Conférence avec Richard Glenn 32b
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Deuxième partie
Richard Glenn (RG) : Avec le retour du messie, c’est une ère nouvelle, l’Ère du verseau ou d’autres formes d’approche veut que ce soit une ère nouvelle. Bernard nous disait dans une conférence que l’Homme de la cinquième race va accéder à l’Homme de la sixième race, ça va être fini les temps de l’involution, ça va devenir l’évolution. Donc il fait partie de la tradition, même Bernard. Il dit les choses comme les autres le disent. Il ne contredit rien par rapport à ça. Mais j’aimerais des explications. Dans les grands fondements de l’ésotérisme on parle d’un corps glorieux, ça signifie quoi ?
Bernard de Montréal (BdM) : L’Homme est fait de plusieurs principes d’énergie. On appelle ça des principes d’énergie. Autrement dit, l’Homme a plusieurs niveaux de conscience. Il a une conscience purement matérielle, qui est le corps matériel, il a une conscience vitale qui nourrit le corps matériel et qui lui donne sa plasticité. Il a une conscience émotive qui lui permet de se réaliser en tant qu’être matériel dans un cadre d’expérience lié aux éléments, autrement dit sa nature animale. Il a une conscience intellectuelle qui lui permet en tant qu’être animal mais avancé, de comprendre un peu les lois de la matière, les lois du médium à l’intérieur duquel il évolue.
Mais ces quatre aspects inférieurs de sa conscience sont la fondation, simplement la fondation pour d’autres principes en lui qui sont cosmiques, c’est-à-dire non planétaires, c’est-a-dire non déterminés par les conditions de sa vie matérielle. Et ces principes-là sont sujet à évolution, à développement. Et le premier de ces principes-là est ce qu’on appelle sa conscience supramentale. Et dans le cycle qui vient, ce principe de la conscience supramentale se développera comme le principe du corps mental inférieur s’est développé, comme le principe du corps astral s’est développé, comme le principe du corps vital s’est développé. Autrement dit l’Homme est en constant devenir.
Mais l’Homme ayant atteint un niveau de développement mental, il a l’impression que ce qu’il sait, de par ses sens, est finalisant, c’est-à-dire est terminal. Lorsqu’en qu’en fait, ses sens ne sont qu’une fenêtre par laquelle un autre niveau de conscience en lui opère et permet que l’Homme se réalise en tant que nature animale intelligente.
Lorsque l’Homme entrera dans ce nouveau cycle d’évolution, il n’aura plus besoin de ses sens matériels pour comprendre la nature du réel, que ce soit sur le plan matériel ou que ce soit sur d’autres plans. Autrement dit, l’Homme aura accès pour la première fois depuis son avènement sur le plan matériel, à une multidimensionnalité qui lui permettra pour la première fois, non pas seulement de réaliser l’existence d’intelligences qui évoluent dans des mondes parallèles au sien, mais dans des mondes qui sont beaucoup moins denses, donc invisibles.
Mais il aura pour la première fois la capacité de travailler avec eux, autrement dit, d’être créatif au lieu d’être une créature, et pour que l’Homme travaille avec ces intelligences qui font partie de l’énergie universelle, il faut que lui-même soit réceptif à leur énergie.
Et la réception à cette énergie, naturellement lorsque l’Homme la vit, que ce soit dans un cadre d’expérience quelconque ou un autre, parce que chaque Homme vit cette énergie personnellement, mais le principe est toujours le même, c’est que lorsque l’Homme vit en relation avec l’intelligence ou l’énergie de l’intelligence qui entre en lui et qui nourrit ses principes inférieurs, qui ont fait de lui auparavant un Homme mortel, à ce moment-là son ego, sa personnalité, ce qu’il considère “son lui-même”, est automatiquement transformé, transmuté, de plus en plus au fur et à mesure que cette énergie-là pénètre, et pénètre, et pénètre.
Éventuellement, le niveau de vibration est suffisamment élevé pour que ce principe nouveau dans l’Homme, ce cinquième principe, si vous voulez, devienne pour lui l’outil universel de sa conscience, au lieu qu’il se serve de l’intellect qui, auparavant, était l’outil planétaire de sa conscience. L’Homme ne peut pas être prisonnier de la planète, ne peut pas être prisonnier de l’espace-temps pour toujours. Éventuellement, il faut qu’il se libère de cette prison, si vous voulez. Et sa libération de cette prison, n’est pas une condition que lui peut créer.
Au cours de la tradition, l’Homme pouvait créer, si vous voulez, autrement dit se donner des attitudes morales, philosophiques, ésotériques pour se développer, se développer, se développer, mais toujours philosophiquement, mais c’était toujours sous le contrôle de l’ego. De sorte qu’il s’est développé différentes tendances dans la tradition. Pourquoi il y a tant de philosophies dans le monde ? Pourquoi il y a tant de courants de pensée ? Parce que l’Homme vit ses expériences en relation avec son tempérament et son caractère. Autrement dit, de par sa subjectivité qui est déjà limitée par le fait qu’il n’est pas en contact avec l’énergie de l’intelligence.
Mais lorsque l’Homme aura accès à ce cinquième principe en lui, qui se développe et qui a commencé un peu partout dans le monde, à ce moment-là, son intelligence deviendra universelle et l’Homme rencontrant l’Homme dans différentes nations pourra être en harmonie vibratoire avec cet Homme. Il n’aura plus besoin du dialogue psychologique avec lui.
L’Homme ne vivra plus psychologiquement, c’est-à-dire il ne vivra plus suivant un émotif et une attitude mentale subjective, mais vivra selon la vibration en lui, c’est-à-dire selon la pulsation de cette énergie en lui. Et c’est cette pulsation, cette vibration qui émane du rayon en lui, qui lui donnera accès à ce qu’il doit faire, à la connaissance qu’il doit acquérir pour travailler sur un plan ou sur un autre. Autrement dit, l’Homme sera libre.
Mais la liberté qu’il vivra ne sera pas la liberté que l’Homme connaît aujourd’hui, parce que l’Homme aujourd’hui n’est pas libre. Il a un libre arbitre mais qui est déjà une illusion, qui fait déjà partie de la grande mécanicité cosmique, qui fait déjà partie du lien entre l’Homme et des forces invisibles, dont l’Homme n’a même pas de connaissance, de conscience, avec lesquelles l’Homme ne peut même pas parler.
Autrement dit, l’Homme vit une vie, et au-dessus de sa tête il y a une ficelle, il n’est pas conscient de la ficelle. De temps à autre, il a de petites expériences qui lui donnent une conscience d’une ficelle derrière le tableau de l’espace-temps, mais un jour, l’Homme doit être conscient de cette ficelle, conscient de l’intelligence de cette ficelle et fusionner avec cette ficelle.
