trop de… Pourquoi est-ce que vous pensez qu’on a tant de misère à se connaître ? Comment est-ce que l’Homme ne peut pas se connaître ? Pourquoi est-ce que c’est si difficile à se comprendre ?!
Il y a une petite fille qui est venue me voir tout à l’heure. Elle est prise entre deux “chums” (copains). Comment est-ce que tu peux être entre deux “chums” ? L’un ou l’autre ou “pantoute” (pas du tout) ! Mais ces dilemmes qui font partie de l’inconscience humaine, qui font partie de l’anxiété de la femme par rapport à l’homme dans ses relations, ça fait tout partie de la naïveté, ça. Ça fait tout partie de l’incapacité de vouloir se rendre libre. Je n’ai rien contre le fait qu’elle ait ce problème-là, j’explique simplement ou j’observe simplement qu’elle a de la difficulté à se libérer de ce dilemme-là parce qu’elle ne se connaît pas.
Elle avait un petit toutou dans sa poche ! “Qu’est-ce que c’est que tu fais avec un petit toutou dans ta poche ? Qu’est-ce qui fait que tu as besoin d’un toutou dans ta poche”… ! Je marche sur la rue des fois et puis je vois du monde avec des toutous en arrière, des ours puis des… C’est quoi cette affaire-là ? Puis ce n’est pas pour la critiquer que je fais ça là. C’est simplement pour indiquer que l’être humain a un gros gros problème d’identité. Toi, la raison que t’as pas de toutou, c’est parce que t’es un gros toutou. Je fais des “jokes” (blagues) avec… T’es bien fin (rires du public).
On a la chance au Québec, pour la première fois dans l’histoire de l’Humanité, de pouvoir pénétrer la conscience, savoir qu’est-ce que c’est cette “crisse” d’affaire là ! Puis dans un sens on est chanceux, puis dans un autre sens, ça nous force à voir dans un éventail qui est beaucoup plus large qu’on se serait imaginé voilà quarante, cinquante ans. Il y a des gens qui me disent : “Mais ça nous donne quoi de la conscience, on est toujours en souffrance, puis en souffrance”… Si l’Homme en arrive à prendre conscience de lui-même, puis arrêter de la bâtardiser, l’Homme peut vivre une vie agréable. La conscience c’est comme le mur de Berlin, il faut que tu le défonces pour voir qu’est-ce que c’est qu’il y a à l’Est.
Quand ils disent : Méfiez-vous de toute forme de spiritualité ! Pourquoi ? Parce qu’ils disent : La spiritualité, c’est une entrave au mental universel. C’est une entrave. Ça ne veut pas dire que ce n’est pas bon, ça ne veut pas dire que ça ne sert pas, ça ne veut pas dire que ça n’a pas servi, mais c’est une entrave à long terme. Pourquoi ? Parce qu’ils disent : Ça empêche l’Homme de voir clair. Point final ! Avec sa propre lumière à lui. Voir clair avec sa propre lumière à lui ! Il n’y a pas grands Hommes sur la Terre qui voient clair avec leur lumière à eux autres.
Il y a un membre des Rose-Croix qui était venu à mon séminaire, un membre des Rose-Croix Français, de France, qui était venu à mon séminaire, puis c’est un homme qui avait un certain âge, soixante-douze ans, puis il était tout découragé au bout de trois jours. Il dit : “Ça fait des années puis des années que je cherche, puis là vous mettez tout mon édifice à terre”. L’Homme ne veut pas être libre, il est confortable dans ses structures astrales, spirituelles.
Ça fait que surveillez ça, parce qu’on arrive à un point dans l’évolution de l’Humanité où il y a des guerres très très subtiles qui se jouent sur les plans par rapport à l’Homme, pour la conquête de l’Esprit de l’Homme. N’oubliez pas que l’Homme a été envoyé dans un corps matériel, que l’Homme a été créé pour le processus d’incarnation, puis il a été envoyé dans un corps matériel pour l’évolution de l’âme, puis qu’il y avait des failles dans toute cette affaire-là, il y avait des failles originales là-dedans qui n’ont rien à voir avec l’Homme.
