Religion – Politique – Sexe

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Conférence avec Richard Glenn 4

“RG : (…) parce que Bernard qui n’a pas de mémoire et qui n’a pas de pensées personnelles, ça ne lui donnait absolument rien de savoir de quoi on était pour parler ce soir, il me l’a dit lui-même : je ne veux pas savoir de quoi tu veux qu’on parle ! J’ai pensé dans une rencontre avec les amis de l’émission, …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Richard Glenn (RG) : (…) parce que Bernard qui n’a pas de mémoire et qui n’a pas de pensées personnelles, ça ne lui donnait absolument rien de savoir de quoi on était pour parler ce soir, il me l’a dit lui-même : je ne veux pas savoir de quoi tu veux qu’on parle ! J’ai pensé dans une rencontre avec les amis de l’émission, qu’on pourrait aborder les sujets qui ne s’abordent à peu près jamais, soit dit en passant, les trois sujets tabous : la religion, le sexe, et la politique.

La politique, il paraît, ça se parle, la religion ça se vit, et l’amour ça se fait. On va essayer d’éviter d’être intellectuel ! Là-dessus Bernard, je pense que… On vient de vivre des élections au Canada, alors on a bien l’impression, de toute façon, que les gens qui sont en façade, sont souvent loin d’être les maîtres du monde, sont souvent loin d’être ceux qui ont finalement le destin des gens, sur le plan économique, sur le plan scientifique ou le plan militaire.

Alors si je te lance avec une première question, d’après toi, les trois thèmes tabous religion, politique, amour ou sexe, définitivement – est-ce que dans l’air ou l’éthérique – devraient dominer ? Est-ce que ça va demeurer tabou encore ça ?

Bernard de Montréal (BdM) : La politique, l’amour et la religion sont des structures imposées à l’Homme qui lui permettent de comprendre au niveau de son expérience, les possibilités évolutionnaires de sa civilisation et aussi de comprendre ses liens personnels avec la civilisation. La politique, si on prend ce premier sujet, éventuellement disparaîtra de la planète, parce qu’avec l’avenir qui se projette devant nous, l’Homme à cause de la mutation de son cerveau et de la transformation de ses émotions, connaîtra éventuellement les chefs de la hiérarchie qui ne sont pas sur le plan matériel physique, mais qui vivent dans une dimension matérielle dont la portée sur notre planète est très réelle.

L’Homme ne voit pas le contenu psychologique et intuitif de la politique, parce qu’il ne peut pas comprendre le lien qui existe au niveau de sa pensée, au niveau de ses désirs, avec les manipulations vibratoires qui s’exercent constamment sur notre planète. Et à cause de ça, pour lui permettre de structurer la politique ou la volonté politique d’une façon à représenter le plus possible ses désirs ou ses ambitions, il doit s’envelopper d’illusions matérielles, psychologiques, et ces illusions-là sont constamment le thème de sa progression dans la compréhension de son devoir et de son devenir politique. Si on prend la politique sur le plan cosmique, c’est la relation vibratoire qui existe entre la volonté créative de la hiérarchie ou de ce qu’on peut appeler les gouvernements invisibles, au travers l’Homme, au travers l’intuition de l’Homme.

RG : Ces gouvernements invisibles, est-ce qu’ils sont invisibles parce qu’ils sont immatériels ou ils sont invisibles parce qu’ils sont inaccessibles à l’Homme ?

BdM : Non. Ils ne sont pas invisibles parce qu’ils sont immatériels, ils sont invisibles parce qu’ils sont situés sur une vibration qui ne fait pas partie de la longueur d’onde physique que nous connaissons. D’ailleurs, la lumière que nous avons sur la planète physique, la lumière solaire, c’est une lumière chimique, ce n’est pas une lumière naturelle, alors la lumière naturelle nous ne la voyons pas, nous en voyons certains aspects lorsque nous rêvons.

Mais l’Homme ne peut pas, pour le moment, travailler ou rencontrer, sans préparation, ces êtres, à cause du choc psychologique qui se produit lorsque la rencontre se fait, entre des êtres “éthériels” et des êtres matériels. L’Homme doit être transmuté, l’Homme doit être amené à un changement vibratoire dans tous ses corps, et à ce moment-là il peut facilement voir dans ces mondes, entrer en communication mentale avec ces gens, avec ces races, et à ce moment-là, appartenir à la Confédération Galactique des Planètes.

RG : Suite aux élections du Canada, est-ce qu’il y a quand même dans la politique extérieure, des choses, celles qu’on voit dans les journaux ou à la télévision, des gens en place, en relation avec ces autorités politiques des mondes invisibles ?

BdM : Les gens qui sont en place, les chefs de gouvernements qui ont de grandes responsabilités, connaissent certaines choses mais, par voie indirecte. Un Homme qui est en politique et qui travaille avec la hiérarchie ne peut plus appliquer les lois de la politique humaine sur la planète. S’il le faisait, à moins qu’on lui donne des pouvoirs sur son corps physique, c’est-à-dire des pouvoirs de se rendre invisible à volonté, il serait automatiquement assassiné, parce que les structures psychologiques du monde politique sont basées sur le désir, sont basées sur le pouvoir de l’argent, sont basées sur le pouvoir politique qui est l’envers du pouvoir de l’argent, et aussi sont basées sur le désir national des Nations, et ce désir national des Nations est probablement plus puissant que tous les autres.

