Le grand partage, première partie

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Conférence avec Richard Glenn 45a

“RG : 1983, l’année du partage. Cette année 1983 qu’est-ce qu’elle représente pour vous ? BdM : Qu’est-ce qu’elle représente pour moi ? Moi je ne vois pas les choses comme les gens voient les choses et je ne comprends pas les choses comme les gens les voient ou les comprennent. 1983, c’est une année intérimaire parmi tant …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Première partie

Richard Glenn (RG) : 1983, l’année du partage. Cette année 1983 qu’est-ce qu’elle représente pour vous ?

Bernard de Montréal (BdM) : Qu’est-ce qu’elle représente pour moi ? Moi je ne vois pas les choses comme les gens voient les choses et je ne comprends pas les choses comme les gens les voient ou les comprennent. 1983, c’est une année intérimaire parmi tant d’autres. Pour moi, l’histoire c’est une continuité, c’est un continuum, on a tendance à vouloir serrer l’Homme à l’intérieur de douze mois, l’insérer à intérieur de deux fêtes de Noël qui permettent de faire des voeux, ça ne change rien à la condition de l’Homme ! Ça lui permet de s’interroger mais pour l’oublier quelques mois après, quand la neige a disparu.

Ça lui permet de prendre des dispositions nouvelles qui sont en fait qu’un espoir personnel vis-à-vis de lui-même, mais dont il sait, dans le fond de lui-même, que c’est sans importance, parce que l’Homme n’a pas de Volonté. Il a de la bonne volonté mais il n’a pas de Volonté. Il a des désirs, il a des espoirs mais il n’y a pas d’Intelligence, il n’y a pas d’Intelligence dans sa Volonté, donc il a simplement de la bonne volonté, et 1983 c’est une autre année de bonne volonté ; et surtout à cause de la condition économique, la condition politique, la condition mondiale, chaque fois ça va mal et après un an, on espère toujours que ça va aller mieux ! Mais si vous regardez le calendrier des vingt-cinq ou des quarante dernières années, ça ne va pas mieux !

Alors, il ne faut pas se leurrer, on peut prendre des pilules tant qu’on veut, mais il ne faut pas se leurrer, et 83 va mener à 84, 84 à 85 jusqu’à la fin du cycle ; on va avancer, plus la situation mondiale va devenir complexe, moins les Hommes vont pouvoir la saisir, parce que les Hommes sont régis par des lois planétaires. Il y aura des grandes fortunes de faites, il y aura des fortunes qui seront totalement détruites, il y aura des hauts et des bas, qu’on entendra à la télé !

Mais l’humanité ne s’en va pas vers une apothéose, l’humanité s’en va vers un cul- de-sac, et la condition de présentation dans le public, ce que je dis dans le public depuis plusieurs années, demeure toujours la même… Elle sert à quoi ? Elle sert à fixer dans l’Esprit de l’Homme l’importance de devenir de plus en plus intelligent, de moins en moins assujetti à une myriade d’influences qui deviennent de plus en plus grandes, de plus en plus puissantes dans le monde.

Non, moi je fête Noël comme tout le monde parce que ça permet de donner des cadeaux à ma petite fille, mais les années ne deviennent pas meilleures et les gens qui s’imaginent, ou qui veulent se leurrer, ou qui veulent faire des pronostics que les années deviennent meilleures, ça fait partie de leurs prérogatives, les gens ont droit à leurs propres opinions. Moi je regarde le calendrier de l’humanité, je regarde les années, première guerre mondiale, deuxième, et les autres évènements. L’humanité, l’Homme ne devient pas plus conscient. Il progresse mais il ne devient pas plus conscient, et plus il progresse, plus il complexifie la vie, ainsi de suite.

Alors qu’est-ce que vous attendez de 1983 ! C’est une année à l’intérieur de laquelle il y aura des conflits, comme il y en a eu avant, ça change quoi ! Mais ça devient plus “tight” (serré), plus difficile, et les gouvernements devront prendre éventuellement des résolutions de plus en plus draconiennes vis-à-vis les émeutes psychologiques créées dans les différents pays, il y a une masse de choses qui vont se produire. Alors 1983, l’année du partage, ça c’est bon pour donner à l’humanité un certain espoir religieux, un certain espoir spirituel, ça fait partie des convocations spirituelles de certains groupements, de certains agents, si vous voulez, dans le monde, c’est normal.

C’est mieux de projeter dans le monde ce qu’on appelle des pensées positives que de montrer à l’Homme effectivement ce qui se passe ; d’ailleurs, c’est le rôle des gouvernements, c’est le rôle des grandes chaires papales, d’essayer de faire raisonner l’humanité, d’essayer de faire raisonner l’Homme, de lui donner du courage, ainsi de suite. Mais mon point vue, mon point de vue personnel, il se situe en dehors de cette sphère d’influences positives.

Je regarde le monde comme il est, et naturellement je reçois de l’information qui m’éclaire dans cette situation-là, et je n’ai pas de conviction profonde, ou de savoir, ou d’information qui me dit qu’en 1983, les Hommes partageront. Ce sont des marques ça, dans le calendrier historique ou dans le futur, regardant le passé. On dira : “Ah ! En 1983 on a parlé de partage, en 1972 on a parlé de telle chose”, parce qu’il faut que l’histoire soit racontée et bien cataloguée.

RG : Pour quelle raison 1983 est la dernière année pour Bernard de parler en public, il le sait, il le dit déjà depuis le début que c’est en 84 qu’il disparaîtra de la carte publique, donc 1983…

BdM : Parce que je calcule qu’en 1984, j’aurais donné suffisamment d’informations, j’aurais fait au-delà de quatre-cents à quatre-cent-cinquante cassettes sur le marché, j’aurais suffisamment parlé pour donner essentiellement à l’Homme une idée de ce que je veux dire. Ce n’est pas la fin de mon travail, mon travail n’a pas commencé, mais j’aurai suffisamment parlé publiquement pour que ce que j’ai à dire soit enregistré, soit dans le mental de l’Homme, ou soit dans une mémoire mécanique, pour que d’autres plus tard puissent le reprendre et peut-être l’étudier, le reformuler à la hauteur de leur sensibilité, et moi je vais continuer autre chose.

RG : L’année 1983 c’est l’année du partage, ça c’est notre moto à nous les gens de l’ésotérisme expérimental, ça n’a rien à voir avec les groupements religieux ou autres, bien que le pape ait dit que c’est une année sainte. Mais ce n’est pas non plus dans un but nécessairement positif, l’année du partage, c’est une année où on décide qui va prendre les pions noirs et qui va prendre les pions blancs.

C’est une année où on décide qui va jouer quel jeu, et on va se mettre à table pour faire un jeu, monter un jeu. Le désarroi social, le désarroi économique, militaire, politique, mondial est un jeu : il y a des gens qui connaissent les règles du jeu et qui se partagent présentement, et vont le faire au cours de toute l’année : les pions blancs et les pions noirs.

