Et le Verbe s’est fait chair, première partie

Snow freeride – credit: @RedBullSnow YouTube

Conférence avec Richard Glenn le

« RG : Comme un artiste peintre réussit à bien peindre lorsqu’il est sur l’inspiration, on ne peut pas commander à un artiste de faire telle peinture pour que ce soit avec la touche de génie. Et Bernard, il a la touche de génie quand il y a l’inspiration, et ça, ça ne se commande pas, ça ne se programme pas. Alors on le … » BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

écouterregarder sur YouTube

Première partie

Richard Glenn (RG) : Comme un artiste peintre réussit à bien peindre lorsqu’il est sur l’inspiration, on ne peut pas commander à un artiste de faire telle peinture pour que ce soit avec la touche de génie. Et Bernard, il a la touche de génie quand il y a l’inspiration, et ça, ça ne se commande pas, ça ne se programme pas. Alors on le prend à froid comme ça, dans son atelier de travail de peinture ou d’artiste.

Et le thème de ce soir, Bernard, que j’avais pensé aborder, c’est : “Et le Verbe s’est fait chair”, la fameuse formule que le Christ utilise, est-ce que le Verbe, ce n’est pas le contact entre l’Esprit, le grand Esprit, l’Esprit et la chair qui est la matière qui est en nous, qui vit à travers nous, alors ce contact entre l’Esprit et la matière c’est le Verbe, je pense que c’est un spécialiste de l’utilisation du Verbe, alors j’aimerais que tu nous transposes cette formule : Et le Verbe s’est fait chair, à la manière de Bernard, contacté par le supramental.

Bernard de Montréal (BdM) : Bon, d’abord ne vous occupez pas de ma gueule parce que je suis très fatigué, mais je suis de bonne humeur. Bon, le Verbe s’est fait chair… Le Verbe s’est fait chair, ça veut dire trois choses, d’abord le Verbe, c’est ce que vous appelez, les Hommes : “Dieu”. Deuxièmement, le Verbe, c’est ce que les Hommes connaîtront comme étant l’organisation totale de l’Intelligence dans le cosmos, ce qu’on appelle L’Esprit… de Dieu.

Le Verbe s’est fait chair veut dire la pénétration de l’Esprit dans la matière. Le Verbe s’est fait chair, c’est une parole ésotérique ou occulte, ou une parole réelle plutôt, qui permet à l’Homme de reconnaître le pouvoir de l’Esprit sur la matière. Et lorsque les Hommes auront reconnu le pouvoir de l’Esprit sur la matière, c’est-à-dire lorsque que les Hommes eux-mêmes seront dans l’Esprit, à ce moment-là les Hommes auront le pouvoir sur la matière. Et à partir de ce moment-là, le Verbe s’étendra dans la matière et la réorganisera, pour le bénéfice de l’Homme.

Le Verbe ce n’est pas la parole parlée, ce n’est pas le mot, ce n’est pas la forme, c’est l’énergie de la forme, c’est l’énergie qui crée la forme, et la dimension la plus difficile aujourd’hui à la fin du vingtième siècle de l’expérience humaine, consiste à faire comprendre à l’Homme que ce ne sont pas dans les mots que l’Homme pourra découvrir la réalité mais dans l’énergie qui forme les mots, que l’Homme pourra commencer à nettoyer ce qui a créé une obstruction à la pénétration du Verbe dans la matière, c’est-à-dire, l’Homme pourra commencer à comprendre par lui-même ce qui est caché derrière la matière.

Il pourra se servir des formes pour véhiculer cette information-là, sans être prisonnier de la forme qui est le plus grand problème aujourd’hui de l’humanité, parce que les Hommes n’ont pas encore compris que dans l’Homme, il y a deux niveaux d’intelligence. Il y a le niveau d’intelligence naturelle qui fait partie de son intelligence, de sa culture, et il y a un autre niveau d’intelligence qui n’est pas de l’Homme, qui évolue avec l’Homme, qui pénètre dans l’Homme, et qui éclaire l’intelligence de l’Homme, et cette intelligence-là, c’est l’Intelligence du supramental.

Quand l’Homme sera dans le supramental, il connaîtra essentiellement ce que veut dire le Verbe, c’est-à-dire la manifestation instantanée dans le cosmos sur tous les plans de la réalité, de cette énergie, qui prend son origine dans le “divin” comme vous l’appelez, et qui se manifeste sur les plans inférieurs. Mais ça, le Verbe s’est fait chair, tout le monde le sait qu’est-ce que c’est, tout le monde le comprend, tout le monde au moins peut l’intuiter, ça ne prend pas un doctorat à l’Université de Montréal ! Ce que les gens ne comprennent pas, c’est la nature même de ce Verbe-là.

Et la nature du Verbe, elle est inscrite, elle est compréhensible, elle est saisissable dans l’Esprit de chaque individu dès qu’il a commencé à mettre son intellect de côté, et qu’il a commencé à absorber l’énergie de ce Verbe-là, pour donner à son intelligence, à son intellect, une faculté qui dépasse le rationnel, mais qui est aussi raisonnable que le rationnel peut l’être, aussi logique que le rationnel peut l’être, et qui a d’autres qualités, celle de connaître l’avenir, connaître les Hommes, se connaître soi-même, connaître les lois de l’évolution, enfin connaître tout.

RG : L’Esprit qui a formé la matière au départ, qui est dans des formes, me semble avoir été le mouvement de départ à toute chose. Par l’Esprit, l’Esprit a engendré la matière et les formes. Mais quand on veut retourner par l’Esprit à l’évolution de l’être humain, il me semble évident qu’on doit éliminer les formes, éliminer la matière pour retourner à l’Esprit, source de la forme et de la matière.

BdM : Bon. Il ne s’agit pas d’éliminer la forme ou la matière, il s’agit de comprendre l’influence qu’a la forme sur l’Homme, sur les émotions de l’Homme. Le problème de l’Homme, ce n’est pas la forme. D’ailleurs la forme existe sur tous les plans, mais le problème de l’Homme vis-à-vis la forme, c’est l’attachement émotif qu’il a envers cette forme, que ce soit une forme parlée, que ce soit un langage, que ce soit de la connaissance, que ce soit de la culture, que ce soit un objet matériel, une automobile, une télévision, que ce soit n’importe quoi !

Quel que soit le niveau de densité de la forme, dès que l’Homme est attaché émotivement à cette forme, il est prisonnier de la forme, parce que la forme fera chez lui… Ah ! ça ne parle plus ! Quand ça ne parle plus, on ne sait rien, si j’essaie de forcer et que ça parle, là je fais une gaffe.