Si nous prenons par exemple la situation dans le monde occidental, de ce que les gens appellent le capitalisme, et si nous étudions ce phénomène par rapport à ce que nous retrouvons en Russie, nous voyons que deux états qui présentent deux idéologies différentes, sont incapables, avec le maximum de volonté possible, de s’entendre. Ce n’est pas qu’ils ne veulent pas s’entendre, ce n’est pas qu’ils n’ont pas intérêt à s’entendre, mais ils sont incapables de s’entendre. Et ceci, si on y réfléchit bien d’une façon objective, c’est le plus grand problème de l’Homme.

Les Nations ne peuvent pas s’entendre parce que les Nations n’ont aucune infrastructure universelle pour créer au sein de leur état ou sur la planète, des points d’intérêt commun qui sont visés à l’évolution humaine et à la répartition égale des tâches de la civilisation chez les Hommes. Alors les Américains veulent contrôler un secteur, les Russes veulent contrôler un autre secteur, ou ils veulent contrôler le même secteur, et c’est normal dans le cadre de leur psychologie égocentrique politique, c’est normal !

Ce sont des lois mécaniques, alors les plus grands chefs d’État sont sujets à des lois mécaniques de la pensée, et tant que les chefs d’État ou les chefs d’Organisation, ou les gens qui mènent le monde, ne comprendront pas qu’avant de penser, il faut savoir, à ce moment-là ils seront incapables de créer sur la planète ce qu’ils appellent une forme idéale de civilisation, et l’histoire de l’Homme le prouve.

Avec les meilleures intentions, on a cherché à bouleverser des zones de population, on a cherché à bouleverser des gouvernements avec toujours l’espoir de créer quelque chose de mieux, et ce que nous avons découvert, après cette expérience, c’était que nous avions trouvé une forme de progrès, je veux parler de progrès parce que le progrès et la politique ça va ensemble.

Le progrès c’est une illusion, c’est une illusion tellement grande, tellement puissante, que les Hommes aujourd’hui sont totalement enracinés dans cette Terre, dans ce terrain, et très peu d’individus et très peu de Nations peuvent même voir le jour où ils cesseront d’être progressifs, parce que pour l’Homme sur le plan de la civilisation, le progrès c’est la vie, le progrès c’est l’avancement, le progrès c’est le développement maximal de l’ego de la civilisation ou de la Nation.

Si aujourd’hui, pour demain, la hiérarchie décidait de se matérialiser en masse, le progrès de la civilisation occidentale judéo-chrétienne serait automatiquement arrêté, pour un certain nombre de raisons. D’abord il n’y aurait plus d’électricité. L’électricité sur le plan matériel où nous vivons, c’est une forme d’énergie qui est très nécessaire à l’intérieur des structures que nous avons développées, pour soit l’apprivoiser ou soit l’utiliser. Mais sur le plan mondial, sur le plan de l’évolution, et non du progrès, l’électricité est une forme d’énergie qui est “detrimental” (préjudiciable) à la stabilité du corps éthérique humain.

Je ne parle pas contre l’électricité dans un sens péjoratif, je ne parle pas contre l’électricité, je dis que l’électricité est une forme d’énergie qui sera dépassée. Et lorsque cette forme d’énergie sera dépassée, à ce moment-là il y aura des formes d’énergies nouvelles qui permettront à la civilisation d’intégrer son pouvoir animal à son pouvoir mental. C’est la même chose au niveau de l’énergie nucléaire, sur le plan humain les scientifiques ont fait de la recherche, et cette recherche résulte d’une très grande intelligence, et d’une très grande capacité analytique, mais l’intelligence, l’intellect humain, est un facteur de cognition qui est basé sur une perception très limitée de la réalité et aussi qui permet de faire des erreurs.

Alors tant que l’intelligence existe l’Homme fera des erreurs. L’intelligence et le Principe de l’Intelligence ce n’est pas la même chose. Moi je n’ai pas d’intelligence, mais je fonctionne en relation avec un Principe d’Intelligence, et si je pouvais penser, je ne pourrais pas parler et dire ce que je dis, alors je fais une chose ou je fais l’autre.

L’intelligence est un Principe qui sera éventuellement découvert par l’Homme parce qu’il n’est pas encore découvert, et lorsque l’Homme vivra sur ce Principe, il verra que toute la connaissance passe par ce Principe, et que lorsqu’il en a besoin pour sa politique, pour l’amour, pour la religion, ou quelque chose que ce soit, cette intelligence lui donne les réponses et lui fait comprendre les rapports qu’il a avec l’énergie du supramental où se loge cette Intelligence.

RG : L’ONU, est-ce qu’on peut considérer que c’est un premier pas, vers un gouvernement mondial, global ?

BdM : L’ONU, c’est un pas qui provient du fait que les Hommes ont, après la deuxième guerre mondiale, réalisé l’intention de devenir amicaux, de résoudre leurs problèmes, parce que les Hommes sont très conscients de leurs problèmes. Mais il y a une différence entre réaliser qu’on a des problèmes et réaliser qu’on doit faire des efforts pour les résoudre, et pouvoir transmuter totalement une civilisation.

Lorsque je parle de politique, je ne peux pas parler de politique dans le sens où l’on situe en général la politique, je dois aller au-delà de la politique humaine, pour révéler les aspects futurs de la politique mondiale, en relation avec la galaxie. Pour moi la politique qui existe aujourd’hui, ça fait partie de l’évolution de l’Homme, de l’expérience des individus, mais en elle-même c’est un aspect primitif de l’exploration des possibilités de la civilisation. C’est très important que les gens se situent en relation avec ce que je dis, se situent dans ce sens qu’ils ne prennent pas au sérieux ce que je dis, parce que ce que je dis n’est pas en lui-même important. Ce qui est important, c’est la vibration derrière la pensée.

