Le doute, se libérer de la forme

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Conférence avec Richard Glenn 12

« RG : Vous touchez de très très près le phénomène psychologique des êtres humains, la psychologie de l’être humain, et dans la psychologie humaine il y a des bons côtés, puis il y a des côtés peut-être à laisser tomber ; dans ces côtés à laisser tomber, il y a celui de ce que l’on pourrait appeler : le doute. … » BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Richard Glenn (RG) : Vous touchez de très très près le phénomène psychologique des êtres humains, la psychologie de l’être humain, et dans la psychologie humaine il y a des bons côtés, puis il y a des côtés peut-être à laisser tomber ; dans ces côtés à laisser tomber, il y a celui de ce que l’on pourrait appeler : le doute.

On doute : on écoute un ruisseau, si on ne le voit pas, on n’est peut-être pas sûr que c’est un ruisseau qu’on entend, on écoute le vent dans les feuilles des arbres, si on ne les voit pas, c’est peut-être d’autres choses, on écoute quelqu’un qui parle d’une façon limpide de choses qu’on ne voit pas, mais là on doute de cette personne et on doute aussi de ce qu’elle nous transmet. J’aimerais qu’au départ, Bernard nous oriente sur ce qu’est le doute sur le plan psychologique de l’être humain, et ce qu’est le doute, perçu sur d’autres plans ?

Bernard de Montréal (BdM) : Le doute c’est une des formes les plus primitives de l’Homme, une des formes mentales les plus primitives de l’Homme. Le doute c’est une force, c’est une vibration qui s’enregistre dans le mental humain, qui peut être amplifiée par les émotions humaines et qui empêchent l’Homme d’être ce que j’appelle “centrique”. Un Homme qui est centrique, c’est un Homme qui peut faire tout ce qu’il doit faire, c’est un Homme qui peut faire tout ce qu’il doit faire ! Faire ce qu’on doit faire, c’est être capable de transmettre sur le plan matériel, en relation avec la faculté mentale, la faculté physique, la faculté émotive, l’énergie que l’on a en soi. Le moindre doute diminue cette énergie.

Le doute fait partie de la personnalité. Le doute fait partie du conditionnement social, culturel. Le doute fait partie du fait que l’Homme est incapable de savoir totalement et parfaitement par lui-même. Il est obligé toujours de faire référence à ce que la société a dit, ce que les organismes ont dit, ce que les grands systèmes philosophiques ont dit. Autrement dit l’Homme n’a pas de centricité, et ce manque de centricité-là est à la base même de son incapacité de travailler mentalement, intelligemment, avec les forces qui peuplent les plans Invisibles et qui dirigent l’évolution de l’Homme.

De sorte que son doute retarde son évolution, l’empêche d’être capable de se manifester lui-même dans son potentiel réel, retarde son pouvoir actif dans la société, parce que lui-même dans le doute est incapable de saisir la valeur intrinsèque de toute action. Et le doute va créer éventuellement la crainte dans l’action qui va mettre terme à une activité, qu’il sera obligé de vivre dans un autre temps, dans des autres conditions et dans un autre médium.

Le doute c’est lié à la crainte. Quand je dis aux gens qu’on ne doit pas croire, c’est pour amener les gens à se centrer sur eux-mêmes. Quand ils se sont centrés sur eux-mêmes – c’est pas facile – petit à petit le doute devient plus aiguisé, parce qu’ils deviennent eux-mêmes les juges de toutes les situations de vie dans lesquelles ils sont. Alors si un Homme dit telle chose, il dit telle chose. Si un Homme émet telle idée, il émet telle idée. S’il a moindrement de doute, il va tuer l’idée, il va l’affaiblir et elle ne pourra pas se propager dans le temps.

Un Homme va faire quelque chose ou va dire quelque chose et un autre Homme va le contrecarrer avec de puissants arguments. Automatiquement l’Homme va douter, et là où l’on doute le plus, c’est dans le domaine de la spiritualité. Là où l’on doute le plus, c’est dans le domaine où on est confronté avec la destruction des formes. La destruction des formes est tellement importante dans l’évolution de l’Homme que les Hommes ne le sauront, ne le comprendront, que lorsqu’ils seront arrivés au stage de la destruction de la forme.

La destruction de la forme c’est occulte, ce n’est pas psychologique, ce n’est pas philosophique, ce n’est pas religieux, et surtout ce n’est pas spirituel. Alors un individu qui est dans la forme spirituelle ou dans la forme matérielle, et qui est confronté avec une idée qui provient de l’extérieur de la forme, automatiquement doute, parce que sa sécurité qu’il trouve dans la forme spirituelle ou dans la forme matérielle, est totalement mise de côté, totalement convoquée dans un mouvement de collision avec le néant total, le néant qui est plein, mais le néant de la Conscience Pure.

Dans la Conscience Pure il n’y a pas de doute, parce qu’il n’y a pas de question. Les gens doutent parce qu’ils ont des questions, les gens doutent parce qu’ils pensent, c’est normal de douter. Mais les Hommes qui, éventuellement, auront la capacité de mentaliser totalement ce qu’ils savent et de mentaliser leurs émotions, et de réorganiser la matière émotive dans un instant, et amener cette matière émotive là à un niveau vibratoire mental, ces gens-là pourront un jour pénétrer dans ce que l’on peut appeler l’Éther, l’invisible.