Et c’est ce qu’on dit dans les grands textes occultes : L’Homme un jour, doit être en union, “en fusion avec”, vivre une “uniticité” totale avec l’origine de la pensée cosmique et le point d’appui de cette pensée cosmique dans la matière qui est l’Homme. Et ça, c’est le début de l’évolution de l’Homme, et l’Homme s’en va vers ce point-là. Mais tant que l’Homme sera prisonnier de ses émotions, il ne pourra pas vivre cette énergie, parce que cette énergie est pure. Elle n’est pas conditionnée par l’histoire, elle n’est pas conditionnée par l’Homme, elle est imposée à sa conscience primitive, parce que l’Homme est encore un être primitif.
L’Homme cessera d’être un être primitif lorsqu’il aura le pouvoir de sortir à volonté de son corps matériel, non pas pour aller dans l’astral mais pour être dans la conscience unitaire des planètes et des galaxies, voyager dans le temps, et avoir la liberté de se déplacer dans le temps à volonté et de gravir à volonté les échelles de lumière qui coïncident avec les différentes “temporanéités” (temporalités), afin qu’il puisse un jour connaître les secrets de l’évolution, les secrets de la matière, mental, émotionnel, vital et physique, plus les autres matières qui existent dans le cosmos, dont il ne connaît pas l’existence, et dont la connaissance lui permettra de construire une science qui défie les lois de la forme d’aujourd’hui et qui, automatiquement, détruira la science telle que nous la connaissons sur la Terre.
Lorsqu’un cycle finit, il y a destruction des formes pour la construction de nouvelles formes, et l’évolution va, ainsi de suite.
RG : Pour admettre que l’Homme d’aujourd’hui est un Homme primitif, ça semble assez évident qu’on est au balbutiement de la science. C’est à peine si on s’échappe de la planète Terre. Mais on sait dans les textes anciens comme les Védas, qu’il y a des êtres qui circulent dans les airs et qui visitent l’Homme. Et non seulement ils visitent, mais ils semblent agir avec lui comme si l’Homme était, comme vous le disiez tantôt, une marionnette. Ce sont déjà des êtres plus évolués, moins primitifs que l’Homme d’aujourd’hui.
Mais quand j’écoutais Bernard dans la première partie de la soirée, j’avais l’impression qu’on sautait un paquet d’étapes pour arriver à un Homme au-delà de tous ces Hommes même évolués qui se déplacent par la voie des airs.
BdM : Je suis très content que vous ayez saisi ce point.
RG : On va sauter des étapes ?
BdM : Oui. Effectivement, tel que nous l’enseigne la tradition, tel qu’en parlent les psychiques ou les gens qui ont accès à cette expérience, il existe dans les plans parallèles des êtres qui sont en évolution. Et ce que je reproche à la vie sur la Terre telle qu’elle est aujourd’hui, c’est que les Hommes sont manipulés par ces êtres-là. Et l’Homme ne doit pas être manipulé par personne, ni visible, ni invisible. Parce que tant que l’Homme est manipulé par un être, que ce soit visible ou invisible – et invisible c’est encore pire – l’Homme ne peut pas être libre.
Et ce qui empêche l’Homme d’être manipulé par des êtres qui évoluent dans des mondes parallèles, c’est la fusion. Qu’est-ce que ça veut dire la fusion ? La fusion, ça veut dire la descente totale et parfaite de cette énergie dans l’Homme. Parce que l’Homme dans le fond, évolue dans un médium d’énergie, mais il n’a pas encore le principe développé qui lui permet d’être en syntonicité avec cette énergie. De sorte qu’il n’est pas dans cette conscience universelle cosmique – appelez ça comme vous voulez – dans cette intelligence.
Et ce n’est que lorsque l’Homme sera totalement en fusion avec cette énergie, qu’il sera UN avec cette énergie, qu’il pourra être un être créatif et qu’il travaillera avec des êtres, et qu’il saura, qu’il connaîtra le degré d’évolution de ces êtres. Ce n’est pas parce qu’un être vient chez vous qu’il est nécessairement plus évolué que vous-mêmes. Mais il vous semble qu’il est plus évolué que vous, parce que vous-mêmes, vous êtes prisonniers de la matière.
RG : Alors la fusion c’est effectivement la prochaine étape que l’être humain va vivre ?
BdM : La fusion c’est la prochaine étape que doit vivre l’humanité. Elle a été expliquée très bien dans “La Cosmogonie d’Urantia”, et il y a beaucoup d’aspects de cette Cosmogonie qui seront développés, il y aura des formes à l’intérieur de cette “Cosmogonie” qui seront aussi détruites, éventuellement. Mais il y a dans ce livre de l’information gratuite, essentielle pour l’humanité qui vient, et l’Homme doit un jour connaître la fusion. Et c’est lorsque l’Homme connaîtra la fusion qu’il sera libre des plans qui éteignent en lui l’intelligence et qui empêchent l’Homme d’être Homme.
RG : Et si cette fusion vient bientôt, il me semble qu’on manque des étapes dans notre évolution, même ce serait scientifique ou psychologique sur la race humaine, il me semble qu’on va franchir un monde de différence. On n’a encore pas l’utilisation des “soucoupes volantes”, on n’a encore pas la maîtrise sur la santé sur le corps physique.
BdM : Ces choses-là viendront après. Ce n’est pas l’utilisation des “soucoupes volantes”, ce n’est pas la maîtrise sur la santé qui est importante, c’est la conscience de l’Homme. Lorsque l’Homme aura la conscience, il aura ces choses.
RG : Il doit passer par la fusion ?
BdM : L’Homme doit être dans l’énergie de cette intelligence pour connaître les secrets de ces transports, pour connaître les secrets de la vie qui déterminent la nature de la médecine. L’Homme doit être dans cette intelligence pour pouvoir être à la fois un éducateur et à la fois un vérificateur des formes. Alors lorsqu’il est éducateur de la forme, il enseigne, autrement dit il donne à l’humanité nouvelle une connaissance nouvelle.
Lorsqu’il est vérificateur de la forme, il travaille en tant que scientiste, et en tant que scientiste, il s’occupe de maintenir un équilibre pendant des siècles et des siècles pour que, ce qui est construit sur le plan éthérique, qui descend dans la matière éventuellement, soit suffisamment en équilibre avec les lois de l’énergie pour qu’il n’y ait pas de destruction.
RG : Serait-ce à dire que les civilisations qui utilisent les “soucoups volantes”, qui maîtrisent leur santé, sont des civilisations avancées, évoluées ?
BdM : Oui, ce sont des civilisations avancées, évoluées, scientifiques, mais non pas nécessairement pour le bénéfice de l’Homme. Les civilisations avancées…
RG : Mais fusionnées ?
BdM : Bon ! Ça c’est une question intéressante. Un être devient fusionné, vit la fusion lorsqu’il a perdu la mémoire de l’âme. La fusion, dans le fond, qu’est-ce que c’est ? C’est la transformation de la mémoire qui est l’âme, en énergie. C’est la transformation… Disons que vous avez une boule, c’est la mémoire, c’est l’âme, et cette boule doit être détruite pour laisser simplement de l’énergie. Ça, c’est la fusion. Alors l’Homme sur la planète vivra la fusion parce que l’Homme a une mémoire.
