Conférence avec Richard Glenn 35a
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Première partie
Richard Glenn (RG) : La vie c’est quoi ?
BdM : Il y a plusieurs sortes de vie, mais la façon la plus simple pour définir la vie, c’est de l’exprimer en fonction de la fréquence de l’énergie, de l’exprimer en fonction de la vibration de la matière. Soit de la matière mentale, de la matière vitale, de la matière émotionnelle, de la matière mentale, de la matière supramentale, ainsi de suite. Plus l’Homme évolue, plus l’être évolue, plus il apprend à connaître ce qu’est la vie.
RG : Pour l’évolution, est ce qu’il faut qu’il y ait de la vie ? Il n’y a pas d’évolution sans vie ?
BdM : L’évolution est en dehors de la vie, la vie est un état de conscience parce que sur le plan matériel, aussitôt qu’on parle de vie on parle de conscience, mais dans le monde de l’intelligence, la vie n’existe pas telle que nous la connaissons. Dans le monde de l’intelligence, la vie n’est pas un état de conscience, elle est une coïncidence parfaite entre l’énergie de l’intelligence et les éthers inférieurs des mondes qui constituent les Superunivers ou les univers locaux. C’est cette coïncidence parfaite qui crée ce qu’on appelle la vie.
Mais aussitôt que l’Esprit de l’Homme s’exécute dans un corps matériel – c’est-à-dire dans une matière qui est extrêmement dense – et qui doit être supporté par un système de références qu’on appelle le système astral, la vie perd sa fonction réelle, c’est-à-dire que l’Homme ne vit plus, il existe ; et l’existence ne fait pas partie de la vie, l’existence est une condition de réactions chimiques, électromagnétiques, à certaines pulsions qui proviennent des mondes de la vie et qui s’intériorisent dans les matières denses de l’Homme, qu’on appelle le vital, le physique, l’émotionnel et le mental inférieur pour lui donner l’illusion qu’il est en vie, et ça, on appelle ça l’existence.
Aussitôt que l’Homme entre dans les mondes de l’intelligence, il n’a plus besoin de l’existence parce que son Esprit est libéré, c’est-à-dire que son Esprit n’a plus le pouvoir de s’interroger sur l’origine des choses et aussitôt que l’Homme cesse de s’intéresser sur, ou de s’interroger sur l’origine des choses, il laisse de côté dans la mémoire de son âme, tous les mécanismes qui constituent pour lui, les fondements mêmes de la vie, c’est-à-dire les aspects psychologiques de la vie au niveau de l’Homme, qui sont directement liés à son émotivité et à son intellect.
S’il entre dans les mondes d’intelligence, la perpétuité de l’organisation énergétique est tellement grande, est tellement vaste, est tellement prépondérante dans la nature même de la nature de l’Homme… La nature de l’Homme, je parle de cette nature que l’Homme ne connaît pas aujourd’hui, mais que l’Homme connaîtra dans les siècles à venir, je parle de cette nature qui fait que l’Homme n’est plus près de son ego.
Dès que l’Homme n’est plus près de son ego, il n’est plus dans l’existence, il est de plus en plus dans les mondes de l’intelligence, alors il est de plus en plus dans la vie, alors il est capable de vivre simultanément sur les plans intérieurs, comme il est capable de vivre sur les plans supérieurs à ces mondes inférieurs, et de faire automatiquement, à cause de la conversion d’énergie du supramental et mental inférieur, supramental émotionnel, supramental vital et supramental physique, il est capable de faire des conversions d’énergie qui lui permettent de comprendre les mécanismes de la vie comme on connaît un peu sur le plan matériel les mécanismes de la matière.
La vie, ce n’est pas un processus, nous pensons que la vie est un processus d’organisation biologique, ce n’est pas ça. Ce que nous connaissons comme le processus d’organisation biologique est la réflexion dans la matière dense, des mécanismes de vie qui existent dans les mondes de l’intelligence et qui sont conditionnés pour le bénéfice de l’Homme, pour le bénéfice de son système nerveux, afin de permettre à son ego, c’est-à-dire à cette partie de lui qui n’est pas encore complétée, de réaliser sur le plan matériel une sorte d’expérience qui permet à des êtres qui sont dans les mondes d’intelligence, de créer des modèles de vie future pour l’évolution future de l’humanité.
De sorte que la vie telle que nous la connaissance sur le plan matériel, la vie biologique, n’est pas réellement de la vie, c’est simplement une condition ou un conditionnement des éthers mentaux supérieurs sur des éthers inférieurs, qui permettent à cause de la réflexion qui existe dans l’émotion de l’Homme et l’intellect de l’Homme, de lui permettre de préciser qu’en fonction de son expérience, il est capable de fonctionner pour la valeur de l’expérience.
Et la valeur de l’expérience lui incite de développer d’autres mécanismes de plus en plus subtils au fur et à mesure qu’il évolue, qu’il passe du stage Lémurien au stage des Atlantes, au stage des races Indo-Européennes, de développer des points de référence subjectifs qui conviennent à sa nature d’Homme inférieur et qui lui permettent de développer une philosophie de vie.
Autrement dit, la vie que vit l’Homme sur la Terre est une vie qui est proportionnelle à sa philosophie de vie, que ce soit une philosophie de vie personnelle ou que ce soit une philosophie de vie qui est imposée par une culture ou une civilisation. La vie, la valeur de la vie change pour toutes les races. La valeur de la vie pour un esquimau, ce n’est pas la valeur de la vie pour un type qui vit à New York. La valeur de la vie pour un soldat Japonais qui fait le kamikaze, n’est pas la valeur de la vie pour un type en France.
Alors la valeur de la vie, elle est “coïncidentale” avec la perception physique, biochimique, électromagnétique, de l’Homme, en fonction de son émotion et de son mental intérieur et permet à cet être-là qui est incorporé pendant un certain nombre d’années dans une enveloppe matérielle, de créer des impressions dans les mondes de la mémoire, pour que dans un temps quelconque, des intelligences qui font partie des mondes de l’intelligence puissent se servir de ces mémoires pour créer une autre programmation, et élever ce que nous connaissons sur le plan matériel comme la vie biologique à un stage plus haut d’évolution, c’est-à-dire à un stage permettant à l’Homme de se désorganiser matériellement.
Et lorsque l’Homme sera capable de se désorganiser matériellement comme il aura été organisé planétairement par l’évolution, à ce moment là, l’Homme ne sera plus dans la vie qu’il connaît, c’est-à-dire qu’il ne sera plus existentiel. Il sera immortalisé et il pourra automatiquement concrétiser dans les matières supérieures plus subtiles du monde de l’intelligence, les différentes façons dont doit servir la vie dans le cadre de son expérience supérieure, afin de créer des civilisations plus avancées. Ça, c’est le nouveau cycle de l’évolution de l’humanité.