Mais un Homme qui a du doute, un Homme qui manque de centricité, ne peut pas entrer en contact avec ce plan d’énergie, parce qu’il s’attire automatiquement vers la matière dense. Les gens ont des désirs spirituels, ils ont de grands désirs spirituels, les gens veulent atteindre des sommets, les gens veulent devenir des maîtres, les gens veulent devenir bons, les gens veulent devenir ci, les gens veulent devenir ça… Mais ces désirs-là qu’ont les gens de devenir ci ou ça, font partie de la forme dans laquelle baigne leur Esprit.

Et c’est pourquoi il y a des écoles de différents types qui permettent à l’Homme de gravir le sentier de l’évolution, soit d’une façon ou d’une autre, mais au bout du chemin, à la fin de cette pérégrination, il n’y a rien et il y a tout. Il n’y a rien parce que l’individu est confronté avec la réalité et la réalité est impuissante, et quand je dis que la réalité est impuissante, je dis ceci : c’est que dans la réalité il n’y a aucun effort ; là où il y a un effort il y a un désir, là où il y a un désir il y a une énergie, et cette énergie-là c’est l’énergie de la forme.

Et suivant la relation entre cette forme et une autre forme, on vit ce qu’on appelle le doute, et les gens qui souffrent le plus du doute, ce sont les gens qui sont les plus près en sensibilité de vivre la dualité de leur Esprit. Alors l’Esprit est dualistique, il y a le bien, le mal, le bon, le mauvais, le haut, le bas. Et tant que les Hommes pensent, tant qu’ils n’ont pas compris les lois de l’Esprit, ils sont pris dans le combat qui peut durer pendant des années, et ce combat fait naître chez eux l’expérience du doute, et le doute c’est une souffrance. Et petit à petit, la forme qui crée le doute disparaît, disparaît, et disparaît, et un jour, dans un certain temps, il n’y a plus de doute. Mais à ce moment-là, l’individu ne pense plus, il sait.

Que l’on vienne d’un coin du monde ou d’un autre et que l’on rationalise ce qui est en dehors de la forme, ça ne change rien. Ça fait partie de l’expérience de celui qui rationalise. Le temps des grandes philosophies – je parle surtout dans les milieux ésotériques – le temps des grandes philosophies, des grands systèmes, des grands ci, des grands ça, tire à sa fin, c’est déjà commencé d’ailleurs, ça tire à sa fin.

La compréhension des lois qui déterminent pourquoi l’Homme doute est très importante, et ce n’est pas par la philosophie que vous allez détruire le doute, c’est par le développement interne de vos propres centres de gravité. Et si je vais plus loin que ça, je dirais que le doute ne se détruit que par la souffrance interne, qui est causée par la dualité dans le mental de l’Homme. Et aucun Homme ne peut échapper au doute, aucun. Ça fait partie de la structure du mental.

Bon, quand il n’y a pas de combat, quand on n’est pas à la recherche de quelque chose, quand on ne compare pas entre le bien et le mal, quand on ne compare pas entre les forces de la lumière et les forces des ténèbres, quand on n’est pas pris dans ces problèmes humains, on ne vit pas le doute.

Si on s’occupe de vivre au niveau matérialiste, le doute n’entre pas tellement en jeu, mais lorsque l’on commence à regarder les choses de la vie d’un point de vue de l’Esprit, où notre tête est en jeu – je ne parle pas de la tête physique, je parle de l’Esprit – à ce moment-là, on commence à connaître le doute, et tous les Hommes doivent le vivre. Ceux qui seront comptés – une expression que j’emploie pour expliquer qu’il y a un certain nombre d’êtres sur la planète matérielle aujourd’hui qui, un jour, pourront passer naturellement avec grande facilité dans l’invisible – ces gens-là n’auront plus de doute.

Et c’est quand on n’a plus de doute que l’on peut changer vibratoirement le corps mental, le corps émotionnel, le corps éthérique et le corps physique, pour entrer en contact avec la Conscience Pure, parce que… Que vous ayez des désirs de la connaissance, que vous ayez des désirs, n’importe quel désir est une forme, n’importe quel, n’importe quel désir est une forme. Dans la Connaissance Pure il n’y a pas de forme, c’est simplement de l’énergie, la Connaissance Pure peut créer une forme pour se véhiculer, mais elle, cette connaissance, cette énergie, cette Intelligence, elle n’a pas de forme. Alors elle crée les formes nécessaires à l’évolution.

Des formes ont été créées voilà quatre-mille ans pour l’évolution de l’humanité, des formes ont été créées voilà deux-mille ans, ainsi de suite, et à un certain moment dans l’évolution de l’Homme, la destruction de la forme sera nécessaire pour qu’il puisse passer une fois pour toutes au stage de l’immortalité du corps matériel et de la compréhension totale, et je dis totale, des lois de l’Univers.

RG : Les formes sécurisent l’Homme ?

BdM : Les formes sécurisent l’Homme.

RG : C’est que… L’Homme qui arrive au niveau de la supraconscience ou de la conscience totale, il s’aperçoit que les formes n’existent pas, il n’y a pas de forme ?

BdM : Non, il les crée.

RG : Alors, qu’est-ce qui peut sécuriser l’Homme en dehors des formes ?

BdM : En dehors des formes il n’y a aucune sécurité, il n’y a aucune insécurité, il n’y a aucune dualité… si vous parlez de sécurité, vous devez parler insécurité, en dehors de la forme il n’y a rien, il y a tout, c’est la synthèse.

RG : Ça me paraît aussi à la fois l’antithèse dans ce que vous venez de dire ?

