Le destin de l’humanité, première partie

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Conférence avec Richard Glenn 33a

“RG : Bonsoir Bernard de Montréal, ce soir la soirée s’intitule : “Le destin de l’humanité”, on ne dit pas le destin de l’Homme parce que l’humanité ça ne représente pas simplement l’homme et la femme, mais tout ce qui peut s’appeler passager de ce véhicule spatial qu’on appelle la planète Terre, le …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Première partie

Richard Glenn (RG) : Bonsoir Bernard de Montréal, ce soir la soirée s’intitule : “Le destin de l’humanité”, on ne dit pas le destin de l’Homme parce que l’humanité ça ne représente pas simplement l’homme et la femme, mais tout ce qui peut s’appeler passager de ce véhicule spatial qu’on appelle la planète Terre, le destin ça représente son passé, son présent et son futur, ça représente son visible et son invisible.

Et j’ai souvent entendu des gens qui ont écouté à l’occasion Bernard, dire : “Ce type-là ne répond pas à un besoin actuel, il nous transmet beaucoup de connaissances ésotériques, philosophiques, mentales et même supramentales qui ne servent à rien”. Alors si on aborde ce soir le destin de l’Homme, il va falloir en plus que ça aborde le destin de l’Homme, ça aborde le destin de l’Homme sous un coté qui serve vraiment à autre chose qu’à meubler notre “appartement intelligence”, mais que ça serve aussi à meubler tout le reste de la maison, et même le décor extérieur de la maison.

Sinon, on va dire, comme nous dit Bernard : “On va arrêter de penser” ; on va dire : “Notre âme qui nous oblige à nous réincarner, on devrait même jeter ça à terre, que Dieu dans l’absolu des absolus, c’est tellement absolu que ça ne donne rien de s’intéresser à Dieu et de parler de Dieu, que toutes les formes qui nous sécurisent ne sont là que pour nous sécuriser”. Voilà à peu près là, le point où on en est en ce mois de février 1982.

Bernard de Montréal (BdM) : Vous voulez qu’on parle sur le destin de l’humanité, il y a plusieurs façons de parler du destin de l’humanité, on peut parler du destin de l’humanité d’une façon philosophique, on peut parler du destin de l’humanité d’une façon hypothétique, ou on peut parler du destin de l’humanité d’un point de vue, d’un plan supramental. Et le plan supramental n’est pas un plan d’intelligence qui convient nécessairement à la raison de l’Homme, le plan supramental est un plan détaché de l’Homme, qui est lié à l’Homme et qui est détaché de lui, qui a ses propres lois.

Et lorsque l’Homme s’intéresse à son destin ou au destin de la race humaine, il doit faire le ménage dans cette fameuse maison dont vous parlez, il doit mettre de côté tous les aspects, tous les mécanismes de sécurité qui ont composé sa philosophie antique, pour remeubler sa maison avec du matériel qui lui est fourni par le supramental mais qui n’est pas entaché par la conscience rationnelle et philosophique – et psychologique – de l’Homme moderne.

Si nous voulons parler du destin de l’humanité, nous sommes obligés de faire un pas… (saut de phrase)… (…) et d’absorber des concepts si vous voulez ou des idées qui ne sont pas calquées sur l’Esprit de l’Homme, mais calquées sur le plan universel de l’évolution et dirigées par des êtres qui sont en dehors des sphères d’évolution de l’Homme, mais qui sont liées à lui imperceptiblement dans l’invisible.

Et si l’humanité est prête ou lorsque l’humanité sera prête, à accepter des conditions de vie future ou des conditions permettant à son Esprit de s’ouvrir à un plus grand Esprit, à ce moment-là l’Homme pourra commencer à voir et à entrevoir le destin de l’humanité. On ne peut pas donner à l’Homme de l’information supramentale dans le but de plaire à son ego. On donne à l’Homme de l’information supramentale parce que cette information est canalisée, et lorsque l’information supramentale est canalisée, ce n’est plus l’ego qui peut en conditionner la valeur ou la qualité, ou l’intention philosophique, ou psychologique.

Ce qui retarde l’Homme, lorsque nous disons que l’Homme de demain ne pourra plus penser et n’aura plus à penser parce qu’il sera d’une façon permanente en communication télépathique avec l’invisible, ça dit tout, et si l’Homme est en communication télépathique avec l’invisible, il n’a plus besoin de penser pour connaître les aspects de sa destinée personnelle ou les aspects de la destinée de l’humanité.

RG : Donc pour le futur, on pourra vérifier si on se réincarne dans deux-cents ans, mais pour le moment présent l’Homme a besoin de penser ?

BdM : Ce n’est pas que l’Homme a besoin de penser, c’est que l’Homme pense, il y a une différence.

RG : Oui mais si l’Homme ne pense pas justement, il va se retrouver…

BdM : Si l’Homme pense, ça fait partie de sa condition et lorsque l’Homme ne pensera plus, à ce moment-là il sera dans la conscience supramentale. C’est une condition de fait de la condition de la cinquième race de l’Homme qu’il pense, c’est une condition de fait de la sixième race de l’Homme qu’il ne pensera pas. Comme c’est une condition de fait de la septième race humaine que l’Homme sera totalement indépendant de son corps matériel.

Et plus l’évolution de l’humanité se fait, plus l’Homme va vers sa destinée future qui est connue du plan supramental mais inconnue de l’Homme, parce qu’il ne l’a pas encore expérimentée. L’Homme est obligé de se nourrir et de voir les choses d’une façon autre, et lorsqu’il voit les choses d’une façon autre, il est automatiquement forcé de démeubler sa maison ancienne.

RG : Que pensez-vous de l’idée suivante : C’est que des fois, j’entends Bernard dire : “Ils me disent ou ils me coupent” alors moi, plutôt que de dire : “C’est l’autre qui me contrôle, je me contrôle”, j’aime autant moi continuer à penser que de me dire ou dire aux gens : “Pensez pas, laissez-les penser pour vous autres” ?

BdM : Il y a une situation très intéressante dans l’Esprit de l’Homme, nous savons de par l’expérience de l’humanité, de par l’expérience philosophie ou spirituelle de l’humanité, surtout de ces courants de pensées qui viennent de l’Inde, de l’Orient, nous sommes très très fiers souvent, philosophiquement, d’établir que l’Univers est un tout. Nous nous sentons très intelligents lorsque nous osons dire : “Ce qui est en haut est en bas”, nous nous sentons culottés philosophiquement lorsque nous avons l’impression de pouvoir dire que l’Homme fait partie d’un gigantesque organisme qui est l’Univers.

Mais aussitôt que nous sommes impliqués dans cette expérience, nous perdons la carte et nous sommes abasourdis, et nous sommes totalement en émoi devant le fait cosmique de l’Homme qui est un fait représentant la totalité de son union avec des plans invisibles, qu’il doit vivre, connaître et expérimenter, lorsqu’il entre dans cette expérience éventuelle.