RG : On peut poser une autre question ?

BdM : Oui.

RG : Parlons de la matière plutôt que de la forme. L’Esprit a produit jusqu’à la limite de la création de la matière. Lorsque l’Homme dans sa condition matérielle veut évoluer par la matière, par les sciences matérielles, que ce soit la chimie, l’électronique etc., il doit retourner son regard vers la matière, ça me paraît, en même temps d’arrêter de regarder vers l’Esprit, il y a une contradiction entre matière et Esprit ?

BdM : Il semble y avoir une contradiction mais il n’y a pas de contradiction, ce n’est pas la matière qui retarde l’évolution de l’Homme, c’est l’attitude psychologique de l’Homme envers la forme, envers la matière. Lorsque l’Homme aura compris la nécessité, et d’ailleurs lorsque l’Homme sera dans l’Esprit, c’est-à-dire que lorsque l’Homme pourra communiquer avec le supramental et qu’il travaillera dans la matière, ou qu’il travaillera dans les livres, ou qu’il travaillera dans quoi ce soit, à ce moment-là il sera informé par l’Esprit concernant les lois de la forme.

Alors à ce moment-là, au lieu de faire de la recherche pénible, au lieu de faire de la recherche basée sur des études accumulatives qui, souvent, mènent à certaines erreurs fondamentales, à ce moment-là l’Homme pourra aller directement à la source de sa compréhension et établir des normes universelles pour la conquête de la connaissance de la matière. Ainsi, dans un cas comme ça, dans ces temps-là, les théories n’existeront plus.

Je vous donne un exemple. Vous avez dans la science de la physique, ce que certains appellent le phénomène dualistique de Heidegger. Alors vous avez une compréhension concernant la vitesse… Concernant le mouvement de la lumière qui fait qu’on a tendance à croire que la lumière est corpusculaire dans un cas, et on fait d’autres expériences et ensuite on s’aperçoit que la lumière a une autre configuration de mouvement et qu’elle est ondulatoire. Alors, au début quand les scientifiques cherchent, il y en a un qui arrive à une conclusion de la théorie corpusculaire, il y en a un autre qui arrive à une autre conclusion de la théorie ondulatoire, et vous avez deux écoles qui se forment et automatiquement vous avez des conflits d’intérêts.

Si l’Homme était conscient, ou lorsque l’Homme sera conscient, lorsque l’Homme sera supramental et qu’il fera face à une dualité qui est purement temporaire, il verra que la lumière est corpusculaire dans certains cas et qu’elle est ondulatoire dans d’autres cas, et qu’elle est d’autres choses dans d’autres cas. Et au lieu de formuler des écoles qui chercheront à diviser l’Esprit de l’Homme, et qui chercheront, à cause de l’ego des chercheurs, à établir une certaine… Ça s’arrête encore, je ne peux plus continuer. Continue. (S’adressant à Richard)…

RG : Bernard nous a déjà parlé, que tout est issu d’un lieu que d’autres appellent l’îlot du paradis, l’île centrale, l’énergie de départ, que tout s’est manifesté en trois natures, la volonté l’intelligence, l’imagination, l’amour devrait-on plutôt dire que l’imagination, Bernard nous a déjà expliqué que de cette énergie primordiale est issue toute la création.

C’est un éloignement de cet îlot, c’est un éloignement de cette perfection originelle, comment peut-il y avoir conciliation entre l’honnête Homme d’aujourd’hui, et je ne parle pas de l’honnête Homme qui sera en contact avec le supramental, mais de l’honnête Homme d’aujourd’hui qui veut évoluer et le concilier avec sa recherche matérielle et le concilier avec sa recherche spirituelle ?

BdM : Ça, ça fait justement partie du problème de l’Homme moderne. J’ai déjà dit qu’il y a trois niveaux d’évolution. L’Homme a vécu une évolution matérielle qu’il a conquise jusqu’à un certain niveau, et ensuite, chez un certain nombre d’Hommes, il y a eu une évolution spirituelle qui a été très très poussée et qui a culminé éventuellement dans les écoles, dans les sectes, dans les centres ésotériques, occultes, tout ça, bon !

Et ce que je dis, c’est qu’ensuite, il y a une autre étape d’évolution, une troisième étape d’évolution où il doit y avoir une intégration des deux premières. Alors, l’évolution matérielle, la conquête de la science, l’application de la science, les relations entre la matière et l’Homme pour les plaisirs de la vie matérielle qui font partie de l’évolution originale, l’évolution première, l’évolution culturelle, l’évolution extérieure, si vous voulez, cette évolution doit être intégrée à l’évolution spirituelle.

Mais l’Homme ne peut pas intégrer l’évolution spirituelle à l’évolution matérielle, s’il n’est pas lui-même déjà dans la troisième étape de l’évolution, parce que dans tous les mouvements, à tous les niveaux, même au niveau de la matière, il y a toujours trois forces, la dualité n’existe pas dans le fond, les contradictions n’existent pas justement parce que la dualité n’existe pas. Les contradictions sont les manifestations primaires de l’incapacité de l’Esprit humain d’entrer en contact avec une troisième force qui neutralise la contradiction.

Alors, lorsque l’Homme aura conquis la deuxième étape de son évolution qui est l’évolution spirituelle, à ce moment-là, il sera automatiquement par le fait même dans le supramental, et le supramental qui est la troisième force, qui est le troisième point de référence pour l’ego humain, lui permettra de faire une synthèse parfaite entre la forme matérielle et la forme spirituelle.

Mais aujourd’hui, ce qui se passe dans le monde, dans tous les pays du monde, surtout en Amérique, c’est que la conquête de la science, a donné à l’Homme des fruits, l’évolution de la pensée philosophique occulte ésotérique a donné à l’Homme de très grands fruits, mais l’Homme spirituel d’aujourd’hui fait la même erreur que l’Homme matériel d’avant. C’est que l’Homme spirituel d’aujourd’hui considère la fin de son évolution spirituelle ou l’étage, ou l’étape de son évolution spirituelle comme étant la fin de son évolution !

Autant la science au dix-neuvième siècle a fait l’erreur de croire qu’elle pouvait par elle-même résoudre tous les problèmes de l’Homme, autant aujourd’hui le mouvement spirituel mondial fait l’erreur de croire que l’Homme, une fois qu’il est en recherche et en évolution spirituelle, est dans la fin de son mouvement vers l’infinité, et ce n’est que le début.