BdM : Ce n’est pas l’antithèse, c’est une synthèse, c’est une abolition de la dualité.

RG : L’Homme ne peut pas vivre en sécurité…

BdM : Je vais vous donner un exemple, si vous permettez. Prenez le phénomène de l’intelligence, quand les gens parlent d’intelligence, quand vous parlez d’intelligence, automatiquement vous associez l’intelligence, la faculté de l’intelligence avec la personnalité intelligente, mais ce n’est pas ça de l’Intelligence. Ce qu’on appelle sur le plan humain, sur notre planète, “intelligence”, n’est qu’une réflexion de ce qui est ordonné, il n’y a pas d’intelligence dans le cosmos, il y a des rapports étroits entre différents niveaux d’énergie et ces rapports étroits sont totalement harmonisés.

Le résultat de ces rapports étroits de vibrations produit, lorsque l’énergie passe par le cerveau, ce que l’on appelle de l’intelligence. L’intelligence ça n’existe pas telle que l’Homme la conçoit. Nous avons un concept de l’intelligence, parce que nous sommes capables d’établir des valeurs comparatives entre une résultante de l’intelligence et une autre. Nous pouvons établir des bases statistiques, ce que les gens appellent des IQ pour mesurer l’intelligence, mais l’Intelligence, ce n’est pas ça.

L’Intelligence c’est le rapport étroit qui existe entre différents niveaux de vibrations dans le cosmos, et ça c’est infini, c’est pour ça que la connaissance est infinie. Et il y a des êtres qui sont réceptifs à ces vibrations, et automatiquement ces êtres représentent dans le cosmos, l’Intelligence. Ils représentent l’Intelligence ! Ils ne sont pas intelligents. L’Homme ne sait pas comment penser parce que lorsqu’il pense, il ne comprend pas ce qu’il pense. Et s’il a l’impression de comprendre ce qu’il pense, il ne comprend pas encore ce qu’il comprend de penser.

Il y beaucoup de personnes qui croient que quand je parle, je joue sur les mots, je ne joue pas sur les mots, je crée les formes nécessaires pour faire comprendre que dans les mots, il y a des énergies ; et ces énergies sont ce que vous appelez vous, l’intelligence, et le rapport vibratoire entre l’énergie dans une forme et l’énergie dans une autre crée une résultante qui, sur le plan humain, produit une philosophie ou une psychanalyse d’une situation.

C’est pour ça qu’il est absolument essentiel pour moi, de n’avoir aucune mémoire, pourquoi j’aurais une mémoire ! Quand je dis que je n’ai pas de mémoire, ça ne veut pas dire que je ne peux pas me rappeler de certaines choses, ça veut dire que je ne peux pas, à volonté, suivant le désir de mon ego, me rappeler telle ou telle chose ; soit que l’énergie passe et c’est fini ou soit qu’elle passe et qu’elle revienne.

L’Homme pense tout à l’envers, et la forme est tellement développée du monde à l’envers, que lorsqu’on dit aux gens : “C’est comme ça”, à ce moment là ils nous prennent pour un type qui… C’est pour ça que la découverte de l’Homme de l’avenir, ce qu’on pourrait appeler l’Homme nouveau, la découverte de l’Homme nouveau par l’Homme ancien sera très belle. Et à un certain moment, l’Homme nouveau sera obligé – pas pour des raisons psychologiques, mais pour des raisons vibratoires – de s’isoler complètement de l’Homme ancien. Parce qu’il n’aura plus, l’Homme nouveau, à vivre de l’expérience psychologique liée à la connaissance qu’a l’Homme ancien de la vertu de l’intelligence.

Les scientifiques veulent étudier les phénomènes OVNIs avec les paramètres de la science qu’ils possèdent aujourd’hui. Mais ils ne sont pas prêts à admettre, les scientistes – parce qu’automatiquement, ils prêchent contre leur paroisse – que la nature de l’Intelligence, ses paramètres cachés, sont infiniment plus vastes et infiniment plus simples que ça ne leur apparaît à première vue.

Quand je dis que mon travail consiste… On m’a déjà demandé si j’avais une mission, je n’ai pas de mission, je sais ce que je fais, et mon travail consiste à faire comprendre aux gens qui veulent comprendre que, d’abord, il n’y a rien à comprendre ! (rires du public). Et ensuite, petit à petit, je les amène à comprendre qu’il y a quelque chose à saisir, et ensuite, je les amène à réaliser que dans ce qu’ils saisissent, il y a de l’Intelligence !

Et lorsque leur personnalité commence à travailler avec cette intelligence qui se développe et se développe, et se développe, et se développe, à ce moment-là, ils commencent à comprendre que dans la vie, il n’y a pas de hasard, que dans la vie tout se comprend, que dans la vie tout se situe, que dans la vie il n’y a rien de sérieux, que toutes les formes que nous construisons pour nous protéger psychologiquement au niveau de nos personnalités sont des “ballounes” (ballons). Mais nous craignons de crever ces ballounes, parce que nous sommes nous-mêmes une “balloune”, et nous ne voulons pas admettre que nous sommes des “ballounes”, c’est normal !

Mais dans certaines circonstances précises où des gens sont confrontés avec des gens qui ne sont pas dans la forme, automatiquement ces gens sont forcés de réaliser que pendant des années, ils étaient des “ballounes”. Et à partir de ce moment-là, la “balloune” commence à se dessouffler, et c’est là que les gens commencent à comprendre qu’il y a des illusions à tous les niveaux dans notre expérience, à tous les niveaux, c’est infini les illusions sur tous les plans, et que pour en arriver à être totalement libre de ces formes illusoires, avant de pouvoir en créer d’autres, il faut faire un certain acheminement.