Alors la raison de l’Homme, la raison philosophique de l’Homme, la raison cartésienne de l’ego est une maquette, et l’Homme vit avec sa maquette, il se promène avec sa maquette sur la tête, et il lance ici et là des idées dans le monde, mais lorsqu’il s’agit pour lui de vivre intégralement le rapport entre l’invisible et le matériel, il n’est plus capable de pousser dans le domaine de l’infinité de son Esprit, la nature philosophique de ce qu’il a exploité au début pour la valorisation psychologique et philosophique de son intellect.

Autrement dit, l’ego de l’Homme est effectivement incapable d’assumer la totalité de ce qu’il sait supramentalement, et c’est pour ça que l’Homme aujourd’hui est dans un cul de sac, et c’est pour ça que l’Homme aujourd’hui est obligé de courir à gauche et à droite dans l’Est et dans l’Orient pour rencontrer des Hommes, rencontrer des Hommes qui, pour lui, représentent quelque chose de particulièrement élevé mais qui, en fait, ne sont que des prototypes qui donnent une image parfaite. Et il est trop seul, il est trop incapable, de voir que ces Hommes ne sont pas plus grands que lui, mais que ces Hommes ont vécu des expériences que lui ne connaît pas.

Autrement dit, tous les Hommes ont la capacité de reconnaître l’élément de continuité entre leur conscience personnelle subjective et cette conscience universelle, mais pas tous les Hommes ont la capacité de la vivre d’une façon intégrale. Alors lorsque je dis : “On me dit que”, je rapporte simplement à l’Homme que lorsque l’Homme fonctionne d’une façon supramentale, il est évident qu’il lui est naturel de faire ou d’expérimenter une forme de communication télépathique avec des plans qui lui sont visibles ou invisibles selon son niveau d’évolution.

Alors c’est très normal que l’Homme un jour, l’Homme de demain, en arrive à pouvoir transpercer la toile de la raison, transpercer le voile de la subjectivité de sa pensée, pour décoder cette pensée d’une façon totale, et en arriver à la réalisation que l’Homme, au niveau de l’Esprit, fonctionne en relation avec les circuits universels et que la communication télépathique est la fondation même de tout le rayonnement de l’énergie et de l’intelligence dans le cosmos.

Et si, à cause de la crainte de l’Homme et de l’émoi de l’Homme, et de l’inquiétude de l’Homme qui est en fait est l’inquiétude de l’ego, il se refuse de réaliser ou il est incapable de réaliser qu’effectivement dans l’Esprit de l’Homme, il y a tout un univers, un univers dont les paliers sont différenciés et un univers dans lequel il y a des intelligences qui peuvent entrer en communication avec lui, c’est son problème évolutif ; ce n’est pas le problème évolutif de celui qui en fait l’expérience.

RG : L’émoi de l’Homme dont dont vous parlez, me paraît être salutaire, un peu comme la personne qui, à l’hôpital Notre Dame, est épris d‘un cancer et apprend qu’elle a un cancer qui va l’achever, il y a un émoi dans un premier temps, l’humanité qui sait qu’aujourd’hui les bombes atomiques, la destruction totale de l’humanité est une chose possible, d’ici quelques minutes, a un émoi. Mais on commence à vivre depuis une dizaine d’années cet émoi-là, et après la personne qui apprend qu’elle va périr du cancer, atteint un certain état d’extase et un certain état d’harmonie avec son être, sachant qu’inévitablement de toute façon la mort vient.

Alors l’humanité va passer bientôt – pourquoi ne pas le dire – à un état d’harmonie où on ne courra plus les gourous, on va être en harmonie avec le destin de l’humanité, qu’elle soit par la mort imposée par une guerre nucléaire ou qu’elle soit par une transmutation dans l’être. Et à ce niveau-là, je dis toujours : Bernard nous parle de l’Homme futur, de l’Homme de demain, de l’Homme de la sixième race, sans jamais nous dire pour l’Homme d’aujourd’hui ce qui est son bien et ce qu’il lui faut.

BdM : Quand je parle de l’Homme futur, je parle de l’Homme de la sixième race, je parle de l’Homme de la sixième race parce que l’Homme a besoin de connaître où mènent des données qui transcendent le rationnel, mais il est évident que dans mon activité journalière, dans mon activité de tous les mois, je m’occupe non pas de la sixième race ou de donner des données qui plongent l’Homme dans un futur quelconque, mais je m’occupe de donner à l’Homme des données qui sont orientées à son développement personnel présent. Et les gens qui me connaissent bien, je ne parle pas du public, je parle des gens qui me connaissent bien, les gens que je côtoie dans des séminaires, savent très bien que ce n’est pas de demain que je parle, mais d’aujourd’hui.

Lorsque je suis dans un public, je ne peux pas parler d‘aujourd’hui, je dois parler de demain, parce que pour parler d’aujourd’hui il faut créer un effondrement de la psychologie de l’Homme, pour créer une nouvelle psychologie supramentale. Et ça, c’est un travail particulier, mais lorsque nous parlons dans un public nous sommes forcés d’évaser les conceptions que nous avons, et de les diffuser dans un temps qui permet à l’humanité ou à l’Homme qui reçoit ces informations d’une bouche qui parle dans un public, de recevoir des informations qui puissent coller à une anxiété ou à un émoi philosophique, qui constitue la nature même de l’humanité aujourd’hui.

Alors si l’Homme qui parle d’une façon supramentale doit parler de demain, il le fait pour des raisons, et s’il doit parler d’aujourd’hui ou de ce qu’il doit faire aujourd’hui, il doit le faire aussi pour telle raison, mais ce n’est pas nécessairement dans un même temps qu’il le fait.

RG : Alors, est-ce qu’on pourrait faire un nouveau pas avec Bernard de Montréal à partir de ce soir, où au moins une partie de la soirée serait consacrée à l’Homme d’aujourd’hui, de maintenant ?

BdM : Non. Non. Je me refuse complètement de travailler en public ou sur une scène publique en relation avec des données qui puissent servir l’Homme aujourd’hui, parce que pour servir l’Homme d’aujourd’hui, pour donner à l’Homme d’aujourd’hui des données qui puissent éliminer complètement en lui la nécessité de se souvenir de sa mémoire, la nécessite de se fonder un appétit intellectuel sur sa raison, il faut absolument faire un travail de choc, autrement dit faire un travail qui permet à l’intelligence supramentale de déjouer d’une façon parfaite le rationalisme intégral de l’Homme. C’est un travail de longue haleine et c’est un travail de précision.

Sur un plan public ou sur un plan oral tel que celui que nous connaissons, il s’agit de brosser un tableau suffisamment restreint et non trop vaste de l’humanité, et faire un peu de temps à autre des accolades avec l’esprit de l’Homme aujourd’hui, mais toujours en lui faisant réaliser que la domination de l’esprit de la conscience supramentale sur l’ego ne peut pas être vécue selon un rythme philosophique, mais ne peut être vécue que dans le cadre d’une conscientisation qui met à défi toute la nature astrale passée de l’Homme et élève lentement la vibration de son corps mental, pour la constitution éventuelle d’un corps supérieur qui est le plan sur lequel cette intelligence pourra éventuellement entrer en communication télépathique.

