Gens de la sixième race, première partie

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Conférence avec Richard Glenn 19a

“BdM : Ça va Richard ? RG : Ça va très bien, et l’année 1981 d’après Edgar Cayce, c’est une année de révélations de beaucoup de phénomènes ésotériques, Triangle des Bermudes, Atlandide… BdM : Ouais, ouais, ouais !… Je peux faire un petit commentaire ? On commence une nouvelle année. Puis à chaque année, …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Première partie

Bernard de Montréal (BdM) : Ça va Richard ?

Richard Glenn (RG) : Ça va très bien, et l’année 1981 d’après Edgar Cayce, c’est une année de révélations de beaucoup de phénomènes ésotériques, Triangle des Bermudes, Atlandide…

BdM : Ouais, ouais, ouais !… Je peux faire un petit commentaire ? On commence une nouvelle année. Puis à chaque année, il faut apprendre quelque chose de neuf, et à un certain moment, il faut arrêter de niaiser, parce que si on niaise trop on perd notre temps. Ça fait que, ce que je souhaite pour l’année qui vienne, c’est qu’on arrête de niaiser. Moi je ne niaise pas, ça fait que s’il y en a qui niaisent, déniaisez-vous pour demander des questions qui ne sont pas niaiseuses pour qu’on puisse avancer.

On a beaucoup de choses à savoir, on a beaucoup de choses à apprendre, on a beaucoup de choses à être transmises, puis il est temps qu’on les comprenne, qu’on reçoive l’information, mais ça dépend toujours de nous autres. Moi je suis toujours disponible pour répondre à vos questions mais le rythme d’avancement dans les réponses est toujours proportionnel à la qualité de l’Esprit qui questionne. Alors on commence…

RG : Comme c’est moi qui ai toujours posé des questions en 1980, je vais essayer d’être moins niaiseux (rires de BdM et du public).

BdM : Je n’ai rien dit ! (rires du public).

RG : Et la voix se fit entendre ! Alors Bernard, la question de base au départ ce soir, ce serait de savoir, nous les être humains, on cherche toujours. On cherche, on se pose des questions, on trouve des réponses ou on pense trouver des réponses, mais ces réponses-là nous amènent à nous poser encore d’autres questions, et toujours comme ça ! Alors est-ce que… d’entendre toute la théorie du supramental, je sais bien que par le supramental, quand on sait on sait ! Mais tant qu’on n’est pas branché au supramental, le monde comme tout le monde, est-ce qu’il y a quelque chose de fructifiant ?

On dit qu’on juge l’arbre d’après ses fruits, est-ce que de toujours se poser des questions pour en arriver à des réponses qui nous amènent encore à d’autres questions, est-ce que ça ne risque pas un jour ou l’autre de nous amener à se rendre compte qu’on tourne en rond ?

BdM : Bon. D’abord, le phénomène de se demander des questions, même les questions qui n’arrêtent pas, ça fait partie du phénomène humain ça, ça fait partie de l’intellect humain, ça fait partie de la raison. Puis l’Homme de l’avenir, l’Homme de la sixième race, la nouvelle race d’Hommes qui doit naître sur la planète sera un autre stage d’évolution, c’est-à-dire que cette race-là ne fonctionnera plus mentalement comme a fonctionné la race antérieure. Autrement dit la race, la sixième race… Et la cinquième race ou la cinquième race qui a donné naissance au phénomène de la pensée, la race arienne au début, sera une race totalement différente.

RG : Bernard, une chose, je vois qu’il y a beaucoup de personnes nouvelles ici qui n’ont peut-être pas la base en ésotérisme qui leur dit qu’actuellement nous sommes la cinquième race, et la sixième race sera celle qui arrivera peut-être.

BdM : Oui, on n’est pas obligé d’avoir une base en ésotérisme si on parle d’une autre race, à ce moment-là on parle d’une autre race, on parle d’une nouvelle ère. Bon, qu’on dise la cinquième ou la sixième c’est sans importance, ce qui est important de savoir c’est qu’il y a un nouvel Homme sur la planète qui est en train de naître. Et ce nouvel Homme là va automatiquement, comme dans toutes les races antérieures, va être automatiquement obligé de perdre certaines facultés pour en gagner et en découvrir d’autres.

La base de la faculté de l’intelligence humaine, du rationalisme, de l’intelligence intellectuelle de l’Homme, est assise sur un mécanisme qu’on connaît très bien, qui est le mécanisme de la mémoire subjective. Alors la mémoire, c’est une réserve qui permet à l’ego, au plan mental de l’ego de se servir constamment de ce qu’il a appris. Et à l’intérieur de cette soupe-là, l’ego, constamment, cherche à approfondir la nature de ce qu’il a appris, et automatiquement il tourne en rond parce qu’il part toujours d’un principe qui est subjectif pour arriver à un autre principe qui est subjectif.

Dans le cas de la sixième race de l’Homme, comme l’Homme perdra la faculté de la mémoire graduellement ou instantanément, suivant le contact avec les forces de l’invisible, comme l’Homme perdra la faculté de la mémoire, il n’aura plus besoin de la faculté de penser, parce que la mémoire et la pensée ça va ensemble. Et ce qui demeurera pour l’Homme, ça sera une communication intégrale, absolue, avec des plans de la réalité qu’il pourra voir, parce que l’Homme aura la capacité de voir dans ces plans-là comme il a la capacité de voir avec ses yeux matériels dans le plan matériel.

Ce que l’Homme ne comprend pas aujourd’hui, c’est qu’il ne se voit pas dans une situation où il doit perdre quelque chose pour gagner d’autres choses. Et si vous regardez le phénomène de l’évolution même au niveau biologique, dans l’histoire de l’évolution biologique, à un certain moment il y a une perte d’une faculté pour un agrandissement sur un autre plan d’évolution, c’est essentiel. Sans ça, il n’y a pas de mouvement vertical.

Alors, pour que l’Homme subisse l’ascension psychologique de son intelligence vers un plan d’intelligence qu’on appelle supramental, ou supérieur, ou préhumain, il est obligé de perdre la faculté psychologique humaine de la pensée et de la mémoire pour accéder à une intelligence qui n’est plus personnelle, qui est objective, qui est communicante et qui est universelle.

Et à ce moment-là, l’Homme ayant perdu la faculté du rationalisme infini de la question infinie et de la réponse infinie, parce qu’il ne peut plus penser “question-réponse,” parce qu’il n’a plus mémoire pour alimenter le phénomène “question-réponse”, à ce moment-là l’Homme est dans un état d’intelligence totalement neutre ; c’est-à-dire que son ego, au niveau astral de sa conscience, n’est plus impliqué dans le phénomène humain de rechercher la vérité parce que la vérité, telle qu’elle est conçue par l’ego pensant, telle qu’elle est transformée, métamorphosée au cours des siècles par la mémoire de l’ego pensant individuel ou collectif, cet Homme-là, à partir de ce moment-là, n’a plus de question à demander.