Si je parle par exemple de l’évolution de la civilisation dans cent ans, dans deux-cents ans, dans trois-cents ans, c’est évident qu’il n’y a aucun rapport psychologique qui puisse permettre à l’Homme aujourd’hui de comprendre ces étapes de développement, à moins qu’ils changent de niveau. Alors à ce moment-là, ce qui se produit, c’est que si l’individu a une grande avidité intellectuelle, il va absorber ces idées, et il va se faire une sorte de philosophie ou il va créer une structure, et cette structure-là, si elle va très loin – parce que tout peut aller très loin – peut lui créer éventuellement de la difficulté à vivre sa vie. Les gens doivent vivre leur vie de chaque jour.

Ce qui est important au niveau des idées que j’émets, c’est de comprendre qu’il y a des choses qui sont très très loin dans le temps, et qui sont très près dans le temps, et ces choses doivent être écoutées, mais on ne doit pas trop porter attention sur le plan de la pensée de ces choses, il ne faut pas les rationaliser.

Si je parle de politique aujourd’hui, et si je confronte cette politique avec la politique éventuelle de la civilisation, c’est pour permettre aux gens de réaliser qu’il y a pour l’humanité un très grand avenir, mais c’est un avenir qui est dans les mains d’entités qui sont très supérieures à l’Homme. Et ces entités viendront sur le plan matériel physique lorsque ce sera le temps. Vous vous imaginez aujourd’hui, que dans une ville comme Montréal, s’il y a le moindre éclatement dans la qualité de la vie, tout le monde panique.

Imaginez-vous dans une ville comme New York, imaginez-vous dans les grands centres, alors imaginez-vous qu’un jour on s’éveille et qu’on sache qu’il y a sur toute la planète une matérialisation d’OVNIs qui se situent dans le ciel, et que tous les peuples peuvent voir d’une façon précise, objective ! C’est la fin d’une civilisation ! C’est la fin. Il y aura des gens qui pourront absorber ce choc, mais il y a aura des gens qui ne pourront pas absorber ce choc, et c’est à partir de ce moment-là que la politique dont je parle, commence à s’établir et à donner sur la planète une nouvelle lueur, une nouvelle lumière pour permettre à l’Homme d’évoluer très rapidement.

Parce qu’aujourd’hui je sympathise avec les politiciens, il y a des politiciens de très grande intelligence, nous venons de perdre dernièrement aux Fédérales un très grand Homme qui est apprécié dans certains milieux, qui est moins apprécié dans d’autres, mais sur le plan objectif, les gens qui regardent cet Homme droit dans les yeux, peuvent s’apercevoir qu’il a effectivement une très grande intelligence. Mais qui sait, jusqu’à quel point cet Homme pouvait faire ce qu’il voulait ? Un politicien, à moins que ce soit un dictateur, ne peut pas dans le monde occidental, dans les Pays démocratiques, appliquer ce qu’il veut.

Si on va plus vers la droite ou vers la gauche, si on va en Espagne durant la période de Franco, si on va en Russie avec un système totalement rigide sur le plan politique, c’est très facile d’établir des plans parce que tout le monde doit les suivre, mais dans un pays où les gens niaisent la liberté, ils vont dire : “Ah ! Il n’y a pas de liberté”, c’est vrai, c’est relatif la liberté, mais si les gens réalisaient ou voyageaient dans les autres pays, ils verraient très bien qu’avec la grande liberté relative que nous avons ici, dans les pays occidentaux, c’est très difficile de faire de la bonne politique.

Alors je lève mon chapeau aux politiciens, quelles que soient leurs couleurs, parce que ces Hommes travaillent très forts à refouler la vague de l’inconscience collective et à reprendre constamment leur souffle politique pour essayer d’avancer un petit peu, mais c’est très difficile.

RG : Ça m’amène presque à vous demander votre opinion sur les systèmes, après le système politique, celui qu’ils préparent, c’est le système d’éducation.

BdM : Le système politique est fondamentalement axé sur quatre variables. La première variable c’est l’éducation des masses, parce que si on vit à l’intérieur d’un système politique et si l’individu n’a pas les instruments nécessaires pour le comprendre, pour analyser son développement, ses mouvements, ses rythmes, à ce moment-là, l’individu peut être très facilement embarqué dans une position politique ou une autre ; et souvent il sera facilement la proie d’un démagogue, ça c’est dangereux, parce que tous les Hommes sont influençables.

Et pour ne pas être influençable il faut souffrir énormément au niveau de soi-même, pour en arriver à détruire les aspects de soi-même qui représentent constamment l’insécurité. Alors, pour qu’un Homme fasse face à des opinions qui sont établies depuis cent ans, deux-cents ans, deux-mille ans, et dire : “Cette opinion-là, je la rejette”, il faut qu’il ait lui-même un centre de gravité très solide, parce qu’il est automatiquement seul.

Et si les individus, dans une population, avaient la capacité de choisir au niveau de leur propre intelligence intérieure, de leur intuition, il se peut très très bien, sur le plan de cette possibilité, que l’individu ne vote pas. Je parle de la conscience objective de l’individu, parce que si l’individu vit en relation avec sa conscience objective, il doit objecter, si le programme politique va à l’encontre des valeurs morales et des valeurs biologiques, et des valeurs environnementales de son patrimoine.

RG : Mais ces valeurs, comment peut-il les reconnaître si déjà on lui a inculqué de fausses valeurs ?

BdM : Il les reconnaît au fur et à mesure qu’il s’habitue à se débarrasser des fausses opinions et au fur et à mesure qu’il s’habitue à penser avec lui-même, parce que la pensée… Tous les Hommes ont en eux du supramental, tous les Hommes ont en eux de l’intuition qui est une forme inférieure du supramental, mais cette intuition elle est très importante, mais les Hommes ne veulent pas écouter l’intuition parce que l’intuition va toujours à l’encontre des données faciles, naturelles, économiques, politiques, tout ce qui est du désir humain là ! Alors l’intuition, petit à petit, meurt. Éventuellement lorsque l’intuition meurt, qu’est-ce qu’il vous reste pour penser ? Des opinions !