La vie telle que nous la connaissons nous apparaît comme étant la vie parce que nous avons, tant que nous vivons, la capacité d’émotiver ce que nous entendons, par l’intelligence, et de donner à notre intelligence une certaine capacité émotive qui nous permet de reconnaître en soi une valeur quelconque. Mais la valeur quelconque que nous reconnaissons est toujours en fonction de ce que nous avons appris, de sorte que la valeur que nous reconnaissons envers soi-même qui, éventuellement, crée la nécessité chez l’Homme de se développer une personnalité, coïncide avec une fausse vie, c’est l’existence.
Lorsque l’Homme commence à entrer dans la vie, il commence à développer un éther mental, c’est-à-dire qu’il commence à pouvoir percevoir les mécanismes de la vie, c’est-à-dire les mécanismes du réel, c’est-à-dire les mécanismes des lois qui engendrent en lui suffisamment d’énergie vibratoire, lui permettant d’auto-orienter la discussion permanente qui existe sur les circuits universels entre lui-même et les intelligences qui font partie des monde de la vie.
Et à ce moment là, il est capable de commencer à comprendre les mécanismes de la vie, et il est capable à ce moment-là de commencer à auto-orienter sa destinée, à developper son avenir, au lieu de vivre du futur. Et lorsque l’Homme commence à créer son avenir, il n’est plus capable éventuellement de vivre du futur, et dès qu’il est capable de se scinder, c’est-à-dire de briser le lien entre le futur et l’avenir, il entre dans l’immortalité, c’est-à-dire qu’il entre dans le monde mental de la vie, c’est-à-dire qu’il se sert de l’éther mental pour conjuguer énergiquement tous les aspects de l’intelligence qui ont déjà formé au cours de l’évolution, les différentes sortes de programmation pour l’élévation de la race future.
De sorte que l’Homme devient un Surhomme, c’est-à-dire qu’il est libéré des lois planétaires et qu’il commence à travailler avec ceux, dans le passé, comme dans l’avenir de l’évolution qui ont déjà compris les lois de la vie, ce que vous appelez vous, “les extraterrestres”, et ce que l’on peut appeler aussi au-delà des extraterrestres, les êtres de lumière. Maintenant, c’est très important de comprendre la différence entre les extraterrestres et les êtres de lumière !
Les êtres de lumière sont des intelligences qui vivent, qui évoluent dans les mondes de l’intelligence et qui se servent des êtres plus évolués comme les extraterrestres ou d’autres Hommes sur différentes planètes – qui ont compris les lois de la vie – et qui se servent de ces intelligences pour fracturer le temps, c’est-à-dire de donner au temps la dimension qu’il doit posséder en vertu du temps inférieur que connaît l’Homme, et c’est ce qui permet à ces êtres d’entrer en contact avec l’Homme, et de dépasser ou de passer dans le cosmos d’un point extrêmement loin d’années-lumière, pour arriver sur la Terre en quelques semaines.
De sorte que ces êtres-là, ces extraterrestres ou ces êtres qui sont interplanétaires ont la capacité de comprendre les lois de la vie et ils ont aussi la capacité de créer dans l’Homme certaines perturbations, lorsque le temps vient pour que l’Homme subisse une mutation. Et la perturbation qu’il crée est en fonction des intelligences qui vivent dans les mondes de l’Intelligence Pure, des mondes de l’Éther Pur, et ils ne peuvent pas aller contre les lois de ces intelligences parce qu’ils sont liés à ces intelligences.
Et automatiquement, l’Homme est sain et sauf en relation avec eux, s’ils sont du côté de l’Homme, c’est-à-dire que s’ils ont déjà connu les mêmes souffrances qu’ont connues l’Homme, non pas dans le cadre de l’expérience planétaire mais dans le cadre de l’ignorance. Et les extraterrestres qui ont connu la souffrance, qui ont connu la souffrance de la dualité, qui ont connu la souffrance de l’âme, qui ont connu la souffrance de la perception de l’Intelligence, et qui ont réalisé éventuellement qu’ils n’étaient pas intelligents mais qu’il devaient éventuellement devenir intelligents, c’est-à-dire comprendre les lois de la vie pour se scinder complètement des lois planétaires, ces êtres-là sont des amis de l’Homme.
Les autres qui n’ont pas vécu cette expérience au niveau de l’Intelligence et qui ne sont pas arrivés au cours de l’évolution à questionner l’Intelligence, et qui ont été infusés de l’intelligence par d’autres intelligences qui ne font pas partie des mondes de l’Intelligence, mais qui font partie des mondes qu’on peut appeler les “mondes des ténèbres”, ces êtres-là sont très dangereux pour l’Homme et ont des capacités et des pouvoirs sur la conscience de l’Homme, très vastes, parce que justement ils sont les frères aînés de ce qu’on appelle “les morts”.
L’Homme doit comprendre la vie, l’Homme doit comprendre la mort. Tu ne peux pas comprendre la vie si tu ne comprends pas la mort. Mais l’Homme croit qu’il est en vie, il croit que les morts sont morts, lorsqu’en en fait, l’Homme est un mort-vivant et que les morts sont des “morts-morts”, et que les Hommes de demain seront des êtres purement vivants, c’est-à-dire qu’ils n’auront pas accès ni à la vie biologique, ni à la vie astrale, c’est-à-dire ni à la vie morte des gens qui sont morts.
L’Homme doit comprendre ceci : Il y a trois catégories de vie. Les deux premières sont en relation l’une avec l’autre. De la vie biologique on va à la mort et de la mort on vient à la vie, de la vie on va à la mort. Et éventuellement, on doit cesser d’aller à la mort et de rester dans la vie, de passer du stage biologique de la vie au stage de la vie immortalisée, c’est-à-dire au stage où l’Homme, au lieu de mourir et de retourner au monde de la mort, il vit une mort de translittération, c’est-à-dire qu’à un certain moment, il crée lui-même de par sa Volonté la capacité à son corps matériel et à tous ses corps inférieurs plus subtils, de pénétrer dans les mondes de l’Intelligence.
Et lorsque l’Homme peut amener son corps matériel et tous les autres corps avec lui dans le monde de l’Intelligence, il est immortel, et dans ces mondes là, il y a d’autres étapes d’évolution, jusqu’au moment où l’Homme entre dans l’étape de l’éternité où il devient un éternel. Ce qui nous fait… Ce qui nous rend la vie difficile sur le plan matériel, c’est que la vie que nous vivons qui est existentielle, c’est une vie qui n’est pas vécue en relation avec les lois de l’intelligence, elle est vécue en relation avec les lois de notre intellect et de notre émotion.