Comme vous remarquez, il ne s’agit pas nécessairement d’une image positiviste, religieuse, empreinte d’émotionnalité, mais quelque chose de très mental, très concret, de très précis. Comment pensez-vous que le capitalisme va réussir à surmonter la crise économique qu’on connaît pendant qu’en même temps le socialisme communisme est mal pris avec un besoin de nourrir une population ?On a nourri des armes, on a oublié de nourrir les Hommes qui font les armes.

BdM : Les problèmes sont très différents dans le communisme ou dans le socialisme marxiste ou dans le capitalisme. Le problème du capitalisme, c’est un problème de saturation, les marchés sont saturés et les gouvernements ne sont pas suffisamment en harmonie pour, comme vous le dites, partager mondialement les marchés sous-développés.

Les banques mondiales ne sont pas suffisamment intelligentes pour réaliser l’importance de donner aux pays sous-développés une marge de crédit équivalente, si vous voulez, en potentiel, à ce qu’elles ont donné ou à ce qu’elles se sont données en Amérique ou en Europe. Les gouvernements dans le monde occidental doivent révisionner complètement leur stratégie économique.

J’ai déjà moi-même, d’une façon indirecte, fait parvenir du matériel à Ottawa, incitant le Fédéral à poser un geste Nord-Sud, un geste qui permettrait à l’organisation économique canadienne, par l’entremise du pouvoir politique protocolaire du gouvernement, d’aller chercher dans les pays sous-développés les besoins, de les rapporter à travers le gouvernement, et les instruire dans les corps capitalistes, les corps industriels canadiens, afin de faire tourner la roue, afin de faire sortir les canadiens, les industriels, et les amener dans les pays sous-développés et de sortir les produits qui sont saturés dans un pays pour les amener là-bas ; afin que ces pays-là puissent bénéficier de la production ici et que la production ici puisse bénéficier de l’activité économique, et enfin aussi, que “les argents” qui sont maintenus d’une façon très très serrée dans certains centres mondiaux puissent être véhiculés lentement, avec Intelligence, mais lentement, à travers ces pays-là, sans que ces pays-là sentent toujours qu’ils aient la corde autour du cou, comme ça a été le cas de Mexico.

Vous avez une instance particulière frappante aujourd’hui où le Mexique, dans le cadre des pays de l’OAS, est un pays qui a la chance d’être développé et c’est un pays aussi qui a la chance d’être tué ! Et pour que le Mexique se développe, pour qu’il y ait formulation d’une entente économique entre le Mexique, les États-Unis et le Canada, il faut que ces deux pays s’entendent à donner une plus grande marginalité sur le plan bancaire à ce pays-là, quitte à ce que ce pays-là pour quelques années ne puisse pas leur rendre les sous ou le pourcentage de leurs investissements, c’est normal.

Il nous a été donné, nous, au Canada ou aux États-Unis, pendant des années une marge de crédit énorme qui, aujourd’hui, n’est pas simplement sur le plan industriel mais qui, aujourd’hui, est exécutée sur le plan de l’individu. Qu’est-ce qui a donné la puissance économique à l’Amérique ? C’est le fait que les Hommes dans la rue, le travailleur avait le crédit, pouvait aller à la banque pour s’acheter une automobile tout de suite, au au lieu de se l’acheter dans vingt-cinq années !

Qu’on fasse la même chose dans les pays sous-développés, qu’on ait la conviction capitaliste, on n’a pas la conviction capitaliste, on a l’air capitaliste mais on n’a pas la conviction de notre philosophie capitaliste comme les Russes l’ont dans leur domaine. Si on avait la conviction de notre philosophie capitaliste comme les Russes l’ont dans leur propre socialisme, nous aurions depuis très longtemps débloqué des fonds monétaires essentiels pour ces pays-là.

Et ces pays-là seraient revenus éventuellement à une parité économique, à une parité politique, à une parité sociale avec les pays d’Europe ou avec les pays d’Amérique ; et tant que nous ne ferons pas ça, nous aurons des troubles dans ces pays-là parce que c’est normal que les peuples qui sous-tendent une politique socialiste, une politique de collectivité où l’individu est mis au rancard pour le profit d’une certaine science politique quelconque futuriste, que ces peuples-là éventuellement soient amenés petit à petit à la subversion, à l’anarchie, c’est normal !

Nous n’avons pas… Ce qui nous manque dans le monde occidental, dans le monde de la politique… D’ailleurs, ça fait partie de l’objet d’un de mes traités, c’est que les nations n’ont pas de couronne, les nations capitalistes n’ont pas de couronne, il y a une couronne en Russie ; la couronne en Russie, aujourd’hui c’est le politburo, c’est la couronne.

Mais dans le monde occidental nous n’avons pas de couronne, la France n’a plus de couronne, l’Italie n’a plus de couronne, l’Angleterre a une couronne mais c’est une couronne qui est purement faciale, les États-Unis n’ont plus de couronne, le Canada n’a plus de couronne, autrement dit les pays occidentaux n’ont plus une enclave psychologique, philosophique, qui puisse régir, régimenter des pensées créatives et les faire descendre dans le canal de l’organisation administrative des gouvernements jusque dans la masse.

Donc nous avons été étouffés par un concept de liberté politique que les Russes utilisent à leur “conveniance” (convenance), les mouvements en Europe antinucléaires qui ont été formulés par la Russie, ce sont des mouvements qui leur font faveur, c’est toujours l’Amérique qui est démontrée comme étant le pays qui est guerrier, lorsque en fait l’Amérique n’est pas un pays belliqueux.

Les Américains sont allés en guerre contre les Japonais, parce que les Japonais leur ont laissé tomber des bombes sur la tête, “à la cachette”, alors l’Amérique ce n’est pas un pays belliqueux et même les Américains doivent réaliser ça. Et si nous perdons l’hégémonie politique, l’hégémonie industrielle, l’hégémonie militaire, éventuellement ce sera parce que les gens auront été influencés par des doctrines ; doctrines pseudo-démocratiques, pseudo-socialistes, des doctrines qui ne conviennent pas à la réalité de la tension qui existe entre l’Amérique et la Russie.

Moi je sais ce qui se passe en Russie, je sais comment voit le politburo la situation mondiale ; il y a des Hommes dans le monde qui le voient, mais ces Hommes n’ont pas de voix, pourquoi ? Parce que les politiciens, quand je dis les politiciens, je parle des politiciens, je ne parle pas nécessairement des Hommes d’état, mais je parle des politiciens, je parle des petits intellectuels, et pour employer un terme socialiste : “les petits bourgeois”, les gens qui se pensent intelligents parce qu’ils ont lu des livres, ces gens-là n’ont aucune idée de la conscience politique nationale du politburo Russe, sous-tendu par une correspondance cérébrale qui est totalement enracinée dans une psychologie du KGB !