RG : L’intuition et l’inspiration qui nous viennent d’en haut, qui nous viennent de certaines puissances, ont souvent été à la source de fondements religieux. Et pourquoi ne pas parler maintenant du deuxième sujet tabou, les religions ?

BdM : L’intuition c’est une chose qui est très peu comprise. On connaît le mot, on l’a entendu à maintes reprises. L’intuition, c’est un mouvement d’énergie qui provient de ce que je pourrais appeler les contrôleurs de la pensée. Il y a dans le cosmos, sur des plans très évolués, des êtres qui contrôlent la pensée de l’Homme, ce sont des ajusteurs de pensée. Parce que l’Homme ne pense pas par lui-même, il pense qu’il pense, d’ailleurs c’est l’erreur fondamentale de l’éducation dans le monde occidental, sur toute la planète, l’Homme croit qu’il pense.

Mais l’illusion qu’il pense est tellement grande, qu’il n’a pas d’autre façon de croire que la pensée puisse venir de derrière lui, d’au-dessus de lui. Et dans les cas où il y a ce mouvement de la pensée à travers le mental humain, souvent l’individu se dit : “C’est drôle, on dirait que ce n’est pas moi qui ai pensé ça”. Si l’individu suivait cette ligne d’énergie, et essayait, je ne dirais pas de l’apprivoiser, mais de la rencontrer, de parler avec elle, à ce moment-là il verrait qu’il y a derrière cette ligne d’énergie une entité qui a un nom et qui peut facilement avec lui communiquer.

Et c’est à partir de ce moment-là que l’Homme commence à comprendre, mais l’ego est tellement fossilisé, l’ego est tellement faible, la crainte en lui est tellement grande, que son insécurité l’empêche de faire ces efforts internes parce qu’il aurait peur de devenir fou ! Il aurait peur d’être en communication avec des entités qui sont ce que les gens appellent “négatives”, ça je le comprends, autrement dit, il aurait toutes sortes de craintes, et pourquoi ? Parce qu’encore, son éducation est fondée sur des opinions qui sont vieillottes et que ce sont des formes qui doivent être détruites.

RG : Et inclure les religions ?

BdM : Les religions ont une fonction extrêmement importante dans l’évolution de l’Homme. Elles ont eu une fonction très importante ; avec le développement de la science et le développement du rationalisme, elles ont perdu de leur puissance, mais ce n’est pas la faute de la science. Les religions ont perdu de leur puissance parce que les religions ont perdu le contact avec l’intuition en eux. Les religions ont mis de côté l’ésotérisme. Les religions ont empêché l’Homme de pouvoir étudier les frontières de l’invisible et de l’inconnu. Pourquoi encore ? Parce qu’au sein des religions, il y avait des opinions.

Vous avez de grands êtres comme Pierre Teilhard de Chardin qui est un grand bonhomme, un grand intuitif, qui a composé une poésie à l’intelligence, en passant par des réseaux d’informations scientifiques, mais qui a créé une œuvre de toute beauté et qui, aujourd’hui, est discutée d’une façon philosophique ou qui est manipulée d’une façon théologique par des gens qui veulent s’assurer que Pierre Teilhard de Chardin n’est pas “mort” mais que Pierre Teilhard de Chardin ne fasse pas non plus trop de bruit.

Alors s’il y a dans nos sociétés parmi nos peuples, nos Nations, des individus qui ont un aspect très puissant de cette connaissance et qui peuvent la transposer, la dire, la faire lire, à des millions d’individus dans un cadre d’une poésie esthétique très développée, ces gens-là on devrait les applaudir, on devrait les aimer, on devrait les remercier, parce qu’ils font pour l’Homme des choses à l’intérieur de leur expérience qui sont de grande valeur. Mais les opinions théologiques, les opinions fossilisées d’une prêtrise qui souvent n’est pas tout à fait éclairée, rend ces ouvrages pénibles au peuple parce que le peuple ne peut pas, par lui-même, très souvent, à cause de son éducation, à cause de ses activités de tous les jours, apprécier ces choses.

RG : Les ouvrages récents comme ceux de Pierre Teilhard de Chardin, d’accord, mais les ouvrages plus anciens sur lesquels on s’appuie, et on interdisait d’ailleurs l’accès à la Bible aux gens du peuple, il y a encore très peu d’années.

BdM : C’est juste. Quand je parle de Pierre Teilhard de Chardin, je ne fais pas allusion précise à son travail, parce que même dans le travail de Pierre Teilhard de Chardin il y a une infrastructure occulte que probablement Pierre Teilhard de Chardin ne connaissait pas. Mais sur le plan de la Bible, sur le plan des œuvres ésotériques, les choses ne sont pas montées à la surface, parce que l’Homme n’était pas prêt.

On ne peut pas donner aux Hommes des choses qu’ils ne peuvent pas comprendre, on ne doit pas avoir un désir puissant de transformer une civilisation, d’ailleurs ce ne sont pas les Hommes qui changent les choses, ce n’est pas parce qu’Albert Einstein vient au vingtième siècle que c’est lui qui change la civilisation ! Lorsqu’Albert Einstein vient, c’est que c’est le temps qu’il vienne, parce que les connaissances de la théorie de la relativité qu’il a apportées sont des connaissances limitées, ont été connues, étaient connues depuis toujours, tout est connu ! Alors il y a des étapes, l’humanité doit franchir ces étapes.

