La sexualité, première et deuxième parties

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Conférence avec Richard Glenn 48b

« RG : Pouvez-vous nous définir ce qu’est la sexualité ? BdM : D’abord, il faut que l’Homme comprenne éventuellement que la sexualité, c’est une énergie qui est contrôlée par le double de l’Homme. Quand je dis que la sexualité, c’est une énergie qui est contrôlée par le double de l’Homme, je dis que la … » BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Première partie

Richard Glenn (RG) : Pouvez-vous nous définir ce qu’est la sexualité ?

Bernard de Montréal (BdM) : D’abord, il faut que l’Homme comprenne éventuellement que la sexualité, c’est une énergie qui est contrôlée par le double de l’Homme. Quand je dis que la sexualité, c’est une énergie qui est contrôlée par le double de l’Homme, je dis que la sexualité, c’est une énergie qui peut être totalement contrôlée par le double de l’Homme, à l’insu de l’ego.

Ceci veut dire que sur la Terre, aujourd’hui, dans le monde, il y a énormément d’hommes et de femmes qui souffrent de leur sexualité psychologiquement, parce qu’ils ne savent pas, ils ne comprennent pas, que la sexualité est sous le contrôle du double, et que le double se sert de la sexualité, autrement dit de cette énergie qui est très très importante pour l’Homme astralement, soit pour ajuster son corps astral, soit pour ajuster son corps mental, ou soit pour lui faire vivre certaines expériences qui relèvent d’une mémoire karmique qui doit être épurée dans la vie présente.

L’Homme a l’impression que sa sexualité est sous le contrôle de son ego, et cette impression, elle est exactement la même que l’Homme possède son libre arbitre. L’Homme a l’impression qu’il a un libre arbitre, et c’est quand il se conscientise qu’il s’aperçoit que son libre arbitre est une illusion et qu’il va vers une autre conscience où il connaît la liberté réelle ; et au niveau de la sexualité c’est la même chose.

L’Homme a l’impression que sa sexualité aussi est sous le contrôle de son ego, et tant qu’il vit cette impression ou cette illusion, il peut, dans certains cas, souffrir dans sa sexualité, parce qu’il ne pourra pas la vivre comme les Hommes dans l’humanité ambiante, la vivent eux. Donc lui, se culpabilisera, développera des complexes d’infériorité, vivra différents états de solitude, de tristesse, ainsi de suite.

Le problème fondamental de la sexualité dans notre humanité aujourd’hui, c’est de ne pas pouvoir reconnaître que la sexualité n’est pas aussi importante qu’on le laisse savoir. L’importance qu’on donne dans le monde à la sexualité, c’est à cause de l’insécurité psychologique de l’ego, et l’homme est beaucoup plus “insécure” dans sa sexualité que la femme, parce que c’est lui qui déjà l’apporte, donc si elle lui est retenue pour quelque raison que ce soit, ne comprenant pas et n’étant pas conscient des mécanismes derrière la façade, lui il en souffre, et automatiquement sa vie psychologique, égoïque, égocentrique, en souffre.

La sexualité dans le passé de l’humanité a été extrêmement contrôlée par les formes morales, les formes de religions, les formes de philosophies, parce que c’était nécessaire avant que l’Homme devienne conscient, autrement dit, avant que l’Homme soit dans son Intelligence, qu’il soit guidé dans son activité sexuelle, sinon son activité sexuelle aurait été trop sous l’influence de son corps de désir. Donc étant puissante, cette activité sexuelle là, il y a eu dans la société un déséquilibre énorme.

Si on prend le problème de la sexualité dans l’involution, dans le passé, et on le regarde en fonction de l’avenir, il change complètement. La sexualité dans l’avenir de l’humanité sera vécue différemment de ce qu’elle était dans le passé, parce que dans l’avenir de l’humanité, l’Homme, l’individu, aura découvert son identité. Donc il vivra sa sexualité en fonction de l’énergie du double qui passe à travers ses centres et qui lui fait vivre sa sexualité, mais non pas psychologiquement. L’Homme ne vivra plus sa sexualité psychologiquement, il la vivra simplement sur le plan de l’énergie, simplement en tant qu’expérience vibratoire, donc il sera totalement libre d’une certaine subjectivité qui est à la base des tabous vis-à-vis cette expérience-là.