Si je faisais de la philosophie, si j’étais mystique, si je faisais de l’ésotérisme en public ce serait une autre chose, mais à ce moment-là ça deviendrait du bourrage de crâne. Et je n’ai pas d’intérêt à bourrer le crâne parce que je ne suis pas intéressé à la connaissance. Si je parle et que ce que je dis devient pour l’Homme de la connaissance, c’est parce que déjà l’Homme a la mémoire de la valeur des mots.

Mais lorsque l‘Homme canalise l’énergie de l’Intelligence, il n’est pas intéressé à la connaissance parce que la connaissance est une création de l’Intelligence, de la même façon que l’Intelligence est une création de l’énergie. Ça fait partie des mécanismes intellectuels de l’ego de nécessiter, de rechercher de la connaissance. Mais lorsque l’Homme est dans la conscience supramentale, il n’a pas besoin de connaissance parce qu’il n’est pas rattaché d’aucune façon à la forme qui constitue pour lui la valeur philosophique ou psychologique de la connaissance. C’est une des grandes illusions de l’humanité.

RG : Est-ce que la conscience serait la porte qui ouvre vers le monde du savoir ?

BdM : Très juste. La conscience c’est la grande porte, c’est la grande sphère à l’intérieur de laquelle se cachent toutes les formes de connaissance, et lorsque l’Homme est dans la conscience, qu’il est dans cette intelligence supramentale, il peut facilement avec son esprit diriger son regard dans une direction ou une autre, et voir les différents aspects de cette connaissance.

C’est pour ça que du point de vue de la conscience supramentale, la vérité et le mensonge n’existent pas, la vérité et le mensonge n’étant que des reflets de ce diamant qu’est la connaissance, et au fur et à mesure que l’humanité avance dans son évolution et au fur et à mesure que l’Homme avance dans son élocution des principes universels de l’Intelligence, à ce moment-là il est obligé de détruire ce qui a été construit avant et ce qui était nécessaire, pour construire ce qui est neuf et sera nécessaire demain.

RG : On a toujours la même impression que Bernard nous parle de ce qui va se passer lorsqu’on va être sorti de la maison, et puis de nous dire : que dehors, il n’y en a pas d’ampoule électrique, il n’y a pas de lumière pour éclairer, parce qu’il y a la lumière dehors en plein jour, c’est le soleil. Puis le soleil n’est pas une ampoule électrique on ne peut pas l’allumer puis l’éteindre, mais on est encore dans la maison et tant qu’on est dans la maison, dans les formes, on a un corps physique qu’on supporte etc., il y a tout un ensemble… ?

BdM : Ce ne sont pas les formes ! Vous savez, ce ne sont pas les formes qui sont le problème de l’Homme, c’est son ignorance des lois de la forme. Ce n’est pas la forme, la forme existe à tous les niveaux dans le cosmos. Sur tous les plans elle existe, sur le plan astral, sur le plan mental, sur tous les plans la forme existe, seulement plus vous allez dans les mondes parallèles plus la forme est pure, et automatiquement, plus l’Homme, à cause de son niveau évolution, est apte à en comprendre les lois. Ce n’est pas la forme, ce n’est pas le matériel, ce n’est pas le corps physique, ce n’est pas la science, ce n’est pas les raisins, ce n’est pas les automobiles, la télévision, qui détruisent l’évolution de l’Homme, c’est l’Homme qui ne comprend pas les lois de ce qui a été créé.

RG : Quand on parle de conscience, il y a le mot science.

BdM : Conscience veut dire Intelligence, un point c’est tout. De l’intelligence c’est de la conscience. “De la conscience”, c’est un terme générique qui est très vaste, un animal a de la conscience mais je ne voudrais pas être un animal, je ne voudrais pas avoir la conscience d’une plante ou d’un minéral et je ne voudrais pas non plus avoir la conscience d’un Homme inconscient.

RG : Alors, quelles sont les lois de l’Intelligence ?

BdM : Alors les lois de l’intelligence, elles sont très simples. Les lois de l’Intelligence sont basées sur deux principes.

Le premier principe étant celui-ci : Ce que tout Homme qui entre dans l’Intelligence universelle est obligé naturellement de perdre la mémoire de l’ego ; perdant la mémoire de l’ego, il perd la mémoire de l’âme ; perdant la mémoire de l’âme il perd l’énergie que, ou dont se sert l’âme pour le rendre planétairement responsable de ses activités. Et automatiquement, il se libère de la valeur psychologique spirituelle, religieuse de cette âme qui est incorporée dans les formes qui font partie de sa mémoire, de sa tradition, et automatiquement il embrasse l’infinité de la pensée qui est automatiquement objective et “au-dessus de” et au-delà de son ego. Autrement dit, l’Esprit automatiquement a empire sur lui et automatiquement il a empire sur l’Intelligence. Ça, c’est le premier principe.

Et le deuxième principe c’est ceci : C’est que lorsque l’énergie de l’Intelligence pénètre dans l’Homme, elle fait automatiquement un travail et elle doit démeubler son Esprit pour transmuter son Esprit, pour élever son Esprit à un autre taux de vibration pour qu’il se forme en lui ce qu’on appelle un état de mutation, et c’est cet état de mutation qui crée la possibilité à l’Homme d’entrer en communication télépathique avec les plans supérieurs et les intelligences qui y habitent.

RG : Alors encore une fois, c’est ce qui se passe une fois qu’on est sorti de la maison, mais ça ne dit pas encore comment aujourd’hui, maintenant, je peux entrer dans le supramental ?

BdM : On n’entre pas dans le supramental, les gens pensent qu’ils entrent dans le supramental comme ils entrent dans un club privé ! Non, non ! L’ouverture de l’Homme, de l’Esprit de l’Homme, de la conscience supramentale, est déjà dictée, elle est déjà pointée, elle est déjà programmée dans l’évolution de l’Homme. Un Homme qui vient sur la Terre, s’il doit entrer dans la conscience supramentale, viendra le jour où il entrera dans la conscience supramentale, il n’y a rien qui peut empêcher l’Homme d’entrer dans la conscience supramentale.

Mais il y a des expériences dans la vie de l’Homme qui le prédisposent à percevoir un peu plus facilement ces états extrêmement difficiles qui représentent la pénétration de l’énergie de l’intelligence dans la conscience aveuglée de l’ego. Et c’est pour ça qu’il y a dans le monde des gens qui peuvent parler de la conscience supramentale, pour que ceux qui commencent à sentir, pour que ceux qui commencent à en ressentir des aspects, savent, réalisent qu’ils ne sont pas fous mais qu’ils sont très normaux, même si tout le monde est fou et anormal.