Les gens n’ont aucune idée de ce qu’est la Russie, il n’ont aucune idée. Ah ! Ce n’est pas en lisant Marx ou en lisant Engel ou en lisant Boukharine ou en lisant Trotski qu’on sait qu’est-ce que c’est la Russie ! Pour connaître la Russie, il faut entrer dans la compréhension des lois mécaniques de la psychologie de la formation administrative d’un peuple socialisé par une idéologie qui ne convient pas à la nature même de l’Homme.

L’Afghanistan, c’est simplement un exemple parfait de cette situation. La Hongrie c’est un exemple parfait de cette situation et les peuples occidentaux comme de grands “sans-dessein” (ignorants) de six pieds, sont là qui regardent ce qui se passe dans le monde et qui ne sont pas capables de faire de mouvements, pourquoi ? Parce qu’ils n’ont pas de couronne.

Si les peuples avaient une couronne, si les peuples occidentaux avaient le courage de la conviction politique nationale des Anglais qui ont foutu une claque à la figure aux Argentins, à 8000 milles de distance, il y a des peuples dans le monde, dont la Russie, qui prendraient en considération le fait que dans le monde il y a une volonté politique créative, protectionniste, qui veut demeurer à l’intérieur de l’enceinte de la judéo-chrétienté pour que soit respecté le droit d’un individu.

Et tant que ces peuples-là, à cause du protocole diplomatique, avec tous les mots lancés, avec cette grande verve oratoire, ces mots-là ne valent rien, ils ne valent rien ! Et lorsqu’un politicien, un Homme d’état se prononce avec la moindre verve, avec la moindre furie dans la parole, on le catalogue, on lui dit qu’il est dictatorial, on lui dit qu’il est ci ou qu’il est ça !

Mais regardez l’Europe, regardez l’Allemagne, regardez le fascisme en Italie, regardez Franco, regardez… Je ne parle pas du point de vue de la dictature, je parle du point de vue de l’organisation nationale du patrimoine d’un peuple, regardez que ça a toujours pris, même de Gaulle, même Churchill, ce n’était pas des gars à se faire balancer à gauche à droite, de Gaulle il avait une tête, très, très dure, Churchill il avait la tête aussi dure que de Gaulle, mais ce sont des Hommes qui se respectaient.

Et ce sont des Hommes qui, pendant la période historique, ont été respectés par le peuple, autrement dit des Hommes qui ont convenu avec la constitutionnalité de la démocratie, mais qui n’ont pas été aveuglés par le droit constitutionnel du démocrate qui essaie par toutes sortes d’illusions verbales, philosophiques et émotionnelles, de détruire ce qui lui donne sa propre sécurité nationale.

Alors le problème de la politique dans les années à venir, vous le verrez, et dans les années 92, 93 vous verrez où est l’intention marxiste socialiste de la Russie… où elle est ! Et je vous assure que les peuples qui ne conviendront pas à la construction et à la remilitarisation… Les gens, les peuples qui ne conviendront pas au réarmement américain, paieront cher le prix, demain.

D’ailleurs l’Europe sera… Il y aura une invasion en Europe par cette fameuse “grande fille” de Pierre le Grand, il y aura, en Europe, une invasion. Déjà le socialisme il est totalement en Europe, il est tout partout en Europe, il est en France, imaginez-vous que le socialisme il est en France ! Moi j’ai parlé avec un diplomate français dernièrement, ils sont absolument surpris, mais d’un autre côté ils disent : “Mais on a tout essayé en France”, parce que la France est le pays des sauces (rires du public), “on a tout essayé en France, finalement on a essayé le socialisme” !

On n’essaie pas le socialisme, parce que quand on vit le socialisme, on est déjà éventuellement incapable de le sortir, parce que le socialisme c’est une forme de malaise dans l’esprit d’une nation, c’est une forme de déconfiture dans la philosophie d’une nation ! On n’essaie pas le socialisme, c’est comme essayer une paire de bottines qui ne fait pas au pied, mais on essaie parce qu’on a tout essayé et pourquoi finalement on a essayé le socialisme en France ? Parce que les capitalistes n’ont pas été suffisamment intelligents, le problème il est très complexe, très complexe.

On m’a demandé d’aller en France pour rencontrer certaines personnes pour expliquer mon point de vue, vis-à-vis la synthèse politique, économique, idéologique européenne ; peut être que j’irai, peut-être que je n’irai pas, je ne sais pas parce qu’avec ma gueule je risque de me faire casser les pieds, mais tout ce que je sais c’est qu’il y a des gens dans le monde qui ont une très bonne compréhension de ce qui se passe, de ce qui devrait se passer.

Mais aussitôt que ces gens-là veulent organiser, qu’ils veulent faire quelque chose, on leur bloque les pieds et pourquoi ? Parce qu’on a peur de la confrontation avec le socialisme, on a peur de la confrontation avec les unions, on a peur de la confrontation avec tous les aspects de la pensée organisée socialiste qui est devenue dans le monde la panoplie de la nouvelle conscience sociale.

Un gouvernement c’est la conscience d’un peuple, et un gouvernement étant la conscience d’un peuple, si le gouvernement n’est pas bon on le fout à la porte, mais le gouvernement ne peut jamais être assujetti à la conscience d’un certain nombre d’individus dans une population, c’est totalement anti-gouvernemental.

Les grecs auraient totalement tourné dans leurs tombes s’ils avaient su que le fameux mot “démocratie” aurait été éventuellement perdu dans l’idée ou l’illusion d’une sorte de liberté ou d’une sorte de libertinage psychologique qui fait partie à certains groupes, à certains lobbys pour eux-mêmes, pour leur propre bénéfice à eux-mêmes, mais contre l’intérêt national. Et quand je parle de l’intérêt national, je ne parle pas de l’intérêt national comme les socialistes parlent de l’intérêt national.

L’intérêt national d’un peuple, c’est l’intérêt qui est maintenu en gestion par un gouvernement qui est fort, et si le gouvernement est trop fort, si le gouvernement n’est pas capable d’aller au bout de son intelligence créative, on le fout à la porte et ensuite on en fait un autre. Mais de là, à détruire les fondations de la démocratie par des trucs qui ne sont pas de notre voisinage mais qui nous viennent de nations qui sont encore emprisonnées et empoisonnées par le Stalinisme et tout ce qui est venu avant, il faut que les gens sortent de leur pays, qu’ils sortent de Saint Tite et de Montréal, qu’ils aillent dans ces pays, qu’ils fassent des voyages !

Mettez-vous quelques pièces de côté et allez faire un voyage là-bas et vous verrez jusqu’à quel point l’éther ou la conscience sociale, le peuple lui-même est très gris. Il y a un peuple en Europe qui a du courage et c’est le peuple Polonais, le seul peuple en Europe qui a du courage c’est le peuple Polonais, le seul !