C’est pour ça que je parle toujours des différents niveaux d’injustice. Il y a des niveaux d’injustice qui sont très très vastes, très universels, puis des niveaux d’injustice qui sont un peu plus à court terme, mais l’Homme vit une grande injustice. Et la réponse à ça, c’est que si on n’en vivait pas d’injustice, on ne serait pas malade, on vivrait dans des paradis ici. C’est un paradis la Terre. Donc il n’y aurait pas de conscience expérimentale.
Puis il y a des êtres qui choisissent souvent de remplacer l’expérience ordurière planétaire pour des expériences astrales. Moi je connais un type, voilà bien des années – je ne sais pas s’il est encore vivant – il va toujours en astral. Il reste chez eux, il part en astral, il était bien en astral, puis il était capable de naviguer facilement sur ces plans-là. Mais le monde normal qu’ils vivent tous les jours dans un job, puis les enfants, puis les familles, puis les responsabilités, puis les amours, qui sont plutôt des “humours” d’en haut, c’est très difficile !
Je passe ma vie à regarder, à pénétrer la conscience pour voir qu’est-ce que c’est que l’Homme a de besoin pour commencer à découdre le chandail qui a été formé par d’autres conditions. Puis jusqu’ici, c’est allé trop dans l’occulte des choses. Puis sur le plan plus général pour l’Humanité, c’est que lorsque vous êtes retardés dans votre vie, cassez les chaînes. Cassez-les ! Vous avez la capacité de les casser. À ce moment-là, vous saurez qu’est-ce que c’est être libre, puis vous comprendrez que tout le reste, le libre arbitre, c’est une illusion. Parce que si vous ne comprenez pas que le libre arbitre c’est une illusion, vous avez beaucoup à comprendre.
La liberté de l’Homme est dans sa volonté. Je regarde la situation de la femme puis ça me déprime un peu, parce que la femme ne se donne pas suffisamment les moyens pour être libre. Puis je regarde la situation de l’homme puis ça me déprime aussi un peu, parce que l’homme n’est pas suffisamment grand en Esprit pour réellement apprécier la femme. Ce n’est pas facile “apprécier la femme”, parce que c’est du “stock”. Mais une fois que l’homme commence à comprendre la psyché de la femme, comment est-ce qu’elle est, comment est-ce qu’elle est généreuse – dans son état naturel je parle – à ce moment-là la femme devient une compagne extraordinaire dans la vie.
Je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir parler en public, j’ai un séminaire à donner au mois d’Octobre, je ne sais pas comment est-ce que je vais m’y rendre, mais le point n’est pas là. Le point est que vous puissiez bénéficier le plus possible de toute cette instruction-là qui est sortie de la bouche de l’homme depuis trente ans et qui servira dans l’avenir à faire passer de l’involution à l’évolution.
Regardez vos vies personnelles de proche. Regardez-les de proche ! Devenez plus centriques, moins égocentriques. Même vous là-bas, quand vous me parlez de valeurs, puis de ci, puis de ça, c’est tout de l’égocentrisme ça, ce n’est pas de la centricité. Plus vous êtes pris dans des valeurs de ci, puis des valeurs de ça, plus c’est de l’égocentrisme. Il faut que vous puissiez l’identifier ça ! Puis c’est rassurant. Ce qui est rassurant, c’est égocentrique.
Question : C’est quoi être centrique ?
BdM : Centrique, c’est la capacité de l’Homme de vivre en harmonie avec les Hommes sans être mangé par eux autres. Je pourrais vous donner des centaines de définitions de centricité, mais je vous en donne une qui est “basic” (français : basique). Moi je suis totalement centrique, totalement centrique ! Elle, elle pourrait tomber à terre morte, ça ne me dérangerait pas, je continuerais ma conférence. Ça ne veut pas dire que je ne l’aime pas, qu’elle n’est pas fine.