Mais dans les évolutions, dans les galaxies les êtres ne sont pas tous passés par l’évolution de l’Homme. Ils n’ont pas tous eu à vivre de l’expérience de la mémoire. D’ailleurs, l’expérience de la mémoire est une expérience extrêmement terrestre. Et il y a une raison, comme je l’ai déjà expliqué dans le passé, la mémoire de l’Homme, autrement dit l’âme de l’Homme, elle est faite de l’énergie de l’intelligence, de ce qu’on appelle “Dieu”.
L’intelligence c’est une énergie, alors cette énergie, sur la Terre, crée ce qu’on appelle la mémoire. La mémoire est faite de cette énergie mais elle est imparfaite, et elle est imparfaite parce que la mémoire existe tant que l’Homme n’est pas en fusion. Pourquoi ? Parce que si l’Homme n’avait pas de mémoire, il n’aurait pas d’intellect. Mais le problème de la mémoire, c’est que l’Homme vit toujours de sa mémoire. Vivant toujours de sa mémoire, il est toujours esclave de l’âme et étant esclave de l’âme il n’a pas la Volonté cosmique, c’est-a-dire qu’il n’a pas le pouvoir en lui de détruire la forme.
Et c’est la destruction de la forme en lui, qui est un pouvoir de l’intelligence, qui lui permet de se libérer de la mémoire et de commencer petit à petit à instruire et à vérifier les données de l’évolution future. L’Homme de demain ou même l’Homme jupitérien, l’Homme doit être créateur. Il ne peut pas être simplement un réceptif, il doit être aussi un émetteur. L’Homme doit émettre.
Mais tous les Hommes sur la Terre aujourd’hui sont des réceptifs, ils reçoivent, ils reçoivent, ils reçoivent à tous les niveaux de leur expérience. Ils reçoivent par les livres, ils reçoivent par les journaux, ils reçoivent par l’éducation, ils reçoivent par les religions, ils reçoivent par les philosophies. Mais à un certain moment l’Homme doit commencer à émettre. Mais l’Homme ne pourra pas commencer à émettre tant qu’il n’aura pas détruit ce qu’il a reçu.
Et détruire ce qu’il a reçu, ça ne veut pas dire : “ne pas réaliser l’importance de ce qu’il a reçu”, c’est de réaliser que ce qu’il a reçu a été bon, a été essentiel, a été nécessaire jusqu’à un certain temps, mais c’est fini. Alors maintenant, il doit commencer à émettre. Et lorsque l’Homme commencera à émettre, il ne pourra plus recevoir du même plan que lui-même. Autrement dit, l’Homme ne pourra plus recevoir des intelligences humaines, il ne pourra plus recevoir des intelligences astrales, il ne pourra recevoir que du Rayon, et c’est pour ça qu’il sera libre.
RG : Que doit-on penser des êtres humains qui sont amenés sur d’autres planètes par des êtres qui viennent en “soucoupe volante” ?
BdM : C’est la violation des lois cosmique de l’Homme, c’est un karma planétaire. Un Homme qui est amené sur une autre planète contre sa volonté est un Homme qui peut être amené sur cette planète-là, parce qu’il n’a pas la protection de l’intelligence. La protection de l’intelligence est une protection cosmique qui fait partie du principe de la justice cosmique. Un Homme ne peut pas être apporté sur une autre planète sans son intelligence. Parce que s’il va sur une autre planète sans son intelligence, à cause du taux vibratoire de la planète, il deviendra automatiquement végétatif dans le mental de cette planète.
Alors, si un Homme va sur une autre planète, il doit y aller de son propre chef et il doit avoir le pouvoir de savoir qui sont ceux qui l’amènent, il doit avoir le pouvoir, parce qu’il est dans l’intelligence, de comprendre leur intelligence, il doit avoir le pouvoir de comprendre leur psychologie, il doit avoir le pouvoir de comprendre leur raison d’invasion sur le plan matériel. Il doit avoir le pouvoir de comprendre la dimension psychologique de la planète en relation avec la science par la vertu de laquelle il est amené là. Il doit avoir le pouvoir de savoir tout ce qui le concerne sur cette planète, il doit savoir pourquoi il est là, il doit le savoir !
Mais comment il va le savoir ? Seulement lorsqu’il sera en fusion avec l’intelligence, parce que l’intelligence est au-dessus de toutes les catégories existentielles cosmiques de l’évolution galactique. L’intelligence se “foute” de l’évolution. L’évolution est une des grandes illusions de l’humanité. Lorsque l’Homme sera dans l’intelligence, l’Homme comprendra que l’évolution est une illusion, parce que l’évolution n’existe que lorsque l’Homme est en dehors de l’intelligence.
Lorsque l’Homme est dans l’intelligence il n’a plus besoin d’évoluer puisqu’il ne peut plus apprendre. Il ne peut plus apprendre parce qu’il ne fonctionne plus sur la loi expérimentale de la planète. Il ne fonctionne plus en vertu de la conscience expérimentale de la planète. La planète Terre aujourd’hui est une conscience expérimentale.
Mais l’Homme ne peut pas vivre d’une conscience expérimentale pour toujours, parce qu’il vient un moment dans la vie de l’Homme lorsqu’il vit la fusion, où il réalise l’union entre ce qui est en haut et ce qui est en bas. Et lorsqu’il le réalise, il vérifie instantanément la nature même de la pulsation de l’intelligence en lui. Et c’est cette vérification qui lui permet de déterminer s’il le veut ou s’il ne le veut pas, d’être en harmonie avec une activité qui procède de cette intelligence ou non. Et ça, ça fait partie de son discernement et ça, c’est la garantie de l’Homme de demain.
RG : Est-ce que se retrouver dans le monde de l’intelligence uniforme qui est le grand tout, qui est la grande énergie qui n’a pas de forme et qui élimine les formes ne fait pas justement disparaître, éliminer l’Homme ? L’humain n’existera plus très bientôt parce qu’il sera fusionné ?
BdM : C’est une question intéressante que vous demandez. Lorsque l’Homme sera dans cette fusion, ce qui disparaîtra de l’Homme, c’est sa conscience subjective et primitive de sa personnalité. Tout ce qui demeurera de l’Homme c’est l’énergie de son mental. Et c’est de l’énergie de son mental qu’il vivra, parce que c’est de l’intelligence que nous vivons, ce n’est pas de notre personnalité. Nous vivons de notre personnalité parce que nous avons des émotions.