L’étape, après l’évolution spirituelle, quelle que soit la forme de cette évolution spirituelle, je les respecte toutes parce qu’elles sont toutes bonnes, que ce soit au niveau de la chrétienté, que ce soit au niveau des religions, que ce soit au niveau de l’occultisme, de l’ésotérisme, que ce soit au niveau des philosophies religieuses, toutes les formes d’évolution spirituelle sont des formes d’une autre essence, si vous voulez, que les formes de la science matérielle, mais elles doivent un jour arriver en confrontation avec un ultimatum.

Et l’ultimatum de la science sera la découverte par la science, d’autres limites, en dehors des limites qu’elle a déjà établies théoriquement, et d’ailleurs les scientifiques aujourd’hui commencent à s’en apercevoir, ceux qui travaillent dans la recherche pure, déjà on commence à questionner la validité de la théorie Einsteinienne, et dans le domaine de la spiritualité, c’est la même chose. La science spirituelle devra, au cours des années qui viennent, faire face à un ultimatum, et cet ultimatum ne sera réalisable qu’au niveau individuel.

Et lorsque l’individu aura réalisé la fonction terminale de l’évolution spirituelle sur la planète Terre, de la même façon qu’il a réalisé la fonction terminale mais temporaire de l’évolution scientifique, cartésienne, mécaniste, sur la planète Terre, à ce moment-là, l’Homme développera des pouvoirs de compréhension qui sont au-delà de son intelligence rationnelle, au-delà de la logique, mais qui sont imperméables à toute la nature de l’évolution et des plan de l’évolution.

Et à partir de ce point de référence nouveau, qui est un point de référence universel qui n’appartient à aucun Homme, mais dont tous les Hommes peuvent être directement liés, à ce moment-là les Hommes pourront faire une synthèse totale, entre la science cartésienne mécaniste, et la spiritualité, l’évolution spirituelle philosophique, pour en arriver à une conscience totale, à une conscience pure dans laquelle l’individu, au niveau de son ego, est forcé de ne rechercher rien, parce qu’il est dans le Tout !

Et effectivement si l’individu, l’ego est éclairé par le Tout, c’est à dire que si l’ego est dans une connaissance instantanée de ce qu’il doit savoir, automatiquement la lumière doit éclairer la science mécaniste et changer ses points de vue, éclairer les dimensions creuses de ses théories et de ses hypothèses, et au niveau de la spiritualité, la science spirituelle sera aussi forcée de regarder à nouveau avec des yeux nouveaux des concepts philosophiques qui ont aidé à l’évolution spirituelle de l’Homme, et qui ont maintenu sur la planète Terre une certaine tension évolutive pour que l’Homme puisse éventuellement sortir de son barbarisme, et atténuer la qualité de ses mœurs, afin qu’au vingtième siècle, avec les engins que nous possédons, nous puissions aussi allier une certaine diplomatie philosophique entre les peuples.

Et à ce moment-là, l’Homme pourra connaître et l’Homme pourra travailler, à partir de ces temps-là, avec des intelligences très supérieures à l’Homme, qui évoluent dans le cosmos, qui ont le contrôle de la matière, qui sont totalement en dehors des formes spirituelles, pour qui l’ésotérisme ou l’occultisme terrien ou planétaire ici, est totalement primitif, et pour qui, aussi, la science cartésienne et mécaniste est un avant-goût de la science de l’atome et de la science de la lumière.

RG : Mais ce passage de l’humanité d’aujourd’hui à ce contact général avec le supramental, est-t-il pour bientôt ?

BdM : Ce passage est déjà commencé. Ce qui se fait lorsqu’une civilisation, lorsqu’une planète entre dans un nouveau cycle d’évolution, lorsque ce cycle commence, il est su, il est entrepris, il est vécu par un certain nombre d’individus, mais la différence, c’est que dans ces moments de grands changements, ces perceptions nouvelles se font toujours à l’échelle de l’individu et jamais à l’échelle de la masse.

Et tout ce qui se fait sur le plan cosmique, tout ce qui se manifeste en relation avec un plan universel concernant l’évolution d’une civilisation planétaire, visant à la destruction d’un aspect de cette civilisation, pour la reconstruction d’une nouvelle forme, ce qui se fait en relation avec les forces cosmiques est toujours caché à l’Homme. Parce que l’Homme souffre d’un mal qu’il n’a pas encore réussi à conquérir, et c’est l’abrutissement total de son émotionnel, l’effet total de son émotionnel sur son comportement psychologique, l’effet total de son émotionnel sur son comportement psychologique, philosophique et spirituel, l’effet total de son comportement psychologique en relation avec la dimension de la non-êtreté de son ego.

Tant que l’Homme est attaché à l’êtreté de son ego, et les philosophes se cassent la tête depuis des siècles à chercher justement à donner à l’Homme un point de vue, un point de référence sur lequel il peut très bien asseoir son ego, et à ce moment-là, les philosophes retardent l’évolution de l’Homme, parce qu’ils font croire à l’Homme qu’ÊTRE, c’est quelque chose d’autre qui est entrepris dans son développement justement par leur ego.

Si vous êtes dans une maison, vous ne pouvez pas voir la maison de l’extérieur, alors que vous fassiez tous les mouvements que vous vouliez à l’intérieur des murs, des plafonds et des planchers de cette maison, vous serez toujours prisonniers de cette maison, quelle que soit l’attitude ou la position géographique que vous preniez en relation avec cette maison. Et les philosophes ont été les premiers à créer la maison pour l’Homme, et aujourd’hui l’Homme est prisonnier de la philosophie, soit cartésienne, mécaniste ou spirituelle.

RG : On sait que des intelligences extra-planétaires ont quand même atteint un haut développement d’ordre scientifique et matériel. Pourquoi n’y a-t-il pas une meilleure correspondance entre ces êtres en évolution eux aussi comme nous, avec nous qui sommes peut-être des petits frères ou des petits cousins, qui sommes en cheminement, et qui auraient bien besoin de connaître certaines lois, si on veut, physiques ou chimiques ou autres ?

BdM : C’est normal que ces êtres aient atteint un niveau d’évolution aussi avancé parce que ces êtres travaillent avec la force. Ces êtres ne sont pas dans l’illusion de l’ego. Leur évolution matérielle, leur évolution physiologique, leur évolution spirituelle a été extrêmement différente de la nôtre. Remarquez bien que lorsqu’on parle des êtres qui viennent d‘autres planètes, il ne faut pas tomber aussi dans la diminution de l’humanité, parce que j’ai toujours soutenu que l’Homme était extrêmement important dans l’évolution, et l’Homme verra d’ailleurs, éventuellement, que sa position dans l’échelle cosmique est beaucoup plus vaste qu’il ne peut aujourd’hui se l’imaginer.