RG : Pourquoi ?

BdM : Parce que le peuple Polonais a une vibration, il a une vibration spéciale, il a un esprit qui n’a pas été totalement démoralisé, démantibulé par le communisme, il a été, il a eu un support dans le monde occidental, le peuple Polonais a eu un support dans le Vatican ; le Pape lui a donné un support et je vous assure que si un jour ou l’autre le peuple Polonais était envahi par la Russie, le Pape irait en Pologne quitte à se faire détruire physiquement.

Autrement dit il y a en Pologne… D’ailleurs ce n’est pas un accident qu’il y ait au Vatican aujourd’hui un Pape Polonais, il y a des forces dans le cosmos qui contrôlent l’évolution des planètes. Les Russes vont penser deux fois avant de faire l’invasion de la Pologne, et si jamais ils font l’invasion de la Pologne c’est la fin de l’Europe.

Mais on a misé sur l’Allemagne, on a joué à l’idée que l’Allemagne devra être réunie, l’Allemagne ne sera pas réunie, l’Allemagne sera réunie quand l’Europe sera écrasée, ensuite il y aura réunification parce qu’après ça, il y aura tellement de troubles dans le monde, que ce sera nécessaire qu’il y ait dans le monde la formation d’un gouvernement invisible, d’un gouvernement qui sous-tendra tous les autres gouvernements.

Et je vous assure que ce que je dis, ce n’est pas de la confection psychologique. Il y aura sur cette planète un gouvernement invisible, il y aura des Hommes qui entreront en contact avec tous les gouvernements qui existent aujourd’hui sur la Terre, de sorte qu’après l’an 2000, il n’y aura plus de guerre sur cette planète. Mais ça, ça fait partie d’un autre temps. La Pologne c’est un grand peuple.

RG : Oui, le partage est déjà fait, le Vatican met un Polonais ; l’Europe, la France on est mieux d’être rouge que d’être mort ?

BdM : La France est une putain (rires du public). La France est une putain avec de grands airs, la France est tombée dans le piège de l’existentialisme, les plus grands penseurs, Gide, Sartre ont été marxistes, ensuite on se retire et on dit : “Ah je m’excuse, j’ai fait une faute, merde”… La France est une putain, c’est une femme la France, c’est une vaniteuse… La France…. Aaaaah ! Il y a une personnalité, la France en a une, d’autres peuples en ont une autre !

RG : Le Québec, quelle est sa personnalité ?

BdM : Le Québec c’est un enfant, c’est un peuple enfant qui, à cause du fait qu’il est enfant pourra recevoir des pensées qui sont neuves et ne pas les rejeter, parce qu’il est neuf, c’est un peuple neuf. Le Québec c’est un peu comme Israël, il y a deux-mille, trois-mille-années, c’est un peuple neuf, il faut pas juger le Québec sur sa performance aujourd’hui, il faut juger le Québec sur ce qu’il fera demain. C’est un peuple neuf, le Québec sera inséminé, il y aura insémination dans le Québec, quand je parle d’insémination je ne parle pas d’insémination physique (rires du public), il y aura insémination dans le Québec.

RG : Est-ce que cette insémination serait déjà commencée ?

BdM : Oui elle est commencée, évidemment qu’elle est commencée.

RG : Bernard étant un des spermatozoïdes d’insémination ? (rires du public).

BdM : Il n’y a pas seulement Bernard dans la Province de Québec, mais c’est un peuple qui peut écouter, qui peut entendre, qui peut…

RG : Un peu trop émotif…

BdM : Mais oui, mais c’est parce qu’il est enfantin, c’est normal, il est enfant, il est jeune, c’est normal, c’est normal, il faut lui donner du temps mais le peuple Québécois sera inséminé, pas incinéré (rires du public).

RG : Quelle est la personnalité du peuple Américain ?

BdM : Le peuple Américain c’est un peuple naïf, c’est un peuple très puissant qui est naïf à cause du fait qu’il est tellement vaste qu’il se sent protégé, il se sent loin de ces pays où des alliances qui se sont formées contre lui, mais c’est un peuple qu’il faut redouter lorsqu’on le pousse au mur, parce qu’il y a une volonté très puissante en Amérique et lorsqu’un peuple se sent sécurisé, qu’il est naïf à cause de sa sécurité, lorsqu’on menace sa sécurité, c’est un peuple qui peut aller très loin.

D’ailleurs, on va peut-être, puisque je parle de politique, que je parle un peu dans cette veine, ce soir on va probablement dire que je suis militariste, je ne suis pas militariste évidemment, mais je sais très bien que l’action, l’action de Truman, du président Truman contre Hiroshima et Nagasaki va beaucoup plus loin que ce que nous lisons dans les journaux. S’il n’avait pas su que l’Amérique a la volonté et la capacité de détruire atomiquement si elle est menacée, peut-être qu’aujourd’hui les frontières ne seraient pas de la même façon. On ne voit jamais, on regarde toujours les choses d’un angle, on ne voit pas des deux côtés, il faut parler avec l’invisible pour que l’invisible nous explique pourquoi, qu’est-ce qui se passe, qu’est-ce que ça produit ceci, en dehors de nos idées purement politiques.

RG : Est-il exact qu’actuellement le politburo en Russie a froid dans le dos lorsqu’on lui parle des États-Unis ?

BdM : Oui ils ont froid dans le dos, oui ils ont froid dans le dos, mais ils attendent. Les Russes vous savez, les Russes font partie de cette section, de cette région d’humanité qui ont une mentalité totalement différente, les Russes ce sont des peuples de steppes, ce sont des peuples qui vivent dans les grands espaces, ce sont des peuples… D’ailleurs, c’est un peuple qui a un très très vaste espace et ils ont une mentalité semi-orientale.

Et l’idéologie marxiste socialiste, appelez la comme vous voulez, leur idéologie au niveau du politburo, je ne parle pas au niveau du peuple Russe, leur idéologie c’est une idéologie d’attente, ils attendent, ils jouent aux échecs, le peuple Russe joue aux échecs et il joue très bien, il joue très bien, il pose le geste, il pose le geste, il pose le geste et la première chose que nous savons c’est qu’après vingt ans, vous regardez la map, il y a des drapeaux ici, il y a des drapeaux là.

Nous ne sommes pas habitués à ça, parce que nous, je parle de nous, je parle des Américains qu’est-ce que vous voulez, les Américains nous sommes naïfs… Le “good sportsmanship”, ça ne fonctionne pas comme ça là-bas. J’ai un de mes amis qui a écrit un livre, moi je ne lis pas souvent mais je l’ai feuilleté ce livre, parce que c’est un de mes amis qui l’a écrit, et c’est un des livres qui éclaire le plus la situation paramilitaire Russe.