Mais lorsque nous sommes en dehors de l’émotivité subjective – parce que les formes qui rattachent le mental inférieur à l’émotion sont détruites par la présence de cette conscience, de cette énergie – à ce moment-là nous n’avons plus besoin des dispositions naturelles de la personnalité déterminée par le caractère et le tempérament, parce que nous ne vivons plus en fonction du temps et de l’espace. Nous vivons en fonction du vide de l’intelligence pure. C’est pour ça qu’à ce moment-là, la connaissance pour l’Homme n’est plus importante. Tout ce qui compte, c’est la conscience c’est-à-dire l’intelligence.
RG : Vous avez déjà dit dans une conférence qui remonte, je pense, à environ trois ans, que le plus grand danger de l’Homme à la fin du vingtième siècle, ce sera d’être subjugué par des intelligences étrangères à la planète ?
BdM : Très juste. Le plus grand danger de l’Homme à la fin du cycle aujourd’hui, c’est de croire, croire, croire ! Si vous savez et qu’on vous dit quelque chose, vous savez ce qu’on vous dit. Mais si vous ne savez pas, vous devez croire ou ne pas croire, vous êtes prisonniers de la forme. C’est terrible !
Alors imaginez-vous un Homme qui rencontre un Homme qui a une grande intelligence qui vient d’une autre planète ou d’un autre plan, ou d’un plan invisible ou d’un astral quelconque, comment voulez-vous que ce pauvre bonhomme qui est encore dans son intellect subjectif, qui n’est pas dans l’intelligence, qui ne connaît pas la fusion avec cette énergie, puisse savoir que ce qu’il reçoit de l’autre n’est pas une contravention à sa liberté ! Il ne peut pas.
La puissance de l’autre le force à s’abaisser, il est automatiquement dominé. Regardez ce qui s’est produit avec Barney Hill et sa femme. Et quand vous rencontrez quelqu’un qui vous regarde dans les yeux et qui vous commande de venir là… Pourquoi vous allez là ? Parce que vous n’êtes pas dans votre intelligence. Vous êtes sous le contrôle d’autres intelligences. C’est terrible, c’est dangereux.
Naturellement, les “parapsychologistes”, les gens qui s’intéressent au phénomène OVNI, tout ça, eux autres ça les intéresse, parce que ce n’est pas eux autres qui sont les cobayes. Quand tu te fais commander, qui peut te commander ? Qui ? Personne. C’est pour ça que je suis contre l’hypnotisme, l’hypnose, parce que c’est subtil l’hypnose. Tout se cache derrière de la bonne volonté ! Il y a plus de bonne volonté sur la Terre qu’il n’y en a en “enfer”. Et pourtant la Terre est un enfer !
L’hypnose, si on regarde les archives des Atlantes, faisait partie de la grande pratique de la magie noire des Atlantes. Alors vous vous imaginez qu’avec les primitifs là-bas, les Indiens, tout ça, les peuplades, ce qu’on pouvait faire de ces gens-là ! L’Homme ne doit pas pouvoir être hypnotisé. Et regardez ce qui se produit, c’est subtil. Vous allez voir un “hypnologue” et s’il ne peut pas vous hypnotiser, vous sortez, vous, avec la culpabilité de ne pas pouvoir l’être. Celui qui se fait hypnotiser là, qui mange des oranges, puis des oignons, puis qui à l’air d’un yoyo là, lui il est correct. Tout le monde s’amuse. Lui ne s’est pas amusé, mais en tout cas il a fait amuser les autres !
Mais celui qui n’a pas fonctionné avec “l’hypnologue”, lui n’est pas correct ! Il s’en va chez lui, puis il se dit : “Moi, il y a quelque chose qui ne va pas, je dois être malade”. Pourtant c’est lui qui est correct ! Un Homme ne peut pas se permettre de laisser son Esprit envahir par un autre esprit, soit par un Homme ou par d’autres entités.
RG : Des expériences qu’on fait en prison en Amérique du sud ou ailleurs, la lobotomie, des expériences qu’on fait directement sur le cerveau, ils s’amusent avec le cerveau humain ; est-ce que finalement, l’intelligence et le cerveau, c’est lié ou est-ce que l’être n’est pas victime de son cerveau ? Est-ce qu’il n’est pas capable de passer au-delà de son cerveau ? Lorsqu’il n’aura plus de cerveau il va mourir, mais il va quand même être ?
BdM : Oui naturellement, lorsque l’Homme n’a plus de cerveau il continue. Mais il s’agit ou il s’agira pour l’Homme de demain d’être… Vous savez que tout ce que nous vivons sur le plan matériel est toujours en fonction de notre intelligence. C’est toujours en fonction de notre intelligence. Alors moi, si un médecin voulait me faire une lobotomie, ça ne fonctionnerait pas. Si quelqu’un me dirait : “Bon, ben, Bernard, j’aimerais assez étudier ton cerveau, comment ça fonctionne”… tatata… Je lui dirais : “Laisse-moi tranquille, étudie le tien puis laisse-moi tranquille”.
RG : D’abord, il aurait demandé la permission !
BdM : Parce que je n’ai pas la subjectivité, la curiosité subjective ou le goût de me faire taponner là-dedans. Je suis intéressé à boire mon “coke” (coca) ! Et l’Homme dans sa subjectivité, dans sa curiosité, veut voir pourquoi ça marche de même, pourquoi ça marche de même, et la première chose qu’il se fait faire ? C’est qu’il se fait taponner le cerveau ! Maintenant je dis ce que je dis, c’est que notre conscience, ce n’est pas ce que la médecine fait ou ne fait pas qui est le point. C’est la conscience de l’Homme qui est le point.
Si l’Homme était dans sa conscience, il n’aurait pas à passer telle expérience ou telle expérience ou telle expérience. Mais étant dans une autre conscience, il est bon qu’il passe telle expérience, ou telle expérience. C’est comme un type qui fait le cancer. Un type qui fait le cancer, il est évident que si la médecine peut l’aider avec tous ses aspects, toute sa recherche, tant mieux. Mais je dis que l’Homme qui est dans sa conscience n’a pas le cancer, vous comprenez ce que je veux dire ?
Je veux dire qu’on doit, dans l’avenir, en arriver à rapporter tout à notre conscience. Et c’est de cette conscience que l’Homme vivra, de cette fusion que l’Homme vivra. Vous avez des cas historiques où l’Homme a vécu de cette énergie. Thérèse Neumann, c’est un exemple, qui n’a pas mangé pendant des années de temps et qui ne buvait que de l’eau.
Vous avez des yogis aux Indes qui vivent de cette énergie, qui sont maintenus par cette énergie-là, cette énergie, elle est créative, mais il faut qu’elle fasse la connexion avec l’ego. Et c’est ça qui est pénible, c’est ça qui est difficile. Il y a des êtres extrêmement évolués dont la fonction est justement d’ajuster nos pensées. Et ce sont ces êtres-là qui doivent fusionner avec l’Homme. Et chaque Homme possède et a un être comme ça en lui.