Si on prend l’Homme comme étant un canal, autrement dit un être qui est fait de plusieurs plans, mental, astral, vital, physique, et qu’on regarde l’énergie qui descend dans ces plans-là, cette énergie-là allume les atomes centraux de ces plans-là, donc cette énergie-là, quand elle passe au niveau du mental, elle rend l’Homme intelligent. Quand elle passe au niveau du plan astral, elle lui donne une certaine émotion, une certaine sensibilité ; quand elle descend au niveau des plans inférieurs, elle lui donne une sexualité.

Donc la sexualité dans le fond, c’est l’expression dans la matière, de l’Intelligence pour le bénéfice de l’Homme, pour balancer ses vibrations et aussi pour le phénomène de la procréation, mais l’Homme ne le voit pas comme ça. L’Homme voit la sexualité comme une expérience vitale dans sa vie, qui, si elle n’est pas vécue, le désenchante complètement, à moins qu’il fasse des vœux de chasteté.

Mais l’Homme devrait voir la sexualité comme étant la continuation dans son système psychique de cette énergie-là qui est infinie, et qui se manifeste sur un plan inférieur pour ce qu’elle doit faire, mais il doit la vivre en dehors de la problématique psychologique de sa sexualité ; il doit la vivre en dehors de toute sa subjectivité pour la vivre d’une façon pleine, d’une façon intelligente, d’une façon qui convienne raisonnablement à son état énergétique, au lieu de la vivre d’une façon totalement astrale ou totalement, entre parenthèses, animale, mais sans Intelligence.

Pour que l’Homme vive sa sexualité d’une façon normale, il faut qu’il la vive en conscience, c’est-à-dire qu’il faut qu’il en comprenne la progression, il faut qu’il en comprenne le lien avec son énergie indifférenciée, il faut qu’il en réalise l’Intelligence ; s’il en réalisait l’Intelligence, à ce moment-là, il ne ferait pas interférence avec cette énergie-là, il n’essaierait pas de se l’accaparer, donc il n’y aurait pas sur la Terre de problème de surpopulation.

Les problèmes de surpopulation qui existent sur le globe relèvent du fait que l’Homme est incapable de vivre sa sexualité d’une façon intelligente, il la vit simplement d’une façon astrale et animale, au lieu de la vivre d’une façon intelligente et animale en même temps. Mais c’est difficile pour l’Homme de réaliser qu’il peut vivre sa sexualité d’une façon intelligente et animale en même temps, parce que l’animal pour lui est déjà… tabou.

L’Homme n’est pas capable de se concevoir animalement, parce que se concevoir animalement, déjà, implique chez lui une valeur, lorsqu’en fait la condition animale de la sexualité est simplement le produit de l’activation sur un plan inférieur d’une énergie qui est cosmique, et à l’intérieur de laquelle il n’y a aucune forme, à l’intérieur de laquelle il n’y a aucune psychologie, et à l’intérieur de laquelle il n’y a simplement qu’un échange d’énergie entre un plan supérieur et un plan inférieur.

Donc la sexualité, c’est comme manger, seulement c’est manger une autre nourriture, c’est balancer à un autre centre d’énergie. La sexualité c’est terminal, l’énergie qui descend des plans supérieurs vers l’Homme, elle ne peut pas toujours rester dans le mental, elle ne peut pas toujours rester sur le plan émotionnel, il faut qu’elle descende, il faut qu’elle se canalise ; si elle ne se canalise pas dans la sexualité le jour, elle se canalisera dans la sexualité la nuit.

Mais il faut qu’elle se canalise cette énergie-là, pour retourner à l’énergie indifférenciée. Mais l’Homme, lui, “in the mind time” (dans le temps mental) pendant qu’elle se canalise cette énergie-là, il fait du “shopping”, il veut en prendre un petit peu plus, il veut en avoir un petit peu plus parce que cette énergie-là relève du pouvoir de l’infinité de l’énergie. L’Homme vit un peu de l’infinité de sa conscience dans la sexualité, c’est pour ça qu’elle est si puissante.

Ça ne dure pas longtemps, heureusement, parce qu’il aurait une crise cardiaque ! (rires du public). D’ailleurs il y en a qui l’ont, la crise cardiaque ! Alors cette énergie-là, il faut qu’elle soit vécue, et elle est vécue dans son infinité et ensuite elle cesse, mais l’Homme, lui, il veut qu’elle continue ! Il veut qu’elle continue, ce n’est jamais assez long pour lui, puis il n’en a jamais assez pour lui !