D’ailleurs, c’est le seul Homme qui a commencé à parler des armes psychotroniques. “Psychotronic Weapons” c’est un terme qui vient de lui ça, et ce type-là aujourd’hui qui fait partie de l’armée américaine, qui est colonel dans l’armée l’américaine, il a été “blacklisté”, il est trop intelligent ; vous savez qu’est-ce que c’est le danger quand vous êtes rendu trop intelligent ? Moi j’ai un ami en droit qui est trop intelligent, on sait pas quoi faire avec lui… Trop intelligent !

Heureusement qu’il a des contacts hauts placés parce qu’il serait peut être obligé de travailler comme laveur de vaisselle, il est trop intelligent, où est-ce qu’on met ça trop d’intelligence, l’excès d’intelligence, qu’est ce qu’on fait, on le met de côté en dessous du tapis, hein ! C’est l’histoire de l’Homme, aussitôt qu’un Homme est trop intelligent dans le sens qu’il est trop créatif -je n’aime pas le mot “intelligent” – qu’il est trop créatif, qui voit trop loin, qu’il voit plus que la majorité des Hommes, on le met de côté !

Et ensuite il meurt, et on dit : “Ah ! Il est phénoménal, il est fantastique ce bonhomme-là”. Toujours après la mort, c’est après la mort qu’on salue ceux qui ont été intelligents, pas pendant qu’ils ont été vivants. Si on avait écouté ces Hommes pendant leur vie, peut-être que le monde serait différent aujourd’hui.

RG : Les ondes psychotroniques, parlons de Nikola Tesla, c’est son nom qu’on trouve à Niagara Fall, la première centrale hydroélectrique au Canada. Nikola Tesla est passé à Westinghouse avec des objets qui volaient dans les airs et qu’on contrôlait par des énergies qu’on ne connaît pas ici. Mais n’empêche qu’en Russie il y a l’université Nikola Tesla, il y a des rues Nikola Tesla, il y a des centres…

BdM : Vous comprenez, vous comprenez ! Nikola Tesla il n’était pas d’origine Américaine, c’est un génie, alors la fondation de toutes les théories électromagnétiques aux États-Unis ça vient de lui, mais on a emprunté… Marconi a emprunté, Marconi c’était son élève, or qu’est-ce qu’ on fait ? Les Américains… On ne va pas mettre un type qui vient de la Bulgarie ou quelque part là-bas comme celui qui a inventé la patente, hein !

Alors il y a de nombreux ingénieurs aujourd’hui, de nombreux techniciens, de scientifiques qui ne savent pas ce que c’est Nikola Tesla, vous parlez de Nikola Tesla, ils pensent que c’est un testicule (rires du public), ils ne connaissent pas, ils ne savent pas. Heureusement que depuis quelques années, nous avons formé un front sur le plan de l’édition, sur le plan publicitaire, nous avons commencé à pousser les écrits, les œuvres de Nikola Tesla.

Donc aujourd’hui, il y a des gens qui deviennent plus conscients de lui. Mais Nikola Tesla, c’était un très grand Homme, et ce qui est le pire, et c’est ça qui me fâche c’est que… Je vais vous donner un exemple. Il y a quelques années nous avons commencé à parler de “Psychotronic Weapons”, je ne sais pas comment on dit ça en français, les armements psychotroniques ou les armes psychotroniques, le fameux phénomène du ELF, ainsi de suite.

Nous avons commencé à parler de ça et nous avons essayé même de contacter des stations au Canada, W-Five, ainsi de suite, des stations remarquables, et les gens ne pouvaient pas saisir le matériel, c’était du matériel qui était trop trop marginal à la communauté scientifique ; et pourtant en Russie si vous leur parlez du ELF ou si nous écrivons du matériel sur le ELF, je vous assure que là-bas ils l’étudient l’ELF.

Et ça a pris quelques scientistes Américains, quelques laboratoires Américains, pour s’intéresser aux ELF, parce qu’effectivement ils font des recherches, mais au niveau de la masse, au niveau de la compréhension même sociale de cette activité scientifique qui a de très très grandes retombées sur le plan mondial, très peu sont les gens qui sont prêts à nous ouvrir les portes, pour que nous leur expliquions, à la télévision ou en public ou dans des conférences scientifiques, le danger de l’ELF.

Vous savez, quand la science ou les scientistes sont rendus, qu’ils sont capables de faire vibrer une onde dans le cerveau de l’Homme et de le contrôler et de le faire aller à gauche et à droite, ça commence à être sérieux, mais c’est très loin ça, on ne voit pas. Mais aussitôt qu’il y a une guerre, aussitôt que ces armes peuvent être utilisées dans un conflit, comme les fameux missiles français ont été utilisés en Argentine ou comme certains petits avions ont été utilisés par Israël, aussitôt qu’il y a une guerre et que c’est approprié que nous nous servions de ces armes, là, à ce moment-là, tout le monde en parle. Tout le monde en parle, on court dans les ambassades, les gouvernements s’énervent, on veut savoir et là on retourne à la source.

Mais l’effort de ces gens-là qui ont essayé pendant des années de disséminer de l’information, une information qui est vitale pour l’Homme, qui est vitale pour la science, qui est vitale pour les gouvernements, et qui est très dangereuse contre l’Homme tant qu’elle ne sera pas mise au point, les gouvernements qui se ferment les yeux à ceci parce qu’ils sont plus ou moins apathiques, parce qu’il n’y a pas de technicien à l’intérieur de leurs agences qui sont au courant, donc il ne veulent pas perdre la face, vous savez, à ce moment-là, qu’est-ce que vous voulez faire ? Et c’est la situation aujourd’hui.

Moi je sais, je travaille, d’accord je travaille derrière un rideau, je ne travaille pas en public, mais je travaille aujourd’hui à partir de chez moi et je suis en contact avec trente-mille scientistes dans le monde à travers un Homme, donc tout ce que nous faisons, tout l’agencement, le “network” si vous voulez, que nous établissons à travers tous les pays du monde, nous recevons énormément d’informations. Et si nous essayons de faire participer le gouvernement, si nous essayons de faire participer certaines agences gouvernementales, certaines industries même Hydro-Québec, nous avons contacté Hydro-Québec, à ce moment-là, qu’est-ce qu’on fait ? On nous ferme la porte au nez.

Mais il y a une chose et je le dis aujourd’hui, puisque je le dis en publi,. la Province de Québec, le centre de cette région, un jour, deviendra un très très grand centre des sciences dans le monde. Je ne veux pas vous expliquer pourquoi ou comment mais il y aura dans la Province de Québec un centre de sciences tellement avancées que le Québec prendra sa position sur le plan technologique, sur le plan scientifique à travers toutes les nations du monde. Aujourd’hui nous travaillons à l’ombre, nous sommes obligés de travailler à l’ombre, parce que nos idées sont trop avancées, sont trop dans le temps, avancées, mais nous contactons des gens.