RG : J’ai une question ici d’une personne qui demande : L’Esprit de l’Homme agit sur la matière. On peut provoquer les évènements qu’on annonce dans les prophéties ? On peut les provoquer parce qu’on les imagine ?
BdM : Non, non, non, non, ce n’est pas que nous pouvons les provoquer, elles sont déjà provoquées. Écoutez, je vous donne une preuve. Il y a deux-mille ans, Jean écrit la révélation. Deux-mille ans plus tard, on la vit. Alors déjà c’était connu.
RG : Fatima, la Vierge était toujours au conditionnel. “SI” les Hommes ne font pas ci et ça…
BdM : Oui, la Vierge était au conditionnel, parce que les intelligences qui sont… Parce que vous savez que le phénomène de la Vierge est un phénomène extraterrestre. Le phénomène de la Vierge, c’est un phénomène qui met en garde l’Homme. Ils sont obligés de dire : “SI”… Si vous regardez la psychologie de la théologie, si vous regardez la psychologie de la religion, si vous regardez la psychologie de la spiritualité : “SI tu ne fais pas ça, tu vas aller en enfer”. “SI tu fais ça tu vas aller au ciel”… Ça fait partie de la psychologie naturelle.
La Vierge ne peut pas dire : “Bon, ben, en tant de temps, en telle année il y aura une guerre”, parce que tout le monde flipperait. Je vous le dis, la prophétie est donnée toujours sous un voile. Elle est voilée, et la prophétie sera toujours voilée. Et je vous assure que l’Homme ne saura jamais précisément quand se passera tel ou tel évènement sur la Terre. Elle sera toujours voilée, la prophétie.
RG : Est-ce qu’on peut dire que c’est pour cette raison que la plupart des grandes prophéties, comme celles de Nostradamus ou Malachie… Je vais reprendre la question, je change la cassette vidéo…
BdM : Ça ne m’empêche pas de continuer ? Oui, ça m’empêche de continuer ? Déjà une contrainte ! (rires du public).
RG : Est-ce que c’est pour cette raison que la plupart des grandes prophéties, comme Nostradamus, Malachie, c’est toujours avec des mots ou des termes pas faciles à comprendre, ça prend des siècles pour qu’on puisse les interpréter ?
BdM : C’est sûr, tout est voilé. Le voile, la loi du voile, c’est la voie de l’astral.
RG : Un des voiles que j’aimerais dévoiler tout de suite, c’est que dans Nostradamus, on parle des “seuls”, les “seuls”, les “seuls”. Puis on sait que…
BdM : On parle des quoi ?
RG : Les “seuls”, les “seuls” verront… “Seul”, S.E.U.L. qui est une anagramme de : “Élus”, É.L.U.S. C’est dévoilé maintenant ! Vous pourriez nous en parler de ces “seuls”, de ces élus qui sont très peu nombreux ?
BdM : Oui, les “seuls, ce sont ceux qui sont seuls, ce sont ceux qui sont dans cette intelligence, qui sont en relation avec leur intelligence, qui ne sont pas influencés de l’extérieur. Ce sont ceux qui vivent de la fusion, ce sont ceux qui sont dans l’énergie de cette fusion. Ce sont ceux qui savent, parce qu’ils sont dans l’énergie de l’intelligence et non dans le savoir qui procède de cette intelligence qu’on appelle la connaissance.
Les “seuls” ne peuvent pas parler de ce qu’ils savent parce que, ce qu’ils savent ne se parle pas. Ce qu’ils savent ne se parle pas ! Les initiés ont toujours la bouche bouclée. L’histoire de l’ésotérisme en est une preuve. Alors les “seuls” le savent, et ça fait partie de leur évolution de le savoir, ça fait partie de leur condition de le savoir. Ça fait partie de l’électrification du système nerveux de l’humanité d’entreprendre sur le plan matériel une expérience fortement enregistrée dans les annales, et interpréter ces vibrations selon le pouvoir de leur réception cosmique.
Ça fait partie de tout le processus d’électrification de la conscience cosmique de la planète Terre pour que l’Homme éventuellement puisse sur la Terre créer une nouvelle conscience planétaire. Il y a énormément de choses derrière les “seuls”. Et les “seuls” sont seuls et le seront toujours, seuls. Mais ils ne sont jamais seuls, parce qu’ils sont dans l’intelligence.
RG : Réunis dans l’intellience ?
BdM : Ils sont réunis dans l’intelligence. Un “seul” qui vient de Mexico qui rencontre un “seul” d’Afrique, qui rencontre un “seul” du Mexique, qui rencontre un “seul” de la Jamaïque, ce sont des êtres qui savent. Moi, j’ai eu une expérience quand je suis allé à Chicago… Dans un bus. Et je me suis assis dans le bus, il y a un type qui se retourne vers moi, devant moi, et il me dit : “Est-ce que vous m’avez parlé”… Je lui dis : “Ça dépend ce que vous voulez dire par parler, il y a bien des façons de parler”… Et ensuite, il me demande une question et je lui dis : “Oui”.
Alors automatiquement, il est venu s’asseoir à côté de moi et nous avons parlé pendant tout le trajet. Et au bout du trajet, je lui ai dit : “Dans trois semaines, vous viendrez chez moi, on continuera à parler”. Et au bout de trois semaines, il est venu et c’était naturel, et nous sommes les plus grands amis. Il n’y a jamais eu dans notre vie de grands changements. Il n’a jamais rencontré un Homme particulier, il a rencontré un Homme qui pensait comme lui, qui voyait comme lui, qui savait comme lui. Et c’est comme ça que les “seuls” fonctionnent.
RG : Bernard de Montréal, vous savez qu’il y a eu un grand “seul” qui s’appelait aussi Bernard de Clairvaux. Les templiers et tous ces “seuls” qui étaient réunis dans un ordre top-secret, qui avaient des petites rencontres à l’ombre des pyramides ou au Tibet, tous ces “seuls” ont eu un “numéro de téléphone” pour se contacter, pas physique, mental ou supramental ?
BdM : Les “seuls” se connaissent en dehors de la matière parce qu’ils doivent travailler ensemble. Sur le plan matériel, les “seuls” peuvent être totalement diamétralement opposés au niveau de la fonction sociale, mais au niveau de l’éthérique, les “seuls” se connaissent tous. C’est normal…
RG : Mais ces ordres ésotériques ?
BdM : Les ordres ésotériques sont simplement des tableaux de fond pour permettre qu’une certaine sorte de connaissance soit diffusée à la masse pour maintenir un certain niveau de conscience dans la masse, et aussi pour maintenir une tension entre l’Église et l’état psychique de la collectivité subconsciente de la race. Il y a des fonctions dans tous les aspects des relations entre les “seuls” et l’humanité. Ça a toujours été la même chose. Ce sera la même chose demain.