Et notre intellect et notre émotion sont conditionnés par les lois de la mort parce que c’est de notre intellect et de notre émotion que vient tout ce que nous savons, et c’est du monde de la mort que s’instruit tout le futur de l’Homme. De sorte que si demain matin, un scientiste arrive dans le monde et découvre une nouvelle formule, ou si un Einstein vient dans le monde et il découvre une nouvelle formule, cette formule a déjà été étudiée et développée dans le monde de la mort. De sorte qu’il se développe dans la science humaine une sorte de cercle vicieux, qui fait que le monde de la mort est celui qui nourrit le monde de la vie biologique et qui force le monde, dans le monde biologique, à être conditionné et asservi par le monde de la mort.
Et un jour la science de l’Homme doit totalement être libérée du monde de la mort, c’est-à-dire que l’Homme ne doit plus éventuellement scientifiser l’intelligence comme il l’a fait par le passé. Par le passé, l’Homme a scientifisé l’intelligence, c’est-à-dire que du monde la mort, il a reçu des instructions intuitives qu’il ne connaissait pas, par le biais de son intellect. Et il s’est servi de ces instructions pour créer et pour inventer sur le plan matériel des formules qui ont donné jusqu’aujourd’hui la science que nous connaissons, la science cartésienne. Mais cette science est dangereuse parce qu’elle est déjà morte, parce qu’elle fait et elle prend son origine dans le monde de la mort.
Et un jour, l’Homme au lieu de créer une science sur le globe qui vient du monde de la mort, il devra créer une science qui vient des mondes de l’Intelligence, autrement dit des mondes de la vie. Et lorsque ceci commencera sur la Terre, la science que nous connaissons aujourd’hui qui vient des mondes de la mort et qui est infusée dans l’Homme à son insu par le biais de son intellect, de son émotion, cette science sera totalement détruite et anéantie.
Et lorsque cette science sera totalement détruite et anéantie, il y aura sur la Terre une nouvelle civilisation qui coïncidera avec les plus hauts paliers de l’évolution scientifique, que connaissent certaines intelligence qui travaillent avec les intelligences dans le monde de l’Intelligence. Et c’est à partir de ce moment là que la science sera proportionnelle à la vie et que la vie aura un regard total sur la science, et que la science pourra faire des merveilles dans le monde de la vie future.
RG : Y a-t-il eu dans le passé un revirement de situation puisqu’on dit qu’Adam et Ève vivaient au paradis terrestre, ils avaient l’immortalité, et lorsqu’ils ont été chassés du paradis terrestre, ils devaient mourir, souffrir, mourir etc. Alors y a-t-il eu un revirement de situation et, s’il y en a eu un, d’après les textes sacrés, qu’est-ce qui était avant et qu’est-ce qui est maintenant ?
BdM : Il y a eu un revirement de situation pour des raisons très importantes parce qu’il devait y avoir sur la planète que nous appelons la planète Terre, il devait y avoir l’Homme, c’est-à-dire qu’il devait y avoir l’Homme racial, parce qu’avant Adam et Ève, il y avait des Hommes sur la Terre mais ce n’était pas des Hommes raciaux. Et c’est avec la venue d’Adam et d’Ève que l’Homme racial a commencé, que les races ont commencé.
Avant ça, les types d’Hommes étaient extrêmement différents sur le plan racial et lorsque Adam et Ève sont venus sur la planète, à ce moment là, il y a eu entre l’Homme, autrement dit l’Homme extrêmement ancien qui n’était pas un Homme, qui était une forme d’animal, il y a eu entre cet Homme, un contact entre un corps éthérique extrêmement évolué et ces formes-là.
Et c’est le contact entre ces formes-là et ces corps éthériques qui ont créé l’Homme racial, et le contact entre ces formes ethériques et l’Homme racial a été institué sur le plan terrestre par des civilisations, des êtres que nous appelons des “extraterrestres”, autrement dit, des races extrêmement évoluées qui ont la capacité de projeter dans un corps matériel, dans une enveloppe matérielle, un corps subtil éthérique beaucoup plus avancé qui, par sa pénétration dans la matière dense, éventuellement crée une mutation, qui a donné naissance à l’Homme racial.
Mais il devait y avoir avec Adam et Ève, un ralentissement, c’est-à-dire que l’Homme devait devenir ce qu’il est devenu aujourd’hui. L’involution devait prendre place parce que l’Homme devait développer ce que nous appelons un ego, c’est-à-dire l’Homme devait développer une conscience de soi ; une conscience de soi inférieure, plus civilisée avec le temps comme nous connaissons aujourd’hui. Et maintenant que l’Homme aujourd’hui est parfaitement développé sur le plan physique, le plan vital, et que son corps émotionel est développé, que son corps mental est developpé, maintenant l’Homme est prêt à subir une nouvelle mutation.
Et lorsqu’il subira cette nouvelle mutation, son ego qui, aujourd’hui, est inconscient, c’est-à-dire que son ego qui n’est pas capable aujourd’hui de savoir par lui-même – c’est ça l’inconscience – sera muté, c’est-à-dire qu’en contact avec un Éther mental supérieur, avec une vibration supérieure, cet ego laissera de côté les formes qui auront créé dans le passé les conditions de son involution et cet ego entrera dans une nouvelle phase d’évolution qui sera l’évolution réelle, et avec les siècles, l’Homme ira vers des stages de plus en plus avancés de la conscience et de la vie. Et éventuellement l’Homme immortalisera son corps matériel, et éventuellement l’Homme n’aura plus besoin d’un corps matériel, ce qui sera au cours de la septième race, ainsi de suite.
RG : Il y a deux façons de passer de la vie à la mort et on va prendre une pour commencer, la plus visible, c’est celle où la personne vit, et deux instants plus tard, elle est morte, sans rémission et sans retour à la vie. On a tous connu ça d’une façon ou d’une autre. Il y a des gens qui tombent sous l’eau glacée, on les réanime avec des appareils électriques, et puis finalement ils reprennent vie. À quoi tient la vie biologique, la vie de l’être qui dans sa conscience est vivant, et deux instants plus tard est inconscient, est mort ?
BdM : C’est une question intéressante, d’ailleurs c’est une question intéressante dont la réponse ou la condition révolte l’Homme conscient. C’est que l’Homme n’a pas de pouvoir sur sa vie biologique. Il n’a pas de pouvoir sur sa vie biologique parce que sa vie biologique et tous les aspects de sa vie biologique, mentale, émotionnelle, vitale, et physique sont prédéterminés, c’est-à-dire qu’ils sont préconditionnés par son état d’âme, c’est-à-dire sa mémoire.