S’il pouvait en vivre 24 heures par jour puis ne pas aller travailler, il le ferait, parce que cette énergie-là est tellement forte qu’elle représente pour lui l’aspect ultime de la joie de son corps matériel et de son corps astral, mais il ne réalise pas aussi qu’il doit vivre dans l’harmonie de son corps mental, de son corps astral et de son corps matériel. Donc l’Homme, aujourd’hui, l’Homme de l’involution ne vit pas sa sexualité consciemment, il la vit inconsciemment.

Et de cette inconscience naissent toutes les conséquences de la sexualité, qui est vécue à toutes les sauces dans le monde et qui créent les problèmes psychologiques que nous connaissons, parce qu’il faut reconnaître que l’Homme vit par comparaison sur la Terre, tant qu’il n’est pas centrique. Ça fait qu’imagine toi, si tu travailles dans un bureau, puis tu as un gars là, qui est beau, c’est un vrai James Bond, puis des “guidounes”, il en a quand il veut, puis toi tu en as quand tu peux, c’est évident que ça crée un problème psychologique parce que tu vas te comparer.

Mais l’Homme lui – qui l’a quand il peut – il ne réalise pas que celui qui l’a quand il veut, il n’est pas né avec les mêmes problèmes, donc problème ! C’est comme le gars riche, le gars riche a ses problèmes, puis le pauvre a ses problèmes ; il s’agit pour l’Homme d’être ni pauvre, ni riche mais d’être intelligent, parce qu’à ce moment-là, “le James Bond” intelligent vivra sa sexualité d’une façon consciente, le type qui l’a quand il peut la vivra d’une façon consciente, mais il ne souffrira pas de l’avoir quand il peut ; quand il l’aura, il l’aura !

Puis l’autre qui l’a souvent, il l’aura souvent, puis il y aura une harmonie, puis c’est ça qui manque chez l’Homme, parce qu’on vit par comparaison. Et aujourd’hui le phénomène de comparaison est tellement vaste dans la société… Tu as des femmes à la télévision, c’est des vraies déesses, toi tu es toute “croche” (de travers), t’sé (tu sais) ! Des gars, c’est des vrais beautés, puis toi tu es cinq pieds deux !

Ça fait que l’Homme vit dans un éther psychologique qui est tellement “déformatoire” qu’il n’est pas capable de réaliser que sa sexualité c’est pour lui, en convenance avec lui selon les lois d’énergie de son double. Pour comprendre ça, il faut qu’il soit en communication télépathique avec son double, à ce moment-là, la sexualité n’est plus importante psychologiquement, elle devient importante vibratoirement et l’Homme ne vit plus les tabous, ne vit plus les inquiétudes, les tristesses et les solitudes qui viennent avec une sexualité mal vécue.

RG : Y a-t-il une relation à faire avec cette énergie qui passe dans les différents plans de l’être humain, et l’intelligence de l’être humain… Ou ses fonctions cérébrales ? On dit souvent que des gens ont eu des sexualités non raisonnables mais ce sont eux qui étaient les grands peintres, les grands poètes, les grands écrivains ?

BdM : Les grands peintres ont eu des sexualités non raisonnables parce que les grands peintres étaient des gens qui vivaient énormément au niveau de l’astral, et dans leur astralité, il convenait… Je vais vous expliquer qu’est-ce que c’est la sexualité d’un autre point de vue. Si l’Homme pouvait sortir de son corps matériel puis aller sur des plans, l’Homme découvrirait que l’énergie de la forme de la sexualité, la forme… Je ne parle pas de l’énergie de la sexualité, je parle de la forme, elle est créée de toutes pièces sur des plans pour l’activité sexuelle de l’Homme.

Autrement dit, sur les plans, il y a des êtres dont la fonction est de créer de l’imagination pour que l’Homme puisse se servir de cette imagination créée, pour qu’il y ait chez lui une sexualité. Donc, c’est pour ça que souvent des gens qui ont énormément d’imagination sont très “astral(s)”, ils sont en communication intuitive avec ces plans-là, ils vivent une sexualité très abondante parce que dans la sexualité il y a deux courants d’énergie.

Il y a un courant d’énergie qui lie l’Homme à la Terre et il y a un courant d’énergie qui lie l’Homme à l’Esprit. Et chez les peintres, chez les artistes, le courant d’énergie qui lie l’Homme à la Terre est plus fort que le courant d’énergie qui lie l’Homme à l’Esprit, donc ces peintres-là sont obligés de vivre une très intense sexualité afin de refouler en eux le trop plein d’imagination. Sans ça, ces gars, ces hommes-là perdraient la boule, ils perdraient l’Esprit !