Ça fait qu’être centrique, ça revient à quoi ? Ça revient à arrêter d’avoir des émotions dans le mental pour rien. Ça fait qu’à ce moment-là, je dirais : “Toi, occupe-toi d’elle, puis moi je continue ma conférence”. Mais ça requiert une certaine conscience pour faire ça, parce qu’on a des réactions naturelles, on est humaniste. On est trop souvent humaniste. On a été construit, puis on a été enveloppé dans un “straightjacket” (carcan) depuis des millénaires, des siècles. Les religions nous ont fait du tort, c’est abominable. Un tort nécessaire, ça fait partie de l’involution.
Moi je regarde le pape se promener dans son “char” (voiture), t’sé, ça fait partie de la conscience des masses. Il faut respecter ça, parce qu’il y a une grosse différence entre l’individualité intégrée puis la conscience des masses. Ce n’est pas l’Humanité qui m’intéresse, c’est l’individu. Vous en arrière, la femme derrière le rideau là, derrière le rideau, en arrière, vous ! Bon, regardez bien ce qu’ils disent de vous : Ils disent que vous avez de la difficulté à vous reconnaître le droit d’être intelligente, parce que vous avez trop de sentiments autour qui forment comme une sorte de carapace d’humilité, de tout ça là. Comprenez-vous ça, cette affaire-là ?
C’est important pour vous autres de comprendre ça. Je ne vais pas faire le tour de la salle ce soir pour faire de la voyance de même, mais je veux vous montrer la subtilité de notre inconscience. Si vous ne vous donnez pas le droit d’avoir de l’intelligence, qui est-ce qui va vous le donner ? Personne ! “Checkez” ça. Ça a plus de valeur que d’aller chez le psychologue. Ceux qui appartiennent à des vieilles races, les Italiens, les Irlandais, les Hindous, les Arabes, “checkez” ça, les vieilles races… Il y a un empoignement sur nous autres incroyable… Des familles puissantes.
Moi je me rappelle au début de ma fusion, une des premières choses qu’ils ont fait, c’est de me couper avec ma famille pour que je sois libre à faire ce que j’ai à faire. Sans ça, je n’aurais jamais été libre de faire ce que j’avais à faire, si j’avais eu trop d’émotion dans le mental. Même chose avec ma femme, je lui avais dit : “Si tu t’en viens avec moi, il faut que tu coupes avec ta famille”. Ça ne veut pas dire que tu ne peux pas les voir, ça veut dire : couper des influences.
Ça fait que ça va loin l’affaire. C’est pour ça que quand je regarde l’Humanité, je ne la regarde pas, je regarde l’individu. Puis quand je rencontre des individus comme lui là-bas, que je connais depuis des années – puis je n’ai pas la chance de le voir souvent parce qu’on a tous nos activités, surtout là où je suis dans ma condition – c’est de l’oxygène. C’est intéressant de parler avec quelqu’un qui comprend ce que tu comprends.
Mais le problème sur la Terre, c’est qu’on est tous des unités de conscience. Il n’y a pas de consensus inspirationnel suffisamment vaste sur notre planète pour que des hommes comme moi, puis d’autres, puissent aller dans le monde, puis rassembler un noyau d’Humanité, puis modeler ça. On pouvait le faire durant le temps de Krishnamurti, durant le temps de Steiner, durant le temps des grands êtres spirituels au début du vingtième siècle : Aurobindo, on pouvait le faire ! Parce qu’il y a des gens parmi nous autres dans le monde qui sont rendus trop loin dans la pénétration de la conscience.
Moi je ne suis pas intéressé à rencontrer du monde qui sont “gagas”.. Ça me fâche. Je suis intéressé à rencontrer des gens qui vont dire : “Ouais, c’est ça, c’est ça, je comprends ça, je comprends ça”. Ou qui même vont me parler à moi pour me faire voir des choses que je comprends. Ça, c’est intéressant ! Là, au lieu d’avoir un dialogue fermé basé sur des notions spirituelles, le dialogue est totalement vibratoire, basé sur l’infinité de la conscience.
C’est ça qui va venir avec le temps, puis ça va être très long au niveau de l’Humanité, mais ça va être très court au niveau de l’Homme. Vous aurez l’occasion de rencontrer des gens qui savent où ils s’en vont. Puis ce sont ces gens-là qui vont devenir finalement vos amis, vos “partners” (partenaires) dans la vie parce que quand ils vont vous parler, ils ne vont pas jaser.