Mais de plus en plus, le nombre des “seuls” grandit, et il se produit dans un temps donné un mouvement qui est inusité sur le plan humain, c’est que pour la première fois depuis un très très grand nombre d’années, les intelligences qui viennent d’autres planètes, des intelligences scientifiques, évoluées, sont prêtes. Quand je dis “prêtes”, je dis : elles sont là dans l’éthérique, prêtes à entrer en contact, et à élever les “seuls” dans une vibration supérieure pour empêcher la destruction de leur corps matériel lorsque l’axe de la planète sera changé.
Alors, c’est normal que ces “seuls” puissent avoir accès à ces transports d’énergie parce qu’ils sont de la même vibration. C’est le fait qu’ils ont la même vibration qui permet l’aspiration dans ces systèmes, ce n’est pas parce qu’ils ont un corps de désir particulier.
RG : C’est à cela dont on faisait allusion dans l’évangile de Saint Matthieu chapitre 24 quand on disait : Un sera pris à côté de l’autre qui sera laissé ?
BdM : Effectivement, effectivement oui, effectivement, l’un pourra être là, l’autre sera là, et l’un verra il sera aspiré et l’autre ne verra rien.
RG : L’ascension ?
BdM : Ce que vous appelez l’ascension, c’est l’aspiration magnétique d’un corps matériel, d’un corps vital, d’un corps mental, d’un corps émotionnel, dans cette énergie, dans cette sphère que vous appelez, vous, des “OVNIs”. Mais les OVNIs, ce ne sont pas des transports tels que nous le concevons. Nous aimons nous imaginer que dans les OVNIs, il y a des computers, puis il y a des petites télévisions, parce que nous pensons en terme d’OVNIs ou de transports avancés au niveau de notre science. Mais ça, c’est la perception astrale de ces transports d’énergie.
Si nous changeons de taux vibratoire, nous voyons que ces systèmes de ces énergies-là ne sont pas cela. Il n’y a pas de télévision, il n’y a pas de système électronique. Ça ne fonctionne pas comme ça, c’est trop primitif. Mais si nous descendons en vibration, là nous voyons des télévisions. C’est comme le rêve.
RG : Est-ce que les extraterrestres sont dans l’Éther ?
BdM : Ils sont dans l’Éther, ils se déplacent dans l’Éther effectivement. Où voulez-vous qu’ils soient ?
RG : Dans l’espace, dans les trous noirs.
BdM : Aaah ! Regardez ce que vous dites, qu’est-ce que c’est un trou noir ?
RG : Un hyperespace.
BdM : Qu’est-ce que c’est un hyperespace ? (rires du public).
RG : Un espace en dehors des dimensions.
BdM : Quelles dimensions ?
RG : Des dimensions finies !
BdM : Des dimensions finies ? Ça n’existe pas des dimensions finies ! Vous changez le taux vibratoire d’une dimension finie et automatiquement vous créez une nouvelle dimension. Vous ne pouvez pas dire que ce verre-là est une dimension finie. Il apparaît comme étant une dimension finie parce que la densité de son corps en proportion avec la sensorialité de votre main lui donne cette dimension. Mais si vous changez la tension vibratoire de toute l’organisation moléculaire de ce vase, vous passez votre main au travers. Alors à ce moment-là, il n’y a plus de dimension finie. Ça n’existe pas des dimensions finies, ça fait partie des concepts scientifiques. Non, non, c’est pas bon ! (rires du public).
RG : Les dimensions finies s’entrechoquent sur le même niveau ?
BdM : Les dimensions finies se rencontrent à certaines limites vibratoires. Et d’un taux vibratoire à un autre taux vibratoire, vous passez d’une dimension que vous appelez “finie”, à une autre dimension que vous appelez “finie”. Mais la finitude d’une dimension est toujours proportionnelle à l’infinitude ou à la finitude de votre Esprit. Si votre Esprit est infini parce que vous êtes dans la fusion, à ce moment-là vous pouvez passer d’une dimension à une autre dimension, et vous pouvez voir le spectacle infini du mouvement de l’énergie dans l’intelligence, dans le cordon de l’intelligence qui vous amène éventuellement au sommet de toute finitude spatiale qui sont les trous noirs.
Mais il faut comprendre par l’intelligence ce qu’est… Nous ne pouvons pas employer des mots, et parler des mots, ou juxtaposer des mots pour former des structures psychologiques, parce qu’à ce moment-là nous formons une philosophie. Et si nous formons une philosophie, nous sommes automatiquement prisonniers d’une façon de penser. Nous ne pouvons nous permettre de penser.
RG : Si je me permettais de dire que derrière le trou noir, c’est là qu’on retrouve Dieu ?
BdM : Non, non, non, non, non, non ! Parce que derrière le trou noir, ça n’existe pas. Le trou noir, c’est le rétrécissement vers l’infinité de toute l’énergie de l’espace. Mais l’énergie de l’espace, c’est quoi ? C’est la durabilité du temps emmagasiné dans la conscience cosmique pour le bénéfice du maintien planétaire et galactique de tous les mondes en évolution.
Nous pensons en termes humains et nous devons un jour ne plus penser pour comprendre. Si nous pensons en termes humains, nous catégorisons le phénomène spatial et le phénomène temporel. Et en catégorisant le phénomène spatial et le phénomène temporel, nous réunissons dans notre mental des aspects du réel possible et nous ne pouvons plus, à ce moment-là, contempler dans l’intelligence pure le réel qui est en dehors du possible, ce qu’on appelle l’impossible.
C’est de l’impossible que l’Homme doit vivre et non du possible, parce que le possible est la cristallisation dans la forme de la manifestation des lois de l’impossible pour la subjugation de l’Esprit de l’Homme. L’Homme demain vivra de l’impossible. L’Homme supramental, le Surhomme, l’Homme de demain vivra de l’impossible, et l’impossible pour lui sera le réel. Et du passage de l’impossible au possible de l’Homme, ce sera totalement fantomatique et magique.
RG : Est-ce qu’on peut dire que si l’on était en harmonie totale, on serait immortel ?
BdM : Oui, effectivement parce que c’est normal l’immortalité. L’Homme doit à un certain niveau, à un certain temps au cours de l’évolution, réunir dans une harmonie parfaite la totalité de ses principes pour qu’il cesse d’être planétaire et devenir cosmique. À ce moment-là, l’Homme travaille sur une planète quelconque et lorsqu’il a fini son travail parce qu’il est terminé, il change, il sort de son corps, il transmute son corps, il s’en va ailleurs, il continue son travaille. Il ne va pas pourrir dans la terre avec des aspects ou des infériorités “animalcules” qui le dévorent et qui… C’est terrible, terrible !
RG : L’acte sexuel serait-il justement une descente de ces énergies ? On en parle dans beaucoup de mouvements ésotériques. La question du contrôle sexuel ou de la virginité, tout ça, on met toujours l’accent en disant : C’est excellent de contrôler, de limiter, de castrer ?