Ça ne se fait pas d’un jour à l’autre à moins qu’on ait l’expérience d’une fusion, mais dans le cours normal des choses, ça se fait petit à petit. Alors le doute est lié à tout ça, le doute est lié à toutes ces formes qui nous tirent à gauche et à droite, qui créent la crainte, et quand un Homme craint, il ne peut rien.

RG : Donc c’est parce qu’on ne maîtrise pas les formes, mais l’être qui maîtrise les formes, n’est-il pas lui-même une forme ?

BdM : Oui… Quand vous dites l’être, il faut comprendre. D’abord un être qui est en dehors de la forme est totalement isolé de lui-même.

RG : Vous disiez tantôt que l’être extraterrestre qui veut faire un ovni, d’abord le conçoit mentalement, puis il descend les vibrations dans la matière…

BdM : Il le crée.

RG : Mais lui-même, il est forme…

BdM : Il est forme. Je ne dis pas que les formes… L’Univers est une forme, il y a des formes à tous les niveaux, mais ce que je dis, c’est que pour créer des formes, pour créer, pour matérialiser une chose, la descendre dans la matière, il faut être soi-même en dehors de la forme, c’est une loi d’énergie.

Il faut que l’être soit totalement dans la Conscience Pure pour pouvoir avoir le pouvoir de discerner s’il doit faire telle chose ou telle chose. Une fois qu’il discerne qu’il doit faire telle chose, et qu’il sait que cette chose va se propager dans le temps pendant des années ou des siècles, il le fait, mais il le fait parce qu’il le sait. Il connaît les lois de l’action, et comme il connaît les lois de l’action, il a le droit à la propulsion dans le temps de la forme.

RG : La pluralité de ces êtres, c’est une réalité aussi, il en existe plusieurs êtres qui conçoivent des formes et qui les créent ?

BdM : Oui, oui, exactement mais ces êtres sont des millions, mais ils sont sur des plans où ils sont à l’Homme, invisibles. Et une raison, une raison très importante… Pourquoi un être préfèrerait-il l’invisible à la matière ? Parce que justement, sur ces plans il y a de l’harmonie. Tandis que sur un plan matériel il n’y a pas d’harmonie là où il y a de l’inconscience. Il peut y avoir de l’harmonie sur une planète matérielle là où il y a de la conscience, mais sur la planète matérielle physique il n’y a pas d’harmonie.

RG : Celle là ?

BdM : Oui… Il n’y a pas d’harmonie ! Alors un Homme qui est centrique sait ce dont il a besoin, il sait le genre de calme dont il a besoin, il sait le genre d’environnement dont il a besoin, il sait ce dont il a besoin, où il va le trouver sur la planète ? Il est automatiquement obligé de changer de plan pour trouver ce rayonnement de lui-même dans un Éther qui est différent, et là où il peut au moins communiquer, parler, pas avec des mots, mais parler, communiquer avec des êtres qui le comprennent.

RG : Mais les êtres qui naissent sur cette planète, entre autres, puisqu’on est dessus, sur la Planète bleue, ne naissent pas tous dans les mêmes environnements, avec les mêmes nourritures à leur portée, avec la même température dans leur environnement, alors, est-ce qu’il existe une loi universelle pour tous ces êtres ou est-ce qu’il y a déjà une pluralité qui se manifeste sur la Terre, une pluralité qui sera inconciliable ?

BdM : Il y a une pluralité qui sera irréconciliable avec le taux de vibration de la conscience humaine de la cinquième race. Et c’est justement lorsque ces individus, parce que ce sont tous des individus, ce n’est pas un groupe là, ce sont des individus qui viennent de l’Asie, de l’Amérique du Sud qui, à un certain moment, lorsqu’ils auront atteint le point de concentration d’énergie qui leur permettra d’entrer en contact avec d’autres intelligences, de voir dans l’invisible, ces gens-là se rencontreront, ils se rencontreront avec une très grande facilité, et à ce moment-là ils iront là où ils veulent, là où ils doivent aller et l’humanité continuera son chemin.

RG : On parle de cinquième race, de sixième race en ésotérisme, est-ce que la référence que l’on pourrait faire avec les différentes races qui existent sur la Terre, les jaunes, les rouges, les blancs, les noirs, est-ce que cette allusion aux races est semblable sur le plan énergétique, sur le plan vibratoire, c’est-à-dire est-ce que chacune des races vibrant de façon différente manifeste aussi l’intelligence de façon différente ? Et j’en reviens encore à dire : inconciliable.

BdM : Chaque race matérielle représente une vibration. La sixième race sera une race à la fois matérielle et à la fois immatérielle. Elle aura le pouvoir double de substituer la matière environnante à la matière cachée.

RG : Y a-t-il eu des gens de la sixième race sur la Terre ?

BdM : Pardon ?

RG : Y a-t-il eu des gens de la sixième race sur la Terre ?

BdM : C’est-à-dire qu’il y a eu des gens qui, sur le plan vibratoire en tant qu’individus, représentaient l’Homme nouveau – parce qu’une fois qu’on parle de l’Homme nouveau, on parle de l’Homme nouveau parce qu’il y a l’Homme ancien – mais il y a des Hommes, depuis des siècles, qui ont le pouvoir de pénétrer dans d’autres zones, mais ça ne s’est jamais fait d’une façon globale.

