Questions impossibles, société, occultes, première partie

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Conférence avec Richard Glenn 9a

« RG : La semaine derrière, le mois dernier, me disant – à la prochaine conférence donc – je répondrais à 500 questions impossibles, je les ai lues et relues, oui vraiment, il y en a qui sont pas mal impossibles. Alors je ne sais pas si on les prend l’une à la suite de l’autre ou en suivant certains thèmes. Je les ai … » BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Première partie : questions impossibles société

Richard Glenn (RG) : La semaine derrière, le mois dernier, me disant – à la prochaine conférence donc – je répondrais à 500 questions impossibles, je les ai lues et relues, oui vraiment, il y en a qui sont pas mal impossibles. Alors je ne sais pas si on les prend l’une à la suite de l’autre ou en suivant certains thèmes.

Je les ai sectionnées avec des petits crayons de couleur pour que les thèmes soient ensemble si on veut, il y a des thèmes où on aborde l’Homme, l’évolution de l’Homme, la pensée humaine, d’autres thèmes sont très en rapport avec l’ésotérisme – pourquoi la mort, la mort blanche, la mort noire, Dieu nous voit et il entend, rechercher l’illumination – c’est de l’ésotérisme.

D’autres sont en relation étroite avec Satan, Dieu, le fils de l’Homme, les maîtres du monde, les maîtres du cosmos, alors Bernard, est-ce que tu préfères qu’on les prenne une par une ou qu’on les prenne par thème ?

Bernard de Montréal (BdM) : Comme tu veux, de n’importe quelle façon. Je voudrais seulement faire une note avant qu’on commence.

RG : Oui.

BdM : La raison pour laquelle j’ai donné à Richard ces questions, d’abord c’est pour faire comprendre qu’on peut demander à l’infini des questions. Il n’y a pas de fin aux questions, il faut en arriver éventuellement à ne plus sentir le besoin de questions. Les questions proviennent du supramental, elles ont une valeur psychologique, elles ont une valeur philosophique et surtout elles ont une valeur vibratoire. C’est très difficile de comprendre ce que c’est qu’une vibration. Il ne faut pas s’attacher aux réponses des questions, il ne faut pas essayer de comprendre les réponses des questions, les questions font partie des manèges de l’Esprit, les questions servent à faire avancer l’Esprit.

Lorsque l’Esprit est suffisamment avancé et qu’il a atteint un point plus ou moins grand de fusion, à ce moment-là les questions ne sont plus nécessaires. Si on a besoin de connaître telle chose ou telle chose, la réponse nous est donnée d’en haut. Alors la philosophie n’existe plus, et la science commence un nouveau cycle. Alors, on peut aller avec les questions.

RG : La première question : Quelle différence y a-t-il entre la science interne et la science externe ?

BdM : La science interne c’est la connaissance de tout, à tous les niveaux de la création, c’est la capacité illimitée chez l’Homme de savoir d’une façon certaine ce qu’il doit savoir… Ce qu’il doit savoir ! Dans la pénétration des mystères du cosmos, il n’y a rien de caché, mais dans le processus de pénétration des mystères du cosmos, il y a des étapes, et dans ces étapes il y a des conditions qui sont établies par les ajusteurs de pensée.

Il y a aussi des conditions sur lesquelles doivent travailler des êtres ou des guides spirituels, les lois sont très fixes, très sévères. Alors quand on parle de la science interne, on parle de la science universelle, on parle du droit indivisible que possède l’Homme à acquérir cette science, pas à l’acquérir par le truchement de son ego, mais à l’acquérir comme étant le résultat d’une évolution qui l’amène éventuellement en contact avec les Hiérarchies qui dirigent le cours de l’évolution sur le plan physique ou sur les autres plans.

La science externe c’est la science que l’on connaît, dans toutes ses phases, avec toutes ses failles, avec tout son progrès, ses bonnes choses et ses mauvaises choses. C’est une science divisée, c’est une science qui est le produit à la fois de l’intellect et de l’intuition.

Si l’Homme moderne, le scientifique moderne travaillait simplement au niveau de son intuition, la science n’avancerait pas aussi rapidement – la science technique, mécaniste – parce que dans le processus de découverte sur le plan de l’intuition, l’intuition l’amènerait trop rapidement dans des domaines avancés de la science pure ; et à cause de cela, les structures sociales, politiques et économiques seraient renversées. Alors la science est intuitée, et ensuite elle est structurée par l’Intelligence, autrement dit freinée par l’Intelligence, même si l’Intelligence se sert du matériel pour organiser des structures valables pour l’évolution foncière de l’Homme.

La science interne, la science externe, sont totalement unifiées dans le processus global de l’évolution, mais elles sont divisées par les passions humaines, l’ego de l’Homme, l’ego qui n’est pas conscientisé, l’ego qui va à l’encontre des lois de l’évolution, l’ego qui ne comprend pas les lois fondamentales de l’évolution et des rythmes qui existent à toutes les échelles de la création.

Lorsque l’Homme entrera dans le cycle total de l’évolution, il connaîtra la science interne et il appliquera cette science interne, mais en relation avec des données totalement conscientes du choc que cette science produira sur la science externe. L’ordre… Lorsque le cosmique, lorsque l’universel se manifeste dans une civilisation par le truchement de la science, il le fait toujours dans l’ordre.

“Dans l’ordre”, ça veut dire dans le temps, l’Homme ne connaît pas le temps, l’Homme est pressé d’arriver à découvrir telle chose, telle chose et telle chose, mais l’universel lui, fonctionne à un niveau beaucoup plus vaste, et la science qu’il donne éventuellement à une civilisation pour l’intégrer dans une surface scientifique totale, c’est-à-dire en relation avec une galaxie, nécessite que l’Homme soit arrivé à un certain niveau de compréhension, de transmutation de ses corps, et que les gouvernements du monde aussi aient été saisis par la vibration qui doit pénétrer totalement dans la conscience planétaire. Sans ça, la science cosmique n’est pas possible.

Dans la science interne il y a des aspects qui sont révélés, qui sont transmis, qui sont facilités par la sensibilité de certains individus. Il y a des individus qui travaillent aujourd’hui au niveau de cette vibration, mais ils n’ont pas le pouvoir de l’appliquer à l’échelle mondiale, il y a trop de forces qui écraseraient cette tentative et qui empêcheraient le dénouement naturel de cette science. C’est pour ça que la science cosmique, on en parle des sciences cosmiques, on parle de cette science interne, mais il ne faut pas se leurrer, il ne faut pas s’imaginer que cette science viendra de l’Homme, elle ne viendra pas de l’Homme, elle viendra du Surhomme.