BdM : De castrer ? (rires du public). L’acte sexuel, la sexualité… Nous avons interprété la sexualité, nous ne la vivons pas d’une façon réelle. Nous l’avons interprétée et comme nous l’avons interprétée, que notre zizi marche ou qu’il ne marche pas, nous sommes castrés “anyway” ! Tant que les Hommes ne seront pas dans l’énergie, ils ne pourront pas réaliser la fonction terminale de la sexualité. La sexualité c’est une fonction terminale.
Sur le plan matériel, naturellement la fonction terminale de la sexualité se situe là où nous le savons, mais lorsque l’Homme sera sur un autre plan, il y aura encore de la sexualité mais dont la fonction terminale se situera dans la thyroïde. Mais si vous parlez à un Homme aujourd’hui, que vous lui dites que sa sexualité sera dans la thyroïde, il n’est pas tellement intéressé (rires du public). C’est normal, il faut quand même respecter les conditions de vie.
RG : Vous parlez d’une certaine façon de la science infuse en rentrant en contact avec la fusion, avec l’intelligence, mais cette science infuse là, comment pourrait-elle permettre à un Homme d’aujourd’hui de devenir médecin, avocat ?
BdM : Lorsque la science infuse sera activée sur la planète, autrement dit lorsque l’intelligence permettra que l’Homme puisse organiser la vie sur la Terre en relation avec des données scientifiques de haute portée, ce sera déjà la fin du cycle. Et cette science infuse ne sera pas donnée à l’humanité avant la fin du cycle. L’Homme devra souffrir énormément, l’humanité devra souffrir le karma mondial avant que la science infuse ne soit donnée à l’humanité.
Elle sera projetée dans certains domaines, elle sera diffusée par télépathie dans certains centres, parmi certains individus dans le monde, mais ils n’auront pas le pouvoir de s’en servir. Parce que l’humanité aujourd’hui qui se servirait de la science infuse, avec la conscience planétaire de l’Homme et tous les appétits égoïstes de l’Homme, et les passions de l’Homme, détruirait la planète.
Non, non, ils ne permettront… L’intelligence ne permettra jamais que l’Homme ait accès à la science infuse avant la fin du cycle. L’intelligence permettra que l’Homme connaisse les lois de la psychologie de l’intelligence. D’ailleurs la première science qui sera donnée à l’humanité sera les lois de la psychologie de l’intelligence qui est la psychologie supramentale, qui est la loi de la nature de l’Homme de demain.
Mais la science infuse ne sera pas descendue, ne sera pas appliquée, ne sera pas diffuse sur la planète Terre tant que le cycle ne sera pas terminé. Et ceux qui en connaîtront des aspects, en connaîtront des aspects dans un climat totalement fermé, et eux-mêmes n’auront pas le pouvoir de sortir de ce climat.
RG : Vous avez parlé du karma mondial. Moi je me demande une chose, c’est que l’enfant quand il fait une erreur on lui pardonne, parce qu’on dit qu’il n’est pas tellement conscient, ce n’est pas tellement de sa faute. Quand l’adulte fait une erreur, là on lui reproche. Mais le karma mondial, on doit souffrir, etc. Mais ce sont les inconscients qui vont souffrir ou ce sont les conscients qui vont souffrir ?
Si ce sont les inconscients, je trouve que ce n’est pas tellement juste puisqu’on dit même à un enfant qui n’est pas trop conscient, il ne doit pas souffrir d’une erreur qu’il a commise. Mais alors, ce sont les gens conscients qui vont souffrir du karma mondial, mais ce sont les gens conscients, ce sont les gens les plus prêts de passer de l’autre côté ?
BdM : Non, ce ne seront pas… Plus les gens se conscientiseront, moins ils souffriront du karma mondial. Plus tu te conscientises plus tu es dans l’intelligence, moins tu souffres, parce que moins tu es influencé dans l’émotif et le mental.
RG : Donc ceux qui souffriront le plus, ce sont les innocents, les gens qui sont moins conscients. Eux vont souffrir plus que les autres ?
BdM : Oui, plus l’inconscience est grande, plus il y aura de souffrance, oui, parce qu’il y a moins d’intelligence. La conscience, c’est de l’intelligence. Alors vous ne souffrez pas parce que vous comprenez les données.
RG: Alors quelle est la nécessité de nouvelles naissances avant tous les évènements ? Parce qu’un enfant qui est tout petit, il n’a pas le temps d’être bien conscient de ce qui arrive, mais il va souffrir pareil ?
BdM : Oui, mais on ne peut pas regarder le phénomène d’incarnation d’un point de vue sentimental humain. Il faut regarder le phénomène d’incarnation selon les lois des mondes de la mort. Les gens qui sont dans la mort et qui souffrent du temps – parce que la souffrance des morts c’est le temps, pour nous c’est l’espace – ces êtres-là, lorsque c’est le temps, lorsqu’il leur est permis de s’incarner, s’incarnent avec grand plaisir parce que ça leur permet d’évoluer encore, et d’évoluer, c’est ça que je dis !
Vous savez, il y a deux temps dans la vie de l’humanité. Il y a le temps avant la fusion qui dure des siècles et des siècles, où l’ego évolue, évolue, évolue, évolue, évolue, et où l’ego est prisonnier de l’âme, où l’ego est prisonnier de la mémoire, et étant prisonnier de la mémoire, il s’incarne, il s’incarne, il s’incarne, il s’incarne, pour créer de plus en plus de potentiel évolutif pour l’âme ; et lorsque l’âme est suffisamment évoluée, à ce moment-là, il est temps que cette énergie serve l’Homme, serve l’ego.
Mais tant que cette évolution n’est pas arrivée à un point terminal, ce qui crée le fameux cycle des incarnations, automatiquement l’ego doit se réincarner. Mais à un certain moment l’ego doit cesser de se réincarner, immortaliser la matière, fusionner et continuer en tant qu’être créateur. Alors, regarder le phénomène de l’incarnation ou de la réincarnation d’un point de vue sentimental humain, ça ne mène nulle part.
C’est un phénomène d’évolution, c’est un phénomène d’involution, c’est un phénomène d’ignorance, et lorsque les Hommes seront dans la conscience, dans cette intelligence, parce qu’il y aura eu suffisamment avant – de par l’expérience de la mémoire totale de l’âme de chaque individu – suffisamment d’expériences préconisant un attachement à cette énergie, à ce moment-là il y aura fusion. Tous les Hommes doivent éventuellement fusionner. Ce n’est pas le privilège de quelques-uns, c’est simplement l’échelle du temps qui change.
RG : En restant dans cette ligne de pensée là, il est passé 10h30, alors je me tourne vers vous (la salle), si on peut éclairer la salle, maintenant on va être obligé d’éteindre ici, puis on va voir tout le monde sous le même éclairage, et puis ça va être à votre tour de poser directement des questions à Bernard.