Ça s’est fait d’une façon individuelle, tandis qu’aujourd’hui avec le temps qui vient, il y aura la formation d’une conscience unitaire, et cette conscience unitaire là sera faite d’un certain nombre d’individus qui n’auront aucune responsabilité les uns envers les autres, parce qu’ils seront tous dans la conscience totale. Alors chacun fait ce qu’il doit faire, mais comme tout est fait d’une façon harmonieuse, les liens entre ces individus-là sont des liens de race, mais de race mentale.

RG : Et, est-ce que c’est pour cette raison qu’il y a eu des races disons privilégiées, je pense aux Juifs, je pense aux Aryens, je pense à des sous-races si on veut…

BdM : Il y a eu des races privilégiées parce que les races… Ce que vous appelez des races privilégiées, ce sont des races qui ont été initiées à des connaissances occultes. Et le fait que ces races aient été initiées à des connaissances occultes – la kabbale juive c’est un exemple – leur donnait sur les races environnantes, les groupes environnants, les ethnies environnantes, leur donnait une prédisposition à aller dans une direction autre que les autres.

RG : Se peut-il qu’on vive la même chose au niveau de la race québécoise ?

BdM : Il ne faut pas tomber dans le culte de la personnalité nationale, c’est une autre forme. Mais qu’il y ait à Québec effectivement une conscience ésotérique naissante, très puissante, et que cette conscience soit extrêmement fertile, à cause de l’histoire de Québec, à cause des liens entre le Québec et la religion catholique et tout ça – parce qu’il y a un terrain religieux spirituel, ça c’est évident – mais de là à transposer l’importance de ce groupe d’individus à une échelle ou à une activité nationale, c’est une autre chose, parce qu’à ce moment-là on tombe dans la prophétie, et si on tombe dans la prophétie et qu’on s’attache à la prophétie, on risque automatiquement de perturber des aspects de la réalité qui n’est pas évidente à tous, dans les années qui viendront.

Effectivement il y a quelque chose, d’ailleurs tous les gens qui s’occupent d’ésotérisme ou d’occultisme le savent, il faut être absolument insensible occultement pour ne pas réaliser que dans la Province de Québec, il y a une fermentation très puissante, en tout cas, moi je le sais. Mais de là… Il ne faut jamais transposer la forme à une échelle trop matérielle. Si un jour la forme éclate et distribue son énergie sur un plan matériel, tant mieux ! Si un jour vient où la puissance de la conscience supramentale éclate et se déverse sur les rives du St Laurent, en tant que refonte des principes fondamentaux d’une science nouvelle, tant mieux.

Mais de là à trop avancer le mouvement, ça devient techniquement pas correct. Il faut… Parce qu’on crée une forme… Il ne faut pas créer de forme, il ne faut pas créer de forme, même… C’est pour ça que je n’aime pas les prophéties, parce que la prophétie crée une forme automatiquement, vous dites quelque chose à quelqu’un et automatiquement la “balloune” qui commence à… Les émotions, et tout le tralala !

Qu’on sache telle chose, qu’on prenne… Moi ça ne me fait rien de parler de prophéties, d’ailleurs j’en parle avec mes amis, de prophéties, toujours, mais il n’y a pas de forme, ils me connaissent, et à ce moment-là je dis : “Bon, il va se produire telle chose la semaine prochaine”, il va y avoir telle chose, et ça se produit, mais il n’y a pas d’émotion. Mais si on parle de prophéties et que les gens commencent à s’accrocher à ces prophéties, à perdre de l’énergie émotionnelle sur ces prophéties, à faire de “l’overtime” mental avec les prophéties, ce n’est pas bon.

Il faut que les gens vivent leur vie de tous les jours, il faut que les gens se comprennent d’abord. Et une fois qu’il seront très centriques, qu’ils auront la sensibilité, qu’ils suivront les courants d’énergies, qu’il y ait une bombe ou qu’il y ait un tremblement de terre ici ou là, les gens vont passer à côté, mais qu’ils sachent qu’il y ait un tremblement de terre à tel endroit et s’ils ne sont pas centriques, ils sont pris dedans pareil ! Parce que l’Homme ne va jamais mettre de côté sa maison parce que tel individu a dit que la maison était prête à être détruite par un tremblement de terre. Il faut que les gens le sachent ! Il faut qu’ils le savent… Il faut qu’ils le sachent. Comment est-ce qu’on dit ? il faut qu’ils le sachent intérieurement ! Il faut que ce soit interne.

RG : La prophétie est une forme, il y a des formes qui sont peut-être négatives à l’être humain, qui sont faites dans un but définitivement d’atteindre à sa liberté, d’atteindre à son épanouissement. Ces formes sont fabriquées par des êtres qui vivent dans l’invisible, est-ce qu’ils… Ou si ça les rejoint sur le plan psychologique, sont pris, prisonniers par des êtres dans l’invisible ?

BdM : C’est très intéressant cette question. Il y a des prophéties qui ont été dites, qui ont été écrites par des gens, ça a été mis dans des recueils, vous prenez Cayce, c’est un exemple. Alors ces gens-là donnent de l’information à l’Homme, c’est bon ! Mais avec les années, les années passent et les évènements commencent à se manifester, et souvent c’est là que ces intelligences dans l’invisible vont se servir de ce qui a été fait dans un grand but par un Homme, et vont commencer à semer dans l’esprit d’un individu avec lequel ils ont un lien et dont il n’est pas conscient, de la crainte. C’est ça qui est le problème.