Et lorsque le Surhomme sera venu, à ce moment-là la puissance du rayonnement total de sa conscience, établira des liens solides avec des Hommes qui auront la capacité, la sensibilité, la sagesse de travailler à l’intérieur d’un cadre qu’ils comprendront et auquel ils seront naturellement affiliés, rappelez-vous du temps ! Les gens qui s’intéressent à tous les aspects ésotériques ou occultes du cosmique, veulent des résultats, ce n’est pas aux Hommes de chercher des résultats, c’est à la Hiérarchie. Ça fait partie du plan de la planète de créer des conditions dans lesquelles éventuellement les Hommes pourront travailler et auxquelles ils auront accès.

L’Homme doit d’abord se comprendre lui-même, il doit d’abord réaliser en lui-même son lien avec la Hiérarchie, et une fois qu’il a réalisé ce lien sur un plan mental, pas seulement sur un plan astral mais sur un plan mental, à ce moment-là il peut travailler dans le cadre d’une science cosmique. Et lorsque ce temps sera venu, les corps de cet Homme seront transmutés pour faciliter le passage de la connaissance. La connaissance c’est de l’énergie, ce n’est pas une formule, c’est de l’énergie pure qui ne requiert aucune mémoire personnelle, qui ne requiert aucune faculté de penser, c’est instantané la connaissance et c’est total.

L’Homme véhicule cette énergie, elle se manifeste à travers lui comme un processus créatif et il n’y est pour rien, il travaille avec cette énergie comme on respire l’oxygène de l’air pour vivre, il mange de cette énergie et cette énergie le propulse dans la direction où elle doit propulser la civilisation.

RG : Pourquoi le but final de la science est-il de détruire l’occulte ?

BdM : Parce que l’occulte, l’ésotérisme, et toutes ces facettes avancées de la connaissance de l’Homme sont des formes prévisibles de l’évolution, c’est-à-dire que ce sont des formes qui sont perçues au niveau de la conscience astrale de l’Homme. Et la conscience astrale de l’Homme, quelles que soient ses limites, est totalement conditionnée par la conscience des planètes. L’Homme doit être totalement libéré de la conscience astrale. La conscience astrale c’est un peu comme… Quand on fait un voyage dans cette conscience astrale, c’est un peu comme si on faisait un voyage en 1980 ou 1880 avec une vieille charrette. La charrette est fonctionnelle, elle est lourde, elle est limitée, elle est dense.

Aujourd’hui et dans les années à venir, on fera des voyages avec des avions plus avancés, avec des systèmes de transport plus développés, plus spécialisés, alors en 1980 et en 1890 vous avez deux systèmes de transport, ils sont tous les deux fonctionnels, mais ils sont tous les deux très différenciés dans leur fonction en relation avec le potentiel voulu ou désiré. Et c’est la même chose entre la conscience astrale et la conscience mentale.

La conscience astrale sera détruite éventuellement, elle sert pour le moment parce qu’elle fait partie de l’évolution ancienne de l’Homme. La conscience astrale fait partie de l’évolution de l’Homme dans ce sens que, par le passé, elle a servi à relier l’Homme à la symbolique de l’invisible. L’Homme ne peut pas travailler directement avec l’invisible, et le fait que l’on conçoit ou que l’on parle des autres dimensions comme étant invisibles, est la preuve même qui indique que l’Homme est déjà séparé de ces mondes, même s’il possède un instrument valable pour les comprendre ou en comprendre les reflets.

La conscience astrale a donné naissance, a facilité l’évolution de la pensée occulte ou de la pensée ésotérique. Si vous changez de niveau et que vous tombez dans le mental pur, toutes les définitions de l’ésotérisme ou de l’occultisme sont sujettes à être redéfinies, mais dans un cadre qui ne suffit plus à donner à l’ego intellectualisé une formule suffisante pour faire vibrer sa curiosité.

L’astral sera éventuellement détruit, d’ailleurs dans la sixième race, dans le plan de vibration où s’effectueront les grands travaux de l’humanité, l’Homme ne se servira plus du corps astral pour fonctionner avec la Hiérarchie. Ce corps est très impuissant, il est limité spatialement au système solaire, il est incapable de voyager dans le cosmos, il est incapable d’entrer en contact vibratoire avec des civilisations. Il peut voir, il peut enregistrer des images projetées par ces civilisations sur son écran mental, mais il n’a pas le pouvoir lui-même, au niveau de sa propre volonté, de diriger l’organisation et la fonction évolutive de la civilisation terrestre.

C’est un vieux corps le corps astral, c’est un corps animal qui est plus ou moins développé chez certains individus, et c’est de ce corps et de cette fonction corporelle “éthéréelle” mais très réelle, qu’il nous est venu toutes sortes d’aspects de la connaissance de l’invisible, des aspects qui ne sont pas universalisés, des aspects qui ont créé des écoles, des divisions de pensées, un peu comme on a chez nous au niveau de la philosophie.

L’astral a fait beaucoup pour l’Homme, mais bientôt l’astral ne suffira plus à l’Homme. Le mental pur n’a aucun point de référence, le mental pur est totalement vide. Dans le mental pur il n’y a pas de symboles, il n’y a pas de lettres, il n’y a pas de chiffres, il y a seulement de l’énergie. Le mental pur lorsqu’il est fixé dans l’Homme devient à ce moment-là, le centre de la volonté humaine liée directement à la Volonté universelle, qui permet à l’Homme de se servir d’un autre corps qu’il possède, de le détacher et de s’en servir comme un outil pour voyager dans le cosmos. Et à ce moment-là, l’Homme connaîtra l’usage total de son corps éthérique.

J’essaie de faire comprendre depuis le début, que nous vivons, les Hommes, dans une illusion constante, cette illusion avec les siècles est devenue de plus en plus structurée, de sorte qu’aujourd’hui cette illusion est devenue une réalité. Pour certains elle est devenue une curiosité, pour d’autres elle est devenue un fondement pour l’évolution spirituelle. L’Homme saura un jour que la spiritualité c’est la fin, c’est le terminal, c’est le point où le corps astral donne à l’Homme la plus profonde lumière de son illusion et cette illusion c’est la spiritualité.

Il ne faut pas nier ce qui est dans le passé, ce qui est dans le passé fait partie de l’évolution, ce qui est dans l’avenir fait partie aussi de l’évolution, et ce qui sera dans d’autres avenirs fera aussi partie de l’évolution. Ce que nous devons être capables de faire, c’est de laisser tomber le voile à un certain moment et ne pas souffrir émotivement, ne pas s’attacher au passé.

Ceux qui pourront se détacher du passé pourront plus facilement avoir accès au mental pur, et c’est là, dans cette région de la conscience humaine que l’Homme pourra enfin comprendre ce qui est compris sur les autres plans et travailler avec ces plans. On ne peut pas pendant des siècles, et des siècles, et des siècles, être des esclaves du cosmique, de l’universel.