Et tant que la mémoire a le pouvoir sur l’Homme, l’Homme la sert, c’est-à-dire que l’Homme, de par son expérience, rapporte de l’énergie dans les éthers subtils, et ces énergies-là servent à d’autres modèles d’évolution. Mais l’Homme un jour doit mourir quand ça lui plaît ; pour que l’Homme meurt quand ça lui plaît, il faut qu’il ne soit plus influencé par la mémoire de l’âme et qu’il ait remplacé la mémoire de l’âme, qu’il ait détruit complètement la mémoire de l’âme.
Mais ceci veut dire détruire les formes dans son mental inférieur, dans sa nature inférieure qui sont les réserves ou la réserve pour cette énergie, qu’il détruise complètement ces formes et qu’il vive simplement de l’énergie du mental, de l’Éther mental supérieur, et à ce moment là, l’Homme se servira de l’énergie de l’âme. Et lorsqu’il se servira de l’énergie de l’âme à volonté, il pourra conserver sur le plan matériel et sur d’autres plans, la vie qui lui plaît.
C’est pour ça que l’Homme doit comprendre un jour – et ceci ne se comprend pas par l’intellect – mais l’Homme doit comprendre un jour qu’il doit lui-même avoir soutiré à la mémoire de l’âme, l’énergie dont il a besoin pour se maintenir lui-même. Si l’Homme ne réussit pas au cours de l’évolution à détruire la mémoire de l’âme… Et la mémoire de l’âme ne se détruit pas parce que l’Homme veut la détruire, la mémoire de l’âme se détruit lorsque l’Éther mental supérieur fait conctat avec son éther mental inférieur, c’est ça qui détruit la mémoire de l’âme.
Et lorsque le temps est venu pour cet Homme, à ce moment là, la mémoire de l’âme, elle est détruite, et éventuellement il ne peut plus mourir comme il mourait avant, c’est-à-dire qu’on ne peut plus lui enlever la vie. Lorsqu’il perd la vie, il ne la perd pas, c’est qu’il change de plan. Il est totalement conscient et tout est sous son contrôle vibratoire. À ce moment là, on dit que l’Homme est libre.
Avant ceci, l’Homme n’est pas libre, il a un libre arbitre qui est nécessaire parce qu’il a des émotions et il a un intellect. Et s’il n’avait pas de libre arbitre, il serait extrêmement décousu psychologiquement et il se suiciderait trop vite, et il retournerait trop vite dans le monde de la mort. Le libre arbitre a été donné à l’Homme pour l’empêcher de mourir, c’est un jeu. C’est un jeu qui est tellement parfait, qui est tellement puissant, que lorsqu’on le découvre, on s’aperçoit que tous les Hommes jusqu’au stage de l’évolution, ont été informés d’une certaine façon, et ceci devait servir ; mais au cours de l’évolution, après l’involution, ces Hommes ne peuvent plus être informés de cette façon, c’est-à-dire qu’ils doivent eux-mêmes savoir.
C’est pour ça que je dis : L’Homme de demain ne peut plus se permettre d’être informé, c’est pour ça que je dis que demain, la tradition devra totalement cesser sur la Terre parce que l’Homme n’aura plus besoin de tradition, parce que l’Homme sera dans l’Éther mental. Mais tant que l’Homme n’est pas dans l’Éther mental, la tradition est extrêmement importante.
RG : Passant de la vie à la mort, il y a un autre phénomène qu’on associe facilement à la science fiction qui est celle où une balle dans la tête tue l’être humain de façon normale, et pourtant on sait en “science-fiction” l’exploit que des gens avec une balle dans la tête continuaient à survivre. Un type tout près de saint-Lin là – une ville des Laurentides, dans les Laurentides – avait je pense des balles dans le corps, et il continuait à être vivant. Il y a des gens dans des camps de concentration qui, à côté d’eux, voyaient d’autres mourir, et puis eux dans les mêmes conditions devraient mourir, devraient être morts, et ils ne mouraient pas. Alors qui est ce souffle de vie en soi qu’on peut maintenir, conserver plutôt que de le voir partir dans des conditions absolument non viables, le maintenir en vie ?
BdM : Ce n’est pas nous qui le maintenons, ce que vous appelez le souffle de vie, c’est la capacité à l’âme de s’enregistrer atomiquement dans le mental, l’émotionnel, le vital et le physique. L’âme peut très bien ne pas s’enregistrer atomiquement dans le mental, vous devenez un légume. Elle peut très bien ne pas s’enregistrer dans l’émotionnel et vous cessez d’avoir un plaisir de vie, elle peut très bien ne pas s’enregistrer dans certaines régions du corps vital, et à ce moment-là vous perdez certaines fonctions. Et elle peut très bien ne pas s’enregistrer dans le corps matériel en relation avec le corps vital, parce que les deux vont ensemble, et à ce moment-là vous perdez certaines capacités et la science ne peut pas l’expliquer.
La vie dans l’Homme, elle est le produit, le résultat de l’enregistrement vibratoire de l’âme sur, ou dans des enveloppes inférieures. Mais pour certains individus, certaines expériences peuvent être fatales, et pour d’autres individus la même expérience ne l’est pas, ça dépend toujours de la relation entre l’âme et les principes de vie inférieurs. Ça dépend ce que doit vivre l’individu. Il y a un type aux États-Unis qui est tombé de quatre-vingts étages et il est tombé en bas, il s’est relevé.
C’est l’âme qui contrôle, nous avons l’impression, c’est une impression extrêmement naturelle, extrêmement sensorielle, extrêmement biologique, nous avons l’impression que les réseaux qui constituent ce que nous appelons la matière solide, les organes, sont les principautés de la vie biologique, ce n’est pas vrai.
La vie, ce que nous appelons la vie, la vibration de l’énergie alimente ces choses-là, et s’il est décidé sur des plans supérieurs de faire cesser tel organe qui est connu ou qui est reconnu par la science comme étant extrêmement important, pour créer dans l’humanité un choc, pour faire réaliser aux scientistes qu’ils ne sont pas le nombril du monde, à ce moment-là on le fait. Et c’est ce qui se produit dans les journaux, souvent on entend parler de telles choses ou de telles choses, ou de telles choses qui semblent absolument anormales, et pourtant du point de vue des forces de vie, c’est très normal.