De mon côté, c’est difficile de voir qui lève la main, alors l’idéal même des fois, c’est de lever la main, de se lever debout, puis quand je vous fais signe, ça veut dire que c’est à votre tour de parler tout de suite après. Il y a moyen comme ça… Alors on va se voir… Je ne sais pas si j’ai fait un bon interprète de certaines questions, en tout cas j’ai essayé, mais lorsque vous avez des questions supplémentaires à poser à Bernard… Oui madame, là-bas…
Est-ce que la troisième guerre mondiale, le conflit qui s’en vient, la transformation des choses ne serait-elle pas une destruction des formes sur le plan de l’Esprit plus qu’une destruction des formes sur le plan de la matière ?
BdM : C’est une question ou une constatation en tant que question, intéressante. Et je peux répondre que, des deux façons la réponse elle est bonne. Autrement dit, ce qu’on appelle la troisième guerre mondiale, ce conflit final si vous voulez, dans la matière, correspond au phénomène terminal de la descente de l’énergie dans la forme, fin. C’est la maladie finale. C’est le corps de l’humanité qui souffre. Mais avant que le corps de l’humanité souffre, l’Esprit aussi souffrira. C’est comme la maladie. Quand nous sommes malades, la maladie commence dans le mental, elle descend dans l’émotion, elle descend dans le vital et finalement elle nous atteint sur le plan matériel. Au niveau de la guerre c’est la même chose.
Ce qui se passe, les évènements qui constituent la dégradation de la forme vers sa décadence totale est déjà commencée sur les autres plans invisibles de l’humanité. Et c’est justement-là que vous avez raison, dans l’Esprit l’Homme souffrira, mais aussi dans son corps. Mais si l’Homme est libre dans son Esprit parce qu’il est dans son intelligence, dans l’intelligence universelle qui unit tous les Hommes, il ne souffrira pas dans son corps. Parce que l’Esprit en lui, l’intelligence en lui, lui donnera la clé lui permettant de subtiliser sa forme matérielle à l’énergie de destruction. Et ça, ça fait partie du phénomène des “seuls”.
RG : Ça répondait bien à votre question là ? Y a-t-il une autre question ? Oui monsieur… Est-ce que vous parlez pour sécuriser votre doute ?
BdM : Sécuriser mon doute ?
RG : Dans le fond, est-ce que vous ne doutez pas ? Vous avez pris une option dans vos conférences, vous prenez une option comme ça peut être une autre option. Vous vendez des pneus “Beyern” puis l’autre vend des pneus “Michelin”, vous, vous vendez la formule du supramental, la sécurité qu’un jour on va être fusionné à la grande intelligence, parce que c’est évident qu’il y a une grande intelligence derrière tout le mécanisme universel. On va être fusionné à ça. Ça se vend facilement ?
BdM : Je parle de l’évolution de l’Homme, je parle de l’avenir de l’Homme. Moi je dois parler de l’avenir de l’Homme selon ce que je reçois. Je le fais parce que ça fait partie de ma vibration, ça fait partie de mon intelligence, ça fait partie de ma créativité, ça fait partie de ce que je peux faire le mieux. Ça fait partie de ce qui pour moi est le plus intéressant, ça fait partie de ce qui pour moi est le plus possiblement créatif sur le plan humain.
Ça fait partie de certaines données qui sont aussi importantes pour moi lorsque je les parle que pour l’Homme lorsqu’il les entend. Alors, ça fait partie de ce processus créatif là qui engendre dans ma personne une énergie dont je vis, et j’en parle. On parle ou on manifeste ce que l’on est. L’ingénieur fait telle chose parce qu’il a telle chose, le médecin telle chose… Moi je suis conférencier alors je fais ça.
Si demain matin vous venez me voir et vous me dites : “Écoute Bernard, je vais te donner un job quelque part dans les îles”, peut-être que j’accepterais. À ce moment-là, j’arrêterais de parler et j’irais dans les îles, peut-être, on ne sait jamais, il faut prendre sa chance. Mais en attendant, tant que vous ne m’offrez pas un job dans les îles, ben, je parle (rires du public). C’est plaisant, vous savez, parler, c’est plaisant parler à l’Homme, de faire des conférences, c’est plaisant, pourquoi pas ? Mais ce que je demande, c’est que les gens ne croient pas ce que je dis. Ça c’est important, ça, ça fait partie de ce que je dis. Vous comprenez ? (rires du public).
RG : Monsieur… La différence entre l’astral et l’Éther ?
BdM : La différence entre l’astral et l’Éther ?… C’est intelligent ce que vous dites. Si vous considérez l’astral comme l’aspect passif de la mémoire et l’Éther comme l’aspect créatif de la conscience universelle oui, je suis totalement d’accord avec vous. Est-ce que vous doutez de ce que vous dites ? Non, c’est bien !
RG : C’est ça quand on sait, on sait ?
BdM : C’est très subtil de l’intelligence. Ce n’est pas des grosses théories. C’est très simple de l’intelligence. Il y a des gens très simples qui ont beaucoup d’intelligence et des gens qui ont des gros doctorats mais qui n’ont pas d’intelligence, “pantoute” ! C’est bien fin, c’est ça de l’intelligence.
RG : Le monsieur a déjà un doctorat en plus !
BdM : Tant mieux. C’est important de ne pas douter de ce que vous savez. C’est tout ce que je peux vous dire. Il faut que l’Homme apprenne à ne pas douter de ce qu’il sait et ensuite il avance, il avance, il avance, il abvance, et après cinq ans, dix ans, quinze ans, tu as perdu la capacité de douter de ce que tu sais.
RG : Pensez-vous que les entités qui ont créé le matériel sont des intelligences imparfaites ?
BdM : Les entités qui ont créé le matériel sont des entités parfaites, mais dont l’intelligence est imparfaite. J’explique. Une entité peut être parfaite dans ce sens qu’elle a terminé son mouvement dans l’espace absolu. Parce que dans le mouvement d’une entité dans l’espace absolu, lorsqu’elle sort de ce qu’on appelle nous, la lumière, automatiquement cette entité est obligée d’arriver à un point de totale stabilité entre le vide absolu de cet espace et sa conscience primordiale cosmique. Elle est obligée à un moment donné de se regarder, d’aller en elle, alors automatiquement elle a atteint un niveau de perfection.
Mais elle est imparfaite parce qu’elle est obligée, cette entité, de créer des conditions qui mènent éventuellement à la création du temps. Autrement dit, si vous me demandez : “Qu’est-ce que c’est l’imperfection”, je dirais : “L’imperfection c’est tout ce qui est rattaché au temps”. Alors ces entités sont parfaites dans le sens que je l’explique, et elles sont imparfaites dans le fait que le fait qu’elles ont créé des formes pour l’évolution qui constituent la nature du temps. Et nous savons que le temps est justement cette dimension de la matière de l’Esprit qui empêche la lumière d’exercer son pouvoir de domination sur toutes les formes en même temps, dans l’universel. C’est pour ça d’ailleurs qu’il y a évolution… (FIN)
mise à jour le 25/08/2024