Mais ces choses sont cachées à l’Homme parce que l’Homme est un orgueilleux, et l’Homme, aussi, aime beaucoup se croire important. Et comme l’Homme aime se croire important, si on lui révèle des choses qui sont de grande importance, il commencera à faire du tricot avec la philosophie, il commencera à développer des volets nouveaux, pour entreprendre sur le plan matériel des allées et venues dans le cadre de son évolution possible.

Et on ne peut pas faire des mouvements d’allées et venues dans le cadre d’une évolution possible, parce que les possibilités au niveau de l’évolution, elles sont connues, les “si” n’existent pas, le hasard n’existe pas, et si l’Homme, parce qu’il manque d’information, parce qu’il est forcé de se servir de sa logique et d’entreprendre tout le pèlerinage de son éducation personnelle en relation avec des données qui proviennent des autres, qui eux autres aussi sont forcés d’entreprendre le pèlerinage de leur évolution personnelle et de reconnaissance personnelle en relation avec les erreurs des autres, il est évident que sur le plan d’une évolution totale concernant la philosophie universelle de l’Homme, ce n’est pas en pensant qu’on va arriver à quelque chose ! Et surtout, ce n’est pas en commençant à prendre et à vivre, et à tricoter avec les opinions des autres !

C’est pour ça que le plus grand bien que vivra l’humanité, au cours des siècles qui viennent, c’est que chaque Homme sera lui-même le juge de ce qu’il est, de ce qu’il sait et de ce qu’il peut, et non les écoles, et non les philosophies, et non toutes ces petites “terrières” à mensonges.

Quand je dis “mensonges”, je ne dis pas que ce sont des mensonges voulus, ce sont des mensonges qui sont le résultat de l’impossibilité à l’Homme, temporairement, de Savoir. Alors si on ne sait pas, on est automatiquement embarqué par une forme et la forme elle-même fait partie du mensonge cosmique, même si elle est interprétée sur le plan planétaire comme une erreur philosophique, ou une erreur théorique, ou une divagation dans une hypothèse.

RG : Après l’école primaire, il y a l’école secondaire, après l’école secondaire, il y a le cégep, après le cégep il y a l’université.

BdM : Et après l’université, il y a la vie.

RG : Mais la vie ne semble pas nous avoir appris grand-chose, parce que tous les Hommes qui vivent, autour d’eux se développe une histoire, et l’histoire apprend que l’Homme n’apprend rien de l’histoire ?

BdM : Mais que voulez-vous ! Comment voulez-vous que les Hommes apprennent quelque chose si les Hommes, pour savoir quelque chose, doivent se fier aux Hommes.

RG : Exactement dans le thème de ma question…

BdM : C’est un cercle vicieux.

RG : Pourquoi n‘y aurait-il pas, après l’université et la vie dans laquelle les Hommes tournent en rond – cercle vicieux – une sphère université, une cosmique université qui accueillerait des gens de très haute qualité de neurones ?

BdM : À ce moment-là, vous parlez de l’évolution sociale à un autre niveau, l’évolution sociale à un autre niveau de telles universités, de telles écoles, pas seulement au niveau universitaire, au niveau du primaire, du secondaire, il y aura dans l’autre cycle de notre civilisation, des universités, des professeurs, des médecins, des scientifiques qui Sauront. Et du Savoir de ces Hommes, les affaires de l’Homme seront conduites d’une façon préférentielle, mais en attendant, l’Homme doit développer le muscle de son cerveau, doit développer son intelligence, il est forcé d’aller à l’université, à l’école ou au primaire, et c’est très bon.

Tout ce que l’Homme sait, tout ce que la science a donné à l’Homme, tout ce que la religion a donné à l’Homme, c’est très bon ; ce que l’Homme doit comprendre, c’est que ce n’est pas la fin, et il y a seulement une façon à l’Homme de savoir, si réellement c’est la fin ou si c’est pas la fin, et de savoir quelles sont les conditions de cette continuité, quelles sont les conditions de cette évolution future. Parce que moi, je parle d’une certaine chose, mais si les gens commencent à croire ce que je dis, à ce moment-là, ils font la même erreur que les Hommes ont toujours fait, c’est de croire les autres Hommes.

Alors les gens, si les gens comprennent qu’il y a en eux un puits de connaissance, qu’ils aient accès à cette connaissance qui est universelle, et ils verront par eux- mêmes, ils pourront étudier par eux-mêmes les aspects nouveaux de l’évolution, dans lesquelles ces universités, telles que vous en préconisez les aspects futurs, feront partie de la vie éducative, de la vie des instructions des humanité futures.

RG : J’entendais quelque chose de très concret, de très pratique et de très applicable, demain matin ce sont des civilisateurs super intelligents qui seraient, disons interplanétaires, et qui recevraient chez eux ou dans des centres, des humains qui ont franchi l’université de la vie terrestre et qui seraient prêts à aller apprendre encore plus et revenir avec non seulement des connaissances en plus, mais aussi des techniques pratiques ?

BdM : Il y a des Hommes… Il y a des Hommes qui travaillent dans cette direction, mais quand un Homme travaille dans cette direction, suivant l’Homme, suivant ce qu’il fait, le travail qu’il fait est très concentré et à une petite échelle. Pour que le travail se fasse à une échelle mondiale, à une échelle planétaire, ça nécessite des interventions directes des forces cosmiques sur une planète, et lorsque cette intervention prendra place, à la suite de cette intervention, naîtra une nouvelle civilisation.

Mais avant, c’est simplement au niveau individuel, et ce ne peut être dans le cadre d’une institutionnalité quelconque, ce doit être totalement sur un plan individuel, parce que l’Homme aujourd’hui… Vous savez, je vais vous expliquer une chose… Lorsqu’un Homme travaille avec les forces, ce n’est pas lui qui dicte comment telle chose ou telle chose, ou telle chose doit prendre place. Ce n’est pas lui qui conçoit, ce n’est pas lui qui impose sa volonté, parce que cet Homme, par le fait même qu’il travaille avec les forces du supramental, et unifié au supramental, et en connaît ses aspects évolutifs, alors l’Homme, automatiquement, même si sur le plan matériel, à l’intérieur du réseau de la structure humaine, réalise que telle chose serait très bonne pour l’humanité, que telle autre chose serait très bonne pour l’humanité, l’Homme sait très bien que ce n’est pas le temps.