C’est du point de vue de l’intellect de l’Homme que c’est anormal, parce que l’Homme s’imagine que la vie sur le plan de la vie biologique, c’est la vie. La vie, elle est dans d’autres mondes et l’Homme un jour contrôlera l’énergie en deçà de la source, ce qui est en bas de cette source constitue des plans, et que ces plans physique, vital, astral, mental, ces plans sont soumis à cette énergie, et que l’Homme dans ces plans tant qu’il n’est pas sorti de ces plans, est soumis à cette énergie.
Et pour se constituer une sorte de résonance, c’est-à-dire pour se constituer une sorte de conscience, c’est-à-dire pour avoir l’impression d’être, il doit penser qu’il est, et il doit sentir qu’il est. Mais il pense qu’il est, et il sent qu’il est en fonction des formes qui font partie du lait caillé de la civilisation. De sorte que pendant des siècles, et des siècles, et des siècles, et des siècles, l’Homme se nourit à une source qui n’est pas parfaite parce qu’elle est constituée, cette source, pour le bénéfice de l’involution et elle est aussi maintenue en vie, cette source, par la mémoire raciale de l’humanité.
Et c’est la mémoire raciale de l’humanité qui empêche l’Homme en tant qu’individu de détruire la caille dans le lait, et de ne se nourrir que d’énergie, c’est-à-dire de ne prendre conscience que de ce qui est dans le monde mental supérieur. Et aussitôt qu’il le fait, le lait qui était caillé commence réellement à se cailler encore plus, mais petit à petit, il s’élaircit, il s’éclaircit, éventuellement il s’arrête, et éventuellement l’Homme ne se nourrit plus de lait, et éventuellement, l’Homme n’est plus intéressé à la connaissance.
Alors à ce moment-là son mental inférieur, son émotif est totalement libéré de la forme et la réserve d’énergie qui faisait partie auparavant de la mémoire de l’âme est totalement transformée, parce que ne vivant plus maintenant de connaissance, n’étant plus intéressé intellectuellement ou émotivement à vivre la vie selon la prérogative de la mémoire ancestrale de l’humanité, à l’intérieur de laquelle lui-même a certainement vécu des cycle d’évolution, cet Homme équilibre, c’est-à-dire qu’ il n’a plus à répondre à personne dans la vie ! Et quand je dis à personne dans la vie, je dis : il n’a plus à repondre à personne dans la vie de la connaissance sur le plan matériel, ni sur le plan astral, ni sur le plan mental inférieur, il ne repond à personne.
Et s’il va dans les Éthers supérieurs, dans les mondes de l’énergie de l’Intelligence, étant lui-même dans l’Éther mental, il converse avec grande facilité avec ces intelligences, et il est automatiquement en harmonie avec les êtres qui dirigent l’évolution et qui se servent de différents parapluies, si vous voulez, de différents mensonges, pour permettre que sur une planète, il y ait évolution, et c’est ce que nous appelons la tradition.
(Coupure enregistrement) (…) Des mensonges essentiels et très bons mais qui, un jour, doivent cesser, parce qu’ils n’ont plus leur place dans l’évolution. Mais l’Homme est tellement prisonnier du vrai et du faux qu’il passe sa vie à chercher le vrai, lorsque en réalité le vrai contient le faux et que la vérité n’existe pas, parce que la vérité fait partie de l’émotion de l’intelligence. Et le vrai fait partie de l’émotion de l’intelligence et le faux fait partie de l’émotion de la vérité de l’intelligence.
Et lorsque l’Homme commence à comprendre que le vrai et le faux sont les deux mêmes aspects du mensonge cosmique, et qu’il commence à réaliser que le mensonge cosmique est la limite intellectuelle imposée à l’Homme pour raccorder en lui constamment l’énergie des mondes de vie sur ses principes inférieurs, qui sont encore trop trop trop immatures pour se tenir seul, à ce moment-là, l’Homme doit vivre du lait caillé. Autrement dit, l’Homme doit être soumis aux lois du mensonge cosmique, qu’il soit dans la vie biologique ou qu’il soit dans le monde de la mort. Les morts ne sont pas plus intelligents que nous autres.
RG : Est ce que ça ne ferait pas partie du mensonge cosmique que de croire que justement, on est victime de la vie ou de la mort, parce que la vie on nous l’impose, elle nous tombe du ciel sans qu’on le veuille, et la mort nous arrive par accident et on meurt, et il y a des lois qu’on ne connaît pas tellement. Mais il semblerait qu’il y a quelque chose qui commence à changer, c’est qu’en science, il y a des gens qui réussissent à vivre dans des conditions non viables en disant : “Je voulais pas mourir”.
D’autres, les médecins doivent dire : “Avec le cancer, il te reste tant de temps à vivre”… “Ah ! Ben, je ne mourrai pas avant que ma fille soit mariée”. Et puis la femme réussit à vivre six mois, huit mois plus longtemps que tout le raisonnement scientifique possible. Ça, c’est un côté des choses, mais la même volonté de la personne, une fois morte, devient inefficace, parce que les médecins après quinze minutes ou une demi-heure, le type arrive à l’hôpital Notre-Dame, on lui met des électrochocs sur le corps et on le ramène du monde des morts !
Et la personne dit : “J’étais si bien où j’étais, je sais pas pourquoi vous m’avez raméné vivant, et puis je ne veux pas revivre”. Alors la volonté dans un cas fonctionne, dans l’autre cas ne fonctionne pas. Mais la science dans les deux cas, commence à changer les lois là, que vous nous dites, être intouchables par l’Homme, ça ne fait pas partie du mensonge cosmique ?
Puis les pharaons d’Égypte qui se faisaient embaumés en croyant qu’ils ressusciteraient dans leur corps, il y a des lois derrière tout ça qui sont encore dans le mensonge mais qui ne sont pas encore révélées complètement, et Bernard est en train actuellement de continuer ce mensonge cosmique ?
BdM : Vous n’avez aucune idée ce qu’est le mensonge cosmique. Le mensonge cosmique, c’est la perpétuité de l’intellect. Tant que l’Homme sera dans l’intellect, il sera dans le mensonge cosmique. Le mensonge cosmique, c’est une condition essentielle à l’involution, c’est nécessaire. Moi, je peux perpétuer n’importe quoi, parce que je ne suis attaché à rien. Si c’est bon qu’un Homme, pour des raisons émotives ou pour des raisons psychologiques, vive le mensonge cosmique pendant un certain nombre d’années, c’est bon qu’il le vive.
Le mensonge cosmique, c’est une condition imposée à l’Homme pour l’empêcher de se détruire, parce que l’Homme ne peut pas rentrer dans l’intelligence, dans le monde de l’intelligence sans qu’il n’y ait eu mutation. Lorsqu’il y a eu mutation, il n’y a plus possibilité pour l’Homme d’autodestruction parce qu’il est trop avancé dans la vibration de cette intelligence, et la fusion entre cette intelligence et ses principes inférieurs est trop grande.