Mais à un certain moment dans son évolution, il y a, on dirait, une lueur qui s’élève de l’orbite très assombrie de la connaissance humaine et c’est à ce moment-là qu’on doit s’attendre à de très grands changements. Parler de l’ésotérisme dans le passé, l’ésotérisme de l’Atlantide, les livres qui sont cachés dans les monastères Tibétains, tout ça, c’est une perte de temps, parce que l’Homme doit en arriver à comprendre en lui, toute la connaissance est en lui.

Je comprends que les œuvres doivent être respectées, il y a des intelligences qui ont certaines vibrations qui ont une certaine facilité analytique, qui ont une certaine patience d’aller dans ces cavernes, de déchiffrer, d’amener ça en surface, et ça c’est leur travail, et ça c’est très bon. Mais c’est à ce moment-là qu’on doit faire connaître au monde ces œuvres !

Que des détails internes, que les détails ésotériques cachés, occultes – ce sont des mots – que les détails qui ne sont pas connus de l’Homme et qui ne doivent pas être connus de l’Homme encore, soient voilés dans une symbologie quelconque dans ces œuvres, que ces détails-là soient expliqués par des gens qui le font, et qu’on leur donne la capacité de le faire, et c’est ça qui se produit maintenant. Ce que vous faites aujourd’hui, peut-être il y a quinze ans, cela aurait été impossible.

Alors, il faut être patient, ce que les gens doivent comprendre, c’est qu’ils doivent avoir en eux, la certitude de leur propre vie intérieure. L’Homme doit apprendre à dialoguer avec lui-même, et à reconnaitre petit à petit que ses pensées ne sont pas les siennes. Et ça, ce n’est pas facile, et lorsqu’il aura réalisé que les pensées qu’il a sont réellement rattachées à une autre intelligence, là il commencera à comprendre le principe du supramental. Éventuellement les Hommes connaîtront le principe du supramental, ils le vivront et la recherche scientifique cessera.

RG: Est-ce que la communication avec le supramental va remplacer la communication qu’on avait avec Dieu par le biais du Christ, ou par le biais de Bouddha ou par le biais d’autres ?

BdM : Lorsque l’Homme aura la communication avec le supramental il connaîtra tout, il comprendra tout. Pour une pénétration totale du supramental, c’est-à-dire pour que le supramental s’assied bien dans le mental humain, toutes les facultés humaines doivent disparaître. Dans les cas particuliers comme le mien, c’était fait d’une façon totale, pour empêcher les aspects psychologiques de faire interférence avec les aspects parapsychologiques.

C’est évident que si moi je pense et que si j’ai des opinions, et que je reçois de l’information, ça créerait une tension, je serais mal à l’aise, alors un canal très clair doit être créé, et ce canal-là est créé au cours des années pendant lesquelles nous devons passer une certaine sorte d’initiation. Mais les Hommes, avec le temps, auront cette vision très claire des choses, mais dans le cas de l’humanité, ça se fera en relation avec un choc cosmique établi à l’échelle mondiale.

RG : Quand on dit choc, on dit instantanéité ou presque ?

BdM : Un choc cosmique… D’ailleurs, tout dans le cosmos qui implique un changement de niveau demande un choc, alors le choc cosmique c’est le passage d’une énergie d’une octave à une autre, et c’est la pénétration instantanée d’une certaine lumière dans les principes humains, le mental, l’émotionnel, le corps vital de l’Homme, et une fois qu’on a subi ce choc, on n’est plus le même, et ça se fera à l’échelle mondiale.

RG : Sous l’effet d’un choc, donc de façon assez rapide ?

BdM : Ce sera instantané !

RG : Instantané !

BdM : Oui, parce que ce doit être instantané, parce que les puissances ne peuvent pas perdre d’énergie, alors le passage d’un niveau immatériel au “paraphysique”, au niveau physique ça se fait d’une façon instantanée pour nous, ça devient une manifestation instantanée, et à ce moment-là la transmutation chez l’Homme se fait. Ceux qui peuvent passer à travers le choc passent à travers le choc, les corps sont transmutés, les alliances entre l’Homme et ces intelligences sont établies une fois pour toutes, et l’Homme peut d’une façon parfaite travailler à l’évolution de l’Homme et aussi parfaire l’évolution de la galaxie.

RG : Le phénomène religieux est souvent associé au phénomène spirituel, et le supramental dans tout ça ?

BdM : La religion est une composante émotionnelle de la réalité humaine, la religion existe parce que l’Homme a des émotions. Si l’Homme était supramental il n’y aurait pas de religion. Sur le plan cosmique, ce qu’on appelle la religion sur notre planète, sur le plan cosmique c’est la politique cosmique. Alors si vous voulez parler de politique cosmique et quelle est sa dimension la plus humaine, on dirait que c’est la religion.

Mais comme l’Homme pense et comme il n’a pas accès aux autres plans, comme il ne peut pas voir dans l’éthérique, comme il ne peut pas communiquer avec les autres intelligences, et comme il ne peut pas faire partie de ce qu’on pourrait appeler l’infinité du mental, c’est évident que les données du cosmos doivent être rapetissées, afin de lui permettre lui, d’y goûter, mais sans en être totalement déboussolé. S’il le fait, c’est parce que l’Homme pense, qu’il a la religion.

On prend par exemple le concept de Dieu qui existe un peu partout sur notre planète, ce concept il est très bon, il est nécessaire parce qu’il y a une partie en l’Homme qui se rattache à l’infinité par le biais de l’âme. Mais dans une religion, on parle de vivre d’une façon, dans une autre religion on parle de vivre d’une autre façon et dans une autre religion, on parle de vivre d’une autre façon ! Ça c’est normal parce qu’on pense.