L’Homme a été un esclave à tous les niveaux de l’universel, je parle souvent de la loi du mensonge cosmique, ce ne sont pas les Intelligences universelles qui vont révéler à l’Homme qu’il y a une loi, une loi du mensonge cosmique qui protège l’Homme, parce qu’il ne peut pas être dit à l’Homme des choses comme ça, sans lui-même se sentir dans une position de tricherie. Alors, pour savoir ce qui se passe dans les autres mondes, il faut que nous puissions nous-mêmes travailler, converser avec ces Intelligences et les forcer à révéler ce que nous savons au niveau de notre propre mémoire, et ce à quoi nous avons accès par notre propre droit naturel.

L’Homme est confondu par les autres réalités, il est mesmérisé par ces Intelligences, et comme il n’a pas suffisamment compris la leçon de la conscience, il se trouve constamment en relation avec un niveau ou un autre de forces intelligentes qui envoient son Esprit dans cette direction, ou l’envoient dans cette direction suivant leur guise. Et ce n’est pas la faute de ces Intelligences, ce n’est pas non plus la faute de l’Homme, c’est une situation qui résulte du déséquilibre d’énergie entre son mental et leur plan d’Intelligence.

Tant que l’Homme aura de la curiosité, on lui mentira. De temps en temps on lui donnera un petit peu de vérité, et ensuite on le mènera à l’abreuvoir du mensonge, c’est une loi cosmique. Les gens qui ont contact avec ces plans peuvent vérifier ce que je dis. Quand je dis aux gens : “Ne me croyez pas”, c’est pour vous entraîner à vous fier sur vous autres mêmes, pour qu’éventuellement, même en relation avec les Intelligences des autres mondes, vous puissiez vous fier sur vous-mêmes.

Et ce n’est pas facile, parce qu’à ce moment-là le doute entre en jeu, et le doute c’est la forme la plus puissante qu’ils possèdent, de créer dans l’Homme, l’humanité. Ce doute lorsqu’on le dépasse d’une façon totale, crée dans l’Homme de la puissance. Et il ne donne pas à l’Homme de la puissance sans que lui-même ait souffert pour en arriver à la saisir cette puissance, parce que s’il n’a pas souffert et que cette puissance lui est donnée d’une façon gratuite, son ego se servira de cette puissance pour détruire au lieu de construire.

RG : Je m’aperçois qu’en même temps, Bernard répond à plusieurs questions qui étaient déjà préparées, alors je lui pose la question numéro 134, tu as peut-être répondu à 22 autres questions, et d’autant plus qu’il y a beaucoup de facilités à répondre aux autres questions avant de répondre à la question que j’ai posée, c’est un autre problème ça. Alors la dernière question ici sur la science : Pourquoi l’Homme doit il se méfier aujourd’hui plus que jamais de ses propres inventions ?

BdM : Parce que l’Homme ne connaît pas totalement les lois de la Nature, il crée des inventions et avec le temps, il peut corriger ses inventions. Dans le processus, beaucoup de destructions peuvent suivre de ces inventions. Je prends l’exemple que tout le monde connaît : la pollution. L’Homme est en train de polluer la planète, il crée des inventions, il ouvre des industries, les rebuts de ces industries vont dans les systèmes “fusio”, et il se produit graduellement une dégradation de son environnement.

Cette dégradation est le produit de la science. Il crée autour de lui un environnement qui devient de plus en plus “détrimental” à son évolution biologique, à l’évolution biologique des espèces, à l’équilibre entre les ordres, et il crée dans la conscience planétaire un malaise qui est très grand, mais dont il n’est pas conscient, parce que l’Homme n’est pas conscient de la conscience de la planète. L’Homme ne réalise pas que la planète c’est un organisme, c’est un être, un être qui ne ressemble pas à l’Homme morphologiquement parlant, mais un être de très très haute évolution.

Et cet être-là est constamment amené à réduire son potentiel vital, parce que justement l’Homme ne connaît pas les lois totales de la science, c’est très dangereux, et qui en souffre ? Les animaux, les insectes et l’Homme. C’est pourquoi, quand bien même on aurait des cerveaux électroniques, quand bien même on aurait des universités remplis de livres, quand bien même on aurait des individus pleins ou remplis de bonne volonté, ces choses se produisent parce que l’Homme fonctionne sous une loi mécanique.

Si l’Homme était en contact avec l’universel et qu’il travaillait dans un laboratoire, disons par exemple un laboratoire biologique, où il ferait des expériences en génétique, si à un moment donné son intuition scientifique s’égarait, on dirait : “Non, il ne faut pas faire ça, il faut aller là”, alors là il irait par là, il continuerait, et s’il s’égarait on dirait : “Pas là, par là”, et éventuellement il y aurait un produit plausible qui s’identifie avec la loi cosmique, et si vous étendiez ça à quatre-cents, cinq-cents, cinquante-mille “recherchistes”, vous auriez une société dans tous les domaines, architecture, génie, nucléaire, une société qui produirait pour ses membres quelque chose de très grand.

Mais l’Homme n’a pas cette conscience, alors si la compagnie traite d’un produit qui vaut dix millions de dollars, si la compagnie a à payer des salaires énormes, et qu’elle doit aller chercher un contrat pour mettre cette machine en marche, elle va tout faire pour aller le chercher, c’est normal, ça fait partie des passions de l’Homme. Mais lorsque vous êtes rendu avec une technologie aussi avancée que nous possédons aujourd’hui, avec des systèmes de ramification, avec des systèmes de distribution, des systèmes de communication, des systèmes d’applications aussi vastes que nous possédons, on réalise très nettement que le danger devient exponentiel, et dans une période très courte, peut-être de deux, ou de trois ou quatre générations, vous avez un fiasco.

Quand je dis qu’il n’y a pas de science sur la Terre, je dis que la science est une forme de science, la science ne peut pas faire d’erreur, idéalistiquement, philosophiquement, parce que les scientistes sont de grands Hommes, ils ont… Ils cherchent… Tous les scientistes ont de la bonne volonté. Les gens ont de la bonne volonté, mais mélangé à cette bonne volonté il y a un haut pourcentage d’ignorance, et c’est ça qui crée la situation, et c’est pour ça que la science aujourd’hui devient de plus en plus dangereuse.

RG : De ces sciences pures ou sciences appliquées, on va maintenant passer à la grande science de l’Homme, on va parler de psychologie, de la personnalité, etc. Alors maintenant, la psychologie relative versus la psychologie absolue ?

BdM : La psychologie relative c’est la psychologie de l’Homme, c’est tout le fondement psychique de l’Homme lié à ses pensées et à ses émotions. Tout ce que l’Homme pense de la réalité, tout ce que l’Homme pense de ses relations avec la réalité, tout ce que l’Homme pense de ses relations avec les Hommes, tous les mécanismes personnels et interpersonnels qu’il établit au cours de sa vie, tout ça, autrement dit la vie humaine est le produit d’une psychologie relative.