RG : Il y a des intelligences dans le cosmique, comme il y a des intelligences sur la planète Terre qui se manifestent de façon différente et en quête d’un idéal peut être bien différent. Y a-t-il ce qu’on peut appeler les bons et les méchants aussi bien dans l’intelligence cosmique que dans l’intelligence planétaire ?

BdM : Bon. Dans le cosmos – le cosmos est très vaste – et dans le cosmos, il y a des intelligences qui cherchent à retarder l’évolution de l’Homme, il y a des intelligences qui sont, comme vous les appelez, des intelligences retardataires, c’est le terme que je préfère, des intelligences retardataires. Et ces intelligences veulent retarder l’évolution de l’Homme parce que déjà, ces intelligences savent que l’Homme est protégé.

Et l’Homme étant protégé, qu’ils le sachent ou qu’ils ne le sachent pas, que l’Homme est protégé par les forces de la lumière et qu’il doit éventuellement travailler avec ces forces, et sachant qu’eux travaillent avec d’autres forces, les forces de la lumière, les forces opposées ne doivent pas se rencontrer. Alors, chacun fait suivant son évolution.

RG : Les forces opposées, est-ce que ce sont celles qu’on appelle les forces des ténèbres ?

BdM : Ce que vous appelez les “forces des ténèbres”, ce que certains appellent les “forces sataniques”, ce que certains appellent les “forces plutoniennes”, ce que certains appellent les “forces lucifériennes”, ce que certains appellent les “forces ahrimaniennes”, toutes ces forces, ce sont des mots ! Mais toutes ces forces sont des forces qui poursuivent une évolution, tranquillement, et l’évolution qu’elles poursuivent sont des évolutions nécessaires à la dimension de leur réalité.

C’est comme le feu ! Vous avez le feu, effectivement si vous mettez votre doigt dans le feu, vous allez vous brûler, à ce moment-là, le feu n’est pas bon, mais regardez simplement le feu et vous ne pouvez pas dire que le feu est mauvais ! Et concernant les évolutions, c’est la même chose.

Sur les plans cosmiques, il y a des forces qui vont dans cette direction et il y a des forces qui vont dans cette autre direction, et éventuellement ces forces doivent se rencontrer. Et pendant ce temps-là, qui est-ce qui fait le connard ? C’est l’Homme parce que l’Homme est à la fois tenté par ces forces, et à la fois tenté par ces forces, et à cause de son émotion, et de la recherche de la lumière qui est déjà installée en lui par le fait qu’il a une âme très évoluée, même si elle est très ignorante, il tend vers les forces de la lumière parce que l’Homme est dit, que c’est dans la lumière que l’on trouve le repos, et effectivement c’est juste.

Mais les forces sombres, dans leur but évolutif, ont une fonction dans l’univers, et cette fonction est remplie et se remplie, et sera toujours remplie, parce que si ces forces n’existaient pas, il n’existerait pas dans l’univers de polarité, et lorsqu’il n’y a pas de polarité, il n’y a pas de mouvement. Alors la polarité des énergies des forces est essentielle et lorsque l’Homme est arrivé à conscientiser son être, il est capable par le discernement universel qui est en lui, de Savoir si c’est dans cette direction qu’il doit aller, ou si c’est dans cette direction qu’il doit aller, si ces forces aident à l’évolution de l’humanité ou si ces forces retardent l’évolution de l’humanité.

Mais tant que l’Homme n’a pas le discernement, il est incapable de savoir et de comprendre jusqu’à quel point les forces de gauche influent sur la condition humaine, et c’est là le danger de l’Homme. Parce que l’Homme, dans son intelligence primitive et aussi dans son intelligence qui est affectée constamment par son émotion, est automatiquement forcé de réunir en lui le plus grand respect qu’il a pour la sagesse. Et l’Homme ne connaît pas les lois de la sagesse et les maîtres ne connaissent pas les lois de la sagesse, parce que les maîtres font partie de la sagesse, et lorsqu’on fait partie de quelque chose, on n’est pas en dehors de cette chose, alors on est dans la forme de cette chose.

Et c’est pour ça que les maîtres, un jour, devront comprendre supramentalement les limites de la sagesse, pour en arriver à pouvoir, avec le discernement universel, détruire toutes les formes de la sagesse qui empêchent l‘humanité de comprendre l’infinité de son pouvoir. Mais les maîtres ont été les premiers à instruire l’Homme parce que les maîtres sont en grand nombre, et les Hommes ont eu besoin d’instruction pour développer un sens de sagesse.

Mais les Hommes et les maîtres devront un jour comprendre, ils devront un jour pouvoir réaliser avec le même discernement la fraction d’intelligence qui existe dans l’Homme, et aussi réaliser l’universalité totale de l’intelligence et comprendre que l’intelligence n’est pas de l’Homme. Et lorsque les Hommes comprendront, les non-initiés et les initiés, que l’intelligence n’est pas de l‘Homme, à ce moment-là, les Hommes seront dans le Savoir.

Et à ce moment-là, les Hommes auront le pouvoir de communiquer par télépathie avec les extraterrestres et retarder l’implantation des “pensées-formes” extraterrestres dans l’égrégore terrestre, et de les détruire, pour libérer complètement l’humanité des forces extraterrestres plutoniennes, et permettre à l’Homme, éventuellement, de travailler avec sa propre énergie et de créer lui-même ses propres vaisseaux pour aller dans la galaxie.

RG : L’évolution matérialisante et matérialiste des scientifiques qui s’intéressent à la matière, n’est certainement pas seule, recherchée par les maîtres, car aucun des maîtres n’est venu sur la Terre avec une étiquette de scientifique. Mais tous les maîtres sont venus sur la Terre avec des étiquettes de spiritualistes, de penseurs, d’humanistes, et je reviens encore à la question…

BdM : Je suis content que vous demandiez cette question ou que vous parliez de ceci, parce que l‘humanité est un enfant et l’humanité doit être nourrie, et les maîtres ont la fonction de nourrir l’humanité, et de lui donner la nourriture spirituelle dont elle a besoin pour survivre sur le plan émotif.

L’Homme ne peut pas regarder le cosmos, l’Homme ne peut pas être en harmonie avec l’universel et totalement diminuer dans sa conscience personnelle la valeur émotive de son ego – je ne parle pas de la valeur mentale de son ego, mais la valeur émotive de son ego – parce que l’Homme, s’il vivait cette valeur émotive, s’il perdait cette valeur émotive de son ego il tomberait automatiquement en dépression.