Lorsque l’Homme aura accès au supramental, lorsque l’Homme pourra se déplacer dans les éthers de différentes vibrations, à ce moment-là il comprendra une chose, que ce qu’on appelle Dieu n’est pas encore créé. Le Dieu dont parle l’Homme, c’est un Dieu qui existe dans le passé, on l’associe par exemple avec l’évolution de l’univers, avec la création de l’univers.

Mais ça, c’est parce que l’Homme, pour parler de quelque chose d’infini, doit se rapprocher de lui-même, en se servant de concepts qu’il peut avec facilité comprendre, comme par exemple la loi de causalité, la loi de cause et d’effet ! L’Homme a besoin de la loi de cause et d’effet pour comprendre le principe moteur du mouvement. Alors si je fais une petite entrevue sur ce sujet, l’Homme a besoin de Dieu pour réaliser dans son intelligence qu’il y a eu un début, pourquoi ? Parce l’Homme ne peut pas vivre sans début, ça n’a pas de sens, sans début !

La fameuse question : “Qu’est-ce qui vient en premier, c’est le poulet ou l’œuf”, c’est un exemple, il y a des philosophes qui se sont battus avec cette question depuis des siècles, mais pourquoi existe la question du poulet et de l’œuf ? Elle existe parce que l’Homme pense, si l’Homme ne pensait pas, elle n’existerait pas, alors la question du poulet ou de l’œuf, qu’est-ce qui vient avant ou qu’est-ce qui vient après, fait partie de la condition des mécanismes de la pensée. Alors que vous preniez le poulet ou l’œuf ou que vous preniez l’Univers et Dieu, c’est la même chose.

RG : Par contre, on dit souvent que Dieu est éternel, il n’y a jamais eu de commencement et il n’y aura jamais de fin.

BdM : Dieu… D’abord, il y a plusieurs étapes de Dieu, hein, il y a le Dieu parfait, il y a le Dieu absolu, il y a l’absolu des absolus, puis il y a Dieu en évolution. Les êtres qui connaissent l’absolu des absolus, ce sont les hautes hiérarchies. Qu’est-ce ça peut vous foutre à vous, à moi, de savoir ça ? Ce n’est pas nos patentes ! On a de la misère à manger tous les jours, on a de la misère à créer une civilisation qui se tient debout et on va commencer à parler de Dieu !

Alors il y a des étapes, au fur et à mesure que l’Homme pénètre dans ces étapes, dans ces mondes, effectivement il en arrive à un point où il commence à comprendre Dieu, à comprendre les lois de l’énergie, mais rendu à ce niveau-là le concept de Dieu n’existe pas ! Alors “le Dieu”, si je parle du Dieu de l’Homme, du Dieu des religions, c’est le plus bas des dieux. Pour l’Homme c’est le plus élevé, mais sur le plan cosmique c’est le plus bas, c’est le moins intéressant.

RG : C’est le Dieu créateur de la matière ?

BdM : C’est le moins intéressant parce que c’est “le Dieu” qui s’occupe de la matière. C’est celui qui s’occupe de la loi de cause et d’effet. Mais “le Dieu” le plus intéressant c’est l’absolu des absolus, et lui, ce n’est pas de nos patentes, ce n’est pas de nos affaires, parce qu’on ne peut pas même contempler, même expliquer l’infinitude de son Savoir, parce que son Savoir n’existe pas, Dieu ne sait rien !

Parce que savoir c’est une faculté qui est donné à l’Esprit pour comprendre l’organisation de l’universel ; savoir c’est une faculté qui est donnée à l’Esprit dans les hautes sphères pour comprendre les lois d’harmonie qui doivent exister entre les atomes ; savoir pour ces esprits, c’est un peu le vêtement pour nous. Dieu ne sait rien, qu’est-ce qu’il a à savoir Dieu ? Regardez, si vous réfléchissez une simple seconde sur cette question, qu’est-ce que Dieu a à savoir ? Ça n’a plus de sens. Alors on prend l’envers au début c’est tout, ça n’arrange rien ! (rires du public).

Alors ce que je veux démontrer, c’est qu’à cause du fait que l’Homme pense, il existe sur notre planète une couche d’ignorance tellement vaste que les entités avec lesquelles je communique, souvent me font rire, ils me disent : “Tu dois être patient, parce que le travail est long”. Mais maintenant je suis patient parce que je me fous de savoir, ou je me fous de comprendre, mais ça a été long avant qu’ils me fassent comprendre ça.

Remarquez que quand je parle de la religion ou que je parle de ci, ou de ça, je ne parle jamais d’une façon péjorative, je ne dis jamais que ça ce n’est pas important, parce que tout est important, tout, absolument tout, il faut respecter tout. Tout est important mais ce que je dis, c’est qu’au-delà de l’importance des choses, il y a la compréhension de soi-même, et ça c’est le plus important de tout, parce qu’une fois qu’on a ça, le reste ça vient seul, on n’a plus les problèmes de Dieu, on n’a plus les problèmes de ci, on n’a plus les problèmes de ça.

Ça ne veut pas dire que Dieu n’existe pas, parce qu’effectivement il y a ce qu’on appelle un Dieu, il y a une Intelligence parfaite. Mais cette Intelligence parfaite n’est pas encore totalement composée sur les plans inférieurs de l’évolution, elle est parfaite dans son temps mais elle doit se parfaire au cours des évolutions des différentes galaxies.