La psychologie absolue, c’est la psychologie, c’est-à-dire c’est un rapport vibratoire entre l’Homme et l’universel, c’est un rapport étroit, c’est un rapport qui permet à l’Homme d’agir d’une façon et non pas d’une autre. C’est un rapport qui est totalement rigide, mais un rapport qui fonctionne sous un angle de 360 degrés.

L’Homme dans le contexte d’une psychologie universelle, n’a pas de choix, il a le potentiel d’action, il a le potentiel créatif mais il n’a pas le choix, parce que sa volonté est fusionnée à la Volonté de l’universel. Dans le cas de la psychologie relative, l’Homme a un choix, c’est un choix qui est illusoire mais c’est un choix qui est quand même fonctionnel au niveau des lois mécaniques de sa conscience, qui l’amène à toutes sortes de mouvements dans sa vie qu’il aurait pu éviter, s’il avait eu un niveau de conscience supérieure, mais ceci fait partie de son évolution !

L’Homme atteindra graduellement la psychologie absolue. L’Homme en viendra à un point où il saura précisément, catégoriquement, pas d’une façon analytique, d’une façon synthétique, que le mouvement c’est celui-ci et il fait celui-ci, il ne pourra pas être décontenancé par un système d’émotions qui bouleverse constamment sa conscience.

Je vous donne un exemple. Je prends un exemple au niveau de l’avortement. Plusieurs femmes aujourd’hui sont prises entre un mouvement ou un autre, entre l’avortement ou son contraire. Si ces femmes avaient possédé la psychologie absolue, si elles étaient intégrées à l’universel, elles agiraient suivant les lois de cette conscience-là. Elles n’auraient pas à subir l’opinion d’untel, ou d’untel, ou d’untel, ou d’untel, ou d’untel, qui, éventuellement, les bouleverse, surtout si ce sont des femmes émotives. Elles n’auraient pas toute leur vie à vivre ce doute. Alors parce qu’elle n’ont pas ce centre de gravité, cette conscience totale du mouvement dans telle ou telle direction, elles vivent les remous de cette expérience.

Et ça, je prends cette expérience parce que c’est une expérience émotive pour la femme, mais ça, c’est général à tous les niveaux de la société, à tous les niveaux de la décision. L’Homme qui a une opportunité de changer de job, quelqu’un l’appelle et lui dit : “J’ai un job pour toi”. Là, il va se casser la tête : “Est-ce que je devrais laisser mon job, pas le laisser…Peut-être que le salaire n’est pas assez… Peut-être qu’il faut que je déménage, papapapa”…

S’il avait la psychologie universelle, il dirait : “Qu’est-ce que je fais”… On lui dirait : “Fais telle chose”. Il le fait, c’est fini. Paf ! Et à ce moment-là, il s’ouvrirait d’autres portes qu’il ne voit pas, au lieu de souffrir pendant X temps d’une condition qui relève totalement de sa psychologie relative, c’est à dire de ses émotions, de ses idées, de ses préjudices, de ses craintes, de ses doutes, de tout l’esclavage humain.

L’Homme est un esclave, tous les Hommes sont des esclaves, ils sont des esclaves tant qu’ils n’ont pas compris qu’en eux il y a une force puissante, universalisante, synthétique, totale, au-delà du bien et du mal, une force qui est enracinée dans une sagesse universelle qui s’harmonise avec toutes les autres forces qui proviennent de la même souche, et qui lui donne toute la force vitale nécessaire sur le plan mental, émotif, physique, éthérique pour fonctionner comme un être totalement intégré.

L’Homme est un esclave, l’Homme est un esclave des bonnes idées, l’Homme est un esclave des grandes idées, l’Homme est un esclave du bon, il est un esclave du mauvais, il est un esclave du manque de spiritualité, il est un esclave d’une trop grande spiritualité. Il y a des gens qui sont tellement spirituels qu’ils ont du mal à se tenir debout ! Ils souffrent de leur spiritualité, c’est normal parce qu’ils ont cette psychologie relative.

RG : Une phrase ici sans doute à commenter : Ne cherchez pas à vous améliorer, la vie s’en charge, ce besoin fait partie de la vie !

BdM : Quand je dis : “Ne cherchez pas à vous améliorer”, j’essaie de faire comprendre que tous les désirs spirituels que vous avez, font partie de votre nature spirituelle, de votre nature évoluée, c’est évident que les gens évolués cherchent à s’améliorer, c’est le beau côté de la nature humaine. Mais à tout défaut il y a une qualité, et à toute qualité il y a un défaut. Il y a des gens qui cherchent tellement à s’améliorer qu’il vient un point dans leur vie, où si ça ne se développe pas, ils souffrent énormément et éventuellement ils se culpabilisent, ils ne se sentent plus à la tâche, à la hauteur de la tâche.

La vie vous met des bois dans les roues tous les jours, plus vous devenez sensibles à la vie, plus vous réalisez ces petites interférences tous les jours. Si vous n’êtes pas sensibles vous n’allez pas les voir, mais plus vous développez cette sensibilité à la vie, plus vous allez voir ces interférences. Si vous savez comment fonctionne la vie, si vous savez comment fonctionne l’Homme en relation avec la conscience, à ce moment-là, la vie dans tous ces petits trucs vous allez la comprendre, pas par le biais d’une psychologie. Mais vous allez la comprendre en relation avec votre capacité d’absorber tous ces évènements sans toujours retomber sur le ventre, sans toujours perdre votre énergie, et perdre et perdre votre énergie et perdre votre énergie, ce n’est pas nécessaire à l’Homme de souffrir.

L’Homme souffre parce qu’il est ignorant, l’Homme souffre parce qu’il n’a pas la volonté de transmettre à ses propres corps, son intelligence, son émotion, la puissance nécessaire pour transmuter instantanément une situation dans une autre. L’Homme souffre par ignorance. Je ne dis pas qu’il n’y a pas une souffrance qui résulte du contact avec l’universel pour ajuster les vibrations des corps, mais c’est une souffrance qui est temporaire, c’est un ajustement de vibrations, et ensuite c’est fini.

Mais cette souffrance-là n’a rien à voir avec la vie, elle a à voir avec nos vibrations, mais elle n’a rien à voir avec la vie, on ne souffre plus de la vie, on ne souffre plus de la maladie, on ne souffre plus de la mort, on ne souffre plus de toutes ces choses qui causent chez l’Homme une angoisse perpétuelle. Mais pour comprendre le côté caché de la psychologie humaine, il faut éventuellement avoir un contact intelligent avec des Intelligences qui travaillent avec les forces de la vie, ce sont ces Intelligences-là qui peuvent nous expliquer des choses qui sont trop loin dans notre futur, ou trop en dehors de notre expérience personnelle.