C’est très difficile pour un ego seul de s’imaginer, en tant qu’ego, que ce n’est pas lui qui est fou, que c’est l’humanité ; ça prend un ego extrêmement fort pour réaliser ceci et les “ego” n’ont pas cette force, et c’est pour ça que dans le monde il y a des “maîtres”, il y a des Hommes à un niveau quelconque d’évolution qui sont suffisamment solides dans leur expérience pour donner à l’humanité des informations, de l’information, des messages permettant aux “ego” de réaliser qu’en fin de compte ils ne sont pas aussi fous qu’ils l’auraient, au début, pensé.

RG : Pouvez-vous me définir ce qu’est la folie ?

BdM : La folie c’est le contact télépathique inconscient entre l’Homme et la conscience astrale. La folie c’est la perte éventuelle de la volonté de l’Homme, et c’est cette affliction que l’on retrouve aujourd’hui tout partout dans le monde à l’insu de l’Homme, mon cher, à l’insu de l’Homme, parce qu’un fou ne réalise jamais et ne comprend pas sa folie.

Il va parler avec des entités, il va communiquer avec des entités ou plusieurs entités, mais il ne connaît pas les mécanismes de cette télécommunication et effectivement, la folie c’est le rapport inconscient entre l’Homme et les entités qui sont dans le monde astral, et dont il ne connaît pas la nature, dont il ne connaît pas les lois. Et automatiquement avec le temps, il perd sa volonté, éventuellement il est possédé par ces êtres-là, c’est ça de la folie. Il n’y a aucune intelligence dans la folie.

La folie ce n’est pas une communication entre l’Homme et le plan mental, c’est une communication entre l’Homme et le plan astral. Et si vous regardez ce qui se passe dans le monde d’aujourd’hui, vous verrez que de plus en plus les forces de l’astral, les forces de l‘inconscience planétaire deviennent de plus en plus puissantes, et c’est pourquoi il y a de plus en plus de gens qui deviennent de plus en plus affectés par des conditions dont ils ne connaissent pas les raisons et les aspects les plus profonds.

RG : Vous avez laissé entendre que conscience et intelligence étaient synonymes ?

BdM : C’est synonyme mais ce n’est pas la même chose. L’Intelligence c’est absolu ça ne se discute pas. La conscience est relative à l’Intelligence, plus l’Intelligence est puissante plus la conscience se “superimpose” à elle, c’est toujours l’Intelligence qui domine la conscience, et non la conscience qui domine l’Intelligence.

Alors l’Intelligence, c’est l’énergie dans le cosmos qui, se manifestant sur un plan, crée ce qu’on appelle, si c’est sur le plan mental inférieur, “de l’intellect”. C’est cette énergie qui, si elle se situe sur le plan de l’émotif, crée la conscience, l’émotion. Si elle se situe sur un plan inférieur vitale, elle crée les forces de vie, ainsi de suite. Alors cette énergie elle est Intelligente, elle est Volonté et elle est Amour, elle est UN et elle est TROIS, et là où elle se situe dans les centres de l’Homme elle se manifeste.

Si elle se manifeste sur le plan inférieur de l’Homme dans le mental, nous avons ce qu’on appelle l’intelligence, le rationalisme, l’intellect, la pensée subjective de l’Homme. Si elle se manifeste sur un plan supérieur, nous avons la conscience supramentale.

RG : Il y a des niveaux de conscience différents et on les développe dans certaines écoles ésotériques par des techniques de méditation, par des techniques néo-scientifiques ou très anciennes, comme l’acupuncture, et par des techniques de nutrition quelconque, la macrobiotique etc. Mais ce sont toutes des méthodes pour approcher à un autre niveau de conscience, alors il y a des gens, comme vous, qui disiez tantôt… Qui parlent à travers le monde, le Verbe qui s’exprime, pour préparer les gens à entrer en relation avec le supramental. Mais est-ce que vous êtes d’accord qu’il y a aussi ces techniques qu’on enseigne dans différentes écoles ésotériques ?

BdM : Les techniques qui sont employées, qui sont enseignées dans le monde, conviennent à tous les tempéraments et à tous les caractères. Il y a des gens qui sont, par tempérament, attirés vers une technique, et une autre technique pour une autre personne,ainsi de suite. Et ces techniques aussi conviennent aux différentes nations. Et ces techniques servent un but, c’est de préparer psychologiquement l’Homme à l’ouverture de ses centres spirituels, pour qu’un jour il soit prêt à recevoir le choc, c’est ça que l’Homme ne connaît pas et ne comprend pas. C’est que l’énergie de l’Intelligence supramentale vient à l’Homme, ce n’est pas lui qui va à elle, lui se prépare.

L’homme est un peu comme la femme qui va épouser son mari, elle se prépare, elle s’enjolive, elle se parfume, c’est un petit peu comme ça ; l’Homme se prépare à cette condition éventuelle dans sa vie. Si ça ne vient pas dans une vie, ça viendra dans l’autre mais la préparation ne sera pas perdue, mais il y a une préparation. Et lorsque l’Homme est prêt, cette énergie-là entre et elle change ses vibrations, et elle crée l’habitation. Ce n’est pas l’ego qui pourra faire descendre en lui l’énergie, l’énergie descend en lui quand l’ego est prêt.

RG : Alors, même si ce soir, Bernard ne veut pas faire un premier pas dans l’Homme d’aujourd’hui avec les techniques d’aujourd’hui, il admet quand même que dans ces écoles ésotériques, on enseigne des techniques pour l’Homme d’aujourd’hui qui l’ouvrent et qui le font monter d’un plan de conscience à un autre, et qui le préparent dans ses différents centres d’énergie, comme vous l’avez dit vous-même.

BdM : C’est juste.

RG : Alors vous ne voulez pas qu’on aborde ensemble l’acupuncture ?

BdM : Oui, oui, je suis prêt à parler de n’importe quoi.

RG : Mais ça, ça s’adresse à l’Homme d’aujourd’hui !

BdM : Oui, mais ce qui se fait… Écoutez, il y a des centaines de personnes dans le monde qui s’occupent de l’Homme d’aujourd’hui ; moi je m’occupe de l’Homme de demain, alors il vaut mieux pour vous de demander des questions à des gens qui s’occupent de l’Homme d’aujourd’hui, et me laisser moi m’occuper de l’Homme de demain.

RG : Mais quand je parle avec Bernard, je parle directement avec quelqu’un qui est en channel ouvert avec le supramental.

BdM : Moi, ça ne me dérange pas de parler de ce que font les Hommes pour l’Homme d’aujourd’hui, ça me fait plaisir, mais je vous assure que lorsque je parle, je ne contrôle pas ce que je dis, alors automatiquement même si vous voulez me serrer le bras et me faire parler de l’Homme d’aujourd’hui je vais vous ramener à l’Homme de demain.

RG : Alors on s’essaie !

BdM : Autrement dit dans une civilisation, le marché, s’il est saturé d’une technique il est saturé !

RG : On dit en ésotérisme qu’il y a trois fondements essentiels : la kabbale, l’astrosophie, et l’alchimie, on va parler des trois. Ça, c’est pour l’Homme d’aujourd’hui qui pratique ces trois choses-là, qui évolue, et qui, lui, développe des centres qui le préparent au supramental ?