Parce qu’éventuellement, Dieu doit se rapatrier, et lorsque Dieu se sera rapatrié, toutes les âmes qui ont été créées ou mises à la disposition de l’évolution dans le cosmos, formeront une entité nouvelle, et ensuite on commencera une nouvelle série d’universel, d’univers et de création, c’est sans fin ! On va se casser la tête avec ça ? C’est ridicule ! Ce qu’il faut comprendre dans la connaissance, c’est le principe de la connaissance. Alors le principe de la connaissance est très simple, il ne faut pas chercher à se casser la tête (rires du public).

RG : Le principe de création ou le principe de procréation… Car il ne nous reste que dix minutes Bernard, j’aimerais qu’on aborde le troisième sujet tabou, en général c’est la sexualité, qu’on mélange avec l’amour, la procréation.

BdM : Soupir… La sexualité, l’Homme n’en comprend pas les fonctions, il en connaît les effets (rires du public). Il n’en comprend pas les fonctions et les principes occultes parce qu’il n’a pas encore contact avec son corps éthérique. La sexualité existe sur d’autres planètes, mais ce n’est pas une sexualité aussi frappante que la nôtre. La sexualité sur le plan cosmique, c’est un point terminal, c’est un terminus d’énergie.

Autrement dit l’énergie chez l’Homme, elle passe du haut et elle descend, il faut qu’elle s’arrête quelque part, elle n’est pas pour aller dans les orteils, alors elle s’arrête dans un centre qu’on appelle le centre sexuel. Alors ce centre sexuel là, il vibre, il vibre, il vibre, il produit ce qu’on connaît, c’est sa fonction. À ce moment-là, l’énergie recommence et elle redescend, et c’est un cycle constant.

Mais comme l’Homme n’est pas en contrôle de ses centres d’énergie, il fait de la sexualité à gauche et à droite, alors tu finis avec une population planétaire de 4,5 milliards d’habitants (rires du public). Mais il y a une autre chose concernant ça, c’est que si l’Homme était plus mental, je ne dis pas intellectuel, si l’Homme était plus mental, supramental, il ne mettrait pas de côté la sexualité, parce que tant qu’on est dans un corps physique, on doit toujours être sur ce principe, mais cette énergie serait en relation vibratoire avec les cycles de l’Intelligence.

De sorte qu’un cycle ne ferait pas interférence avec l’autre, alors si l’individu reçoit comme information qu’il doit avoir un enfant, il aura un enfant et c’est final, même s’il a des relations avec sa femme dix fois, quinze fois, cent fois, cinq-mille fois, ça n’a pas d’importance, parce qu’il sera en harmonie avec la vibration de l’Intelligence. Et c’est justement pourquoi il y a un problème de population sur la planète, c’est que la sexualité n’est pas harmonisée avec l’Intelligence. C’est très occulte, la sexualité.

Moi je me reprendrais d’écrire un livre sur la sexualité, parce qu’écrire c’est très, très, très dangereux. Parler c’est pas mal, parce que quand on parle on communique, on peut dire des mots : “Vous avez compris ce que j’ai dit”… Vous pouvez me demander une question, on répond. On ferme le cercle ! Mais dans un livre ce n’est jamais fermé, alors ça produit des problèmes, ça produit des questions qui mènent à d’autres questions, ça n’en finit plus.

La sexualité c’est essentiel à l’équilibre des forces cosmiques, mais l’Homme n’a aucune connaissance, aucune réalisation de ce principe en lui, il en connaît simplement les effets. L’animal lui, il est sous les lois cosmiques, il a ses cycles, tout marche bien, il ne se casse pas la tête. Mais l’Homme lui, il veut toujours aller plus loin et c’est normal qu’il veut aller plus loin, parce que l’Homme est très sensible au niveau de l’âme, et je dois dire que les énergies de la sexualité proviennent de l’âme.

Alors si on conçoit la situation sexuelle sur la planète aujourd’hui telle qu’elle est – qui est une façon assez déplorable – on s’aperçoit très facilement que les liens entre l’âme et l’Homme sont très ténus, sont très minces et à certains points il n’y en a plus. Alors si l’Homme a peu de contact avec ce centre d’énergie qui est l’âme, qui est sa force propulsive dans son règne biologique, c’est très difficile à lui d’aller dans une étape plus avancée et d’avoir contact avec un ajusteur de pensée sur un plan conscient. Parce que l’âme donne à l’Homme sur le plan mental, émotionnel, vital, les énergies pour qu’elle puisse progresser dans son évolution à travers sa personnalité, mais l’ajusteur de pensée, lui, il ajuste le mental de l’Homme.

Et si l’Homme défait cette relation entre lui et l’âme qui est sa sensibilité, à ce moment-là l’ajusteur de pensée peut très difficilement communiquer avec lui et peut très difficilement lui donner de la connaissance. Et c’est pour ça qu’on a un problème sexuel sur notre planète qui est absolument abominable, alors les pauvres font l’amour parce qu’ils n’ont rien que ça à faire, et les riches font l’amour parce qu’ils veulent trouver d’autres formes d’expressions. Et entre ça, il y a des gens qui prennent de la drogue pour faciliter le passage de l’énergie afin de trouver d’autres expressions de cette même énergie.

RG : Est-ce que la sexualité finalement, c’est seulement un phénomène de génitalité, de procréation d’êtres humains en êtres humains ou est-ce que ça peut être autre chose ? On sait que dans le tantrisme, la main gauche c’est une accumulation d’énergie sur certains plans, des chakras etc.

BdM: La sexualité c’est cinq choses. Premièrement : c’est la distribution intégrale des puissances supramentales dans le centre d’énergie le plus inférieur de l’Homme pour établir un lien. Deuxièmement : c’est la reconnaissance au niveau des forces invisibles de l’ajustement émotionnel de l’Homme, et ça leur permet à eux de comprendre jusqu’à quel point son évolution animale est arrivée. Troisièmement : la sexualité c’est une façon à l’Homme de maintenir en évolution sur la planète des corps qui sont semblables au sien, ce qu’on appelle la progéniture.