Mais lorsque l’Homme est mental, lorsqu’il est supramental, la valeur émotive de son ego n’existe plus, et à ce moment-là il est capable, par lui-même, de voir à travers les formes spirituelles et l’émotion de ces formes, et il est capable à ce moment-là, de trancher toutes les questions ! Et tant que l’Homme n’est pas capable de trancher toutes les questions et qu’il a besoin d’un être pour le faire pour lui, il est dans la merde, même s’il ne le réalise pas, même s’il ne le comprend pas, ceci fait partie de l’involution.

Et quand je dis “dans la merde”, je le fais et je le dis avec la plus grande sincérité, parce que je suis moi-même en dehors de la merde. Et quand on est en dehors de la merde, on sait qu’est-ce que c’est, être bien dans sa peau. Alors quand je suis graphique avec vous, ce n’est pas pour insulter vos intelligences, mais c’est pour éveiller en vous l’importance de certains mots alliés à certaines explications, pour faire comprendre une fois pour toutes jusqu’à quel point l’Homme doit s’individualiser.

L’Homme doit devenir totalement autonome, l’Homme doit totalement être en relation avec lui-même et lui-même qui est intérieur à lui-même, et lui-même qui est extérieur à lui-même mais en relation avec son intérieur, et ça, c’est le supramental. Et tant que l’Homme n’aura pas atteint cet état d’esprit, parce que c’est un état d’esprit, il sera facilement jouable, il sera facilement amenable à être attiré, à être attisé par des formes spirituelles. Et quand je dis que les forces négatives, les forces retardataires se serviront même du Christ, se serviront des concepts comme de la Vierge, se serviront de tout ce qui est pour nous, sacré, l’Homme commencera à comprendre le grand problème de l’Homme.

Et je répète, les forces se serviront du plus sacré chez l’Homme pour forcer l’Homme à demeurer sous leur domination. Et un jour, je parlerai du sacré et j’expliquerai les limites du sacré, et lorsque j’expliquerai les limites du sacré, l’Homme commencera à comprendre pourquoi aujourd’hui il est dans l’ignorance. Si vous allez à l’école, si vous êtes en deuxième année, troisième année, et vous demandez à la professeur ou au professeur, une explication, il va vous donner une explication à la hauteur de votre intelligence. La même situation est avec l’Homme, avec l’humanité.

L’humanité, on lui donne de l’information à la hauteur de son intelligence et aussi en relation avec son état émotif, et c’est seulement lorsque l’Homme a vécu et a perçu le contact direct avec ces forces du supramental et qu’il a vécu le poids de la connaissance, qu’il peut enfin se libérer de la recherche de la connaissance. Et à ce moment-là, il est en-dehors de la forme, même de la forme du sacré, parce que le sacré, c’est une autre béquille pour l’Homme, c’est une sacrée béquille !

Vous retournez en arrière, vous lisez l’histoire, regardez l’histoire ! Aujourd’hui, la vie nous est plus facile sur un plan personnel, sur un plan spirituel parce que nous vivons dans un pays qui est plus démocratique. Ce qui a tué, ce qui a commencé à tuer l’esclavage de l’Homme, ça a été la télévision et la radio, la radio d’abord et ensuite la télévision. Mais naturellement comme toute force, les forces servent autant dans un camp ou dans l’autre, mais la télévision a été la plus grande puissance donnée à l’Homme, parce que la télévision c’est une conscience mécanique qui représente une conscience réelle par l’image.

Et c’est pour ça qu’aujourd’hui, les masses avancent très rapidement dans une certaine sorte de liberté psychologique, de sorte qu’aujourd’hui, c’est très difficile, à moins qu’un gouvernement contrôle totalement la télévision et totalement les moyens ou les accès à l’information, d’empêcher les Hommes d’avancer. Et dans les années qui viendront, avec le développement interne de l’Homme, une fois que l‘Homme aura au-delà de cette liberté temporaire ou de ce mouvement original, lorsque l’Homme aura commencé à travailler et à fonder sur lui-même le siège de l’édification de la connaissance et du savoir, à ce moment-là, l’Homme sera prêt pour entrer en contact direct avec les intelligences supérieures, mais pas avant .

RG : Mais, parlons-en du sacré ?

BdM : Le sacré ? Le sacré, c’est une permission donnée aux intelligences, aux forces de la lumière et le sacré existe à la fois dans le satanique comme dans la lumière. Le sacré veut dire trois choses : le sacré veut dire que, toi, Homme, tu ne dois pas chercher derrière le voile ; le sacré veut dire que, toi, Homme, tu dois respecter ce qui t’est donné comme sacré, comme image, comme forme. Et le sacré veut dire que, toi, Homme, tu es voué au secret du sacré parce que tu n’en connais pas le secret, autrement dit tu en es l’esclave.

Et la configuration du sacré, l’établissement psychologique, la formulation psychologique du sacré dans le monde Occidental comme dans le monde Oriental, s’est manifesté sous un terme qu’on appelle les mystères. Alors toi, Homme, tu ne peux pas savoir telle chose parce que c’est un mystère, ou moi je ne le comprends pas parce que c’est un mystère. Tu dois l’accepter comme ainsi parce que c’est un mystère, alors l’Homme, automatiquement, ne peut pas dépasser les limites psychologiques que lui impose le sacré, parce que le sacré a été justement établi pour l’Homme pour faciliter son accès au spirituel, mais non pas pour lui donner la connaissance absolue du Savoir.

Alors, dans la formulation du sacré, dans l’établissement du sacré sur une planète, on crée au cours des siècles des formes qui deviennent de plus en plus puissantes, et ces formes-là, on appelle ça des sièges religieux, les religions ! Alors, les religions sont les domaines du sacré, elles sont la demeure du sacré, c’est dans la religion qu’on nourrit le sacré, qu’on le maintient en bonne forme, le sacré ! Et au cours des siècles, les peuples, les civilisations évoluent dans une direction qui est directement en relation avec l’imposition du sacré sur une civilisation, pour permettre à l’Homme d’évoluer émotivement et spirituellement à petits pas.

Alors l’Homme évolue à petits pas, et à un certain moment, lorsque l‘Homme, l’intelligence s’est manifestée, que la science a développé des techniques, pour manifester sur un plan horizontal de son intelligence psychologique, des formes qui lui permettent de comprendre ce qu’un Hindou pense, ce qu’un Sud-Américain pense, ce qu’un prêtre là-bas pense, ce qu’un scientiste pense, à ce moment-là l’Homme, avant, qui était prisonnier du sacré, commence à voir différents aspects de la connaissance.