Vous, le monsieur avec la chemise à carrés rouges, vous là ! Ils disent que vous avez besoin de vous fortifier au niveau de ce que vous savez, de ce que vous sentez, de ce que vous ressentez vous-même, apprendre à supporter ça et à ne pas lâcher. Ça, ça va vous créer, ça va vous permettre d’avoir une mesure de votre force intérieure, puis en même temps, de développer une maturité mentale. Ce n’est pas évident à supporter ce qu’on sait ou ce qu’on sent, surtout en relation avec un monde qui est de plus en plus inconscient.
Comme vous ici là, apprendre à bien travailler avec la solitude, bien comprendre la solitude et savoir que vous n’êtes jamais seul. Moi j’aime bien ça donner des conférences, pas parce que j’aime l’Humanité, mais parce que j’aime les individus dans l’Humanité (BdM pleure), parce que je sais, je comprends la difficulté de passer de l’involution à l’évolution, de passer du carnage qui nous a été imposé, à une libération, de passer des pouvoirs spirituels, temporels, astraux à la liberté de l’Homme. Moi je suis sûr qu’ils m’ont rendu malade pour que j’aie l’air plus piteux (rires du public).
Question : Bernard, c’est quoi la différence entre la division puis l’unification des consciences ?
BdM : La division des consciences, c’est basé sur l’incapacité de l’Homme de reconnaître complètement son identité, donc automatiquement si tu n’as pas d’identité, tu tombes dans la division, parce que les forces de l’âme, les forces astrales sont tellement grandes qu’elles sont toujours en guerre. Quand il y a l’unification des consciences, il n’y a plus de guerre, c’est la paix, c’est l’habilité de respecter l’autre parfaitement. Quand t’es rendu… Puis là, j’utilise le mot “respecter” dans un sens extrêmement avancé.
“Respecter”, pour moi, il y a trois hauts niveaux : À un niveau, ça veut dire : pas le juger. L’autre niveau, ça veut dire : Toujours le garder dans ta ligne de mire. Autrement dit, quand tu as rencontré quelqu’un qui a de la valeur dans la vie, vous devriez être capables de voir qu’il est en évolution, bababa bababa… Mais un jour, il va se produire des changements. Sans ça, ça nous donne quoi ? Le monde, c’est tout des “grund bag” (des raisons derrière).
Puis tu ne peux pas vivre de même parce que tu t’appauvris. Un être humain, ça a une grande grande valeur. Il faut que tu lui donnes la chance, il faut que tu reconnaisses qu’il y a une possibilité. Mais à partir du moment où tu reconnais qu’il y a une possibilité, il faut que tu lui donnes la chance, puis un jour ça se corrige, parce que la lumière ajuste ses corps subtils. Ça fait qu’à ce moment-là, tu as un “chum” de plus, puis tu as un autre “chum” de plus.
Finalement, dans un sens, il se forme autour de toi une communauté d’esprits, c’est-à-dire des Hommes qui n’ont pas à vivre la division d’esprit. Là c’est le fun, la vie devient agréable, puis si vous avez des moyens mécaniques, des moyens économiques, des moyens politiques, des moyens sociaux, à ce moment-là ces moyens-là deviennent très très vivants.
Moi je sors avec des “chums” des fois, je vais au restaurant avec eux autres quand je ne suis pas trop affaibli dans mes forces. On a du fun, on oublie la conscience là, on a du fun, on est dans la “bouffe”. Pas tellement moi, mais eux autres ! (rires du public). On est dans la “bouffe”, puis on est dans ci, puis on est dans les “chars”, puis on est dans les computers, puis on parle de choses intéressantes, mais il n’y a pas de division de conscience. Puis je suis bien obligé de les réduire… Pas ces cercles-là, mais ces tables-là ou ces rencontres-là, sans ça il y aurait bien trop de monde. Ça fait que c’est intéressant.
Question : Est-ce que le mot respect veut dire rester en paix ?