Un grand peintre, ces grands artistes-là vivent tellement au niveau de l’imagination qu’il faut absolument que cette énergie-là soit canalisée sur un plan inférieur, donc ils vivent une très grande ou une active sexualité, et ça c’est devenu un mythe ! C’est devenu un mythe tellement, tellement puissant, que si vous regardez souvent dans les romans ou les téléromans, vous allez voir qu’il y a des femmes riches dans le monde qui vont aller se taper un peintre quelque part à Capri, pour le week-end !

Parce que ça fait partie de la mythologie sexuelle, on est des êtres qui vivons de mythologie, on vit d’histoires, et si on ne peut pas, nous autres, vivre notre histoire comme le peintre la vit, automatiquement on est désenchantés, donc on fait des efforts, et c’est ça qui amène éventuellement l’humanité à la pornographie, à des films, des “X reddit films”, pour essayer de faire vibrer cette imagination-là. Mais il y a un problème, c’est qu’on paie le prix.

Parce que l’Homme qui fait trop vibrer son imagination va toujours se culpabiliser de le faire, ça c’est comme le petit gars qui fume du “pot” (Marijuana et haschisch), le petit gars qui fume du “pot”, il a beau dire que c’est “au boutte” (super) son “pot”, mais en arrière de lui, dans le fond de lui-même, il y a une petite crotte… Il y a une petite crotte ! Il a beau chercher l’illumination avec le “pot”, mais il ne la trouve pas l’illumination avec le “pot”, ça ne mène pas à l’illumination, du “pot” !

Donc il y a toujours une petite crotte qui reste, il y a toujours une petite tristesse, alors les gens qui investissent trop dans la sexualité pour quelque raison que ce soit, vivent toujours une petite tristesse, parce qu’ils ne sont pas capables de faire la connexion entre leur Intelligence et leur sexualité. Donc ils sont obligés de la vivre au niveau astral, et automatiquement ils ouvrent, s’ils vont très loin là-dedans, ils ouvrent des centres d’énergie dans l’astral qui peuvent être très très forts. Et éventuellement, leur vie n’a plus de sens si elle n’a pas de sexualité.

Je comprends que la vie n’ait pas de sens chez un être humain s’il n’a pas de sexualité, s’il devrait en avoir ! Si un être humain considère qu’il devrait avoir une sexualité comme tout le monde, si un être humain considère que la sexualité c’est beau, ça fait partie de la vie, ainsi de suite, si ça lui est retenu cette sexualité-là, par les forces en lui, c’est normal que l’être humain se rebelle contre cette situation.

Mais il faut déjà être conscient du mécanisme, puis éventuellement s’il se rebelle de cette situation, il décrochera tellement d’énergie, qu’éventuellement sa sexualité reviendra, mais il y aura eu un changement au niveau de sa sexualité, au niveau de la psychologie de sa sexualité. Le problème avec la sexualité, c’est que les gens sont prisonniers psychologiquement de la sexualité, et il n’y a rien là, mais il y a beaucoup là, parce que justement les gens sont prisonniers de ceci.

RG : En dehors de la sexualité aberrante des artistes, il y a l’autre aspect, c’est la non sexualité de ceux qu’on dit élevés dans la spiritualité afin d’atteindre le plus haut dans…

BdM : C’est la même chose, mais c’est la situation totalement opposée. Il y a des gens qui ne vivent plus la sexualité parce qu’ils ont gravi, ils ont vécu des expériences astrales où l’énergie sexuelle n’est pas l’énergie de fond, donc ils sont sur des plans supérieurs. Et au lieu d’être nourris sexuellement, ils sont nourris par la spiritualité. Autrement dit, la sexualité c’est l’opposé de la spiritualité, c’est la polarité.

Alors, si tu as bien du sexe, tu ne peux pas être bien spirituel ! Si tu es bien spirituel, tu ne peux avoir bien du sexe ! Et puis la situation ultime, c’est d’avoir bien du sexe et puis de ne pas être spirituel “pantoute” (du tout), ou être bien spirituel puis ne pas avoir de sexe “pantoute” ou ne pas avoir les deux ou avoir les deux en même temps mais transmutés ! Et c’est la dernière partie de ce que je dis qui compte. Un jour la sexualité de l’Homme doit être transmutée, la spiritualité de l’Homme transmutée.