Et l’on sait par quelques libres penseurs qui se manifestent dans différents pays du monde, ou qui ne sont pas nécessairement libres penseurs mais qui sont à l’intérieur du sacré dans des positions différentes, l’Hindou versus le Catholique, le Mahométan versus le Protestant, alors l’Homme voit par la télévision qui horizontalise les factions psychologiques imposées à l’humanité pour son évolution dans différentes régions, et l’Homme voit que l’Hindou pense d’une façon, le Chrétien pense d’une autre façon, le Mahométan pense d’une autre façon, et le Protestant d’une autre.

Et l’Homme, avec son intelligence qui est individuelle et qui lui est personnelle, regarde l’Hindou, regarde le Protestant, regarde l’autre et commence à penser sur ça, il commence à faire des analyses, il commence à réaliser que, lui, là-bas, n’est pas bête, que lui non plus, que lui non plus. Alors il s’aperçoit, et éventuellement, il prend l’avion pour voyager un peu partout dans le monde, et l’Homme, à la fin du vingtième siècle, il est prêt à commencer à regarder le sacré d’une autre façon, non pas avec son émotion mais avec son mental pur.

Et lorsqu’il regarde le sacré avec son mental pur, il détruit tous les voiles du mystère et entre automatiquement dans l’infinité du supramental, et à ce moment-là, seulement est-il prêt à communiquer d’une façon intelligente, permanente, totale et sans inflexion, avec le supramental des êtres cosmiques.

RG : Et à ce moment-là, comment pourrait-il encore faire le mal ?

BdM : Question très intéressante. Le mal, le mal planétaire provient du fait que lorsque s’établit sur une planète, une dimension de conscience, cette dimension de conscience, elle est donnée par un initiateur dans un mouvement original. Un jour, l’initiateur part, les plus près de lui meurent, les plus près d’eux meurent, les enfants des enfants meurent et éventuellement la force originale commence à diminuer.

Et c’est pourquoi, même dans la sixième race qui vient, il y aura éventuellement une perte d’énergie, et c’est seulement lorsqu’une civilisation a atteint un niveau suffisant de puissance interne qu’elle a sur elle-même, le “droit d’aîné”, et lorsqu’une civilisation a le “droit d’aîné”, il lui est incapable de faire des erreurs, et cette civilisation monte en flèche et n’est plus soumise au cycle planétaire du quartier horizontal du soleil dans lequel elle habite.

Alors automatiquement, cette civilisation est capable de poursuivre pendant des années et des années, la recherche de la science, et les extraterrestres sont des êtres qui recherchent dans cette direction. Ce n’est pas la connaissance qui intéresse les extraterrestres, c’est la poursuite de la science. Et la poursuite de la science pour les extraterrestres, c’est la même chose que la poursuite de la spiritualité pour l’Homme.

Et lorsque les extraterrestres ou les intelligences raciales des autres planètes, comme éventuellement sur la Terre, s’intéressent simplement à la poursuite de la science, ils sont automatiquement dans le mouvement cosmique de la connaissance, et automatiquement leur civilisation en fait le bénéfice et ces êtres ne peuvent jamais se servir de cette science pour la destruction, ne peuvent jamais retarder l’évolution d’autres civilisations ou d’autres galaxies, et ces êtres on les appelle nos frères, et nos frères, les extraterrestres, nos frères, ceux qui ont le “droit d’aîné”, un jour, pourront correspondre avec nous, de la même façon lorsque nous aurons atteint le “droit d’aîné”.

Mais l’Homme n’atteindra pas le “droit d’aîné” avant la fin et le début de l’autre cycle, c’est-à-dire que le “droit d’aîné” de la civilisation humaine commencera d’ici à 2500 années, et lorsque l’Homme aura le “droit d’aîné”, à ce moment-là, l’Homme sera libre de traverser l’antimatière et de se servir de l’antimatière et de créer des vaisseaux d’antimatière. Et ce n’est pas avant ce temps-là qu’il pourra le faire. Avant ça, il devra se servir d’autres formules pour voyager dans le cosmos.

RG : La misère, morale ou physique, n’est-t-elle pas une expression du mal ?

BdM : La misère morale ! La misère est mal ! Toute misère est mal. Je vais vous dire ce que c’est que le mal. Le mal, c’est tout cela qui ne vous rend pas heureux, dans les moindres détails aux plus grands détails, ce qui vous enlève l’expérience d’être heureux, c’est mal ! Alors, voyez jusqu’à quel point le mal est répandu sur la planète.

RG : Mais être heureux, le bonheur c’est très relatif ?

BdM : Je continue. Lorsque vous comprendrez, lorsque vous serez totalement en dehors du mal, vous ne pourrez plus être heureux, vous serez bien. Alors, au mal, la conversion du mal dans une autre énergie crée le bonheur ; moins de mal, plus de bonheur ; pas de mal, destruction du bonheur, état permanent de silence, état permanent d’êtreté, état permanent de non changement, état permanent de mouvement, jamais de haut, jamais de bas.

Dans le supramental, si vous demandez à un extraterrestre s’il est heureux, il va vous rire, ou il ne comprendra rien, parce que dans “être heureux”, il y a de l’émotion, et le mal se sert de l’émotion, pour entretenir sur le plan matériel l’essor de sa réalité. Quand je dis : “Dès que l’Homme pense, il souffre”, penser avoir un job demain ? Vous n’êtes pas sûr si vous allez l’avoir, vous souffrez ! Dès que l‘Homme pense, il souffre ! Alors, le mal est directement proportionnel que l’Homme supramental il n’est pas heureux !

C’est inférieur “être heureux”, ça fait partie de la condition planétaire de l’Homme. Il est bien dans sa peau, être bien dans sa peau c’est la formule psychologique la plus simple que j’essaie de donner, d’expliquer, de faire comprendre, pour faire réaliser aux gens que lorsqu’on est conscient, on est conscient ! On n’a rien besoin de plus et on n’a rien besoin de moins, tout est là.

RG : C’est du bouddhisme à la sauce de Bernard ?