BdM : D’accord, mais je vais toujours me rapporter à l’Homme de demain quand même (rires du public).

RG : Parfait. Alors pour l’alchimie… On a déjà reçu ici un alchimiste très compétent ici, qui nous a expliqué toute la mutation d’élévation de conscience qui prend des années, à travers des potions et puis des mixtures, des mélanges qu’il fait en alchimie sur la matière et qu’il transforme, lui.

BdM : L’alchimie c’est une science intuitive qui permet à l’individu de spiritualiser la matière astrale, et de “réaplomber” les aspects voilés de cette conscience astrale, pour leur donner une plus grande aisance de passage en relation avec la conscience supramentale qui est embryonnaire. Un grand alchimiste est un homme qui a l’intelligence de comprendre ce qu’il fait mais il n’a pas l’intelligence de savoir ce qu’il fait. Il comprend ce qu’il fait parce qu’il a l’intelligence qui lui permet de raccorder son astralité à son mental, mais il n’a pas la capacité de savoir ce qu’il fait, parce que s’il savait ce qu’il fait il verrait que ce qu’il fait n’est pas nécessaire.

Et pour qu’il le fasse il ne doit pas le savoir, et automatiquement ça lui permet de comprendre ce qu’il fait, parce que pour comprendre ce que l’on fait, ça nécessite que ce que l’on comprend nous serve. Et lorsque quelque chose nous sert parce que nous le comprenons, automatiquement il fait partie de notre expérience. Et lorsqu’il fait partie de notre expérience, il fait partie de la mémoire de l’âme, et automatiquement nous ajoutons à notre karma personnel des valeurs positives, c’est-à-dire que nous changeons la nature atomique de notre mental, nous changeons la nature atomique de notre corps astral, pour qu’un jour nous en arrivions à être suffisamment dans la conscience atomique de ces deux principes, pour qu’au lieu de comprendre quelque chose nous le sachions. Et à ce moment-là nous ne sommes plus alchimiste.

RG : Pour la fonction d’alchimiste, il y a deux lignes d’or, celle de la pierre philosophale et celle de l’élixir de longue vie. Un alchimiste atteint le summum des alchimistes lorsqu’il a la pierre philosophale et lorsqu’il a produit l’élixir de longue vie, que signifie pour vous dans le supramental, ces deux ?

BdM : Bon. La pierre philosophale a deux significations, la première signification de la pierre philosophale, c’est cet aspect qui convient à l’alchimiste lui permettant de réaliser dans sa vie un état d’esprit suffisamment puissant, pour qu’il puisse avoir le secret de la matière. Et cette pierre philosophale étant dans son énergie mentale et à la fois dans son énergie astrale, il a besoin éventuellement de la raccorder, c’est-à-dire de l’intégrer parfaitement dans un autre médium d’énergie que nous appelons la conscience supramentale “envexe”.

Et la conscience supramentale “envexe” est cette conscience qui permet au philosophe – parce qu’un alchimiste c’est un philosophe, c’est un philosophe de la matière – qui permet au philosophe de la matière de détruire ce qu’il a dans le passé conçu au niveau astral, pour reconstituer dans le présent un aspect parfait de la domination de la forme sur l’Esprit de son intelligence, pour qu’il puisse bénéficier de l’élixir de vie qui est la continuité de la conscience vers les plans parallèles les plus somptueux, c’est-à-dire ces plans parallèles qui conviennent à l’Esprit de son intelligence, mais qui ne sont pas suffisamment près de sa conscience parfaite pour qu’il puisse lui soulever complètement le taux de vibration de sa conscience – qui est directement lié à la pierre philosophale – et pour qu’il puisse faire exploser l’antichambre de sa demeure mentale qui est le caractère naturel de sa mémoire.

Tout revient à la destruction de l’âme ! Dans toutes les expériences du monde Oriental ou du monde Occidental, l’Homme doit découvrir un jour la nécessité… D’ailleurs, c’est probablement un des plus grands secrets de l’évolution de l’Homme moderne, l’Homme doit découvrir un jour la nécessité de détruire la fondation psychologique traditionnelle, spirituelle, de la mémoire. Et tant que l’Homme n’a pas compris les lois de la mémoire, il ne peut pas se servir de la pierre philosophale, parce que la pierre philosophale est justement la reproduction parfaite de toutes ses expériences astrales et spiritualisées au niveau du mental supérieur.

Et lorsque l’alchimiste a été capable de penser qu’il a la capacité d’entrer en communication parfaite avec l’œil de sa pierre philosophale, à ce moment-là il est capable automatiquement de transcender la nature philosophique cette pierre, et de réaliser le savoir de son intelligence, au lieu de continuer à perdre son temps dans les archives temporaires de son âme, pour reconstituer constamment et cycliquement les avenues qu’il a depuis très longtemps connues, sur lesquelles il s’est pendant très longtemps penché, pour finalement réaliser que l’Homme dans le cosmos est un être multidimensionnel.

Et lorsque l’Homme est un être multidimensionnel, il n’a plus à s’intéresser à la qualité de la forme et à la valeur de la forme, bien que cette forme ait une grande valeur spirituelle, qu’elle ait une grande valeur philosophique, il réalise que la forme n’est simplement que la réunion parfaite de l’intelligence cosmique avec le plan mental supérieur de l’Homme, c’est ça la forme !

Dans l’intelligence il n’y a pas de forme. Où l’intelligence se déplace, où va l’intelligence dans le cosmos il y a la création d’une forme parce qu’il y a une synthèse, il y a un rapport. Et la pierre philosophale de l’alchimiste est justement cette forme extrêmement somptueuse si nous la regardons du point de vue astral, et extrêmement abstraite, mais extrêmement précise dans l’atome mental du corps qui la perçoit, lorsqu’il est sur le plan mental ; que l’Homme, automatiquement, à cause de la grande valeur ésotérique de son conscient mental, est obligé éventuellement de raccorder la nature de sa compréhension avec la perfection de son savoir. Et c’est à ce moment-là que l’alchimiste cesse d’être un alchimiste.

Imaginez-vous ? Prenez toutes les méthodes que nous connaissons sur la Terre aujourd’hui, de l’Orient ou de l’Occident, lorsque nous parlons de l’Homme de la cinquième race, nous parlons d’une tradition, nous parlons de l’expérience mondiale qui a servi ! Mais le problème de l’Homme, de l’Homme qui cherche, c’est le fait qu’il cherche ! Et tant qu’on cherche on cherche ! Mais il faut que l’Homme un jour cesse de chercher, mais l’Homme ne peut pas cesser de chercher tant qu’il n’a pas trouvé. Mais s’il n’a pas trouvé il continue à chercher, pourquoi ? Parce qu’il a besoin de découvrir. Mais pourquoi il a besoin de découvrir ? Parce qu’il n’a pas l’intelligence du savoir.