Les gens… L’Homme ne réalise pas encore combien grand est le cosmos et combien grand est l’Homme. L’Homme pense de lui-même comme étant un corps physique, des yeux, des cheveux, des jambes, c’est une enveloppe ça ! L’Homme est autre chose et cette autre chose qu’il est, qui est invisible dont il n’a pas conscience, est en contact avec aussi autre chose qui est invisible et dont il n’a pas conscience. Et si cette autre chose-là est un ego mort, mais qui évolue dans des sphères sombres, et qui entre en contact avec cet Homme-là, à ce moment-là cet Homme-là peut être retardé dans son évolution par cet ego et il ne le sait pas.

Il y a des gens qui souffrent de malaises depuis des années, ils ne se comprennent pas, ils savent qu’il y a quelque chose en eux qui ne fonctionne pas bien, ils ont toujours l’esprit négatif, l’esprit négatif, l’esprit négatif… Il n’y a rien de positif qui sort de leur bouche, et ces gens-là ne sont pas responsables de ce qu’ils sont. Mais ils ne savent pas qu’il y a sur d’autres plans vibratoires, des entités qui se servent d’eux pour leur propre évolution, et c’est à ce moment-là, c’est à ce point-là que certains types d’éducateurs, des psychologues par exemple, pourraient énormément bénéficier de ces petites connaissances auxquelles on n’a pas accès par l’intelligence, par l’intellect, de ces petites connaissances qu’on appelle occultes.

L’Homme est extrêmement influençable sur le plan matériel et sur les autres plans. La preuve, vous vous couchez le soir, vous rêvez, ce que vous appelez “rêver”, vous allez sur les plans, vous êtes sur les plans quand vous rêvez, vous êtes sur un plan. Alors dites-vous que ce plan que vous visitez inconsciemment la nuit, existe, vous ne le voyez pas mais il existe, vous vous en rendez compte lorsque vous dormez parce que vos facultés matérielles sont diminuées. Mais dites-vous qu’il y a des êtres qui vivent sur ces plans d’une façon permanente, et qui s’occupent à retarder l’évolution de l’Homme !

Et à ce moment-là vous comprendrez combien est important le problème de la psychologie humaine, la psychologie, la psychologie de l’âme. Savoir qu’est-ce que c’est l’âme, ce n’est pas un mystère l’âme ! Qu’est-ce que c’est l’Esprit, qu’est-ce que c’est l’âme, qu’est-ce que c’est l’ego, qu’est-ce que c’est la personnalité, qu’est-ce que c’est l’ajusteur de pensée, qu’est-ce que c’est le guide spirituel, quelles sont ses facultés, quelles sont ses limites, qu’est-ce que c’est un être spirituel, quelles sont ses facultés et ses limites, qu’est-ce que c’est un contact psychologique, qu’est-ce qu’il peut faire, qu’est-ce qu’il ne peut pas faire ? Où l’Homme est protégé, où l’Homme n’est pas protégé, comment l’Homme doit se protéger, quoi faire pour se protéger ? Il a beaucoup de choses à apprendre l’Homme, beaucoup de choses !

Et pour comprendre les mécanismes de l’Homme, pour comprendre les mécanismes de l’âme, de l’Esprit, de l’ajusteur de pensée, et de toutes ces choses qui sont sur les autres plans il faut être en dehors de la forme ! Il ne faut pas pouvoir penser. Alors, l’énergie passe par le cerveau et elle manifeste un entendement et cet entendement devient une règle de mesure, pour l’individu seul, lui.

Vous vous demandez pourquoi le monde est là où il en est ? C’est très simple, c’est normal, c’est normal ! Ne vous cassez pas la tête, ne cherchez pas de panacée, c’est normal. Ce serait anomal que ce soit différent. Pourquoi ? Parce que l’Homme est affecté par des vibrations négatives.

RG : Quand vous parlez de vibrations Bernard, ce qui commence à me révolter un peu, c’est qu’il n’y ait pas une technique pour changer les vibrations, les méditations transcendantales ou toutes ces choses-là qui veulent bien que les Hommes communient ensemble pour changer les vibrations ?

BdM : Changer les vibrations c’est une chose, altérer la fréquence des corps c’est une chose, changer la couleur dans les corps c’est une chose, mais être libérés, libres, être libres de la forme c’est une autre. Les systèmes philosophiques, tous les systèmes philosophiques, tout, tout ce qui est philosophique, à tendance mystique, à tendance spirituelle ou quoi que ce soit, fait partie d’une forme ! Tout fait partie d’une forme !

Vous pouvez changer la couleur de votre maison tant que vous voulez, mais vous n’allez pas changer la maison, c’est la maison qu’il faut changer ! Alors les gens changent la couleur des murs, des planchers, des plafonds, papapapapapa… pendant des siècles et des siècles et des siècles, mais la maison elle, elle est toujours la même !

Le problème de l’Homme c’est ça, c’est qu’il est incapable d’être en dehors de la forme, il est toujours pris dans la couleur de la forme, et c’est là qu’il y a la grande confrontation entre l’esprit de l’Homme subjectif et l’esprit de l’Homme objectif ; ce qui dans l’Homme est infini et ce qui dans l’Homme est fini, jusqu’au moment où ce qui est fini dans l’Homme se perd dans ce qui est infini dans l’Homme.