BdM : Oui effectivement. Tu prends un gars comme toi là… Moi je t’ai étudié depuis longtemps (rires du public), puis t’es pas un cadeau des fois, parce que t’as une sorte de spontanéité qui fracasse. Mais si moi je ne suis pas capable d’accepter le fracas, parce que je ne connais pas l’arrière, ben, à ce moment-là je perds contact avec un gars intelligent, parce que moi j’ai remarqué tes questions au cours des années, c’est toujours des questions intelligentes.
Ça fait que le fracas, ben, ça s’ajuste avec les années, ça. Tu vas au bar, tu prends une bière, tu t’en viens ici puis on parle de conscience. Il y a un gros différentiel là, tu vois ce que je veux dire ? Ça fait que c’est tout ça le respect de la personne. Je vais aller aux questions parce que je suis fatigué d’aller tout seul. Si vous avez des questions, posez-les-moi. Oui, Madame ?
Question : Vous avez dit qu’il y avait trois points dans le respect ?
BdM : Deux, c’est assez là ! (rires du public).
Question : Je me posais la question aujourd’hui par rapport… Quand on est astralisé, c’est très prenant puis on est comme vraiment envahi, mais particulièrement les femmes juste avant la menstruation, elles sont beaucoup beaucoup astralisables. Pourquoi pour elles autres, c’est comme ça ?
BdM : Ça, c’est une question bien intéressante. Ils disent : Vous êtes astralisables en pré-menstruation ou dans ce coin-là, parce que c’est dans ce temps-là que toutes vos forces, vos forces vitales, femme, femelle, tout ça là, sont utilisées pour la procréation de la race. Donc il faut que vous en arriviez un jour à être capable; et puis vous êtes capable d’en arriver à séparer ces deux modes d’opération là, puis vous allez voir qu’un jour… Moi je connais des femmes qui ne vivent même pas ça au niveau de la menstruation ou de la pré-menstruation. Elles sont très mentales, puis c’est comme si elles ne connaissaient pas les conséquences. C’est encore une affaire de conscience ça.
Question : Quand vous parlez de fusion, est-ce que ça se fait toujours avec la lumière ?
BdM : La fusion c’est le contact entre la lumière puis le mortel. Ça dure des années de temps, c’est très long à rééquilibrer, à cause de l’origine de la fusion. La fusion n’origine pas dans les plans astraux, elle origine dans le plan mental, puis à cause de son origine qui est très très éloignée, si vous voulez, dans la galaxie, la vibration est très haute, donc le niveau de possession est très grand. Puis c’est ça qui fait qu’on vit, comme dans mon cas en tout cas, des grandes initiations, puis éventuellement on réussit à passer à travers.
Mais c’est un phénomène de contact entre la lumière puis le mortel, ou les intelligences de lumière puis le mortel. Puis ça, ça renverse toutes les caractéristiques de l’involution. Puis ça permet à l’Homme de comprendre sa programmation, puis dans des cas particuliers, ça permet à l’Homme de pénétrer ces mondes-là pour finalement pouvoir communiquer par télépathie avec eux autres, pour pouvoir en retour amener de l’information ici.
Mais ne vous occupez pas de ça, la fusion. Occupez-vous d’être bien dans votre peau, dans vos jobs. Moi c’est rendu que je passe sur la rue, je regarde le monde puis je dis : “Ouais, tout le monde est en santé”, même les infirmes sont en santé quand je regarde ma condition ! Ça fait qu’arrangez-vous pour bénéficier de vos vies. Puis au fur et à mesure où vous allez bénéficier d’informations qui viennent de cette instruction-là, qui est une instruction universelle, qui n’appartient pas à un Homme, à ce moment-là vous allez pouvoir commencer à vous comprendre, avoir des vies agréables. Laissez-vous pas charrier par l’ésotérisme, puis tout ça là. Il y a d’autres questions à répondre ?
Question : Quand on parle de volonté, de programmation à travers le contact… La volonté personnelle que tu as de vivre sur la programmation qu’on nous impose, c’est quoi ?