Mais tant que l’Homme n’est pas suffisamment avancé dans cette fusion, il y a danger s’il souffre trop de ce réajustement des formes dans le mental et de son état émotif. Alors le mensonge cosmique, c’est une condition permanente de l’histoire de l’Homme. Mais à un certain moment au cours de l’évolution de la sixième race, le mensonge cosmique va certainement disparaître lentement de l’humanité, mais ça va pas disparaître tout d’un coup parce que l’évolution future de l’Homme se fera individuellement, ça ne se fera pas collectivement. Il n’y aura pas une nouvelle tradition demain, il n y aura pas une nouvelle tradition demain !
RG : Voulez-vous nous laisser entendre qu’actuellement vous perpétuez aussi le mensonge cosmique parce que c’est peut-être encore bon que le mensonge cosmique soit perpétué ?
BdM : Quand je dis : “Je perpétue le mensonge cosmique”, c’est que je dis en public ce que je veux, je ne dis pas en public ce que je peux. Si je disais en public ce que je peux, je créerais trop de désarroi, ce ne serait pas bon, ce ne serait pas bon ! Il ne s’agit pas de créer dans le public une dislocation, il s’agit de faire avancer le public lentement.
Quand vous éduquez un enfant à l’école, vous le faites progresser lentement au cours des années, c’est la même chose au niveau du public, vous ne pouvez pas choquer le public, c’est un manque d’intelligence, c’est un manque de discernement. Le public doit être amené et je trouve que le public Québecois avance, et avance, et avance d’une façon extrêmement progressive et extrêmement rapide. On ne peut pas se leurrer sur le fait qu’il y a dans la province de Québec un accroissement de conscience intelligente, mais ceci doit être fait avec intelligence, c’est-à-dire non pas avec l’ego ou le corps de désir, mais selon les lois vibratoires de l’Intelligence supramentale.
Et à ce moment là, je dis que l’Homme est obligé, qu’il soit conscient ou qu’il ne soit pas conscient, il est obligé de maintenir le statu quo, de maintenir le mensonge cosmique et de dévoiler des choses petit à petit, petit à petit, et il y a une responsabilité dans la parole de l’Homme qui parle. Et cette responsabilité fait partie de la loi vibratoire de l’Intelligence, ce n’est pas une responsabilité psychologique, ça fait partie de l’ordre dans l’Esprit. Et si un Homme a de l’ordre dans son Esprit, il ne doit pas créer de désordre dans l’Esprit du public. Il doit créer petit à petit un nouvel ordre dans l’intention de l’Intelligence qui est en rapport parfait avec l’intelligence du public à travers les individus.
RG : Parce qu’au moment où on se parle présentement, il semblerait que vous nous laissez entendre que la vie fait partie d’un ordre qui est au-délà de la main de l’Homme ?
BdM : La vie est au-délà de la main de l’Homme parce que l’Homme n’a pas la main dans la vie, l’Homme a la main dans les poches. L’Homme n’a pas contrôle sur sa vie parce que l’Homme n’est pas dans son Éther mental.
RG : Et il y a des Hommes qui l’ont le contrôle ?
BdM : Oui. Ceux qui ont eu contrôle sur la vie, on les connaît. Ce sont les initiés.
RG : Alors, comment se fait il qu’eux en étaient capables, et pourtant ce sont des Hommes ?
BdM : Oui. C’était des Hommes ? Ce n’était pas des Hommes, c’était des initiés. Les initiés ne sont pas des Hommes. Les initiés ne sont pas des Hommes ! Les initiés sont des Hommes complets. Alors un Homme complet, c’est pas un Homme, puisque l’Homme est incomplet. Le Nazaréen, c’était pas un Homme, c’était un Homme complet, c’était un Surhomme, c’était un initié.
RG : Il y a un saint aussi qui a redonné vie à un enfant dans la bible, on voit l’histoire. Et puis, on pourra parler aussi de cet ami de Jesus de Nazareth ?
BdM : Oui, oui, oui c’est pas parce que c’est “Vendredi Saint” aujourd’hui qu’on va parler de Jesus de Nazareth, parlons de la vie un peu ! (rires du public).
RG : Mais celui qui l’a ressuscité d’entre les morts, c’est pas le Christ qui a été le premier qui est revenu du monde des morts ?
BdM : Vous m’avez invoqué pour parler de la vie, il faut parler de la vie parce que il y a beaucoup de choses à dire sur la vie.
RG : Lazare était mort depuis sept jours…
BdM : Oui, je suis d’accord !
RG : Il puait, il est revenu à la vie. Pourquoi et comment ? Pourquoi Lazare a été…
BdM : Vous voulez parler de la vie ou de Lazare, ou de la vie ou de Lazare ? (rires du public).
RG : Ça me paraît evident qu’à ce moment-ci, Bernard a compris qu’on ne parle plus de ces choses-là en public ?
BdM : Vous savez, c’est une perte de temps pour l’Homme de parler du passé. Nous devons parler de l’avenir, parce que le passé il a été vecu et il sera compris lorsque nous serons dans l’avenir. Alors si nous ne parlons pas de l’avenir, nous ne comprendrons pas les lois de l’avenir de sorte que nous ne comprendrons pas les lois de la vie, de sorte que nous ne comprendrons pas pourquoi Lazare il est revenu (rires du public).
RG : Parfait. Alors, parlons de ce que d’autres ont appelé, ce que Wilhelm Reich a appelé lui-même, l’orgone ?
BdM : Il ne faut jamais parler de ce que les autres ont appelé ou de ce que les autres ont parlé, parce que ce que les autres ont parlé a été déjà dit. Il faut toujours parler dans l’avenir. Il faut toujours parler de choses qui n’ont jamais été dites. Et à ce moment-là, on commence à parler de quelque chose de neuf. Si nous parlons de quelque chose qui a été dit, nous répétons, ou nous colorons ou nous rentrons dans ce qui a été dit. Et l’intelligence n’a pas besoin d’aller dans le passé de ce qui a été dit, parce que l’intelligence elle est toujours dans le présent de l’avenir.
Si nous parlons de l’avenir, nous comprendrons ce qui a été dit dans le passé, parce que l’intelligence elle est synthétique, l’intelligence touche à tout, l’intelligence elle est parfaite, elle n’appartient pas à l’Homme. Et si nous parlons dans l’intelligence et si nous sommes dans l’intelligence, et que nous regardons le phénomène de la vie, nous comprendrons pourquoi le phénomène de l’orgone, nous comprendrons pourquoi Lazare ? Nous comprendrons toutes sortes de choses, parce que l’intelligence elle est synthétique, c’est-à-dire que l’intelligence est parfaitement consciente du lien qu’il y a entre l’émotion de l’Homme et l’intellect de l’Homme.