Pourquoi je dégueule et je dégueule, et je dégueule, et que je dis toujours : “Il n’y a rien à comprendre, il n’y a rien à comprendre, il n’y a rien à comprendre”… Je ne suis pas un “cave” ! J’ai des raisons pour dire qu’il n’y a rien à comprendre, je sais pourquoi je dis : “Il n’y a rien à comprendre”. Les gens veulent comprendre, il n’y a rien à comprendre ! Et les gens, tant que les gens veulent comprendre, ils ne peuvent pas comprendre ! Ce n’est pas une attitude philosophique ou une attitude psychologique ça ! C’est un état d’esprit.

RG : Il y a presque des fatalités, c’est peut-être déjà réussi la question de l’angoisse chez l’être humain, développée par les forces antagonistes, sociales ou politiques qu’on a sur la Terre. On sait que la semaine dernière, je ne sais trop si vous avez été au courant, qu’il y a eu trois fois la mise en marche de tous les systèmes de défense de Nord Atlantique, trois fois ! Jusqu’au moment où il y a l’être humain qui doit intervenir, soit peser ou ne pas peser sur le bouton ! C’est arrivé par trois fois et on sait maintenant d’où ça vient, c’est brouillé les machines électroniques américaines.

BdM : Bon. Je ne vais pas parler de ça mais je vais parler autour, je vais expliquer quelque chose. Je n’aime pas parler de ça, j’aime ça mais je n’aime pas ça (rires du public). Mais ce que je veux dire, c’est que les gens ont un terme qu’ils emploient constamment, ils emploient le terme : contretemps, un contretemps, quelque chose d’anormal c’est un contretemps. Il y a une relation tellement étroite entre le matériel et l’invisible, que si l’Homme savait jusqu’à quel point l’invisible a un effet sur le matériel, par le truchement des mécanismes matériels, si vous voulez, l’Homme serait surpris, surpris de la grandeur de sa vie et de l’importance de chacune de ses actions.

Le hasard n’existe pas ! La preuve, c’est qu’il y a des gens qui savent d’avance, il y a des gens qui savent d’avance ce qui va se passer, le hasard n’existe pas et les gens doivent comprendre un jour ou l’autre que le hasard n’existe pas. Vous pouvez penser que le hasard n’existe pas, vous vous faites des frisettes le matin et penser que le hasard n’existe pas, ça c’est de la philosophie.

Mais un jour, vous verrez avec votre sensibilisation, votre développement interne, et tous les machins, tous les mots là, vous verrez un jour que le hasard n’existe pas, et quand vous aurez compris ça, vous commencerez à comprendre qu’est-ce que c’est de la politique. La politique c’est fantastique ! La politique, la chose politique, l’affaire politique globale, les relations entre les nations, les tensions entre les pays, la petite étincelle qui fait sauter tout un peuple !

C’est pour ça que c’est extrêmement important si l’Homme doit se servir de ce qu’il appelle de l’intelligence, qu’à un certain moment dans son évolution, surtout dans les temps qui viennent, qu’il puisse établir un contact mental télépathique avec cette énergie, pour comprendre une fois pour toutes qu’est-ce que c’est qui se passe, à part de la petite bière ! Qu’est ce qui se passe ! Je comprends que les gens ont de l’anxiété puis font des crises de dépression avec les nouvelles qu’on a, mais si les gens comprenaient, ils n’en feraient pas de petites crises, parce qu’ils verraient que c’est très normal.

Et comme ils comprendraient, parce qu’ils seraient en contact télépathique avec un autre plan, ils sauraient, eux, que quand ce sera le temps, ils ne seront pas là. Je ne suis pas pour vous donner une overdose de connaissance, je vous donne des points de référence, le reste faites-le vous-mêmes !

RG : Quand Bernard tu dis : Ils ne seront pas là, ils seront où ?

BdM : Ils seront où ils doivent être, en sécurité.

RG : Donc il y aura encore des places en sécurité ?

BdM : Ben oui, il y aura des places en sécurité, effectivement qu’il y aura des places en sécurité, tu veux commencer à compter sur tes petits doigts ? (rires du public). Il y aura toujours des places en sécurité, même si la planète sautait, il y aurait des places en sécurité. Il y a un nombre d’hommes, de femmes et d’enfants qui sont comptés dans le cosmos planétaire terrestre, et ces individus-là se connaissent tous directement ou indirectement, puis un jour, ces gens-là vont être appelés à aller à tel endroit par voie télépathique, ils vont entendre dans leurs oreilles bien fort… Pas penser !

Puis ce qu’ils vont entendre va venir de la “grande chambre souterraine”, puis ça va être dit, ils vont êtres appelés par ceux qui ont le rôle de les appeler, qui ont le pouvoir de les appeler et puis qui les connaissent tous. Ces gens-là vont partir de Montréal, ils vont prendre l’avion pour aller à New York, ensuite ils vont se faire transférer de New York à une autre place, puis ils vont arriver où ils doivent aller.

Je ne parle pas de prophétie, mais je peux vous dire que tout à l’heure ça va être quelque chose ! (rires du public). Les évènements cosmiques sont très longs, très longs, très longs. Nous autres on veut que ce soit court parce qu’on a de l’ego, les choses sont très longues. Mais maintenant, on est dans la fin de cette longueur de temps-là, on est dans la fin de cette longueur. Et les individus, les Hommes personnellement, individuellement, doivent le savoir, eux, pas se faire dire par l’un ou par l’autre, chaque individu doit en arriver à avoir une radio tellement bien “tunée” (syntonisée) que quand de l’Univers ils vont venir, il va partir. Par votre propre radio à vous autres, pas par celle des autres, les croyez-pas “anyway” ! Votre propre radio !