Parce que le phénomène de la question a été totalement brimé par la perte du pouvoir naturel de la cinquième race qui est le pouvoir de la pensée, qui est un grand pouvoir, parce que c’est un pouvoir qui a permis l’Homme de se libérer des forces astrales de l’Atlantide, mais qui est un pouvoir, au cours de la sixième race, qui ne sera plus nécessaire parce que d’abord, l’Homme pourra voir dans l’invisible.

Pouvant voir dans l’invisible, il comprendra automatiquement les structures invisibles de la réalité qui affectent la matière à tous les niveaux ; pouvant voir dans l’invisible il pourra se servir de l’énergie de l’âme pour transmuter la matière, tout sera dans l’instantané. De sorte que lorsque l’Homme aura accès à l’invisible, il fonctionnera psychiquement d’une façon instantanée.

Et lorsqu’on fonctionne d’une façon instantanée, le mécanisme d’addition ou de soustraction d’une valeur psychologique pensante n’est plus nécessaire, parce que l’Homme a perdu la faculté. Ce que l’Homme doit comprendre, c’est que pour avoir accès à quelque chose d’autre, on doit perdre quelque chose d’ancien, et ça c’est l’histoire de l’Homme.

Les gens aujourd’hui, dans tous les pays du monde cherchent, lisent, se questionnent, se donnent des réponses, mais toujours à l’intérieur d’un cercle qui est fermé et qui est celui de leur propre subjectivité. À un certain moment de cette prise de conscience à la fois sociale et à la fois individuelle, l’individu doit percer un voile, et lorsqu’il perce le voile, à ce moment-là il réalise que la faculté de penser qui est une faculté qui a été donnée à la race arienne pour l’évolution du mental humain, est remplacée par une faculté autre de penser, mais qui n’appartient plus à l’individu pensant, mais qui appartient aux forces de la lumière pénétrant l’ego de cet individu, et qui soumettent cet individu-là à des lois d’harmonie et d’universalité, pour une évolution, où tous les cadres de l’évolution, quel que soit le nombre d’individus ou quel que soit le nombre ou l’agencement des planètes ou des systèmes, pour que ces systèmes et toute cette quantité d’énergie unitaire puissent fonctionner en harmonie.

L’Homme ne peut pas fonctionner en harmonie s’il pense, parce que s’il pense, il croit qu’il a découvert quelque chose. Et effectivement il peut avoir découvert quelque chose, mais ce quelque chose qu’il a découvert par le phénomène de la pensée, est toujours mesuré à la lumière de sa conscience astrale, et automatiquement est toujours limité par le facteur temps.

Quand cette connaissance est limitée par le facteur temps, il s’aperçoit dans dix ans ou dans quinze ans qu’un autre bonhomme dans un autre pays a découvert aussi quelque chose qui est dans la même veine ou parallèle, et qui peut être totalement opposé à ce qu’il a découvert, et qui fait partie d’une trilogie d’un phénomène matériel, dont lui, le premier au début pensait ou croyait comme étant absolu, et l’autre ensuite croyait comme étant absolu.

Vous avez le phénomène de la lumière, des particules et des mouvements vibratoires de la lumière, c’est un exemple. Alors l’Homme, à un certain moment, doit se libérer totalement de la faculté pensante, autrement dit du dualisme intégral de cette faculté ou de cette intelligence, pour en arriver à reconnaître la nature de la réalité sur tous les plans, à partir d’une intelligence qui n’est pas humaine, mais qui fait partie de l’Homme. Ce que les philosophies appellent le grand Soi ou le grand Moi.

Mais cette intelligence doit être perçue d’une façon intégrale, d’une façon totalement non systématique, d’une façon totalement psychique, vibratoire, et totalement au niveau de la Volonté, de l’Amour et de l’Intelligence, dont elle fait partie dans l’universel.

Il faut que l’Homme réalise à un certain moment dans sa vie, que sa faculté de penser qu’il avait avant a été transformé dans une autre faculté de saisissement de la volonté de l’Esprit, de transformer et d’amener sur le plan matériel de information pour l’évolution d’une science quelconque.

Mais l’ego de l’Homme est tellement empoisonné par des formes de toutes sortes qui relèvent d’une culture qui date de très longtemps, la situation présente, que l’Homme par son ego, par lui-même, est incapable de saisir la réalité objective du supramental ou de l’intelligence universelle, comme vous voulez l’appeler, ou de l’intelligence cosmique, ou des intelligences qui veillent à l’évolution et qui sont totalement en dehors de la personnalité humaine, mais qui font partie du cadre humain. Parce qu’ils agissent sur des plans qui sont atomiques et qui leur permet de rentrer dans l’Homme par le biais de sa chimie ou de son électricité.

Mais pour l’Homme, pour l’ego qui pense, pour en arriver à ces dimensions de réalisation, c’est impossible puisque le phénomène de penser est un phénomène planétaire et non un phénomène cosmique. Mais l’Homme devait passer par le phénomène de penser. À l’avenir, il ne passera plus par le phénomène de penser, il sera assujetti à une pensée qui vient d’autres mondes mais avec laquelle il est en harmonie totale, de sorte que son ego ne souffrira plus l’espèce de domination qu’il sent originalement dans la confrontation avec cette lumière, mais il sera totalement harmonisé avec elle.

Il pourra facilement vivre, subir, profiter de la Volonté, de l’Amour et de l’Intelligence dans cette énergie-là. Mais l’ego, le phénomène de penser, c’est un phénomène qui rassasie l’ego, et l’ego cherche à se situer dans le monde, il essaie de comprendre les lois matérielles, il a un certain succès ; mais dès qu’il tombe dans les lois de l’immatériel, dans les lois de l’invisible qui affectent, qui sous-tendent, qui créent les bases de l’évolution matérielle, il est totalement perdu et automatiquement il est forcé de tourner en rond, et de chercher un peu partout dans le monde des réponses qu’il a en lui-même et qu’il pourrait par lui-même découvrir s’il savait comment. Mais il ne sait pas comment parce qu’il s’y prend mal.

On pense mal, on pense à l’envers, on pense “croche”, on ne sait pas comment penser. Et l’Homme de la sixième race devra réapprendre à penser afin d’en arriver un jour à réaliser le phénomène absolu de l’Homme supramental qui ne pense pas. Et à ce moment-là, lorsque vous ne pensez pas, à ce moment vous ne pensez pas !