Alors elle est consciente, l’intelligence, de tout ce que l’Homme doit savoir pour augmenter son point de vue, pour agrandir son champ de vision ; c’est pour ça que si nous allons parler de la vie, nous devons parler de la vie. Vous m’interrogez sur la vie et ensuite vous tombez sur Wilhelm Reich. Je comprends qu’on peut parler de Wilhelm Reich pour comprendre, pour expliquer le phénomène de l’orgone, mais même Wilhelm Reich ne comprenait pas le phénomène de l’orgone.
RG : Alors pour ça, je demande une question du futur à Bernard de Montreal, puisque lui-même dans le passé, il n’avait pas la réponse. Bernard, dans le futur, qu’est ce que c’est l’orgone ?
BdM : L’orgone, ça n’existera pas dans le futur. Parce que l’orgone est un concept qui a été developpé par Reich pour satisfaire la curiosité psychologique de Reich en tant que scientifique. Alors William Reich devait avoir un concept, le concept lui a été donné du monde de l’astral pour se convaincre qu’il avait découvert quelque chose. Et effectivement, il n’avait rien découvert, c’est qu’il avait mis au point quelque chose pour se permettre d’observer quelque chose qui déjà existait. Si Reich avait été dans l’intelligence, il aurait automatiquement réalisé que son phénomène de l’orgone est simplement un fluide qui appartient à l’éther vital.
Et ayant reconnu que c’est un fluide appartenant à l’éther vital, il n’aurait pas eu la curiosité de continuer dans sa recherche, puisque quand tu es dans l’intelligence, tu n’es pas intéressé à la recherche. Et automatiquement, il aurait capitulé dans la recherche, il aurait commencé à faire autre chose, mais il ne pouvait pas commencer à faire autre chose parce qu’il serait rentré dans une autre science, et ce n’était pas le temps. Alors à ce moment-là, il devait mourir.
C’est pour ça que je dis, quand un scientiste a fini de badiner avec la vie et badiner avec la mort, de badiner avec la science, ou badiner avec la science, il meurt. Quand un Homme a fini de faire ce qu’il y a à faire, pour faire avancer un petit peu quelque chose, il meurt. Prenons Einstein. Einstein developpe sa théorie de relativité, comme ils disent en anglais “E equals MC square”. Qu’est-ce que c’est la masse ? Qu’est ce que c’est la lumière ? Qu’est ce que c’est l’énergie ? Einstein ne pouvait pas comprendre la relation entre la masse et la vitesse double de la lumière, sans être lui-même obligé de recevoir des impressions venant de la mémoire astrale.
Et automatiquement, il était obligé de créer sur le plan matériel des conditions d’investigations philosophiques et mathématiques pour éventuellement que vivent dans le monde, que soient connues dans le monde, des conditions de vie permettant l’explosion du karma mondial à la fin du siècle. Si Einstein avait su dans le temps, ce que créerait ce qu’il developpait, il aurait totalement cessé son activité.
C’est pour ça que le mensonge cosmique doit être maintenu même au dessus de la tête des scientistes. Si les scientistes connaissaient l’avenir au lieu de connaître le futur, ils comprendraient que dans l’avenir il y a la science, et que dans le futur il n’y a que de la mort. Et automatiquement ils cesseraient leurs activités. Mais Einstein ne devait pas cesser ses activités, il devait vivre sous le couvert du mensonge cosmique et le couvert du mensonge cosmique pour un scientiste, c’est la beauté mathématique et physique de la découverte existentielle des principes mécaniques des relations de vie avec la matière.
C’est pour ça que j’essaie de faire comprendre que tout ce que les scientistes font, que tout ce que les scientistes découvrent, ça fait partie des relations entre la vie biologique et la vie astrale. Et que lorsque cette relation sera terminée, l’Homme, la science réelle viendra sur la Terre. Mais elle viendra dans des conditions qui seront totalement libres des liens entre la vie biologique ou la mémoire de l’Homme et la vie astrale. C’est ça qu’on appelle l’Éther mental. C’est ça qu’on appelle l’éthérique, c’est ça qu’on appelle le paradis terrestre, c’est ça qu’on appelle la venue des fils de la lumière.
Alors de parler de Reich, de parler d’Einstein, de parler de ci, de parler de Fermi, de parler du passé, ça ne sert à rien, parce que dans le passé les conditions du futur sont déjà là, et c’est la mort. L’Homme doit parler de l’avenir pour comprendre les lois du présent afin de se prévenir, de se prémunir contre les lois du futur qui sont totalement astrales et qui coïncident avec le karma de l’humanité et le karma de l’individu.
RG : Ça pourrait être encore une question de l’histoire dans le temps, mais c’est une question de l’histoire qui remonte au mois d’avril 1982. Puis ça me rapelle encore l’histoire d’Einstein que vous relatez ; c’est qu’à chaque fois que l’être humain découvre par la science une solution à un problème qui traîne depuis des siècles, au moment où il pense contrôler son destin, ça part en fumée, parce que ça vient en même temps de lui créer un problème supplémentaire. Alors j’aimerais avoir votre opinion, puis évidement, vous allez me dire : Ça c’est pour l’avenir, c’est pas…
BdM : C’est toujours la même chose. Chaque fois que l’Homme fait quelque chose de bien, il crée de la merde. C’est normal, parce que ça fait partie des lois de la dualité. L’Homme… Vous devez comprendre que ce que l’Homme… Bon ! Je prends un verre d’eau avant… L’Homme comprendra, découvrira un jour que c’est pas lui qui pense. Alors si c’est pas lui qui pense, qui est-ce qui pense? C’est toujours bien quelqu’un qui pense ?! Alors il y a quelqu’un qui pense, puis lui il dépense ! (rires du public).
Et celui qui pense est dans les plans autres que les plans biologiques, ce qu’on appelle “le monde de l’astral”. Et l’Homme doit en arriver un jour à reconnaître que ce n’est pas lui qui pense et qu’il y a des intelligences dans ces plans qui sont à l’origine de sa pensée, et qu’il y a en dehors de ces mondes d’autres intelligences qui sont parfaites et qui coincident avec sa conscience créative.
Et lorsque l’Homme recanalise sa relation avec ces êtres-là, qui sont des êtres de lumière, il ne peut plus agir sur le plan matériel, qu’il soit médecin, qu’il soit avocat, qu’il soit scientiste, qu’il soit quoi que ce soit, il ne peut plus agir comme il a agi dans le passé, même dans le domaine de la recherche, parce que les lois astrales ne s’imposent plus sur le plan matériel.