BdM : Votre vie personnelle est toujours en fonction de votre capacité de vous rendre libre à l’intérieur de la programmation. Vous n’allez pas vous libérer d’une programmation, mais vous pouvez devenir maître dedans. C’est comme si tu fais du patin sur une patinoire, il y a bien des façons de patiner. Tu peux faire du patin athlétique ou tu peux faire du patin sur le cul (rires du public). Tu deviens libre dans ta programmation.
Question : Comment on peut faire pour se libérer de l’astral ?
BdM : C’est une bonne question ça. Dans votre cas, apprenez à vivre des vies normales. Apprenez à vivre des vies de plus en plus normales ; normales pour moi, ça veut dire premièrement, esthétique, beauté, calme. Laissez-vous pas mettre en vibration trop trop par le monde extérieur, puis trouvez-vous dans votre vie des points d’appui qui sont constructifs. L’étude, c’est un exemple. Des points d’appui qui sont constructifs, qui vont vous donner demain quelque chose, qui vont vous donner plus d’abondance, qui vont vous donner plus de sécurité, qui vont vous donner plus de maîtrise sur la vie, ainsi de suite.
Il y a toute une panoplie d’éléments qui rentre en jeu. Faites attention au monde, surtout les jeunes, faites attention au monde dans lequel vous naviguez, c’est très astral, c’est très astral. Quand je regarde les Russes qui dépensent 500 piastres pour aller voir un show de musique rock donné par des millionnaires qui il y a trente ans reléguaient l’esprit capitaliste ! Puis aujourd’hui, ils sont dans le “spot” là, la presse, puis tout le monde de “l’entertainment” (divertissement), les rencontres… Puis tout là !
Ça fait qu’il faut les voir ces “games-là”. Voir les “games”, pour moi dans la vie, voir les “games”, les jeux de la vie, c’est le début de la conscience, puis éventuellement tu les vois. Mais quand tu les vois, là tu es rendu à la beauté, tu cherches la beauté, l’esthétique, le calme, toutes sortes de choses là, que je pourrais vous ramener si je voudrais. Votre identité, il faut qu’elle soit fondée sur le réel. Elle ne peut pas être fondée sur des apparences créées ou juxtaposées à ce qu’une société en débandade veut vous imposer pour des raisons de marketing. C’est simple.
Puis je ne critique pas les jeunes, je ne critique pas la jeunesse, je ne juge pas personne, je fais simplement observer comment l’astral fonctionne dans le monde, puis c’est très fort ! Tu regardes les jeunes là, qui se pètent les oreilles dans leur “walkman” avec la musique rap. Tu ne peux pas écouter ça pendant deux, trois, quatre ans, puis ne pas vivre un lavage de cerveau conscient ou inconscient. Il y a un rappeur en France qui a changé, qui a décidé de changer. Il venait de Lille lui, puis il était “anti-establishment” à l’os.
Puis finalement il s’est produit quelque chose, un de ses “chums” s’est fait tirer, parce que ça se tire dessus eux autres, c’est un jeu, c’est comme du Nintendo vivant, puis il a changé, c’est comme s’il avait eu un choc de conscience, puis là, il fait du rap positif. C’est déjà quelque chose. Mais passer du rap négatif au rap positif, il faut que tu aies un gros coup de pied dans le cul (rires du public), parce que c’est prenant du rap.
C’est comme ça qu’on se construit des histoires. Moi des fois, je m’amuse à m’en faire du rap dans ma tête, je crée du rap, je crée une histoire de rap, puis c’est abominable ce que je peux créer, t’sé (rires du public). Quand t’es rendu que tu mets ça sur des disques, puis des disquettes, puis que c’est vendu à millions d’unités à des jeunes qui n’ont pas d’identité, tu as une “subculture” (sous-culture), une culture sous-jacente. Ça fait que c’est ça !
Question : Donc, quand on fait une sortie du corps en astral, on est dans l’autre monde ?