RG : Bernard, il y a peut-être beaucoup de personnes qui suivent des techniques de méditation où justement on nous amène à ne pas penser, je n’irais pas dire à faire le vide ou le néant, mais plutôt à laisser pénétrer en soi l’Intelligence cosmique. Qu’est-ce que Bernard aurait à dire sur les méditations, les différentes techniques de méditation ?

BdM : La méditation est une technique qui amène l’Homme à redoubler de vigueur dans la prise de conscience astrale qui le fouette. Alors, avec la méditation, l’Homme tend à rassasier, à dominer, à ralentir les pulsations du corps astral afin de pouvoir sentir un petit peu plus les vibrations du corps mental supérieur. Alors la méditation est une bonne technique, est une bonne formule pour aider l’Homme dans cette direction-là. Mais la méditation n’est pas une forme d’instruction pour l’humanité, elle est une méthode de relaxation pour l’Esprit de l’Homme. Et à un certain moment, l’Homme a besoin d’une instruction précise et correcte et “inaberrante” du phénomène de la pensée. On doit repenser ce que veut dire penser.

Et tant que l’Homme n’aura pas repensé ce que veut dire penser, tant que l’Homme n’aura pas été capable de demander des questions impossibles et de se donner des réponses impossibles, il ne pourra pas voir la dualité entre son ego et les intelligences qui sont sur les autres plans et avec lesquelles elles évoquent, à l’insu de sa conscience mortelle, des rapports constants depuis le début de son évolution.

Alors l’Homme doit recommencer à comprendre ce que veut dire penser. Et ça, c’est la clé qui l’amène éventuellement à comprendre par vibration, par une plus grande et une plus grande affection des rapports entre l’universel et lui-même, du phénomène ou du noumène si vous voulez, ou de la phénoménologie de l’absence totale de l’ego pensant. Et à ce moment-là, l’Homme réalise que des questions il n’en a plus besoin, que les réponses ne sont plus nécessaires, parce qu’il est plongé automatiquement, au niveau de son corps mental qui se développe, dans une lumière qui est totalement extrahumaine et qui surplombe le plan évolutif de l’individu ou de la société collective.

RG : Bernard a déjà donné l’image que nous sommes un peu comme une radio à travers laquelle passent les ondes, et on peut jouer avec le tuner, le synthonisateur, mais que malgré tout, les ondes viennent d’ailleurs. Mais est-ce qu’un jour, Bernard, ou est-ce que très prochainement la science une nous apprendra pas à jouer dans la radio, et j’entends par là des techniques biologiques, pour créer cette sixième race, comme on a d’ailleurs voulu le faire… ?

BdM : Ce n’est pas la science qui va créer la sixième race, c’est la lumière. La sixième race, c’est le produit direct d’une intervention précise de haute vibration provenant du fond de la galaxie pour altérer les neurones de l’Homme, et amener l’Homme à comprendre les dimensions invisibles de l’existence autre que l’espace-temps.

RG : Et il n’y a aucune technique qui peut nous approcher à ça ?

BdM : La technique scientifique moderne, la technique d’aujourd’hui est une technique qui est le résultat qui a enfanté la prise de conscience pensante de l’Homme. La science d’aujourd’hui est le résultat de la faculté pensante de l’Homme. La science de demain ne sera aucunement reliée à la faculté pensante de l’Homme.

La science de demain sera directement liée à la pénétration de l’Esprit de l’Homme dans la matière, même dans l’atome, pour faire exploser dans cette matière-là les puissances qui existent et qui seront déterminées dans leur évolution par la volonté de l’Homme, en relation avec son âme, en relation avec son Esprit, et en relation avec les accords des supérieurs. L’Homme sera totalement autonome demain, l’Homme sera un scientifique parfait, l’Homme saura parfaitement instantanément tout ce qu’il a à savoir.

RG : Mais l’Homme, à ce niveau-là, pourra-t-il encore se distinguer des autres Hommes ?

BdM : L’Homme sera totalement distinct des autres Hommes, mais il n’aura pas encore la puissance, la capacité d’atteindre l’éternelle sagesse qui est un domaine de l’Homme de la septième race, de l’Homme-Esprit.

RG : On trouve beaucoup de qualités et de qualificatifs pour la sixième race, comment Bernard pourrait nous dépeindre nous autres les gens de la sixième race, mais sur le côté positif ?

BdM : Les gens de la sixième race se découvriront dans un cadre d’expérience qui n’est pas celui que l’on connaît aujourd’hui. Les gens de la sixième race, lorsque l’on parle ou lorsque l’on dit à une personne qui fait partie de la sixième race, nous disons ça parce que sur le plan de la vision de l’avenir, nous voyons cet homme ou cette femme dans la sixième race ou appartenant à ces rangs de la sixième race. Mais l’expérience psychologique de l’ego de cet homme ou de cette femme ne sera pas en relation avec la dimension astrale qu’il possède aujourd’hui pour apprécier ou se donner une valeur en tant que membre de cette race.

Parce que la sixième race, c’est une race qui évoluera dans les cadres totalement fermés, parce la sixième race aura déjà le pouvoir sur la matière et automatiquement pourra établir un rapport permanent avec l’invisible. Il pourra aussi se séparer totalement des restants de la cinquième.

RG : Mais quels seraient les qualificatifs pour les gens de la cinquième race, quelles sont les qualités de ces gens de la cinquième race ?

BdM : Les qualités des gens de la cinquième race, elles sont elles aussi nombrables que les gens de la cinquième race. Moi, les qualités des gens de la cinquième race, ça ne m’intéresse pas parce que la psychologie qui doit s’appliquer au niveau de l’Homme, c’est une psychologie qui s’applique en relation avec les gens de la sixième race. Alors les gens de la cinquième race sont les restants d’une évolution.

Alors dans quelque pays que ce soit, que ce soit en Afrique, ou que ce soit aux États-Unis ou que ce soit en Europe, les gens de la cinquième race devront éventuellement continuer leur évolution pour, un jour, sur un plan ou un autre, en arriver à une prise de conscience qui leur permettra de se réincarner s’ils le veulent dans les rangs de la sixième race. C’est la sixième race qui m’intéresse, ce n’est plus la cinquième.

RG : Mais pour nous qui somme encore dans la cinquième, on aimerait peut-être découvrir sur quoi on peut continuer à construire ?

BdM : Ceux qui font partie de la cinquième parce qu’ils sont dans une matérialité de ce rang, sont quand même dans l’avenir de leur propre individualité des membres de la sixième race. Sans ça, ce serait une perte de temps, une perte d’énergie d’avoir des rapports avec des gens qui ne font pas partie éventuellement d’un continuum évolutif qui permet à l’Homme de rentrer en contact avec l’invisible.