BdM : Bon. Les Bouddhistes, les Orientaux… Il faut faire attention, parce que moi je ne suis pas prêt, d’ailleurs je ne suis pas prêt et je ne suis jamais prêt à jeter la couverte sur tel ou tel système, je les regarde d’une façon froide et objective, mais les Bouddhistes ont compris, ou les orientaux, la philosophie orientale a compris une chose, mais ce qu’elle a compris ne pouvait pas être compris dans le monde occidental parce que dans le monde occidental, on devait et on avait besoin de General Motors et tu ne peux pas faire General Motors assis en mangeant des légumes toute ta vie.

Autrement dit, dans le monde occidental, l’Homme avait besoin d’une autre disponibilité de son esprit ; dans le monde oriental, l’Homme avait besoin d’une autre disponibilité à son esprit. Mais aujourd’hui l’Est et l’Ouest se rencontrent, et aujourd’hui General Motors devient plus bouddhiste et les bouddhistes deviennent plus General Motors.Regardez les maîtres, ils ne viennent pas à pied, ils viennent en 747 !

Alors, l’évolution de la civilisation sur notre planète est divisée en deux mouvements, un mouvement vers l’Est et un mouvement vers l’Ouest. Alors l’Est a servi parce qu’il a maintenu pendant des siècles… D’ailleurs c’est son grand avantage, sa grande réputation, c’est qu’il a maintenu pendant des siècles, l’œil ouvert sur les mouvements intérieurs de l’Homme. Mais dans l’Ouest, les yeux ont été ouverts sur la matière, il faut que quelqu’un fasse une chose et que l’autre fasse l’autre. Il y a deux courants dans l’humanité, il y a le matérialisme et il y a la spiritualité, les peuples de l’Est ont été des spirituels par vertu de leur contrat, et les peuples de l’Ouest ont été matérialistes par vertu de leur contrat et l’Homme de l’avenir sera les deux.

Quand je dis à des gens… Je sympathise avec des gens, je sympathise avec l’Homme, je sympathise avec des individus qui essaient de comprendre, et ce que je demande à l’Homme, ce n’est pas de comprendre ce que je dis, parce que je sais que ce que je dis, il le comprendra petit à petit, au fur et à mesure que les mois et les années passent.

Tout ce que je fais présentement c’est d’établir un tableau, c’est de décrire ce qui va se passer, c’est pour ça que je demande aux gens qui me rencontrent en public de ne pas venir chercher dans cette rencontre de la connaissance, mais de venir simplement écouter peut être un aspect qui est diamétralement opposé à ce que l’on a connu avant, et de prendre ça aisé !

Si on vous explique que l’ego, que l’intelligence, que l’intellect de l’Homme est une étape dans son évolution et qu’il y a une autre étape, alors tout ce que nous faisons, c’est de vous expliquer les étapes qui viennent. Si vous partez en guerre contre nous, si vous partez en guerre contre les positions que nous essayons de vous expliquer, ce moment-là, vous perdez de l’énergie pour rien. C’est pour ça d’ailleurs que je dis, la meilleure position pour vous, c’est de ne pas croire ce que l’on vous dit, mais simplement d’écouter. Si un jour vous comprenez ce que l’on vous dit, ben tant mieux, et si un jour vous ne comprenez pas, ben vous comprendrez plus tard.

Sur le plan du supramental, le mouvement du supramental dans le monde est un mouvement qui est purement vibratoire, ce n’est plus un mouvement psychologique. L’énergie, elle est manifestée vibratoirement et certaines personnes ont plus facilement accès à la réception de cette énergie que d’autres, suivant la formation psychique de leur intelligence ou de leur émotionnel.

Alors il s’agit simplement en tant qu’individu de rencontrer un individu, qui a peut-être des vues différentes, comme je le disais tout à l’heure, diamétralement opposées, mais qui peut-être valent la peine d’être écoutées. C’est pour ça que je dis, quelles que soient les activités, quelles que soient les modes d’intersection entre ce que vous savez et ce que vous découvrez, et ce que vous pouvez entendre venant de moi, ces modes d’intersection ne sont nullement destructibles, les uns les autres.

C’est pour ça que toutes les écoles, toutes les philosophies, et toutes les religions, tout ce que l’Homme fait pour avancer est bon. Je souligne simplement qu’à toute forme d’évolution, que ce soit une évolution matérielle, scientifique, cartésienne et carriériste, ou que ce soit une forme d’évolution spirituelle à la sauce de telle école ou de telle école, toutes les formes, éventuellement, doivent en arriver à une synthèse. Et c’est le supramental qui crée la synthèse de l’Homme ou dans l’Homme, parce que dans le supramental il n’y a pas de pensées personnelles, et c’est ça que j’essaie dans les conférences de vous faire comprendre, saisir, tâter un peu !

RG : Et le Verbe s’est fait chair.

BdM : Le Verbe s’est fait chair et le Verbe continue à fonctionner dans le cosmos, il continue à fonctionner sur les planètes. Le Verbe, il est permanent, et le fait que le Verbe s’est fait chair sur notre planète a créé une chose, qu’aujourd’hui nous ne pourrions pas bénéficier s’il ne s’était pas fait chair, c’est que le Verbe en s’incarnant sur le plan matériel a ouvert les circuits de communication entre l’Homme et les intelligences supérieures.

Le plus grand bénéfice, la plus grande réalité, la plus grande relation, entre le Verbe et l’Homme, sera vécu dans l’avenir parce que l’Homme aura redécouvert l’autre porte de son expérience, et cette porte c’est la communication avec les plans invisibles matérialisants ou non matérialisants. Mais la condition sine qua non, la condition totale, la condition absolue de cette communication, de cette réintégration de l’Homme moderne dans les circuits universels télépathiques, est la réalisation par l’individu que ce n’est pas lui qui pense !

Et tant que l’ego se refuse de comprendre ou de saisir, ou d’admettre qu’il y a derrière lui un penseur, l’ego est incapable de pénétrer derrière les voiles des mystères, il est incapable non plus de réaliser le Savoir. Il sera prisonnier de la connaissance, la connaissance emprisonne et le Savoir libère, et la connaissance et le Savoir ce n’est pas la même chose.

La connaissance c’est l’expression du Savoir, le Savoir est totalement en dehors de la connaissance. La connaissance fait partie du Savoir, le Savoir est une fonction totale, intégrale instantanée du Savoir cosmique manifesté dans l’Homme. Le Savoir c’est un mouvement d’énergie ; la connaissance est une organisation psychologique, mathématique, spirituelle du Savoir. Le Savoir est impersonnel, prépersonnel, le Savoir n’appartient pas à l’Homme ; la connaissance lui fait plaisir.

mise à jour le 25/08/2024

Retour en haut