Quand la sexualité et la spiritualité seront transmutées, l’Homme aura une spiritualité normale, c’est-à-dire qu’il sera intelligent, puis il aura une sexualité normale, c’est-à-dire qu’il aura une sexualité consciente. Automatiquement, dans l’Homme nouveau, il y aura transmutation de son centre sexuel, comme il y aura transmutation de son corps astral pour qu’il puisse vivre l’énergie cosmique au niveau des plans supérieurs, mais au-delà de l’astral.

Et vivre cette énergie-là au niveau de sa sexualité, mais au-delà de sa psychologie antérieure, il faut qu’il y ait transmutation ! Tant qu’il n’y aura pas transmutation, l’Homme sera, soit très sexuel ou soit très spirituel, donc dans les deux cas, il manquera quelque chose, et qu’est-ce que c’est qui manquera ? Ce sera l’équilibre.

RG : Avant cette transmutation, il y a quand même depuis les époques passées, une évolution ; autrefois la sexualité était extrêmement taboue ; avec la libération des mœurs dit-on, et l’éducation sexuelle qui se fait maintenant dans les écoles, ou qui devrait se faire dans les écoles, l’être humain est donc de plus en plus conscient de cette énergie, de ces valeurs en sexualité. Comment, Bernard de Montréal, voyez-vous que doit être prise cette fonction de l’éducation de la sexualité ?

BdM : Ce qui se passe au niveau de l’éducation dans le domaine de la sexualité aujourd’hui, ça fait partie de l’évolution psychologique de l’Homme, ça fait partie de l’évolution psychologique de l’humanité. Il vient, à un certain point… Le gouvernement a réalisé qu’il y avait des lacunes dans l’éducation sexuelle, le gouvernement a réalisé qu’il y a des parents qui ne sont pas capables de parler de sexualité à leurs enfants, ils sont gelés ! Il y a des mères qui sont trop gênées, des pères qui sont trop gênés, ça ne se parle pas.

Donc le gouvernement était obligé de commencer des programmes d’éducation sexuelle pour les enfants, mais ça, c’est une situation qui est conditionnelle, elle existe cette situation-là parce que les parents n’ont pas pris leur job en main ; si les parents avaient pris leur job en main, puis quand je parle des parents je parle universellement parlant, si les parents prenaient ce travail d’éducation en main pour leurs enfants, les enfants n’auraient pas à étudier la sexualité à l’école et à subir possiblement des divagations dans l’approche sexuelle.

Parce que c’est évident que si le gouvernement fait des efforts concrets, sérieux, pour éduquer les masses au niveau sexuel, c’est évident que ceux – les individus dans ces écoles-là ou dans ces organismes-là – qui vont enseigner la sexualité, ils ont différents points de vue, donc ça peut créer des problèmes parce qu’il y a des points de vue qui vont convenir à l’individu mais qui ne conviendront pas aux parents. Et les enfants sont beaucoup plus près des parents qu’ils ne peuvent jamais l’être des individus qui, avec bonne intention à l’école, essaient d’enseigner la sexualité.

Donc, l’éducation sexuelle dans les écoles, c’est un moindre bien, c’est un moindre bien pour un plus grand bien, mais c’est expérimental, et ça ne produira jamais les fruits que veulent sérieusement les gouvernements, que ça produise. Parce qu’il y a trop d’éléments dans la sexualité, dans le caractère de l’enfant, sa capacité d’absorber le matériel sexuel qui relève d’une configuration psychologique qui naît d’une émotivité quelconque, qui peut être bien mesurée en relation avec son père ou en relation avec sa mère, qu’un professeur à l’école avec les meilleures intentions au monde, avec tous les doctorats au monde ! Il y a des gars qui enseignent la sexualité à l’école qui ont des doctorats en sexualité, et puis eux autres sont totalement sans sexualité, ou ça marche “croche”.

Leur sexualité, ils ne la vivent pas comme ils voudraient la vivre mais ils sont capables de bien l’enseigner, parce que l’Esprit est au-dessus des problèmes psychologiques de l’Homme, donc il y a des gens qui sont capables de bien enseigner la sexualité mais ils ne sont pas capables de la vivre, et ça, ça crée une tension chez eux, ainsi de suite, donc toute l’éducation de la sexualité en souffre.