RG : D’accord avec l’étape actuelle de notre rencontre, en me disant : J’ai une vieille automobile mais je sais que j’aurai une meilleure automobile dans deux ans. Lorsqu’elle arrivera, j’aurai une bonne automobile qui pourra fonctionner avec beaucoup moins de pollution etc. Mais actuellement j’ai une automobile et j’aimerais qu’on me dise : Dans l’auto que t’as actuellement, t’as quand même des avantages, ça serait intéressant de pouvoir continuer à s’en servir avec agrément et en se disant…

BDM : Votre question est très intelligente, d’ailleurs votre question est très à point parce qu’il y a toujours le phénomène de l’ego ; d’ailleurs c’est une des raisons pour laquelle ce n’est pas bon de donner à l’Homme trop d’informations concernant l’avenir. Votre question est intelligente parce qu’elle nous permet de faire un point qui met l’Homme d’aujourd’hui, l’Homme de la cinquième race, si vous voulez, ou de la cinquième sous-race, en garde contre une prise de conscience spirituelle, une prise de conscience psychologique, ou une prise de conscience euphorique, ou une prise de conscience “futuristique” de la sixième race.

Ceux qui font partie de la sixième race, automatiquement, entreront dans les rangs de cette race, et aujourd’hui, dans le cadre de leur expérience matérielle, ils doivent vivre leur vie de façon à ce que leur vie devienne de plus en plus en harmonie avec eux-mêmes. Et c’est ça le rôle, si vous voulez, de l’Homme de la cinquième race qui fait partie de cette transition qui, un jour, fera partie de la sixième race parce qu’il aura des qualités vibratoires autres.

Mais aujourd’hui, l’Homme de la cinquième race ne doit pas rêver à la sixième race, il doit s’occuper de ses activités de chaque jour, il doit s’occuper de son job, de sa femme, de ses enfants, il doit s’occuper de vivre comme s’il n’avait jamais entendu parler de la sixième race. Et s’il apprend, pour une raison ou une autre, comment vivre sa vie de la cinquième race, automatiquement il fera partie des membres ou des rangs de la sixième, parce qu’il y aura eu une évolution qui lui permettra éventuellement l’ouverture des centres d’énergie.

Mais par contre, une Homme de la cinquième race qui s’intéresse trop à l’avenir, qui s’intéresse trop à faire ce bond dans vingt ans, trente ans, va perdre son temps. Il va diminuer ses possibilités de pénétration dans la sixième parce qu’il fermera des portes d’expérience aujourd’hui qui sont essentielles et nécessaires, afin que plus tard, il puisse pénétrer dans d’autres champs d’activité.

RG : Alors, c’est à ce propos-là que je demandais à Bernard tantôt, mais quelles seraient les techniques, quelles seraient les façons de vivre, nous ? Dans le panier, c’est pas tous des “oranges pourries” ?

BdM : Ce ne sont pas des “oranges pourries”, ce sont des oranges inconscientes. Il y a sur la Terre énormément d’oranges, et toutes les oranges sont inconscientes. Des “oranges pourries” n’existent pas dans l’Homme, et ce sont les oranges inconscientes qui, petit à petit, commencent à s’éveiller à la conscience. Et lorsque le temps est venu – parce que tout est déjà prédisposé – lorsque le temps est venu, ces oranges, si ça fait partie de leur plan de vie, arrivent automatiquement en contact avec un niveau de conscience, des évènements, des expériences, qui les amènent un jour à dépasser le stage de l’orange pour devenir quelque chose d’autre, mais certainement pas des “tangerines” (agrumes).

RG : Oui, c’est comme disait Madame, et c’est à cause de l’évolution, ça va donc être un phénomène naturel ?

BdM : C’est à cause de l’évolution, c’est un phénomène extrêmement naturel.

RG : Parce que s’apitoyer sur notre race en se disant : Bientôt on arrivera à…

BdM : Non, non, non, non, non ! Ça, c’est jouer aux échecs avec soi-même !

RG : Sur le plan émotionnel ?

BdM : Dès que l’Homme se découvre en lui, il ouvre des centres d’énergie, et automatiquement ça se fait. Si l’Homme ne se découvre pas, c’est ses affaires, la vie continue, sa vie continue. S’il doit mourir, il meurt, c’est tout. Il évolue, il continue à évoluer, mais il ne faut pas faire de la réthorique avec ça. Mais il y a des gens qui sentent, qui cherchent, qui s’ouvrent, qui grandissent en conscience, qui deviennent plus centriques, de plus en plus centriques. Et ce sont ces gens-là qui, un jour, éventuellement, pourront sentir cette vibration et pouvoir la subir sans capoter.

Parce que la pénétration de ces forces dans l’Homme… Il ne s’agit pas de me rencontrer pour faire ces expériences, il y a des gens dans tous les pays du monde ! Moi, ça s’adonne que je suis ici, ça va, il faut quand même être quelque part à un certain moment, mais il y a des gens dans le monde qui font l’expérience de cette pénétration d’énergie et qui sont capables par eux-mêmes de transmuter cette énergie, à l’Homme, de l’information qui peut lui servir.

C’est la seule faculté qui est vraisemblable concernant le rapport entre l’invisible et l’Homme. On ne peut pas demander à toute une population d’être… Couick… comme ça ! Il y a des Hommes sur la planète qui ont cette faculté de percevoir précisément, de dialoguer, de communiquer précisément, sans se faire leurrer par eux autres, que l’Homme, à cause de son ego, de ses émotions, lorsqu’il entre en contact avec ces intelligences, il les prend pour du cash, et c’est là qu’on se fait casser le nez !

Alors, il y a des gens qui ne les prennent pas pour du cash, et ces gens qui ne les prennent pas pour du cash et qui connaissent les lois de l’invisible, peuvent à ce moment-là donner de l’information à un individu ou à deux individus, de l’information qui est précise, qui est fonctionnelle, et que l’individu, par lui-même, éventuellement, peut réaliser au cours de son expérience. Elle est là la valeur de cette instruction-là, mais à part ça, l’Homme peut très bien par lui-même avancer tous les degrés de l’évolution sans passer par aucune forme d’instruction extérieure à lui-même.

Mais si on a un coup de pouce, ben, tant mieux, et si on n’en a pas, ça ne change rien ! Et si on doit le rencontrer le coup de pouce, on le rencontre ! Je concède que l’Homme pense et que l’Homme a le droit de penser, c’est beau de penser, c’est le fun penser, tout ça là, que l’Homme pense qu’il a le libre arbitre… Ceux qui seront en relation vibratoire avec ces forces, réaliseront que le libre arbitre est une dimension vibratoire du réel dans l’Homme et qui permet à l’Homme de le vivre, suivant le rapport étroit ou absolu qu’il a avec ces intelligences.