L’Homme a été coupé de l’invisible pendant des siècles ! Ou il a été en contact avec l’invisible par le truchement d’une certaine astralité. L’Homme doit être déconditionné, pas “brain-washé” ce n’est pas pareil, l’Homme doit être déconditionné et il doit lui-même se déconditionner, il doit avoir lui-même en lui la capacité de se déconditionner. Et lorsqu’il développe cette capacité de se déconditionner de toute cette psychologie relative – moi j’appelle ça les idées des autres – à ce moment-là il commence à se servir de ses propres idées. Vous ne pouvez pas vivre toute votre vie aux crochets d’une idéologie ou d’une autre idéologie.

L’Homme doit retourner à l’invisible, il doit retourner, il doit recommuniquer avec l’invisible, c’est ça l’évolution. Dans l’involution cette communication-là a été perdue, l’Homme doit la retrouver, et il va la retrouver, ça fait partie des plans. Tout ce que j’essaie de faire comprendre aux gens, c’est que pour retrouver ce contact, cette communication, il faut comprendre certains mécanismes qu’on ne peut pas comprendre par notre propre intelligence.

Si vous êtes ici dans la maison vous ne pouvez pas voir la maison de l’extérieur, il faut sortir ! Alors l’Homme est dans la maison depuis des siècles, sa réalité à tous les niveaux c’est ce qu’il voit. Quelqu’un vient et dit : “Ben écoute, regarde de l’autre côté”. Alors il verra dans un plan d’ensemble. Si vous vous attendez à des miracles, vous allez frapper un nœud, mais si vous mettez votre petite intelligence de côté ou votre grande intelligence de côté, à ce moment-là, vous allez comprendre, vous allez commencer à saisir, pas comprendre avec l’intellect, à saisir au niveau de votre propre conscience. Ensuite vous pouvez traduire ce que vous saisissez en mots pour l’expliquer, ça, ça va, et on dira de vous que vous êtes intelligents. (rires du public).

RG : La clé de l’Homme c’est la patience ?

BdM : La clé de l’évolution c’est la patience. La clé va s’attaquer à tous les aspects de votre conscience relative, de votre psychologie relative. La course à la connaissance… La course ! La fameuse course aux phénomènes, la course au pouvoir, la course au désir de communiquer par télépathie, la course au désir de guérir, la course à vouloir sentir cette chose dont certaines personnes parlent, cette course, ce désir !

La patience c’est la plus grande des vaches, elle va vous puer au nez tous les jours. Plus vous deviendrez sensibles à elle, plus elle vous puera au nez, et un jour dans le temps, vous comprendrez ce que c’est que de la patience ! Ce n’est pas une vertu, c’est un pouvoir, c’est un facteur rythmique, ça fait partie de la conscience. Lorsque vous connaissez la patience vous êtes toujours en pleine concentration, il y a des gens qui s’évertuent à vouloir se concentrer, on peut très facilement arriver à la concentration totale et permanente sans s’évertuer, et c’est la patience qui nous amène à cet état de neutralité entre le mental, l’émotion et le reste.

C’est très dur la patience, elle fait souffrir la patience, ne la désirez pas, vous ne pourrez jamais l’atteindre si vous la désirez, c’est une clé, c’est lié au temps psychologique, ça détruit le temple du temps psychologique, et ça vous amène vibratoirement, éventuellement en harmonie avec la conscience universelle. Je ne parle pas du silence, le fameux silence – on doit être en silence – ça, c’est une chose, il y a des gens qui peuvent être en silence parce qu’ils n’ont rien à faire, si vous êtes sur le coin d’une montagne évidemment vous pouvez être en silence.

RG : Bernard, vous m’excuserez, je pense qu’il y a des anges au ciel-là qui sont descendus un peu trop bas…On a de la misère à vous entendre… Jean-Paul ? Je ne sais pas si tu le sais mais… Heu ? (une musique s’est mis en route en même temps que Bernard parlait). Les anges, fais les monter un peu plus haut ! Aviez-vous de la misère à suivre Bernard avec la musique (s’adressant au public), oui, non, oui ?

Il y a des gens qui me disent oui, moi-même de mon côté, je les imaginais là, je perdais patience, ben c’est ça… (rires du public). On ne fait pas de pause tout de suite, dans le fond on est bien lancé, on va continuer sur la psychologie, est-ce que vous avez terminé sur la patience ?

BdM : Non, ça va.

RG : Ça va, on va continuer sur les sciences de l’Homme, la psychologie, la personnalité, tout ça. Il y a une phrase ici qui m’intrigue… Je l’ai perdue…. Au-delà de la sagesse, le discernement ?

BdM : La sagesse c’est une attitude envers la vie, la sagesse ça fait partie d’une philosophie de l’Homme, c’est le résultat d’une philosophie. Le discernement c’est une faculté précise du mental, qui permet de tuer la sagesse. Le discernement c’est une faculté tellement importante, que dans les sphères, ceux qui n’ont pas atteint ce niveau d’évolution, sont incapables de devenir des ajusteurs de pensée.

La sagesse c’est bon pour les Hommes. Le discernement est nécessaire pour comprendre les dieux, vous ne comprendrez jamais les Intelligences universelles avec la sagesse, vous allez vous calquer une certaine forme de vie, vous allez développer une certaine philosophie de vie, mais vous ne pourrez jamais trancher des questions qui mettent en confrontation ce que vous savez dans votre expérience humaine, et ce que vous recevez comme informations dans votre expérience supramentale.

Le discernement c’est totalement cosmique, c’est totalement universel, la sagesse c’est simplement planétaire. La sagesse c’est beau pour l’Homme, parce qu’il apparaît comme ayant atteint un certain niveau de sagesse, je n’emploie pas le même mot pour rien, la sagesse c’est une limite, c’est une limite que s’impose l’Homme dans la correction permanente de son savoir. Un Homme qui est arrivé dans la sagesse doit éventuellement mourir, sa mort l’amène à de très hauts plans de l’évolution, mais s’il doit revenir par choix pour construire et non aider, à ce moment-là il a besoin d’une arme puissante et c’est le discernement. Je parle du discernement et de la sagesse d’une façon totalement occulte.

Ce que vous pouvez percevoir de la sagesse, vous le percevez au niveau de l’émotion spirituelle, la sagesse appartient à l’émotion spirituelle, la grande et haute émotion spirituelle. Le discernement appartient au mental pur. Là où il y a sagesse il n’y a pas de discernement, là où il y a discernement il n’y a pas de sagesse. Ce sont deux niveaux différents d’exploitation de la conscience, ce sont deux aspects absolument différents, mais intégrés d’une même voie qui mène l’Homme à la conquête totale de ses illusions. Dans la sagesse vous trouverez toujours une forme ou une autre d’illusion. C’est le pouvoir du discernement qui détruira cette illusion.

Le discernement c’est un sabre, la sagesse c’est une fleur. L’humanité a parlé de sagesse, a été élogieuse envers elle, parce que l’Homme ne pouvait pas encore marcher de ses propres pieds sur une Terre conquise par lui-même. Lorsque l’Homme aura conquis la Terre par lui-même, la sagesse fera partie du passé, et le discernement deviendra la faculté impératrice de la nouvelle civilisation.