RG : Est-ce qu’on pourrait faire une scission entre la génitalité et la sexualité, la génitalité étant le phénomène de reproduction, en dehors de toute émotionnalité, de toute psychologie humaine, c’est un mécanisme biologique qu’on pourrait expliquer, et la sexualité qui met en cause justement…

BdM : La sexualité, c’est l’aspect psychologique de la génitalité, et la génitalité, c’est le produit brut de la force de l’énergie chez l’Homme, et il faut qu’il y ait une synthèse des deux, il faut qu’un parent puisse expliquer la génitalité naissante chez un enfant, mais ça, ça lui prend une certaine psychologie, donc il faut qu’il ait une certaine conscience, une certaine compréhension de sa propre psychologie.

Sans ça, cet enfant-là va passer à côté puis il va être obligé d’aller à l’école ou dans la cour de l’école et aller chercher ! Il faut qu’il y ait une synthèse. La génitalité c’est biologique, la sexualité c’est psychologique, il faut que les deux viennent ensemble. Puis quand ils deviendront ensemble, les gens vivront bien cette énergie-là qu’on appelle l’énergie sexuelle.

RG : Pourquoi est-elle différente chez l’homme et chez la femme ?

BdM : Elle est différente chez l’homme et chez la femme parce que l’homme a une génitalité qui lui est imposée de l’intérieur, tandis que la femme a une génitalité qui lui est imposée de l’homme ! Donc, la sexualité chez la femme recouvre des éléments qui, souvent, sont perturbés dans le rapport entre l’homme et la femme. Il y a des hommes qui sont tellement inconscients dans leur sexualité que la femme en souffre, ils n’ont pas la délicatesse qu’ils se devraient envers la femme.

Il y a des femmes à cause… Pour toutes sortes de raisons, elles sont gênées, elles ont peur de faire fâcher leur mari pour quelque raison que ce soit, il y a des milliards de raisons, il y a des femmes qui subissent ça pendant des années de temps, et une femme qui subit la sexualité d’un homme pendant des années de temps, éventuellement elle perd le goût à la sexualité, donc elle n’a plus le plaisir de sa sexualité.

Puis si elle a une chance de s’en passer, elle s’en passerait de la sexualité, ou si elle la chance d’aller la chercher dans un autre contexte où elle la vit d’une façon plus harmonieuse, elle le fera. La femme est abusée dans sa sexualité parce que les hommes sont très très génitaux dans leur sexualité, la femme est beaucoup plus psychologique dans sa sexualité que l’homme.

RG : Vous avez parlé, qu’elle n’en aurait plus le goût, on dirait que la sexualité va de pair avec un appétit sexuel, et on parle souvent de l’appétit sexuel. Comment développer son appétit sexuel ?

BdM : On n’a pas à le développer l’appétit sexuel, l’appétit sexuel est toujours là, seulement il est couvert par des conditions qui l’empêchent de le faire vibrer. Bon, je vous donne un exemple bien ridicule là ; moi je rencontre beaucoup de gens dans ma vie, puis des fois j’ai des femmes qui me disent : “Ah ! Mon mari dernièrement, il est beau, il s’est mis une cravate, il est propre, beau, il est beau, je le trouve beau”. Alors la femme, elle, c’est important pour la femme que son homme, que son mari, que son ami soit beau !

Nous autres les hommes, on veut toujours que nos femmes soient belles, mais on ne réalise pas que la femme aussi veut que son mari soit beau, donc l’appétit sexuel chez les êtres, il n’est pas rendu à son plein éclat parce que les êtres ne sont pas suffisamment conscients de leur personnalité, ne sont pas suffisamment conscients des lois d’impression de leur personnalité, donc s’ils ne sont pas conscients de ces lois-là, automatiquement l’appétit diminue.

Un gars qui arrive de travailler le soir, à cinq heures, puis qui trouve sa femme en bigoudis gros de même, comme il est parti le matin, c’est évident qu’il va penser à sa secrétaire, (rires du public), puis ça, ça va des deux côtés. Mais s’il arrive à la maison le soir et que sa femme, elle a une belle petite robe, puis elle est “cute” (mignonne), elle est “cute” comme quand ils se sont rencontrés… Quand on se rencontre, quand un homme rencontre une femme, ou qu’une femme rencontre un Homme, on se met toujours sur notre 31 !

Si on n’a pas une paire de pantalons, laisse moi te dire qu’on va chez Eaton s’en acheter une, vite, t’sé ! En tout cas c’était de même voilà vingt ans, aujourd’hui je ne sais pas comment est-ce que c’est, les choses, (rires du public), mais… On perd… On dirait qu’on s’habitue à notre mari puis on s’habitue à notre femme, on s’habitue, puis on s’habitue. Puis éventuellement quand tu t’habitues trop, ben, tu perds… Tu perds tout ça.