Plus le rapport avec ces intelligences est grand, plus le libre arbitre est petit, plus la fusion est grande ; moins le rapport est grand, moins la fusion est grande, plus le libre arbitre est grand. Mais lorsque l’Homme va dans l’invisible, il s’aperçoit que le libre arbitre est une fraise qu’on lui a appliqué au cerveau pour le mettre dans un état de relaxation pendant qu’il pensait… Il y a des étapes !

Alors l’ego qui est conditionné à penser, l’ego qui est conditionné à avoir un libre arbitre, l’ego qui est conditionné à tout ce que l’on est aujourd’hui en tant qu’Homme moderne de la cinquième sous-race, un jour ça pète, et quand ça pète, qu’est-ce que c’est qu’on fait ? On s’inquiète, on cherche, on veut un coup de pouce, je vous le donne le coup de pouce ! Prenez-le, prenez-le pas !

RG : Faire des conférences, trouver des gens en Amérique du Sud ou en France qui ont eu ce déclic et qui donnent des conférences ou qui organisent des gens pour continuer à leur donner le coup de pouce, c’est une façon d’être lorsqu’on n’est pas nombreux, mais lorsque toute l’humanité en sera rendue là, est-ce que toute l’humanité va se rencontrer pour se donner des conférences ? Alors ce que je veux dire, c’est comment vivre lorsqu’on a cette prise de conscience ?

BdM : Lorsqu’on a cette prise de conscience là, on vit sa vie, puis éventuellement, on commence… On apprend avec le temps à connaître… Parce que l’Homme ne sait pas qu’est-ce que c’est la vie ! On ne vit pas, l’Homme ne vit pas, il existe !

RG : Il se paie une vie ?

BdM : Il se paie une vie, c’est comme il se paie une femme ! L’Homme ne vit pas une vie, l’Homme ne sait pas qu’est-ce que c’est la vie ! Pour connaître qu’est-ce que c’est la vie, il faut connaître les lois vibratoires de la vie, il faut connaître les lois de ces forces qui engendrent la vie, qui créent les évènements dans la vie, qui vous enlèvent un enfant tout d’un coup dans un accident !… Il faut connaître les lois ! Il faut connaître comment ça fonctionne l’univers pour comprendre la vie.

Sans ça on ne connaît pas la vie, on la subit la vie et on fait de la philosophie, on tricote autour de la vie, et on y croit ! On lit des romans à l’eau de rose ! Mais l’Homme ne vit pas la vie. Alors vous avez dans le monde, au cours de l’histoire, des Hommes qui disent : “Ah ! la vie c’est facile”, les mystiques ils disent : “La vie c’est facile”… Je comprends : La vie c’est facile ! Pour eux, quand ils travaillent sur la rue Ste Catherine dans les restaurants grecs, c’est pas si facile que ça !

Mais le type qui travaille sur la rue Ste Catherine peut en arriver à comprendre la vie comme le gars qui est sur sa montagne là-bas au Tibet… De la vie qu’on a fait de ces êtres-là, de ces sages, on a fait de ces êtres-là des idoles, des points qui ne sont pas atteignables ! Et c’est là l’illusion de notre pensée. On a fait de la philosophie avec la mystique de la sagesse, pendant vingt ans, trente ans, quarante ans, on cherche, on cherche puis on cherche ! Et un jour on s’aperçoit, lorsqu’on a vécu cette vibration, ce contact, que c’est une illusion. C’est ça une illusion ! Après ça, on ne cherche plus ! Au lieu d’être au Tibet, on est à Montréal.

RG : Et ça, c’est individuel, alors que dire des couples…

BdM : Totalement individuel !

RG : Que dire des couples mariés qui vivent depuis vingt ans ensemble et qui, un des deux perd contact, il perd l’autre ou l’autre le perd ?

BdM : Un des deux a le contact ?

RG : Un des deux dans le couple marié ?

BdM : Ça dépend de leur plan de vie ! S’ils veulent contacter un individu, d’ailleurs souvent c’est ce qu’ils font, ils vont contacter un individu et ensuite l’autre individu qui n’est pas contacté, qui n’a pas cette prise de conscience, va servir à l’évolution de l’autre, parce que “contacté ou pas contacté”, le point n’est pas là, c’est la conscience ! Alors souvent, ils vont sensibiliser un individu et ensuite l’autre va servir à lui casser les pieds parce qu’il ne comprend pas exactement ce que l’autre veut dire !

Alors ils se servent des deux personnalités pour l’évolution, et un jour ils peuvent facilement en contacter d’autres. Moi, je connais des gens où une personne a été contactée, l’autre personne n’a pas été contactée, et plus tard ils les ont amenés ensemble. Ça dépend du plan de vie de chacun, il y a des couples où les deux personnes sont contactées, il y en a d’autres où il n’y a aucun contacté, il y en a d’autres où il y en a un de contacté. Ça dépend de la situation.

RG : Comment Bernard voit la chose lorsque face à beaucoup de personnes qui disent : Ah ! Oui mais ma femme, elle ne me suit pas, elle s’intéresse pas à ces choses-là, elle ne comprend rien là-dedans ou c’est le mari ?

BdM : Une femme ne comprend rien ou si un des deux ne comprend rien, ce n’est pas l’affaire de l’autre. Nous autres on se parle bien, on s’entretient bien, puis on n’a pas la même vision des choses, pourtant on se parle bien, pourquoi ? Parce qu’on se respecte l’un, l’autre ! Mais les couples… Ce qui arrive dans ce phénomène fébrile que je déteste d’ailleurs au début, parce qu’au début c’est comme… L’eau n’est pas claire ! L’ego est mélangé, les émotions sont mélangées, l’orgueil spirituel, il y en a un qui se prend pour un autre, ils sont contactés, ils se prennent pour des autres… Ils sont contactés… Je préfère les gens qui ne sont pas contactés tout de suite parce que souvent ils ne font pas “d’overtime” eux autres, ils sont bien calmes aux portes ! (rires du public).

Aussitôt qu’ils sont contactés, ils se prennent pour… T’sé ! C’est ça ! Ça fait que le gars, il arrive dans sa famille là, sa femme n’est pas contactée, lui il est contacté, lui il est supérieur tout à coup ! Puis il n’est pas supérieur “pantoute” (du tout), il pense qu’il est supérieur ! Ça peut prendre quatre ans, cinq ans pour les amener à… (soupir). Ça fait partie de l’évolution ! Ça fait partie du travail qu’ils vont faire avec les deux personnalités.