Nous entrons en contact avec des gens et les gens qui sont suffisamment réceptifs deviennent à ce moment-là des amis de cette organisation, de ce “network-là” et les gens qui refusent, même les gens qui sont chefs de départements dans des grandes entreprises, un jour seront déplacés. Ces gens-là seront déplacés parce qu’il viendra un temps à la fin du cycle où l’énergie hydroélectrique n’existera plus. On ne se servira plus d’énergie hydroélectrique, on trouvera une nouvelle forme d’énergie qui fait partie de l’Éther, qui se rapproche beaucoup du concept de “l’orgone de Reich”.

Et c’est à partir de ce moment-là que les gouvernements, les agences, la civilisation occidentale, toute la civilisation sera informée, pas de ces découvertes parce que nous ne découvrons pas rien, nous ne fonctionnons pas au niveau de la recherche ou de la découverte, nous savons que ça fonctionne comme ça, et nous l’appliquons, ainsi de suite. Et ces gouvernements seront informés, et de là, commencera la répartition dans le monde, le vrai partage scientifique.

RG : Mais voyez-vous déjà c’est un exemple de partage, on est au Québec un centre d’énergie scientifique. Pour le bien des gens qui ont la cassette et qui ne savent pas ce que signifie ELF, c’est “Extremely Low Frequency”, longueur d’onde extrêmement basse. Maintenant, justement avec l’ELF, on peut contrôler même la température, on sait que l’hiver 1982-83, les États-Unis ont été dévastés par des tempêtes de neige qu’ils n’ont jamais connues, la météo est bouleversée.

BdM : Ouais, mais ça ce sont des hypothèses, je ne peux pas confirmer des hypothèses, si je les sais comme étant véritables, je les sais comme étant véritables, mais je ne peux pas confirmer des hypothèses, mais tout ce que je peux vous dire c’est que l’Homme découvrira des sources d’énergie qui sont extrêmement vastes.

Tout le monde s’énerve avec le pétrole, l’hydro-électricité, ainsi de suite. Mais vous savez, le plus grand problème de l’humanité aujourd’hui, d’ailleurs le plus grand problème de l’Homme, je ne parle même pas au niveau du gouvernement, le plus grand problème, ce qui fait partie de l’involution, c’est normal, le problème de l’Homme, c’est que l’Homme ne réalise pas encore, n’a pas encore pris conscience qu’il est double. L’Homme ne réalise pas qu’il est double, il ne réalise pas qu’il est matériel, qu’il y a une partie de lui qui est planétaire et qu’il y a une partie de lui qui est cosmique, autrement dit, qui n’est pas régie par les lois matérielles, il est double.

Et l’Homme ne sait pas que présentement dans le monde, il y a des Hommes qui sont en train de vivre et de connaître leur doublure. Alors, lorsque un Homme commence à connaître sa doublure, il perd naturellement la personnalité subjective planétaire de sa conscience antérieure pour prendre une personnalité autre, objective et cosmique, qui fait partie de l’impression de sa doublure sur son cerveau.

Donc l’Homme – il y en a dans le monde dans différents pays – qui prend conscience de sa doublure, qu’est-ce qu’il devient ? Il devient automatiquement scientifique. Il ne devient pas scientifique dans le sens cartésien, ou dans le sens de la méthodologie scientifique du dix-huitième, dix-neuvième ou vingtième siècle, il devient scientifique dans un autre sens, parce que la doublure sait tout. Donc la doublure canalise l’information vers le cerveau humain, le cerveau enregistre et manipule l’information, et la rend cette information, disponible à un public qui très vaste.

Mais ceci ne peut se faire que dans un certain temps à la fin d’un cycle, et aujourd’hui les gens dans le monde qui sont en train de vivre la transmutation sont en train de commencer à vivre – et ce n’est pas facile de vivre sa doublure – les gens commencent à vivre leur doublure. Elle se “superimpose”, se “superimpose”, se “superimpose”, il viendra un temps où la fusion entre la doublure et l’Homme planétaire sera totale, et à ce moment-là, nous aurons un autre Homme, l’Homme supramental, un autre Homme, une autre race si vous voulez, et c’est cet Homme-là qui sera derrière l’évolution future, au cours des siècles, des nations qui, aujourd’hui, demeurent encore très très planétaires et qui sont très affligées par la condition historique de la mémoire.

RG : Cette doublure cosmique fait partie d’une nature cosmique d’une réalité cosmique, mais dans la réalité cosmique, on a suivi Bernard de Montréal qui nous en a parlé souvent, il y a déjà une scission, il y a déjà deux polarités, il y a déjà deux mondes, il y a déjà des êtres qui aspirent à une domination, et il y a des êtres qui expirent si on veut du service, les êtres de domination et les êtres de service. Et les doublures humaines agissent pour l’un ou pour l’autre des deux clans.

BdM : La doublure de l’Homme, le double de l’Homme doit être exorcisé de l’astralité, alors lorsque la doublure est totalement exorcisée de l’astralité par la transmutation des corps subtils, la doublure demeure totalement lumineuse, elle peut être vue et cette doublure fait partie de l’Homme, elle est l’Homme cosmique.

Mais tant que l’astralité n’est pas exorcisée de cette doublure, elle demeure et il y a des entités sur d’autres plans qui font partie de l’astral, et qui se servent de certains courants d’énergie à travers la doublure, et qui contaminent l’Esprit de l’Homme, qui tuent sa créativité, qui tuent son individualité, qui lui empêchent de vivre son identité, autrement dit qui rappellent l’Homme à la mort au lieu d’amener l’Homme à l’immortalité de la chair.

Donc la doublure doit être exorcisée de l’astralité et c’est ce qu’on peut appeler l’initiation solaire, c’est ce qu’on peut appeler la transmutation, ce sont des mots, mais c’est effectivement “l’imprimatur” de cette énergie sur le cerveau matériel de l’Homme, à l’exclusion totale des sentiments planétaires qui sont congéniaux à la mémoire humaine. Un Homme ne peut pas être dans sa doublure et avoir la mémoire ou vivre de la mémoire de l’humanité, parce qu’il aurait des opinions, donc il ne peut pas avoir d’opinions, il ne peut que créer des pensées nouvelles, pour que se réajuste constamment la vision, sa vision du monde.

Tandis que l’Homme qui n’est pas exorcisé astralement dans sa doublure n’est pas capable de créer des pensées nouvelles, il est obligé de lire des livres, il est obligé d’aller à l’université, à l’école, pour s’imprimer dans le cerveau une mémoire qui lui sert et à travers laquelle un petit peu d’énergie créative sert à réinventer le matériel pour faire progresser l’humanité.