Quatrièmement : la sexualité c’est un facteur de destruction de certaines forces dans l’Homme pour l’amener éventuellement à reconstruire d’autres forces. Et ça, on le retrouve par exemple chez les intellectuels, les gens qui font beaucoup de travail au niveau de l’Esprit vont souvent avoir une sexualité aberrante, parce que cette sexualité aberrante leur permet à eux de réorganiser leur énergie mentale pour continuer à œuvrer dans le domaine où ils sont. Et cinquièmement : la sexualité c’est une force très puissante qui peut être très dangereuse si elle est manipulée d’une façon négative, elle peut mener à la folie.

RG : Bernard, il ne reste que quelques minutes à cette émission de télévision devant trois-cents personnes, comme c’est mon habitude, je te demanderais quel serait un message, un conseil ?

BdM : Je vais probablement continuer à faire des émissions ou à faire des conférences, je suis en train présentement de préparer en collaboration, un livre, avec un ami, pour faciliter le passage de cette nouvelle information à un certain niveau. Il y a un autre livre que je fais par moi-même parce qu’il est trop dense, et éventuellement j’aimerais faire comprendre aux gens qu’en ce qui me concerne, ils ne doivent pas me prendre au sérieux, et je sais ce que je dis quand je dis ça.

Que les gens écoutent, ça c’est bien, c’est une bonne chose, mais que les gens ne croient pas, je vais et je dois expliquer ça. L’Homme croit parce qu’il pense, et lorsqu’il croit il se fait automatiquement en lui une barrière, et il développe petit à petit un système d’opinions, et ce système d’opinions là, s’il est très très occulte, peut devenir une force très grande et peut éventuellement l’amener à vouloir aller plus loin, et aller plus loin… Il ne faut pas aller plus loin, il faut arrêter, il faut aller nulle part, il faut arrêter !

Les gens pensent que c’est par là ou que c’est par là, ou que c’est par là ! Ce n’est pas là, c’est en soi ! Et si on prend trop au sérieux certaines idées, probablement les miennes, parce que les miennes sont un peu “fofolles”, à ce moment-là on peut devenir “foufous” (rires du public). Alors, ce que probablement je ferai, c’est que je donnerai des conférences, je donnerai des entretiens comme ça en public, et j’avancerai dans mon travail, j’avancerai, j’avancerai, j’avancerai, et en même temps les gens pourront avancer, mais du moment qu’ils ne cherchent pas à comprendre.

Richard Glenn: Mais vous savez Bernard, qu’il y a beaucoup de gens qui prennent très au sérieux ce que vous dites, et j’entends par là aussi, même des milieux d’ordre scientifique, on a d’ailleurs des représentants ici qui suivent à la lettre les conseils que vous pouvez leur donner, et en politique aussi. Et en général, même si on a abordé trois sujets tabous ce soir, c’est justement parce que ce sont des sujets sur lesquels on reçoit très peu souvent d’informations plaisantes et pas si fofolles que ça après tout.

BdM : Heu…

RG : Si on est en contact avec le supramental, un jour toute la société, pourquoi ne pas suivre aussi quelqu’un qui est, lui, en contact le premier ou un des rares en contact ?

BdM : C’est exactement ça que je veux dire, si les gens écoutent, à ce moment- là, ils vont comprendre, ils vont comprendre ce qu’ils ont à saisir, et ils vont saisir ce qui est en eux. Et à ce moment-là ils vont cesser de me prendre pour une béquille. Il ne faut pas que je devienne une béquille pour les gens, parce qu’à ce moment-là je leur fais du tort ; parce que tous les gens ont en eux le pouvoir de la connaissance, c’est qu’ils ne savent pas comment y arriver, et quand je dis le pouvoir de la connaissance, je ne parle pas de pouvoir parce que ce n’est pas important qu’on ait des pouvoirs.

Ce qui est important, c’est qu’on réalise en soi une certaine énergie créative, qui se manifeste dans son temps et dans son lieu. On ne peut pas demander au supramental de nous contacter, parce que moi si j’avais eu à demander, si j’avais su ce qui m’est arrivé, j’aurais dit : “Non, non, je suis bien, cassez-moi pas les pieds”, parce que c’est pas un cadeau, ça fait partie de ma vie, aujourd’hui ça va, je suis comme ça et je suis bien, bon, ça va ! Mais j’ai eu des souffrances énormes.

Alors je veux éviter aux gens de souffrir pour rien, et je veux donner aux gens, dans des rencontres comme ça qui sont très plaisantes, des informations vibratoires, et non pas des informations psychologiques, et je peux avec facilité créer un champ d’énergie autour de ma personne qui permet à ces gens-là de saisir certaines choses par bribes. Mais aussitôt qu’ils vont entrer l’intellect là-dedans c’est fini, ils vont avoir des tensions, ils vont avoir des anxiétés. Parce que je commence à parler, peut-être que je vais parler pendant des années de temps, je ne peux pas parler quand je veux, mais quand je parle, je parle ! Et comme je ne contrôle pas ce que je dis, automatiquement le choc vibratoire il se fait.

Alors les gens doivent être patients et attendre que les choses se développent, et ils doivent continuer leur vie comme ils le font, et essayer petit à petit de se sentir, de se comprendre et d’avoir un Esprit ouvert, c’est bon d’avoir un Esprit ouvert ! (Applaudissements).

mise à jour le 25/08/2024

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