BdM : Quand vous faites une sortie du corps, vous êtes dans l’astral. Oubliez ça l’autre monde. Vous êtes en astral. Il n’y a rien qu’une place, puis c’est là (rires du public). À moins d’avoir une conscience bien particulière qui vous permet d’identifier ce qui se passe, puis d’aller plus loin. Puis d’ailleurs, quand vous allez en astral, vous avez des limites, vous n’êtes pas capables d’aller aussi loin que vous voulez parce que vous êtes liés à votre corps.
Mais si vous étiez en morontialité, vous n’auriez pas ces limites-là, vous pourriez voyager, puis aller où vous voulez, puis rencontrer qui vous voulez. Ça fait que ça dépend des individus, ça dépend de votre taux vibratoire, ça dépend de votre conscience, ça dépend de la science qui est “storée” (entreposée) dans l’âme. Parce qu’une personne qui sort de son corps, techniquement elle est supposée de savoir voyager, tu es supposé savoir où est-ce que tu t’en vas.
En général, les gens vont en astral malgré eux-mêmes, sont attirés, sont sortis de leur corps physique. Je n’ai rien contre ça, du moment que vous ne perdez pas votre identité occulte. Oh ! Ça, c’est intéressant : L’identité occulte. L’identité occulte, c’est la capacité qu’a l’Homme de voir à travers les formes astrales qui lui sont imposées et qui, des fois, sont extrêmement intéressantes, et voir derrière ces formes-là pour pouvoir finalement se libérer de l’impression que ces formes-là créent dans sa conscience.
Quand tu en es rendu là, tu peux commencer probablement à voyager comme tu veux, autrement dit à expérimenter avec l’invisible, communiquer avec l’invisible, rencontrer dans l’invisible des entités qui peuvent être très très intéressantes, mais il ne faut jamais qu’elles soient plus intéressantes que toi (rires du public). Parce qu’aussitôt que quelqu’un est plus intéressant que toi, tu es dans une perte d’identité. Puis ce n’est pas supposé exister quelqu’un qui est plus intéressant que toi. On est tous supposé être intéressant pareil. C’est un point important ça. C’est une bonne référence.
Question : Quand vous parlez de corps et d’Esprit, quand on va se blesser ou quand on va avoir une douleur, on n’a pas nécessairement la douleur tout de suite, on la ressent, probablement d’ailleurs on sait qu’elle est là, mais on a mal…(inaudible)…
BdM : La douleur c’est la seule chose qui est sous le contrôle de l’ego. L’Esprit ne peut rien faire contre la douleur, c’est toujours sous le contrôle de l’ego. Même si au niveau de l’ego, vous développez des techniques pour contrôler la douleur, ça fait partie de l’activité de l’ego. C’est pour ça que quand vous êtes en douleur, vous avez la responsabilité d’en prendre soin de cette douleur-là, puis de la neutraliser, parce qu’elle affecte tous vos autres corps. Le reste, quand c’est au niveau psychologique, à ce moment-là, là c’est votre responsabilité. La douleur physique, il faut que ce soit amené sous votre contrôle.
Question : Moi je ne comprends rien, la conscience comme vous appelez ça, la conscience… C’est quoi, c’est une vie mentale ?
BdM : La conscience, c’est une capacité de l’ego de pénétrer les mondes invisibles, le monde du mental, pour pouvoir reconnaître sa propre lumière. Si vous n’êtes pas capables de reconnaître votre propre lumière, vous n’êtes pas en conscience. Vous pouvez être en inconscience spirituelle ou en conscience spirituelle, mais vous n’êtes pas en conscience, parce que vous n’avez pas la capacité de corriger les erreurs de l’involution. Puis c’est ça de la conscience, dans le fond.
La conscience, c’est ce qui va permettre à l’Homme de sortir des erreurs de l’involution qui lui ont été imposées par toutes sortes de choses, tandis que la conscience spirituelle ne va pas vous permettre ça, elle va vous garder là-dedans. La conscience matérielle, encore pire, ainsi de suite, c’est comme une “drill” (une perceuse), c’est comme une “drill” la conscience, puis ça va aussi loin que ça veut, puis ça perce aussi loin que ça veut, à moins qu’il y ait des contraintes imposées pour des raisons permettant à l’Humanité de ne pas trop trop disloquer. FIN.
mise à jour le 21/08/2024