RG : D’où vient que l’appétit, pour certains…

BdM : Je veux finir ça là, parce que… Rien qu’une petite affaire. L’appétit sexuel fait partie de la pulsation que crée dans l’homme l’énergie du double, autrement dit ta femme peut être bien belle aussi, ton mari peut être bien beau, puis tu peux ne pas en avoir d’appétit sexuel, ça fait qu’à ce moment-là, qu’est-ce qui se produit ? Il faut que l’homme sache que, s’il n’y en pas, il y a une raison pour ça, il faut que lui le comprenne.

Là je vous dis quelque chose qui est un “beau parlé” on va dire, il y a des gens qui vont dire : “Ah ! Oui c’est bien beau de parler, parler, parler, mais quand tu le vis ce n’est pas facile”. Moi, j’ai un couple de séminaristes qui sont venus une journée, le type il venait juste de se marier, ça ne faisait pas longtemps. Alors ils ont eu des relations sexuelles, ça marchait, puis après ça, ça a coupé. Ça fait que le bonhomme était bien énervé, la bonne femme était bien frustrée, puis je leur ai dit : “Attendez encore quelques mois, dans six, cinq mois, ça va se retasser”.

Ça, c’est parce que je savais que ça se retasserait dans leur cas, mais il y en a que ça ne se retasse pas au bout de deux ans, trois ans, alors il y a toujours des raisons, tout revient à notre Intelligence. Mais notre problème, c’est qu’on n’est pas dans notre Intelligence, donc s’il y a quelque chose qui ne marche pas dans la machine, on ne sait pas pourquoi, donc on ne sait pas quoi faire pour le changer, donc on subit cette condition-là.

Puis on peut la subir pendant des années de temps, donc on finit par une vie de couple qui est totalement abrutissante. Alors, dans le cas… Vous savez quand on parle de sexualité, on ne peut pas parler de la sexualité, en tout cas en ce qui me concerne là, je ne peux pas parler de la sexualité simplement en fonction de la mémoire expérimentale de l’humanité passée. Quand je parle de la sexualité, je suis obligé de parler de la sexualité en fonction de l’avenir.

Et comme je parle à des êtres, en fonction de l’évolution éventuelle de l’Intelligence, à ce moment-là, je suis obligé d’établir l’évolution de la sexualité comme étant une évolution qui est progressivement parallèle avec l’évolution de l’Intelligence. Autrement dit, il y a une partie de l’énergie sexuelle que l’on vit en tant qu’être inconscient qui est très très conditionnée par le corps astral. Et il y a aussi de l’énergie sexuelle qu’on vit quand on est inconscient, qui est conditionnée par le double.

Et quand on se conscientise, l’énergie sexuelle peut être totalement conditionnée par le double, c’est là que l’énergie sexuelle peut être ralentie, coupée ou diversifiée pour, éventuellement, retrouver son timbre dans un état de conscience différent.

RG : Si on en revient à l’appétit, si on a l’appétit, vous nous dites : On a de l’appétit de toutes façons, mais au menu, d’où vient le fait qu’on ait un menu qui peut être très varié sur la Terre ?

BdM : OK. L’énergie sexuelle qui passe dans le corps de l’Homme, elle est contrôlée par le double au niveau de la peau, autrement dit au niveau de la peau il y a une certaine énergie électromagnétique, et c’est cette énergie-là qui contrôle la sexualité. La sexualité, elle est toujours vécue, reconnue par la conscience de l’Homme au niveau de la peau et éventuellement elle rentre dans la peau.

Alors il y a des êtres… Quand je parle de la peau là, je ne veux pas dire seulement la peau sur le plan physique, je veux dire de l’esthétique de la peau, de l’esthétique de la forme, parce que l’Esprit… Que l’Homme en soit conscient ou non, l’Esprit voit à travers les yeux de l’Homme, les yeux de l’Homme sont des fenêtres, alors l’Esprit voit à travers les yeux de l’Homme et ce qu’il voit lui convient ou non.