Mais ce n’est pas le progrès que l’Homme a besoin, l’Homme a suffisamment de progrès, l’Homme a toujours progressé. Ce que l’Homme a besoin c’est d’évoluer. Et pour que l’Homme évolue il faut qu’il transmute, et pour qu’il transmute il faut qu’il y ait mutation, et pour qu’il y ait mutation il faut que la doublure se rapproche de son corps matériel, de son ego, de son être.

RG : Les êtres de service et les êtres de domination dont vous nous avez déjà parlé se situent donc au niveau de l’astralité ?

BdM : Les êtres de service et les êtres de domination sont dans différentes sections de l’astral. Qu’un Homme soit affecté, influencé positivement ou qu’un Homme soit affecté influencé négativement, il est influencé, il n’est pas dans sa doublure, donc il n’a pas d’identité. Si un Homme n’a pas d’identité, il est incapable de supporter le poids du savoir.

Il n’est pas capable de supporter le poids de la connaissance, il n’est pas capable de supporter le poids de ce qu’il sait, parce qu’il serait obligé de mémoriser et de penser ce qu’il sait et un Homme ne peut pas penser à ce qu’il sait, on ne pense pas l’infinité. Donc si l’Homme pense, il est obligé de fonctionner au niveau de la mémoire, il est capable à ce moment-là d’absorber les influences astrales positives ou négatives. Si elles sont positives, tant mieux.

Mais si un jour cet Homme doit passer à l’évolution d’une nouvelle race, s’il doit passer un jour à la mutation, à l’expérience de la doublure, il ne doit avoir aucune maître en lui, il ne doit y avoir aucun maître au-dessus de lui, ni dans l’astral spirituel, ni sur le plan matériel. Il doit être totalement identifié à sa propre nature parce que sa doublure c’est lui. À ce moment-là, l’Homme il est maître, il est maître de lui-même et il est universellement en harmonie avec tous les Hommes qui sont de cette même nature, parce que le double c’est une énergie universelle, c’est ce que vous appelez vous, “l’Esprit”. Le double c’est ce que vous appelez “Esprit”.

Moi je n’aime pas le mot “Esprit”, parce que le mot “Esprit” fait partie encore de ces termes qui hantent l’astral et qui hantent l’Homme. Le double, c’est une qualité naturelle de l’Homme qui, représentée sur les plans invisibles, convient parfaitement à son corps matériel, bien que le corps soit plus perfectionné, convient parfaitement à son corps émotionnel, son corps mental, ainsi de suite. Autrement dit, le double c’est l’Homme parfait.

RG : Présentement sur la Terre, il y a des Hommes qui utilisent l’influence, toutes les formes d’influences, que ce soit même par les systèmes subliminaux pour dominer sur des masses. On appelle un certain groupe “les Illuminatis” dont le Père Régimbald en faisait le sujet de ses sermons, de ses crises publiques et on lui a cloué le bec, il y a peu de temps, au Père Régimbald, en lui interdisant d’en parler en public, mais les fameux Illuminatis existent.

Ces organisations, ces sectes, ces pouvoirs parallèles qui vont chercher une origine dans le domaine de l’invisible, afin de faire le partage de l’humanité, comment des Hommes comme vous qui sont conscients par leur doublure de la réalité, en dehors de l’opinion, en dehors de l’émotion, peuvent-ils agir pour rompre le joug de l’action de ces êtres des ténèbres ?

BdM : Ce que nous faisons sur le plan matériel… Nous pouvons agir sur différents plans, nous pouvons agir sur le plan matériel, nous pouvons agir sur le plan astral, sur le plan éthérique, mais c’est sur le plan matériel que le travail est le plus important, ce n’est pas sur les plans subliminaux. Il y a beaucoup de gens que je rencontre sur les autres plans, mais lorsque je rencontre des gens sur d’autres plans c’est pour une instruction quelconque.

Mais c’est sur le plan matériel, là où l’ego prend conscience des dangers, que le travail doit être appliqué, c’est pourquoi il deviendra nécessaire dans les années qui viennent que des Hommes sur le plan matériel puissent savoir, comprendre et expliquer aux Hommes par les différents moyens qui seront à leur disposition, les lois de l’astral, les lois de la domination, les lois de l’influence, les lois de la pensée, les lois de la mémoire, les lois de l’âme.

L’Homme doit connaître ces choses-là, une fois qu’il connaît ces choses-là, à ce moment-là il est sécurisé de plus en plus, parce qu’il entre en contact de plus en plus avec sa doublure, donc il entre dans sa propre Intelligence, donc il n’est plus influençable. Il est évident que tout fait partie de l’évolution, les choses ne peuvent pas être faites tout d’un coup. Mais il est important et essentiel que les peuples, les nations comprennent les lois de l’Homme, et les lois de l’Homme planétaire sont des lois qui sont très très rigides.

Et pendant l’involution, il n’a jamais été expliqué à l’Homme les lois planétaires parce que les lois ou l’explication des lois planétaires… Pour que les lois planétaires de l’Homme ou les mystères de l’Homme lui soient expliqués, il faut que l’Homme reçoive de l’information à partir, soit d’Hommes qui ne sont plus en contact avec l’astral, mais qui sont en contact avec leur propre doublure. À ce moment-là, l’Homme naturellement protège l’Homme parce que l’Homme aime l’Homme, donc l’Homme protège l’Homme.

Mais tant que les Hommes ne réaliseront pas jusqu’à quel point l’influence est répandue dans le monde, jusqu’à quel point les lois de la vérité, les lois du mensonge sont des lois qui font partie de l’astral, les Hommes seront en très grand danger. D’ailleurs, le plus grand danger de l’humanité c’est justement qu’il y a partage dans l’humanité entre le mensonge et la vérité ; et combien d’Hommes se serviront du mensonge, combien d’Hommes se serviront de la vérité, et si les Hommes savaient que planétairement parlant, le mensonge et la vérité font partie encore de la conscience astrale !

C’est lorsque l’Homme entre dans sa doublure qu’il voit que la vérité et le mensonge n’existent pas, que ça fait partie de la polarité de ses émotions et de son mental. L’Homme qui est dans sa doublure peut se servir d’une énergie négative comme il peut se servir d’une énergie positive, il fait une synthèse.

RG : Vous avez toujours respecté le Christ, pourtant il est venu dire qu’il était la voie, la vérité?

BdM : Oui, oui parce qu’il a employé des termes pour le peuple, il a employé des termes pour les nations, il a employé des termes dans un certain temps mais ce que veut dire ces paroles à l’intérieur d’une doublure, c’est une autre paire de manches. Autrement dit, il ne faut pas prendre les paroles des initiés pour ce que vous lisez dans les journaux, c’est ce qui est derrière. D’ailleurs tous les initiés voilent tout ce qu’ils disent. Si le Nazaréen voulait être compris des peuples, un peuple très très simpliste dans ce temps-là, ce n’était pas au vingtième siècle, il devait parler comme ça. Si le Nazaréen avait été à la fin du vingtième siècle il aurait parlé autrement.