RG : Les êtres de lumière l’ont illuminé, et puis là ils deviennent illuminés ?
BdM : Non. Les illuminés font partie de ces êtres qui sont encore liés au mensonge cosmique et qui sont en relation avec des êtres dans le haut astral. Un Homme illuminé est un Homme qui est allumé par ces forces-là.
RG : Alors qu’est-ce qu’il fait ?
BdM : Il se fait bombarder par des vibrations qui l’allument, il est toujours dans la lumière, le nirvana des Hindous, c’est un exemple. Il ne s’agit pas pour l’Homme d’être illuminé, il s’agit pour l’Homme d’être intelligent. C’est pas pareil. Tu peux pas te proméner avec “Westinghouse” dans ta tête toute ta vie, puis assis sur un trône (rires du public). Il s’agit pour l’Homme d’être intelligent et de créer une civilisation qui est conforme aux lois de l’intelligence.
Mais l’Homme est sujet à un mensonge cosmique tellement vaste que même ceux qui sont illuminés et qui illuminent tout le monde, eux autres s’éteignent éventuellement. Et quand, ils s’éteignent, qu’est-ce qui arrive ? Tout le monde s’éteint. Cette intelligence… L’Homme doit vivre de l’intelligence parce que l’intelligence c’est un principe cosmique, l’illumination de “Westinghouse”, c’est pas un principe cosmique, c’est un état spirituel.
Et tant que l’Homme ne sortira pas de cette recherche ou l’illumination, tant que l’Homme ne cherchera pas à avoir des parts dans “Westinghouse”, il va être sur le cul. Et regardez l’évolution de l’ésoterisme, de l’occultisme, regardez le mystiscime, regardez toutes les recherches de l’Homme depuis des siècles, ça a mené où ? Ça l’a mené à la mort. Pourquoi ? Parce que l’Homme était en relation avec l’astral.
Et qu’est ce que c’est l’âme ? C’est la totalité de la mémoire qui est contenue dans l’astral. L’Homme doit un jour fracturer cette mémoire-là. Et elle se fracture lorsque l’Éther mental supérieur communique ou entre en relation vibratoire avec l’Homme, et à ce moment-là, la vie de l’Homme change. Mais à ce moment-là, l’Homme n’est plus intéressé à être dans le nirvana ou à être au ciel. L’Homme est intéressé à être dans l’intelligence et à passer sur un autre plan de vie qui est l’Éther.
RG : Y a-t-il des Hommes qui sont en contact avec ces êtres de lumière, avec ces êtres d’en haut… En haut?
BdM : Il y a beaucoup d’Hommes qui sont en conctact, tous les gens dans la salle sont en conctat avec ces êtres-là, mais ils n’en sont pas conscients. Alors automatiquement, il y a une couche d’énergie qui les sépare, c’est ça l’inconscience. Ces êtres-là ne peuvent pas communiquer avec eux parce que les Hommes sont trop pris dans l’émotion de la pensée, et la pensée de l’émotion.
Alors il y a une couche d’énergie qui empêche ces êtres de communiquer avec eux. Mais lorsque il y en a un qui vit cette expérience, il sait le choc que ça crée, il le sait, parce que cette couche-là, ce que j’appelle le “perisprit” si vous voulez, cette énergie autour de l’Homme, lorsqu’elle se fracture, l’Homme n’a plus la sécurité psychologique qu’il avait avant. Il n’a plus la même sécurité psychologique qu’il avait avant, parce que la sécurité psychologique qu’il avait avant, elle était fondée sur ses émotions et sur son intellect. Et lorsque ce rayonnement entre dans cette couche d’énergie, et qu’elle fait vibrer les principes inférieurs de l’Homme, l’Homme change, il n’a pas de le choix.
RG : Il devient conférencier, mais ils ne peuvent pas tous devenir conférenciers ?
BdM : Il ne s’agit pas de devenir conférencier, il s’agir de devenir intelligent. Il y a beaucoup de monde dans le monde qui devient intelligent. Que tu sois boulanger, si tu es intelligent, tu es intelligent. Il ne s’agit pas pour nous de voir l’intelligence en fonction d’une comparaison.
RG : Mais tantôt, vous nous dites, il ne pourra plus être un scientifique, il ne pourra plus être un médecin, il ne pourra plus être ci, il ne pourra plus être ça ?
BdM : Non, je ne dis pas ça dans ce sens-là. Je dis que l’Homme qui entre dans l’intelligence supramentale ou qui entre dans l’Éther mental ne vivra pas sa médecine ou sa science ou sa prêtrise ou… Je ne sais pas moi… Sa vie matérielle, son expérience matérielle comme il le vivait avant, il ne peut pas, il ne peut pas !
RG : Mais il continuera quand même…
BdM : Regardez, je vais vous donner un exemple. Regardez les scientistes qui font, qui travaillent, extrêmement avancés en science, et qui sont en relation avec la fondation Pace, prenez Puharich, prenez Gordon Cooper l’astronaute, prenez Armstrong, prenez De Beauregard en France, prenez Puharich pour en nommer quelque uns sur les trente-mille, regardez l’état psychologique de ces hommes, et regardez leurs relations psychologiques vis-à-vis la science d’aujourd’hui, elle est totalement rompue !
Ces gens-là trouvent leur force aujourd’hui parce qu’ils sont une extrêmement vaste communauté qui peut et qui a le pouvoir aujourd’hui de communiquer en France, en Angleterre, en Russie, en Chine, ils ont ce réseau qu’ils ont formé, et c’est ça qui leur donne la substenance, la force de continuer leur travail. Reich, c’est un autre exemple, Stetter, c’est un autre exemple, Moss aux États-Unis, c’est la même chose.
Il y a en combien de ces scientistes qui sont totalement marginaux à la communauté scientifique et qui travaillent marginalement, et qui font un bloc totalement à part avec la communauté scientifique, pourquoi ? Parce que leur mental est tellement supérieur au niveau vibratoire avec le mental de la communauté scientifique qu’ils ne peuvent pas se “superimposer”, ils ne peuvent pas troquer ensemble, ils ne peuvent pas parler ensemble, parce que c’est “too far out” (trop loin).
Et quand tu commences… Et la première réaction d’un scientiste lorsqu’il vit ou qu’on l’approche avec quelque chose qui est trop “far out”, pour lui, c’est pas scientifique. Et c’est pour ça qu’il se fait un écart entre la science ou ces scientistes extrêmement brillants que je nomme et d’autres, et la communauté. Il ne peut pas y avoir de dialogue.
mise à jour le 25/08/2024