RG : Quand tu dis : quatre, cinq ans, mais vivre quatre, cinq ans sans se comprendre ?

BdM : Mais non, je vous donne un exemple comme ça en passant ! Le problème, le problème de l’Homme… Je vais vous dire une chose… Moi, j’ai commencé naturellement à parler de ces choses-là, cette chose-là, après le contact. Avant, ces choses-là ne m’intéressaient pas. Mais depuis que j’ai compris ces choses-là, je me suis aperçu que l’Homme a un défaut universel dans tous les pays du monde, mais quand on ne voit pas les choses comme ça, on ne le voit pas ça, ça ne se voit pas !

Mais l’Homme souffre d’un défaut qu’il n’a jamais reconnu, et plus il est spirituel, plus il est ésotérique, plus il est occulte, plus il est dans tout ce tripotage-là, plus il commence à découvrir quelque chose, plus il souffre d’orgueil spirituel. Et tous les gens, à tous les niveaux, même des initiés des sciences occultes, sont bourrés jusqu’au plafond d’orgueil spirituel, et ces gens-là, un jour ou l’autre, devront crever la “balloune”. Parce qu’il n’y a aucune place dans ce contact avec l’universel pour de l’orgueil spirituel, il n’y a aucune place !

Ils vont faire crever la “balloune”, quand bien même ça prendrait quinze ans pour faire crever la “balloune” ! Ça, c’est automatique, c’est absolu ! Parce que, que ce soit de l’orgueil intellectuel rationaliste d’un scientifique, ou que ce soit de l’orgueil spirituel d’un “spiritueux”, c’est la même chose ! Ça vient tout de l’ego. Et le contact avec ces forces, automatiquement, force la transmutation de l’énergie astrale en énergie mentale. Automatiquement !

Alors le corps de désir de l’ego, éventuellement, est transmuté, et cet orgueil spirituel doit disparaître, et l’ego lui-même doit en souffrir. Mais on ne parle jamais de ça, de l’orgueil spirituel, on parle de l’orgueil cartésien, des philosophes, des ci, des ça, mais jamais tu entends parler dans les livres d’orgueil spirituel, alors je vous en parle, c’est pourri !

Puis plus les gens sont hauts dans l’ésotérisme, puis plus ils sont hauts – parce qu’ils se mettent tout en haut sur les plans – plus ils sont grands là, plus il y en a d’orgueil spirituel. Il n’y en a pas de degré. La conscience c’est la conscience, puis ça enveloppe tout le monde, il y a du foin pour tout le monde ! (Pour illustrer ce que BdM vient de dire, il imite un dialogue de quelqu’un qui aurait l’orgueil spirituel)… : “T’es du deuxième toi, es-tu du deuxième degré, toi”… ? (rires du public)…. Degré !… L’orgueil spirituel, c’est le même orgueil que l’orgueil intellectuel, seulement ça a une forme différente, mais à mes yeux, c’est encore plus dangereux. Plus ! Beaucoup plus !

J’ai beaucoup plus de plaisir vibratoirement à rencontrer un scientifique qui est cogné dans sa patente cartésienne, qu’un grand spirituel qui souffre de “spiritualisme”… D’une façon ou d’une autre… C’est pour ça que je vous dis tout le temps : “Croyez pas ce que je vous dis”, mais d’une façon ou d’une autre, un jour, l’Homme, l’Homme de la sixième race sera en dehors du matérialisme et en dehors de la spiritualité, il sera dans la Conscience Pure.

Et dans la Conscience Pure, il n’y a rien. Il y a seulement de la conscience pure, en dehors des questions, des réponses ! Ça fait partie de l’ego, c’est normal. Puis je vous respecte, d’ailleurs, si vous avez des questions, je réponds à vos questions, je ne suis jamais fâché par vos questions, parce que c’est normal. Mais tout ce que je fais, c’est que je vous dis : “Plus tard vous comprendrez, des réponses, des questions, rendu à ce point-là il n’y en a plus”, c’est pour ça que je vous dis tout le temps : “Il n’y a rien à comprendre”.

RG : Bernard, au début, tu nous as dis : il faut perdre des choses pour acquérir d’autres choses, j’aimerais savoir ce que les gens de la cinquième race devront perdre ?

BdM : Ils perdront la mémoire subjective pour développer la mémoire objective et cosmique. Ils auront accès à leur cerveau éthérique.

RG : En fait concret, est-ce que ça veut dire que le type ne se souviendra plus combien il a d’argent en banque ?

BdM : Non ! La perte de la mémoire varie avec chaque individu parce que chaque individu a un rapport différent avec ces forces, il réagit différent avec ces forces.

RG : Mais qu’est-ce que tu appelles la mémoire subjective ?

BdM : La mémoire subjective c’est la mémoire qui est sujet au rappel par la puissance volontaire subjective de l’ego.

RG : Comme savoir combien il me reste d’argent à mon compte de banque ?

BdM : Ça peut être un exemple… Je donnais l’exemple de mon cas quand je présentais ma femme à des invités, puis je disais : “Comment est-ce qu’elle s’appelle là”… (rires du public). Ils te cassent la mémoire, ils te la coupent la mémoire. Là l’ego est vide, il a le “feu au cul” (énervé), t’sé ! (rires du public). Il n’accepte pas ça !

RG : Ta femme aussi ? (rires du public et de BdM).

BdM : Ça fait partie de l’évolution, l’ego se transmute, puis là, ils te disent : “C’est pas important, c’est pas important, puis c’est pas important, puis c’est pas important”, puis ils te disent ça pendant dix ans, puis au bout de dix ans, c’est pas important ! Là, tu comprends ! (rires du public). Puis à ce moment-là, là ils te redonnent ta mémoire ! Tu ne la perds pas la mémoire, c’est qu’eux autres, ils établissent un contrôle !

Tu ne perds pas la mémoire, c’est que tu perds la faculté subjective de l’illusion du contrôle de ta mémoire par ton propre vouloir. Ils le font pendant un certain temps pour te montrer qu’il y a quelque chose en dehors de ton corps matériel, que tu es fais d’autre chose que de chair puis de l’eau, puis de la viande ! Quand tu comprends bien ça là, à ce moment-là ils te redonnent ta mémoire puis ils peuvent t’en donner encore une plus grande de mémoire, mais ils sont obligés de t’enlever pour te donner.