RG : Les désirs, illusions de la volonté.

BdM : Les désirs sont les illusions de la volonté dans ce sens que la volonté chez l’Homme est totalement primitive. L’Homme n’a pas de volonté, les réactions de l’Homme sont électriques et chimiques. L’Homme n’a pas de volonté parce que s’il avait de la volonté, il ne pourrait pas vivre de la façon dont il vit.

La volonté c’est universel, ça n’appartient pas à l’Homme, l’Homme a une puissance volontaire, il a un centre d’énergie qui manifeste cette puissance, mais l’Homme est en volonté lorsqu’il travaille avec la conscience universelle, le supramental, les Intelligences universelles. Lorsqu’il y a fusion entre le haut et le bas, il y a chez l’Homme de la volonté. Tant que cette fusion n’a pas été engendrée, l’Homme n’a pas de volonté avec un grand V, il a une volonté, une petite volonté qui résulte de ses désirs, qui résulte… Qui est le résultat direct de sa psychologie relative qui est liée avec ses désirs, avec ses caprices, avec les forces sociales dans lesquelles il baigne.

Il y a la Volonté cosmique et il y a la volonté personnelle. La volonté personnelle fait partie de la Volonté cosmique mais dans un cadre tellement non enligné, que nous avons sur notre planète ce que nous avons. Demandez à un chef d’état de faire cesser la guerre, qu’un chef d’état se lève et cesse la guerre ! Que les chefs des deux grands se rencontrent aux Nations Unies et qu’ils cessent la guerre. Impossible ! Et pourtant, ces deux hommes ne veulent pas la guerre.

L’Homme n’a pas de volonté parce qu’il n’a pas le pouvoir, à la volonté est lié le pouvoir, le pouvoir de la conscience. Désirer une chose c’est une chose. Il y a des gens qui parlent du pouvoir du subconscient, c’est vrai ; les gens qui parlent d’optimisme, être optimiste c’est quand on n’a plus rien. Quand il n’y a plus rien, et je dis : RIEN, que l’on voit si l’Homme a de la Volonté.

Un Homme qui se suicide n’a pas de volonté, parce que lorsqu’on a de la volonté, le suicide est impossible, il y a une fusion. Un Homme qui se décourage, sa volonté s’affaiblit… Parce qu’on peut faire certaines choses, parce qu’on a un pouvoir financier pour faire telle chose, on décide d’aller en Floride, on décide de faire telle ou telle chose, on s’imagine que c’est de la volonté, ce n’est pas de la volonté ! C’est le résultat d’un désir, dans lequel on applique une certaine énergie volontaire pour activer ce désir, mais ce n’est pas de la Volonté, c’est difficile de comprendre ce que c’est que de la volonté.

De la volonté c’est prépersonnel. On a de la difficulté à comprendre la différence entre le personnel, le prépersonnel et la synthèse des deux. On a de la difficulté à voir la division et l’unité dans l’Homme. Ça, c’est parce que l’Homme a l’illusion qu’il fonctionne par lui-même. Vous avez le désir d’aller à tel endroit, vous y mettez la volonté, vous passez sous une maison et une brique vous tombe sur la tête, vous êtes rendu à l’hôpital ! Si vous aviez de la Volonté, cette chose-là ne se produirait pas parce que lorsqu’on a de la Volonté, on contrôle notre propre destinée, on n’est plus influencé par les planètes, c’est ça de la volonté ! La volonté c’est un pouvoir, c’est un pouvoir qui est divin, qui est universel. C’est l’intégration totale entre l’Homme et ce qui est plus haut que lui, mais égal à lui, il ne faut pas toujours se considérer comme des “bibittes” ! (insectes).

Et c’est dans ce combat, dans cette collusion, dans la rencontre de notre volonté qui est petite, qui n’est pas une volonté encore, mais qui est en puissance, c’est dans la collusion de cette volonté qui grandit avec la puissante Volonté universelle que l’Homme, éventuellement, développe la volonté. Éventuellement il y a une fusion, ça c’est de la Volonté. Là, il est un avec l’ajusteur de pensée, rien ne peut arrêter cet Homme.

Je passe mon temps à détruire les formes, je ne nie rien, mais je détruis les formes, et je détruis les formes, pour vous permettre de saisir ce que vous ne pouvez pas comprendre. Ce qui est important c’est de saisir d’abord, et vous ne pouvez saisir que si vous mettez de côté votre grande intelligence, vos préjudices positifs, parce qu’il y a des préjudices qui sont positifs, il y en a d’autres qui sont négatifs. Je vous dis telle chose et d’une minute à l’autre, je vous dis : “Ne croyez pas ce que je vous ai dit”. Je me sers de contradiction pour vous amener à dépasser la polarité dans vos esprits.

Une fois que vous comprenez, que vous sentez ces mécanismes, petit à petit, il y a un changement de vibrations qui vous amènent graduellement à la Volonté. La connaissance du passé, un jour, bientôt, dans quelques années, à l’intérieur d’une génération, elle ne servira plus, ce sera fini. Mais à l’Homme doivent être donnés des instruments pour faire face à ce qu’il ne peut pas comprendre, pour que lorsque ce jour vient, il n’est pas pris au dépourvu, qu’il ne tombe pas dans la mascarade, dans le carnaval, dans les sectes religieuses, dans des sectes quelconques, qu’il soit lui-même autonome, volontaire, qu’il sache lui-même, par lui-même, pour lui-même et envers lui-même, et en relation avec les autres.

RG : Toujours sur le plan de la psychologie humaine, deux questions en relation : Qu’est-ce qu’une inhibition ? Comment les détruire sans détruire leur raison d’être ?

BdM : Les inhibitions, c’est comme la sexualité, ce sont des forces occultes de l’Homme, dans l’Homme. Ce sont des mécanismes créés par les ajusteurs de pensée pour guider votre plan de vie. L’Homme est comme un cheval, l’ajusteur de pensée est comme le cocher, il a des guides. Comme il ne peut pas communiquer directement avec l’Homme, il a des mécanismes, qu’il transmet à l’Homme par vibrations. Parce que tout se fait par vibrations, ça se manifeste chez lui au niveau de sa chimie, de son électrique.

L’Homme connaît de ces réactions, de ces phénomènes comme de l’inhibition, de la gêne, une incapacité de décider, il y a des personnes qui ne peuvent pas décider. Il y a des personnes, vous leur donnez deux robes, une bleue et une rouge, ils ne pourront pas le faire, vous leur donnez une robe, ils ne pourront pas le faire. Ils ne peuvent pas prendre de décision, ils sont toujours indécis, et c’est malgré eux. Ces mécanismes font partie de l’Homme, ils font partie de la relation entre l’Homme et l’universel, mais l’Homme ne dialogue pas avec l’universel. L’Homme a été coupé de l’universel, l’Homme subit l’universel, on appelle ça de l’ignorance.