RG : Pour en revenir au point de départ de ce soir qui était la psychologie de l’être humain, l’être humain en tant que chaque individu, c’est une abstraction, ce n’est même pas savoir ce qu’est l’humanité, et l’humanité pour l’autre c’est tous les êtres humains agglomérés les uns aux autres et non seulement dans un état de vie, mais depuis des générations. Et ça, c’est la vibration ou c’est l’état vibratoire planétaire qui s’appelle l’Homme, “je suis le fils de l’Homme” comme disait l’autre, l’Homme c’est un être qui s’est multiplié mais qui retournera à l’être, et il y a l’autre qui dit : Non, c’est tous des individus avec leur personnalité qui sont tous des dieux en soi.

BdM : Le combat philosophique entre l’individualisme puis la collectivité ou le collectivisme, c’est un combat philosophique, moi je m’en fous de tout ça ! Ça c’est de la philosophie ! Les individus quand ils seront des individus, quand l’Homme sera centrique, quand l’Homme sera Homme, à ce moment-là il comprendra le rôle de la collectivité, et il comprendra la puissance de l’Homme, parce que la collectivité, elle est créée par l’Homme. Qu’il y ait des retombées sur l’individu à cause des rapports entre la société et l’Homme, ça c’est normal.

Mais l’individu, l’Homme, quand je parle de l’Homme, je parle de l’Homme nouveau, je ne parle pas de l’Homme d’aujourd’hui, l’Homme nouveau sera totalement libre. Qu’il vive, qu’il soit dans une société ou dans une autre société… D’abord je vais vous dire une chose, le but des sociétés, le but des agglomérations d’individus, c’est d’établir des bases d’évolution pour ces individus-là. Une fois qu’un Homme est libre, qu’il est en dehors de la forme, il est ce qu’on appelle immanent, il peut aller où il veut, il peut être dans une société et partir, il peut aller sur une autre planète, il peut faire ce qu’il veut.

S’il travaille avec des êtres qui forment une collectivité, à ce moment-là ce sont des êtres qui sont sur la même vibration que lui, et ces êtres-là sont individualisés comme il l’est, mais ils travaillent ensemble à créer des formes nouvelles, et ces formes nouvelles là font partie, à une échelle plus haute, du processus social.

Sur la planète Terre où l’Homme est inconscient, la collectivité, la société c’est un fond contre lequel évolue l’Homme, qui donne à l’Homme ses possibilités évolutionnaires. Une fois que l’Homme entre en contact avec l’infinité, avec l’invisible, avec les autres plans, il est totalement libre. Il est libre de son corps physique, il est libre d’aller où il veut, il est libre de communiquer avec qui il veut, il est libre, c’est ça la patente. Le reste, c’est tout de la philosophie.

RG : Pour ça, il faut qu’il contrôle les formes, est-ce qu’on peut dire que l’être humain de 1980 est plus libre des formes ? Il peut se déplacer en automobile, aller en avion, se déplacer presque autour de la Terre.

BdM : Non ! Ce qui arrive c’est que l’Homme moderne a donné à la forme un plus grand pouvoir de déplacement, c’est tout.

RG : Ce qui ne voudrait pas dire que l’être primitif d’Amazonie était peut-être aussi libre, peut-être plus libre que l’Homme du vingtième siècle ? Avec tous ses gadgets !

BdM : Il était plus libre psychologiquement parce qu’il y avait beaucoup moins de formes pour accaparer son Esprit, mais il n’avait pas l’évolution, le statut évolutionnaire et le développement du corps mental de l’Homme moderne. Il ne faut pas tomber dans le naturisme là !

RG : Donc, le développement technologique est une manifestation extérieure d’une qualité de développement mental ?

BdM : Le développement technologique est une manifestation directe de l’intelligence Atlantéenne de l’Homme

RG : Atlantéenne ?

BdM : Oui ! C’est pour cela que les Américains sont les plus avancés dans le monde dans la technologie, qu’ils ont donné “l’impétus” original, parce que c’est en Amérique que l’on retrouve le plus grand nombre d’incarnations d’anciens Atlantes, qui avaient eux une science très développée. Mais ce qui se fait aujourd’hui puis ce qui s’est fait durant la période de l’Atlantide, puis ce qui se fera demain, c’est une autre paire de manches.

Les Atlantes avaient des vaisseaux pour aller dans les airs, et des vaisseaux pour aller dans les mers, mais ils ne pouvaient jamais sortir de l’atmosphère planétaire terrestre, tandis que l’être humain nouveau… Parce qu’ils étaient en stage involutionnaire ! Ils étaient en stage involutionnaire. C’est quand l’Homme commence la période d’évolution, qu’il prend sur lui la responsabilité de ce qu’il fait, et qu’il devient lui-même la responsabilité de ce qu’il est.

RG : Le tournant entre l’involution et l’évolution s’est produit à quel moment ? À la destruction de l’Atlantide ?

BdM : Non. Il se produit présentement.

RG : On est encore en involution ?

BdM : On est au point de rencontre des deux.

RG : Est-ce que, comme d’autres diraient, c’est le Christ qui est venu tourner le vent ?

BdM : Non, le Christ n’est pas venu encore…. Il est en vacances (rires du public). Quand il va venir, ça va être tout un “party”… (rires du public). FIN.

mise à jour le 25/08/2024

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