Une fois qu’il est dans l’intelligence du savoir, il n’a plus besoin de découvrir, parce que l’intelligence c’est une immanence l’intelligence, c’est une présence, c’est un médium de l’esprit, alors un Homme qui est dans l’intelligence n’a plus besoin de chercher, il n’a plus besoin de trouver, il est dans ce médium, et à ce moment-là l’ego prend un “break” (pause) et tu bois du “coke” (coca) !

RG : Et tant qu’il n’est pas dans l’intelligence, il prend les moyens pour élever ses vibrations pour perfectionner son fonctionnement ?

BdM : Exactement, exactement, exactement…. Et c’est très bien, c’est très beau, c’est très grand, c’est très bon. Mais ce n’est pas fini, c’est le début !

RG : C’est un moyen ?

BdM : C’est un moyen essentiel effectivement, si les écoles ésotériques n’existaient pas sur la planète Terre, l’humanité aujourd’hui mangerait des “hot-dogs”… BdM répond à quelqu’un du public : Oui c’est juste, c’est pour ça que je dis ça !

RG : L’alchimiste, dans sa pierre philosophale transforme tout, transmute la matière en or plus précisément, pourquoi l’or est-il un symbole si important dans toutes les écoles, dans toutes les démarches… L’or ?

BdM : L’or est un symbole important parce que dans notre système solaire, l’or symboliquement représente le soleil, et aussi sur notre planète, l’or est un métal qui est rare, et aussi parce que l’or a une vibration particulière qui coïncide avec la plus haute nature…

Si vous allez dans le haut astral, si vous regardez une âme, si vous êtes capables de regarder qu’est-ce que c’est une âme, au lieu de seulement en parler, vous verriez que dans le centre d’une âme, il y a un point. Il y a un atome, c’est-à-dire une condensation d’énergie, et cette énergie elle est or, de couleur or, mais ce n’est pas la fin, ce noyau d’or, aurifique si vous voulez, doit être un jour détruit. Et un jour l’Homme doit détruire l’or de la forme pour pouvoir comprendre et connaître la nature de l’énergie qui se cache derrière la lumière.

Vous savez… Une des plus grandes illusions dans le monde entier – quand je dis le monde entier, je parle de l’Orient comme je parle de l’Occident – une des plus grandes illusions dans le monde d‘aujourd’hui, c’est que les Hommes, quand je parle des Hommes, je ne parle pas des Hommes, je parle des ésotéristes, des occultistes, c’est que les occultistes croient que le but de l’évolution c’est la rencontre entre l’Homme, et l’Esprit de l’Homme et la Lumière !

La Lumière est la forme ultime de l’intelligence, et d’ailleurs un jour, l’Homme comprendra ceci, et lorsque l’Homme aura réalisé que la Lumière est la forme ultime de l’Intelligence, c’est à ce moment-là que l’Homme connaîtra les secrets de la science cosmique. Et tout ce qui est en deçà de la Lumière, quelque que soit la couleur de la Lumière, quelle que soit sa beauté, la Lumière est une forme, est une condition créée par l’Intelligence pour empêcher l’Homme de connaître les lois de l’absolu. Or, qu’est-ce qu’il fait l’Homme ? Il est en extase devant cette “Westinghouse” (Entreprise électrique), il tombe dans les pommes, il va dans le mysticisme, il va dans le nirvana !

Et rendu dans le nirvana, il reste là “plogué” comme un “nono”, au lieu d’aller au-delà de la Lumière et de comprendre les lois de l’énergie, et ensuite entrer dans le secret de l’Intelligence. Et c’est pour ça que tant qu’il y a dans le monde de l’ésotérisme et de l’occultisme, je dis que lorsque l’Homme entrera à la fin du cycle, que lorsque l’Homme entrera en contact avec des intelligences qui ont dépassé le stage du nirvana, qui ont dépassé le stage de la mystification, qui ont dépassé le stage d‘être des créatures du “bon Dieu”, à ce moment-là l’Homme commencera à savoir qu’est-ce que c’est l’énergie, la science et la matière.

Et c’est pour ça que d’ici à ce temps-là, ces êtres-là demeurent dans leur plan parallèle, viennent faire des petits tours de temps en temps pour nous ébouriffer les cheveux et nous confusionner l’Esprit, mais un jour à la fin du cycle, l’Homme entrera en contact avec ces êtres, et l’Homme verra à ce moment-là que la Lumière, l’astral, toute la confusion ésotérique et occulte de l’humanité qui était bonne, qui a servi à l’Homme, mourra, parce qu’elle ne servira plus.

Et lorsque l’Homme mourra autant dans son ego que dans sa science ésotérique et occulte, il entrera dans une vie autre, nouvelle, qui est totalement au-delà des conceptions traditionnelles de l’humanité, il entrera dans une science qui ne peut pas être dévoilée à l’intellect parce qu’elle n’appartient pas à l’ego, elle appartient à l’Intelligence.

J’ai déjà dit en public que l’ego est luciférique et quand je disais que l’ego est luciférique, je disais que l’ego, la condition de l’ego est naturellement une condition luciférique, et c’est bon que ce soit ainsi parce que si l’ego n’était pas luciférique, il ne se serait jamais développé sur la Terre un Homme. Mais lorsque l’Homme maintenant entre dans l’évolution au lieu de l’involution, l’aspect luciférique de l’ego doit se transmuter en lui, doit être neutralisé, pour que l’ego devienne, après le cycle, simplement de la Lumière, mais de la Lumière qui n’est pas assujettie par l’ombre de la forme, et l’ombre de la forme dans le cosmos c’est la forme que prend la Lumière lorsqu’elle se présente à l’Homme par sa conscience astrale.

Autrement dit, pour que l’Homme entre dans la conscience ultime de l’Intelligence, il doit être totalement “severé”, coupé en dehors de la conscience astrale. Et tout l’ésotérisme mondial venant des Indes, venant de l’Occident, tout l’ésotérisme mondial est lié directement ou indirectement à un niveau quelconque de la conscience astrale. Les maîtres en évolution peuvent être retrouvés dans la conscience astrale, et la conscience astrale c’est le dernier échelon de l’évolution de l’Homme, c’est la dernière emprise sur la conscience de l’Homme, et à la fin du cycle lorsque, pour employer des termes que vous et l’Homme emploie, il y aura sur la Terre une régénération, il y aura sur la Terre une nouvelle conscience planétaire, l’astral sera totalement neutralisé et les Hommes ne seront plus affectés par le mal planétaire bien que le mal cosmique continuera son activité.

RG : Vous parliez de la présence luciférique, Lucifer ?

BdM : C’est pas la présence luciférique, j’ai dit que l’ego est luciférique. L’Homme ne sait pas qu’est-ce que c’est “luciférique” ! L’Homme emploie des mots, les gens emploient des mots… Luciférique, christique, satanique, papapapapapa… spatial, temporel, dimensionnel, astral, mental, supramental, mais ce sont des mots ! Qu’est-ce que ça veut dire un mot ? Un mot c’est une forme, tous les mots sont des formes !