Tant que l’on subit l’universel et qu’on ne connaît pas les lois de cet universel en soi-même, on est dans l’ignorance, et qu’est-ce qui se produit ? Ce cher petit ego souffre, il souffre, il y a des ego qui souffrent toute leur vie. Comment voulez-vous que la puissance créative autonome de l’individu se manifeste dans sa vie, si ces mécanismes-là le freinent et qu’il ne connaît pas les lois de ces mécanismes, et qu’il ne puisse pas à un certain moment les détruire, totalement, pour laisser passer l’Énergie.

Tous les Hommes ont des talents, il n’y a pas une seule personne dans la salle ici qui n’a pas un talent, qu’il y ait des gens qui travaillent, qui lavent la vaisselle puis qui rêvent de jouer du piano, qui rêvent, ils ont ça en eux, ils ont la vibration. Et c’est comme ça à travers la société, si chacun pouvait trouver sa place, son travail, ce serait très bien. Mais il y a toutes sortes de mécanismes qui bloquent, la sexualité c’est la même chose.

Je ne peux pas aller en profondeur quand je parle dans une salle, c’est interminable les sujets, je parle un p’tit peu de ci, un p’tit peu de ça, un p’tit peu de ci, un p’tit peu de ça, pour vous donner une vue d’ensemble. Et c’est très difficile d’éliminer ces mécanismes d’inhibition. Un des points de départ, c’est de ne pas se casser la tête au niveau de l’ego, de l’orgueil personnel, de la fierté personnelle, de se dégager égoïquement de leur puissance en soi-même, et éventuellement whop, whop, whop, ils vont disparaître ! Mais il faut les connaître, il faut savoir que ce sont des illusions créées volontairement par des Intelligences qui nous guident, ça fait partie de notre plan de vie.

L’Homme est occulte ! Il est occulte. On est occulte, tout est occulte, c’est-à-dire que nous fonctionnons sur un plan, et il y a derrière soi d’autres plans avec lesquels nous sommes liés, mais avec lesquels nous n’avons aucune conversation. Alors nous subissons des vies, nous les subissons ces vies sans pouvoir les ajuster à la hauteur de notre propre évolution.

Nous courons à gauche et à droite pour avoir des solutions, nous cherchons dans toutes les églises et dans toutes les sectes, dans toutes les organisations pour une solution. Les solutions ne peuvent nous être transmises que par eux (les plans) et chacun de nous a une Intelligence qui s’occupe de lui, mais nous la foutons constamment de côté, constamment de côté, constamment de côté.

L’intuition ça ne fonctionne pas, hop, alors on se fie à l’intellect. Si l’intuition fonctionnait, et c’est d’ailleurs ce qui se produit chez les voyants et ces gens-là, si l’intuition fonctionnait tout à coup, disons une personne là, l’intuition commence à fonctionner tout le temps, la personne développerait éventuellement une conscience de cette intuition, et éventuellement deviendrait capable de se servir de cette intuition pour travailler, mais à ce moment-là, cela deviendrait un pouvoir quelconque.

Alors, qu’est-ce qu’on fait ? On va brouiller l’intuition à un certain moment pour que l’ego soit toujours dans la mesure exacte de ce qu’il doit être, ni rien, ni plus, jusqu’au jour où l’ego réalise que ces normes qui lui sont imposées, qui font partie de son plan de vie, les influences planétaires, soient brisées. Il y a des gens qui me demandent : “J’entends quelque chose dans ma tête, quelqu’un qui me parle, je crois que je deviens folle”. Je comprends l’angoisse des gens, et plus ça va, plus ça va se manifester, ça fait partie des temps.

Je comprends l’angoisse de ces gens qui s’imaginent qu’ils vont devenir fous, pourquoi ? Parce qu’il leur a été dit que s’ils entendent une voix dans leur tête, c’est une forme de folie. C’est grave. Alors pour ne pas rendre ces personnes folles, elles n’entendent pas cette communication, elles ne peuvent pas comprendre les mécanismes inhibitifs qui, constamment, tous les jours, réduisent leur potentiel de vie. Si vous avez des inhibitions, ce sont des illusions créées par ces mécanismes. Un jour, graduellement, vous le saurez et ces inhibitions, ces mécanismes seront automatiquement retirés. Mais il doit y avoir une conscientisation de votre être, vous devez savoir comment ça fonctionne la machine !

RG : Avant de faire la pause Bernard, trois réalités psychosociales que vous apportez vous-même dans vos questions, la première : le divorce dans notre société moderne occidentale, est-il bon ou mauvais ?

BdM : Le divorce est une chose très compliquée, dans ce sens que, d’abord il résulte du fait que les gens qui se rencontrent, se rencontrent pour des raisons qui ne sont pas suffisantes, ils se rencontrent parce que lui il a un bon job, ou elle, elle a un beau corps physique. L’Homme n’a pas conscience, il est inconscient, alors les choix qu’il fait sont sujets à toutes sortes de probabilités. Heureux pour ceux qui n’ont pas à passer par cette expérience, mais il y en a beaucoup qui doivent la vivre. Moi, quand le contact s’est fait, je n’étais pas marié, je me demandais si j’étais pour avoir femme ou non, j’ai demandé, on m’a dit oui, on m’a dit qui, on m’a dit quand !

Il n’y a rien sur le plan matériel, sur le plan des influences planétaires ou autre qui peut briser ça, c’est impossible, pas parce qu’elle est plus belle qu’une autre ou qu’elle est plus intelligente qu’une autre, ou ci ou ça, non ! Mais parce que la liaison elle est faite pour des raisons plus grandes que ce que détermine en général l’ego, le corps de désir. Il y a des gens qui se rencontrent, qui retardent leur évolution, mais pour que ces gens puissent réaliser qu’ils retardent leur évolution et qu’ils décident de se séparer pour cette cause, il faut que ce soit des êtres assez avancés.

Alors s’ils se repoussent, ce sera pour des raisons qui sont en général purement matérielles, matérielles dans le sens que la vie ne leur aura pas donné les instruments nécessaires, pour leur permettre d’exercer dans une joie quelconque ou d’une façon assez permanente, les désirs qui sont les leurs.

Le divorce, ça fait partie de la décadence de la civilisation occidentale. Pendant des années on vous disait : “Tu maries une femme, tu la gardes jusqu’à la mort”. Bien obligé, c’était des lois sociales qui ont fait leur travail, il y avait des raisons pour ces lois sociales. Mais l’Homme évolue, la psychologie évolue, un changement, une plus grande liberté chez la femme. Mais le divorce tel qu’il est vécu aujourd’hui est empreint d’une incapacité chez l’un ou chez l’autre de se connaître lui-même.