C’est comme l’éducation, être rééduqués, ils nous rééduquent mais ils nous rééduquent pas comme nous autres on éduque les Hommes, il sont obligés de nous faire… Comment veux-tu qu’ils nous fassent sentir leur présence sans se servir de certains mécanismes ! C’est évident qu’un Homme qui a une belle intelligence, qui a une belle mémoire, s’ils veulent entrer en contact avec lui, automatiquement le contact va changer ses vibrations, alors là, il va s’apercevoir qu’il perd la mémoire.

S’ils communiquent avec lui, ben là, au moins, il va savoir qu’il y a quelque chose qui se passe. Et chaque individu c’est différent. Mais on panique quand on perd la mémoire parce que c’est l’apanage de l’ego, la mémoire ! Un ego qui a une très belle mémoire a une très belle intelligence, c’est de la mécanique.

RG : Outre perdre la mémoire, qu’est-ce que les gens de la cinquième race vont perdre ?

BdM : Ils vont perdre la mémoire, ils vont perdre la capacité d’aller dans l’astral, ils vont perdre la faculté astrale.

RG : Le monde de l’illusion ?

BdM : Le monde de l’illusion !

RG : De l’imaginaire ?

BdM : De l’imaginaire ! Ils vont voir dans l’invisible, ils ne pourront plus faire d’effort physique matériel, ils vont perdre de la force physique.

RG : Est-ce que ça veut dire qu’il faut tuer l’imagination ?

BdM : Non ! On n’a rien à faire nous autres. On n’a rien à faire nous autres ! Avant on faisait quelque chose mais là, on ne fait plus rien. Là on se fait taper dessus puis on est pétris par eux autres, parce que quand on fait quelque chose, c’est l’ego qui rentre en jeu. Ça, c’était avant. Dans la sixième race, ce sont les forces qui transmutent l’Homme, l’Homme subit, développe de la résistance, développe des corps, développe des corps, et à un certain moment lorsqu’il est capable de subir cette énergie, à ce moment-là… Couick… Ça rentre ! L’Homme n’a rien à faire. C’est ça qui est différent entre la cinquième race et la sixième race.

Dans la sixième race, le passage de l’Homme dans l’invisible, la vision de l’Homme dans l’invisible, TOUT sera donné par les forces et l’Homme subira le choc de ces forces pour l’amener à ce pouvoir, mais ce n’est pas par l’ego parce que les forces ne donneront à l’ego aucun pouvoir. Parce que les forces, au cours de la sixième race, sont des forces de la lumière et les forces de la lumière sont totalement anti-magie noire.

Et ceux qui savent, savent très bien que l’Homme a une “propensité” énorme pour la magie noire, pour l’application du pouvoir sur l’Homme, et les Hommes qui feront partie de cette race auront des pouvoirs, mais les pouvoirs seront diffusés à travers l’ego et ne seront pas sujets à la volonté subjective de l’ego. Belil l’a très bien expliqué (un romancier de SF).

RG : Est-ce que l’Homme doit perdre sa subjectivité et devenir dans un grand collectif ?

BdM : L’Homme perdra sa subjectivité mais atteindra un niveau universel de conscience qui sera universel.

RG : Uniforme ?

BdM : Universel. Il n’y a pas d’uniformité dans le cosmos. Il y a de l’universalité. Ce qui empêche l’universalité, c’est la division créée à cause de l’astralité de l’ego, les désirs de l’ego…

RG : Danger, lumière rouge, le capitalisme pousse l’ego à son paroxysme, le socialisme illumine l’ego autant que possible, qu’est-ce que Bernard peut penser de ça ?

BdM : Il n’y a pas de différence entre le socialisme et le capitalisme. Le capitalisme est une faculté de l’évolution planétaire qui tend à respecter un peu plus le principe de l’individualité. Alors le capitalisme est une force sociale qui tend à respecter plus l’individualité, et le socialisme est une force qui tend à créer une agglomération sociale, et les deux principes sont essentiels mais les deux principes sont pourris. Mais les deux principes sont essentiels parce que dans un cas, ils représentent l’individu et dans un autre cas, la société. Mais comme les formes sont créées et maintenues en puissance par des êtres inconscients, le capitalisme est pourri ainsi que le socialisme.

Alors dans la sixième race, il y aura à la fois une fusion de l’individualité avec la collectivité, mais ce sera à un niveau imposé à l’Homme par les forces de la lumière et non contrôlé par l’ego des puissances matérielles de la planète. De sorte que l’Homme sera respecté parce qu’il sera autonome dans son individualité, mais il sera universel dans sa collectivité parce qu’il aura une conscience totale des lois de la vie.

Alors vous aurez à ce moment-là l’expression idéaliste, si vous voulez, d’un capitalisme qui n’existera plus, avec l’expression idéaliste d’un socialisme qui n’existera plus, autrement dit la fusion des deux principes de base qui demeuraient dans le passé une manifestation de la philosophie de l’Homme, de sa tendance naturelle mais inconsciente, pour éventuellement la réalisation parfaite dans la lumière.

RG : On ne pourra plus parler de gauche ni de droite ?

BdM : Ah ! Non, ça fait partie de la dualité, la gauche et la droite ! Le socialisme et le capitalisme représentent sur notre planète, dans le cadre de l’évolution, représentent deux tendances essentielles : une, le développement de l’individualité, et l’autre le développement de la société. Mais ils sont en conflit parce qu’ils sont basés sur des principes de violence, de puissance et d’intervention dans les affaires de l’Esprit, soit de la société ou de l’individu.

RG : Quelles seront, d’après Bernard, les mutations indispensables à faire au niveau des dirigeants sociopolitiques ?

BdM : Vous me demandez une question qui nécessiterait une réponse en relation avec les évènements de la cinquième race, je ne m’intéresse pas à la cinquième race. Ce qui se produira au cours de la cinquième race ne m’intéresse pas. Alors les mutations, les changements politiques mondiaux, Russie, Amérique, Chine, tout ça, sont des évènements qui serviront pour faire chez l’Homme un tableau de fond, pour faire l’expérience du karma mondial.

C’est seulement là que prend chez moi la valeur de l’expérience planétaire à ce niveau-là. Mais au niveau des individus, des gouvernements, des chefs de gouvernements, de toute la structure inconsciente de l’humanité, mes yeux ont dépassé ce stage de l’involution.

RG : Mais Bernard est quand même né à l’époque où des évènements se préparent ou se font ?

BdM : Oui, mais Bernard aussi sait comment vivre ces évènements. Et comme je sais vivre ces évènements et comme je sais qu’il y aura des gens qui sauront comment vivre ces évènements, la qualité éventuelle, historique, de ces évènements, en tant qu’expérience mondiale, karmique, est en deçà de la vision et de la potentialité de l’évolution future.

RG : Il faut absolument passer par là ?