Alors l’Homme réalisera un jour, lorsqu’il sera dans sa doublure, que la vérité et le mensonge sont les aspects d’une même quantification de l’énergie, qui doit entrer dans son cerveau par la voie de la pensée qui est une forme d’énergie, qui est soumise aux lois de l’astral. Quand l’Homme comprendra ceci, il brisera complètement avec les lois planétaires, il commencera à ce moment-là à tourner vers lui-même, il commencera à communiquer avec lui-même.

Et lorsqu’il sera habitué à communiquer avec lui-même parce que le fardeau de son astralité, de sa mémoire, ou l’ingérence constante de l’âme, sera éliminée, à ce moment-là, il pourra facilement communiquer avec lui-même. Autrement dit, il communiquera avec cette partie de lui-même qui est son double, qui est sur un autre plan, éventuellement les vibrations changeant, un jour il pourra voir son double. Donc l’Homme sera dans sa conscience cosmique.

Mais si l’Homme est prisonnier se laisse bercer par… Je ne parle pas du mensonge parce que le mensonge, souvent, on le réalise historiquement après, prenez le cas d’Hitler, c’est après qu’on a réalisé qu’Hitler avait menti à l’Allemagne ; mais où il avait mal compris… Mais il y avait des Hommes pendant le mouvement nazi qui avaient compris, et ce n’était pas des Hommes qui étaient nécessairement dans les sphères politiques, c’étaient des Hommes qui était très occultes, Steiner c’est un exemple.

Alors, au niveau de la vérité c’est la même chose ; on a eu des vérité au seizième siècle, il y en a eu au dix-septième siècle, Galilée s’est presque fait couper le zizi parce qu’il a découvert quelque chose ! Alors la vérité et le mensonge sont des valeurs interchangeables de la valeur psychologique du mouvement historique d’une civilisation pour contenir certaines forces astrales qui permettent l’expérience de l’Homme sur le plan de l’âme.

Lorsque l’Homme sortira complètement de l’expérience de l’âme, lorsque l’Homme sera capable de comprendre les lois de l’Intelligence créative en dehors des formes qui ont été nécessaires pendant son évolution, parce qu’elles lui ont donné un certain cadre à l’intérieur duquel évoluer, jusqu’au moment où l’Homme sera rejeté dans la conscience de son double, à ce moment-là l’Homme commencera à comprendre que nous sommes à l’aube de l’Intelligence.

Nous sommes à l’aube de l’Intelligence, à l’aube, comme nous avons été à l’aube de l’Intelligence il y a douze-mille ans, l’intelligence inférieure, nous sommes à l’aube de l’Intelligence supérieure aujourd’hui. Moi je vis la fusion depuis treize années, et je change tous les jours, tous les jours, et tous les jours, et tous les jours, et tous les jours, je change. Et tous les jours je vois plus loin, tous les jours je vois plus loin, et tous les jours je vois plus loin !

Donc, ce que nous appelons l’Intelligence c’est une énergie qui change l’Homme constamment et qui lui fait voir de plus en plus les vastes panoramas de l’infinité. Et les panoramas de l’infinité sont des conditions vibratoires spatiales de l’Esprit de l’Homme, ce ne sont pas simplement des concepts ou des structures mathématiques. L’infinité c’est une condition vibratoire de l’Esprit de l’Homme qui permet à l’Homme, à son double, de se déplacer dans le temps à volonté dans des espaces qui, même sur le plan sidéral, sont très courts.

Donc l’infinité elle existe, elle est vécue par le double, elle ne peut pas être vécue par le matériel ou le modèle physique aujourd’hui, mais dans deux-cent-cinquante ou trois-cents ans, l’infinité sera connue par l’Homme sur le plan de l’expérience matérielle. Parce que dans trois-cents ans, l’Homme aura réussi à s’intégrer parfaitement dans les cerveaux des computers ou des machines électroniques qui ne seront plus à ce moment-là des machines électroniques, mais il pourra s’intégrer parfaitement dans les machines.

L’Homme, dans deux, trois-cents ans, pourra se projeter dans la mécanique, dans l’éther des machines qu’il aura construit pour mieux comprendre l’espace insidéral de la conscience atomique. Donc l’évolution de la conscience, l’évolution de l’Intelligence, l’évolution de l’Esprit, l’évolution du double, l’évolution de l’âme, l’évolution de la matière, l’évolution de l’espace, l’évolution du temps, ce sont des conditions qui sont régies par les lois de l’influence de la matière sur l’Esprit, et qui ne doivent pas être régie par les lois de l’astral qui influencent le mental humain à travers l’émotion.

Et c’est pourquoi l’Homme aujourd’hui est à un stage ou doit s’arrêter la chronique de ses inventions psychologiques, pour qu’il entre dans la réinvention totale de son Intelligence, parce que c’est l’Homme qui doit réinventer son Intelligence. Il réinventera son Intelligence au fur et à mesure qu’il entrera dedans. Autrement dit il travaillera avec des vibrations de plus en plus fortes, de plus en plus fortes, de plus en plus fortes ; un jour, l’Homme à l’âge de la septième race pourra projeter dans l’espace sa pensée, et il créera un monde par son mental.

RG : Le Christ après son passage a envoyé l’Esprit Saint à ses apôtres choisis, on dit : Bientôt le retour du Christ ou le Messie viendra ?

BdM : C’est le retour de l’Intelligence, c’est le retour du cosmique, c’est deux-mille ans plus tard.

RG : Le Paraclet ?

BdM : Oui, le Paraclet c’est le symbole de l’Intelligence, c’est le symbole du pouvoir du rayonnement de l’énergie indifférenciée à travers le double. Ce que nous ne comprenons pas sur le plan matériel, parce que nous pensons, c’est que l’Intelligence elle est instantanément créé dans la matière. Elle n’existe pas avant le temps. L’Intelligence c’est une énergie, et la totalité de ceci c’est ce que vous appelez vous, “Dieu”. Mais la totalité de cette énergie passe par rayonnement dans l’Homme et se situe dans le double ; et lorsqu’elle se situe parfaitement dans le double il y a fusion et l’Homme à ce moment-là sur le plan matériel peut spiritualiser la matière. C’est ça le Paraclet.

Et il est venu deux-mille années après, parce que l’Homme devait développer le mental supérieur avant qu’il puisse absorber cette énergie, sinon l’Homme serait devenu un fanatique, il aurait formé des religions à gauche et à droite parce que l’émotion, l’émotivité, et la vision surtout de son double aurait perturbé ses sens, et aurait alimenté tellement sa conscience spirituelle astrale qu’il aurait pensé qu’il voyait Dieu, lorsqu’en fait il se voyait lui-même.

mise à jour le 25/08/2024

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