Il y a des couples qui s’ajustent ! C’est complexe le divorce, c’est très complexe, il y a plusieurs raisons. Il faudrait que je vois des gens personnellement pour faire une explication, ça change avec chaque couple. On ne peut pas faire un tableau général pour le divorce, on peut en tracer des grandes lignes, ça fait partie de la décadence mais ça, ça n’explique rien chez l’individu. On ne peut pas dire que le divorce provient de l’égoïsme nécessairement. Mais on peut dire que le divorce, c’est une attitude envers l’autre à un moment donné de la vie où l’on ressent qu’il n’y a plus de… Il n’y plus cette (BdM frappe des mains) il manque de ça ! Mais ça, ça fait partie du plan de vie de chaque personne.

Il y a des gens qui ont tellement mauvais caractère que c’est impossible qu’ils demeurent mariés plus de six heures, ce serait anormal ! Il y a des gens qui sont tellement enracinés dans une psychologie sociale, qu’ils ne peuvent pas voir le jour où ils se divorceraient. Alors ils restent attelés à leur situation jusqu’à la mort, ça aussi c’est une autre forme d’aliénation. Parler de divorce globalement, en amener des remèdes, c’est une perte de temps. Expliquer le mécanisme du divorce d’une façon psychologique, personnelle, ça peut aider si on connaît les gens.

C’est pour ça qu’il y a des psychiatres, des confesseurs, il y a des gens qui s’occupent de certaines choses, qui font d’ailleurs énormément de bien, tous ces organismes… Mais le divorce, souvent, est engendré par des inhibitions, des facultés internes dirigées des autres plans pour éventuellement séparer deux êtres, pour les amener à un autre plan de vie.

Quand je dis que le divorce est le résultat de la décadence de la civilisation, je ne veux pas dire que le divorce lui-même est nécessairement décadent, il fait partie de la décadence, je ne veux pas toucher le mot sexualité ici, mais j’en reviendrai à ça. Ce sont des thèmes très contemporains. C’est pour ça qu’il y a des choses dans la vie tel que le divorce qu’on ne peut comprendre que par soi-même. Il faut avoir en soi-même un petit peu de conscience, parce que si on n’a pas de conscience, et c’est là que la conscience spirituelle peut aider, parce que la conscience spirituelle, avant de séparer deux êtres, va les forcer à se regarder au niveau de cette conscience spirituelle là. D’ailleurs, j’en ai eu une expérience la semaine passée.

Mais les gens qui n’ont pas de conscience spirituelle, ils vivent simplement dans le matériel de la vie, de la pensée matérielle de la vie, éventuellement ne sentent plus cette vitalité qui les unit les uns aux autres. Et l’Homme est en recherche, est en quête constante de vitalité, constamment. L’Homme a besoin de constamment faire et refaire et refaire ses énergies.

Alors la femme a un rôle là-dedans et l’homme a un rôle, mais la psychologie de l’homme et de la femme est tellement encore primitive, est tellement instable, elle est tellement émotive, que le moindre choc qui se produit dans leur environnement matrimonial peut facilement aujourd’hui, maintenant qu’on a levé les poutres de la désobéissance, devient pour eux quasiment un jeu d’enfants, ils sont mieux divorcés qu’attelés.

L’Homme a besoin d’une conscience ! Il n’a plus de conscience, alors ce qui servait avant de “guidelines”, il n’y en a plus ! Alors qu’est-ce qui se produit ? Le divorce. L’Église n’a plus de personnes pour la visiter, et c’est la décadence totale. Éventuellement ça mène aux autres formes de décadence qu’on appelle l’anarchie. Mais ça, ça fait partie du processus de réorientation et de réorganisation de la conscience humaine à l’échelle mondiale.

Vous avez au Japon, des jeunes aujourd’hui, qui laissent leurs familles et qui s’en vont dans l’industrie. Ces pauvres vieux qui sont habitués à une tradition dans laquelle, à un certain âge, les enfants prennent soin des parents, et tout à coup Houp ! Les enfants ne prennent plus soin des parents. Alors souvent il y a du suicide parmi ces personnes du troisième âge, mais comment regardez-vous le problème ? Si vous le regardez d’un point de vue personnel c’est une chose, si vous le regardez d’un point de vue social c’est une autre chose, si vous le regardez d’un point de vue philosophique c’est une autre.

Si vous le regardez du point de vue cosmique universel évolutionnaire, ça fait partie des temps, c’est ça ! C’est la condition nécessaire pour établir de nouvelles formes de relations chez l’Homme qui mèneront à une réorientation des liens du mariage, qui mèneront à une nouvelle forme de genèse concernant les liens étroits entre hommes et femmes. Ce sera une nouvelle société, alors nous vivons ça.

Nous vivons dans cette période de gestation, et cette période de gestation sur le plan psychologique, sur le plan humain, sur le plan personnel elle est pénible. Alors qu’est-ce qu’on dit ? Est-ce qu’on dit : “Bon, ben, ça fait partie des temps, il n’y a rien là”. Non ! Parce que chaque Homme a la capacité en lui de mettre dans sa vie de l’ordre.

Et pour faire ça, il faut de la volonté, il faut être vigilant, il faut être bon, il faut aimer, il faut savoir aimer, il faut savoir donner, il faut être patient, il ne faut pas être trop orgueilleux. Un p’tit peu de fierté ça peut aider, pour donner du bazar à la personnalité mâle masculine. Un p’tit peu de vanité, ça peut aider la femme pour la rendre belle. Sans ça, si on n’a pas ça, on devient automatiquement spirituel et on devient des échevelés, jusqu’à temps qu’on comprenne la leçon de l’illusion.

RG : La deuxième réalité psychosociale c’est justement l’homosexualité, vous nous en avez d’ailleurs glissé un mot.

BdM : Quand une civilisation atteint la fin de son cycle, lorsqu’il y a un grand changement, soit à une échelle mondiale ou à une échelle locale, il y a un très grand nombre d’âmes qui veulent se réincarner rapidement. Elles attendent en ligne, elles sont pressées, elles n’ont pas eu le temps de perdre cette mémoire antérieure.

Alors il y a incarnation, et il y a une couche de mémoire de l’expérience antérieure qui devient, qui demeure très très forte, et cette mémoire agit comme catalyseur à tous les niveaux des principes humains. De sorte qu’éventuellement l’homme ou la femme, ont des activités humaines – sexuelles ou artistiques ou au niveau de la personnalité – que l’on appelle homosexuelles.

Les âmes veulent revenir pour faire expérience rapidement, avant la fin du cycle, de l’expérience terrestre, et il se produit ce phénomène. Ça, c’est sur le plan cosmique. Mais une fois qu’elles sont rendues ici, une fois que l’individu grandit, qu’il s’aperçoit qu’il a ces tendances, c’est à la société de… Coupure. Fin (suite-ci-dessous : Questions impossibles (Occultes) 9B.

mise à jour le 25/08/2024

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