BdM : L’Homme passera par là.

RG : Parce qu’il le faut ?

BdM : L’Homme passera par là. Attendez-vous pas à des miracles ! Parce que c’est justement là, c’est justement dans le feu que se fera le tri. C’est dans le feu que se fera le tri !

RG : Est-ce que tout le monde a compris la question de madame ? Je vais la répéter. Est-ce que l’avènement de la sixième race est pour bientôt ou est-ce qu’aussi devront se produire des évènements comme des effondrements ?

BdM : La sixième race, elle est commencée, elle est en évolution, elle est en préparation. Le germe est déjà établi. Tout se fait petit à petit, ça se fait. Il y a des gens qui évoluent, et lorsque les évènements auront catalysé l’Esprit de l’Homme à un point tel où cet Esprit sera capable de soutenir toute forme de “paraxysme” (exacerbation), à ce moment-là, vibratoirement, cet Esprit pourra entrer dans l’autre dimension. Il n’y a aucune initiation, que ce soit sur un plan individuel ou que ça soit sur un plan social, où les êtres, les unités en évolution ne sont pas sujettes à un test. Ce sont les lois de l’évolution. Il en a toujours été ainsi et il en sera toujours ainsi.

RG : Un test dans la douleur ?

BdM : Un test dans la capacité de résister à la douleur subjective. Un test dans la capacité de résister à l’illusion de la douleur subjective. Si un Homme est conscientisé, si un Homme est conscient de la force, si vous parlez… Les gens parlent de la foi, de la foi, de la foi… On en bave de la foi depuis des siècles, mais qu’est-ce que c’est la foi ? Personne le sait ! Parce que la foi, elle existe pour l’Homme quand on a de l’argent dans la poche et lorsqu’on n’a plus rien, on n’a plus de foi ! On tombe en dépression, c’est de la merde ! La foi doit être dépassée, l’Homme doit avoir plus que la foi, parce que la foi fait partie de la présentation de l’Homme devant lui-même. La foi c’est le rapport entre l’Homme et l’infinité, c’est une dimension inconsciente de la philosophie spirituelle de l’Homme.

Lorsque l’Homme sera arrivé à un autre niveau de conscience, lorsque l’Homme aura la conscience totale du rapport qui existe entre l’infinité et lui-même, à ce moment-là il n’aura plus besoin de foi. Il sera dans l’énergie, dans la force. La foi l’aide à spiritualiser son être, et c’est pour ça qu’elle est grande et qu’elle est bonne. Mais tout ce qui est grand, tout ce qui est bon, un jour, doit être transmuté pour devenir plus grand et plus beau.

La foi au départ, les gens l’ont ! Moi je ne parle pas de foi ! Le clergé parle de foi, la foi du voyage de l’Homme, ce n’est pas une foi, c’est une précision de l’astralité du désir humain. Le voyage de l’Homme, c’est une imitation de l’Esprit de l’Homme parce que le voyage de l’Homme, l’Homme, dans son voyage de l’Homme se sert du corps astral pour atteindre des niveaux, des tableaux de la spiritualité psychologique, dont il a connu au niveau de l’acculturation de son pouvoir évolutionnaire.

Mais dans l’avenir, l’Homme ne se servira plus de ce corps astral pour augmenter la sensibilité à l’énergie de la lumière, il se servira de son Esprit pur. À ce moment-là, ce qui est astral ne servira plus à l’Homme parce que l’Homme sera instantanément là où il devra être ; effectivement, c’est pour ça que j’ai toujours dit tous les systèmes, tous les aspects, toutes les étapes, toutes les marches sont essentielles. C’est pour ça, tout ce qu’on me présente depuis des années de temps, je dis toujours : “C’est bon, c’est bon, c’est bon, c’est bon” ! Tout est bon !

Mais je dis aussi : “Tout a une limite”. La limite, elle est toujours proportionnelle à ce que l’on peut, par soi-même, atteindre. La limite pour vous c’est une chose, la limite pour un autre, c’est une autre chose… Pardon ? (interpellation du public) Effectivement, effectivement, parce que tout être a en lui le germe de sa puissance…

Intervention d’un participant (inaudible)

Oui, vous savez pourquoi ça a l’air douloureux, parce que malheureusement, lorsqu’on essaie d’expliquer quelque chose, on est obligé de se servir de mots, et les mots engendrent automatiquement en soi une émotion. Et on est forcé, pour détruire un tableau, surtout un tableau qui se rapporte à une initiation ou à une transformation quelconque, à un changement interne de l’Homme, on est obligé d’employer des termes qui, lorsque l’on réfléchit dessus, engendrent en soi une émotion.

Et cette émotion souvent nous fait croire que le passage d’un plan à un autre, le passage d’une dimension d’expérience à un autre est un passage de souffrance. Parler d’une chose telle qu’elle est, et parler d’une chose telle qu’elle sera dans votre cas ou dans un autre cas, c’est deux choses différentes. Parce que lorsque l’on parle d’une chose telle qu’elle est, on en parle d’une façon absolument générale afin d’atteindre l’Esprit de l’Homme, pour qu’il puisse comprendre que dans la transition, dans un passage quelconque, dans un changement vibratoire interne, il y a toujours une souffrance quelconque qui peut varier avec chaque individu.

Mais du moment que j’emploie le terme “souffrance”, chaque individu va mesurer ce terme suivant la fidélité qu’il va apposer à la définition de ce terme. Mais je sais très bien qu’il y a énormément d’individus qui passent ces étapes de transmutation et qui ne souffrent pas. J’ai toujours dit que la patience était la clé à l’évolution vers ces plans-là parce que la patience est une tension, puisque l’Homme vit dans un temps psychologique anormal, la patience est une tension constante, surtout chez l’Homme qui est sensible, parce que lui naturellement, pour des raisons normales, veut avancer, il veut comprendre ; et eux sur les autres plans, qu’il ne voit pas, font un travail.

Eux connaissent son avenir, lui ne le connaît pas, et s’il connaissait l’avenir, si vous saviez que dans tant de temps, vous seriez dans tel état, dans tant de temps vous comprendriez telle chose, à ce moment-là vous ne souffririez pas de patience, vous diriez : “Bon, je vais attendre”. Mais malheureusement la situation n’est pas ainsi. Alors automatiquement on souffre de patience, et plus les gens sont sensibles, plus ils sont philosophiques, plus ils cherchent à comprendre, plus ils souffrent de patience. C’est pour ça que je dis toujours : Vous apprendrez au cours de cette révolution qui vient que la patience est l’instrument le plus puissant dont puissent se servir ces forces, pour atteindre l’ego de l’Homme.

mise à jour le 25/08/2024

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