Et pour que l’Homme comprenne, connaisse, réalise la valeur de la forme, il faut qu’il soit en dehors de la forme, c’est ça de l‘intelligence. Si l’Homme est dans la forme, s’il est prisonnier de la forme, il croira à la forme et automatiquement il instituera sur le plan matériel, il créera dans l’ombre de sa conscience astrale un reflet, et s’il est moindrement psychique, s’il est moindrement sensible il ira dans ce plan-là, et il verra ce qu’il a déjà créé. Et lorsque l’Homme voit ce qu’il a créé, ce qu’il a créé ne lui plait plus parce que ce qu’il a créé est fait d’émotions et d’intellect.

Vous êtes déjà allés dans le monde des rêves, vous rêvez, vous connaissez les absurdités du rêve, il y a naturellement des aspects dans le rêve qui conviennent à l’Esprit de l’Homme, il y a des aspects dans le rêve dont l’Homme peut se servir, ce n’est pas ceci que je veux dire… Mais un Homme qui est dans l’intelligence, et un Homme qui réalise l’intelligence, et un Homme qui réalise le droit à l’intelligence, et un Homme qui sait qu’est-ce que c’est un Homme, c’est-à-dire qu’un Homme qui réalise jusqu’à quel point l’esprit humain a été appauvri pour des raisons de politique cosmique pendant des milliers d’années, un jour réalise que la nature de l’évolution, le mot “évolution” est une forme !

Et l’Homme comprendra un jour que tant que les Hommes n’auront pas compris que l’évolution est une illusion, les Hommes seront encore pris dans le cycle de retour de la conscience astrale. L’Homme doit un jour cesser d’évoluer, mais pour qu’il cesse d’évoluer, il faut qu’il soit capable d’assumer la responsabilité vibratoire de l’énergie de l’intelligence en lui. Et à ce moment-là il n’est plus sujet aux lois d’évolution, il est sujet aux lois de transfixion, et lorsque l’Homme sera dans la loi de transfixion il sera capable d’automatiquement gérer la loi vibratoire de la matière et de l’Esprit sur la planète où il est, et il sera à ce moment-là égal à ceux qui sont et qui viennent de l’espace.

RG : C’est à réécouter tout ça (rires du public). Justement tous les mots, si les mots ne sont que des formes, justement vous me lancez sur l’idée de la kabbale, je disais qu’il y a trois fondements dans l’ésotérisme Occidental, c’est l’alchimie, la kabbale de la kabbale c’est l’utilisation des mots, Lucifer qui veut dire astre brillant, vous dites “astre brillant” l’âme, l’or qui est dans le cœur de l’âme, astre brillant qui est le retour à la lumière et c’est derrière la lumière qu’est la réalité si on veut ?

BdM : Très juste.

RG : Donc ça, c’était encore de jouer sur la kabbale, alors vous venez de donner un peu votre définition puis le rôle de la kabbale, mais il en reste un troisième dans les trois piliers de l’évolution ésotérique Occidentale, c’est l’astrosophie qui a donné naissance à l’astrologie et à l’astronomie. L’astrosophie, qu’avez-vous à en dire ?

BdM : L’astrosophie c’est une particularité philosophique de l’Esprit de l’Homme qui cherche à donner de la valeur matérielle et spirituelle et psychologique à la formation et à l’organisation orbitale des systèmes planétaires ou sidéraux, mais… Vous savez, l’Homme est drôle, l’Homme est un drôle d’animal, je vais vous expliquer pourquoi.

Lorsqu’on pense à quelque chose, automatiquement nous donnons de la valeur à ce que nous pensons, et parce que nous donnons de la valeur à ce que nous pensons, et parce que nous avons la faculté de penser beaucoup de choses, nous avons aussi la faculté de développer beaucoup de choses. Et l’astrosophie est une science très très intéressante, ça n’est pas la science elle-même qui n’est pas intéressante, mais c’est le fondement mental de la conception ultime de la valeur abstraite de la forme qui est encore plus intéressante que la science elle-même.

Parce que… Prenons une planète, prenons la planète lune puisque les astrologues s’intéressent à la lune de très près, qu’est-ce c’est une planète ? Pour savoir qu’est-ce que c’est une planète, il faut la visiter premièrement, c’est normal. Deuxièmement pour en connaître les aspects profonds, il faut en connaître la matière, alors quelle est la matière de la lune, de quoi elle est faite cette matière- là, et ensuite il faut aller un petit peu plus loin et converser avec la lune mais comment on converse avec de la matière ?

Pour converser avec la matière d’une planète, il faut être dans l’esprit de la planète, automatiquement il faut connaitre les lois de l’intelligence qui gèrent l’évolution spirituelle et matérielle de ces planètes-là, alors automatiquement il faut rencontrer des êtres qui sont dans l’intelligence moléculaire et atomique de cette planète.

Mais lorsqu’on a conversé avec les êtres qui sont dans l’intelligence d’une planète, on doit se méfier, on ne doit pas prendre au sérieux ces êtres-là, parce que ces êtres-là sont inférieurs à l’évolution de l’Homme parce qu’ils n’ont pas d’âme, ils sont simplement des vertus, et qu’est-ce que c’est une vertu ? Une vertu c’est une entité intelligente, qui a le pouvoir de manifester sur un plan quelconque ou à l’intérieur de certains domaines invisibles à l’œil, des effluves qui correspondent positivement ou négativement à la conscience astrale de l’humanité, à la conscience vitale de l’humanité, ou à la conscience matérielle de l’humanité.

Mais est-ce qu’il y a sur la lune des êtres qui sont capables de créer des effluves qui conviennent à la conscience mentale de l’Homme ? Aucun ! Et il n’y a aucune planète dans le système solaire qui peut créer des effluves qui coïncident avec la conscience mentale de l’Homme, il n’y a seulement qu’un globe et c’est le soleil, et pourquoi ? Parce que le soleil a été la première station dans le cosmos qui a servi de point de repère pour les êtres de lumière dans le passé, lorsque le cosmos matériel étant en éther orbital que nous connaissons, a été “severé” (coupé) du reste de la galaxie, pour permettre éventuellement qu’il y ait dans notre région de notre galaxie une station expérimentale dont le foyer central est la planète Terre.

Et l’Homme lui, lorsqu’il fait une étude astrosophique de la lune ou d’un système quelconque, qu’est-ce qu’il fait ? Il est obligé de percevoir ce qu’il sait par le biais de son intuition et automatiquement il est obligé de colorer ce qu’il sait par le biais de son intelligence, de sorte qu’il n’y a jamais d’universalité dans la conscience ou dans la science astrosophique.

Et c’est pourquoi si vous regardez toutes les théories qui existent dans le domaine de cette science ou dans le domaine des sciences connexes que nous connaissons en ésotérisme, il n’y a jamais de “superimposition” d’un même langage universel qui permet de construire la fameuse pyramide de la connaissance humaine, étant cette connaissance qui n’est pas liée au destin de l’Homme, mais qui est lié au destin du système solaire.

Et pour avoir accès à cette pyramide de connaissance qui est liée au destin du système solaire, il faut automatiquement que l’Homme puisse un jour converser, non pas avec l’esprit de l’intelligence, mais avec l’intelligence de l’Esprit ! Mais qu’est-ce que c’est l’intelligence de l’Esprit ? C’est cet aspect des effluves qui sont concentrées dans le soleil et qui permettent qu’il y ait constamment une radiation dans le monde où évolue l’Homme, mais sous des conditions qui sont cycliques et qui commencent aujourd’hui à la fin du vingtième siècle de se rendre perméables à la psychologie égocentrique de l’individu.

Et à ce moment-là, l’Homme peut commencer à comprendre et à réaliser qu’est-ce que c’est de l’intelligence ! N’étant pas de la connaissance, mais étant simplement des effluves énergétiques qui conviennent à son Esprit pour le rendement particulier dont veut, ou que veut l’Intelligence universelle pour programmer éventuellement l’évolution de l’Homme sur la planète Terre. Alors l’astrosophie est une science qui cherche à catégoriser la valeur des planètes mais est incapable, à cause de la soif qu’elle a, de saisir la valeur psychologique et hermétique des planètes sans réaliser que chaque planète est l’ombre d’un esprit qui appartient toujours à la face noire du soleil.

Et lorsque les astrosophistes auront compris que toutes les planètes dans le système solaire ne sont que des ombres qui sont contrôlées, ultimement, par des intelligences qui sont en dehors de la lumière et qui règnent dans la centricité même du soleil – une centricité qui n’est aucunement dans la lumière que nous connaissons mais dans la noirceur de cette lumière – à ce moment-là les scientistes, parce qu’à ce moment-là ce seront des scientistes, ces scientistes, ces gens, ces astrosophistes deviendront de vrais astrophisistes. Et ce seront plus tard les fameux ou les grands navigateurs de l’espace, ce seront des êtres que nous appelons aujourd’hui des astronomes.

Autrement dit, j’essaie de faire comprendre, j’essaie d’imprimer sur l’Esprit de l’Homme que dès que l’Homme se sert d’une forme pour créer une science, la forme de la science est toujours une déformation de la science de la forme ! Qu’est-ce qui peut permettre à l’Homme de comprendre la déformation de la science de la forme ? C’est l’énergie de l’Intelligence ! Parce que l’énergie de l’Intelligence est toujours en dehors de la forme, sans ça, il n’y aurait pas possibilité d’évolution. Et s’il n’y a pas possibilité d’évolution, c’est la mort, mais il doit y avoir évolution, mais il doit y avoir évolution restreinte.

C’est-à-dire qu’à un certain moment donné de l’évolution, la science doit s’universaliser, les astronomes, les médecins, les astrosophistes, les philosophes, les curés, doivent avoir le même esprit, c’est-à-dire qu’ils doivent être dans la même énergie, et lorsque l’Homme, les Hommes seront tous dans la même énergie il y a aura sur la Terre une nouvelle Jérusalem, c’est-à-dire une nouvelle porte d’entrée à la galaxie, par laquelle l’Homme pourra pénétrer dans les dimensions ultimes de l’espace et du temps.

Et à ce moment-là, l’Homme pourra facilement engendrer dans sa planète ou sur sa planète, ou dans son espace mental, suffisamment d’énergie pour que la planète Terre, au lieu d’être un berceau de civilisations, devienne un centre puissant d’émanation solaire dans le cosmos.

RG : Conscience veut dire lier des sciences les unes aux autres. Et que les curés, les philosophes…

BdM : Ah ! Conscience, c’est ça, conscience, “con” dans le sens Latin : “avec”.

RG : (…) Vous avez dit tantôt qu’un jour, on ne subira plus le mal planétaire, le karma planétaire, mais il restera toujours le mal cosmique ?

BdM : Oui. Effectivement, le mal cosmique va toujours perdurer mais le mal cosmique ce n’est pas le mal que nous connaissons. Le seul mal qui est dangereux pour l’Homme, c’est le mal planétaire, pourquoi ? Parce que c’est l’Homme qui le crée ! Tandis que le mal cosmique a été créé par une Hiérarchie extrêmement puissante, et ce mal cosmique est essentiel parce qu’il coïncide avec une polarité d’énergie qui est totalement en dehors de la lumière. S’il n’y avait pas cette polarité d’énergie il n’y aurait pas de monde matériel.

Alors le mal cosmique est essentiel pour la survivance des systèmes sidéraux, physiques, matériels ! Mais ce qui doit disparaître c’est le mal planétaire, et quand est-ce qu’il va disparaître le mal planétaire ? Lorsque l’Homme sera conscient.

RG : Mais, parlez-nous du mal cosmique parce qu’on subit à la fois le mal planétaire et le mal cosmique ?

BdM : Non, nous ne subissons pas à la fois le mal planétaire et le mal cosmique, nous subissons le mal planétaire et nous sommes victimes de l’intelligence du mal cosmique parce que nous ne comprenons pas les lois du mal planétaire. Si l’Homme comprenait les lois du mal planétaire, à ce moment-là il ne serait pas victime de l’intelligence du mal cosmique, il serait très capable, très facile pour lui de déjouer tous les aspects vibratoires de ce mal cosmique, et automatiquement il serait un agent libre dans le cosmos.

RG : Est-ce que le mal planétaire, c’est ce que l’on appelle le karma ?

BdM : Le mal planétaire est l’accumulation du karma, c’est juste, exactement, et l’Homme aujourd’hui, et demain, dans vingt ans, l’Homme vivra l’accumulation extraordinaire de ce mal planétaire, c’est pour ça que l’Homme sera forcé de vivre des expériences extrêmement pénibles parce que ça doit se payer ça un jour.

RG : Il nous reste très peu de temps, pour terminer cette première partie, j’aimerais vous demander, à vous entendre, il semblerait donc qu’aucun humain ne peut accéder au supramental avant que le supramental soit descendu sur la Terre ou ait envahi ?

BdM : Si vous rencontrez une belle femme, vous pouvez aller vers elle mais vous ne pouvez pas la forcer à coucher avec vous ! C’est la même chose avec la conscience supramentale. Tu te prépares, tu te mets du parfum, tu organises ton portefeuille, mais lorsque tu es prêt elle vient, mais tu ne peux pas la forcer.

RG : Alors, ni le Christ, ni Bouddha, ni Mahomet, n’ont atteint le monde surélevé du supramental, ni le Christ ?

BdM : Ah ! Je ne dis pas ça ! Je dis que l’ego ne peut pas forcer la conscience supramentale ! Ça fait partie de l’évolution la conscience supramentale. Il y a beaucoup d’Hommes sur la Terre aujourd’hui qui sont prêts à cette conscience supramentale, mais ça fait partie de leur évolution, ce n’est pas parce qu’ils sont prêts qu’ils ont fait un effort, il sont déjà… (coupure enregistrement)…

mise à jour le 25/08/2024

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