Si l’Homme, pour quelque raison que ce soit, fait interférence à ce que voit l’Esprit, il se sert simplement de sa mémoire ou des conditions extérieures, que ce soit… Bon, je vous donne un exemple parce c’est tellement complexe la sexualité ! On va prendre, par exemple, un mariage de convenance, des liaisons de convenance où un homme qui rencontre une femme, il l’aime puis il lui dit : “je t’aime”, puis après ça, il ne l’aime plus, puis après il ne veut pas lui dire qu’il ne l’aime plus, parce qu’il ne veut pas lui faire de la peine, ce qui fait qu’il continue avec elle, ainsi de suite.

L’Esprit, lui, qui voit à travers les yeux, communique son énergie au corps matériel, donc s’il n’y a pas de relation entre l’Esprit et le corps matériel, il peut, quelque part dans le temps, y avoir une disconnexion au niveau de la sexualité, parce que la mémoire, les formes, l’imagination, ne seront plus suffisantes ! C’est pour ça que souvent moult personnes, surtout les hommes vont aller à l’utilisation de méthodes pornographiques, visuelles, auditives pour activer leur sexualité, parce qu’ils n’ont plus suffisamment l’imagination, ils sont obligés de s’en mettre encore plus d’imagination, pour maintenir leur train de vie sexuel. Mais ça, c’est jouer avec le temps.

La sexualité normale, quand je parle de sexualité normale, je veux dire la sexualité qui est le produit de l’activité de l’énergie de l’Esprit à travers le corps humain, cette sexualité-là n’a pas besoin d’artifice, elle est naturelle. As-tu déjà vu un chat avec des bas de nylon, t’sé ! (rires du public.) Je ne veux pas dire que ce n’est pas beau des bas nylon, ce n’est pas ça que je veux dire, alors la sexualité, elle est naturelle mais elle devient très très naturelle, c’est à dire très équilibrée au niveau électrostatique dans le corps humain, quand l’Esprit est présent dans l’homme.

Si l’Esprit n’est pas présent dans l’homme à cause de l’ego, à ce moment-là l’homme vivra sa sexualité, mais selon les conditions de l’ego en vertu de son imagination, ainsi de suite, et c’est comme ça qu’il vivra sa sexualité. Et si l’Esprit, pour une raison ou une autre, veut retrancher la sexualité… Moi je connais un couple aujourd’hui, un très beau couple, et dans ce couple-là, la sexualité commence à être retranchée… Et ce couple-là est très conscient de ce que je veux dire, mais ce qui est merveilleux, c’est que ce couple étant conscient de ceci, ne souffre pas du retranchement de la sexualité, et quand je dis que c’est un beau couple, c’est un beau couple !

C’est du monde de la télévision, du beau monde, mais il y en a du beau monde qui est coupé avec vingt couteaux là, eux autres, alors il n’y a pas de raison que la sexualité ne fonctionne pas, à ce moment-là elle est retenue par le double mais pour une raison, soit pour le changement de l’état émotionnel de la femme, pour le développement d’une sécurité plus profonde chez la femme, ainsi de suite, pour toutes sortes d’autres raisons. C’est très important…

Moi, si on m’enlevait le “point de blank”, le “point de blank”, qu’est-ce que c’est la condition pour qu’un homme et une femme vivent bien une sexualité ? C’est que, quand ils se rencontrent, qu’ils étudient très bien leur corps et qu’ils comprennent très bien leur Esprit. Je vais vous conter une histoire personnelle. Quand j’étais un petit gars, j’étais à l’université aux États-Unis, j’avais rencontré une petite fille qui était belle, elle était “cute”, elle était bien intelligente mais elle avait des gros genoux…

Elle avait fait de la culture physique en Pologne là, parti communiste, en tout cas elle avait des genoux… (rires du public), ses genoux me fatiguaient, elle avait un bel Esprit, elle avait un beau corps, mais chaque fois que je la voyais, surtout quand elle enseignait, parce qu’elle enseignait à l’université, je regardais les genoux, puis elle portait des petites jupes “cutes”, il y avait des petites jupes courtes en ce temps-là, puis je ne voyais que ces maudits genoux !

Mais sais-tu, c’est à cause des genoux que je ne l’ai pas mariée, puis si je l’avais mariée, à cause de ces genoux-là j’aurais eu des tensions toute ma vie ! Et ça, on ne le réalise pas, on ne le réalise pas… Donc on rencontre des femmes ou des hommes, puis il y a quelque chose de crocheté, il y a quelque chose de “croche” ! Peut-être pour toi, si l’œil se fout de l’autre, ça ne te dérange pas, mais peut-être que pour un autre, l’œil se fout de l’autre, ça le dérange ; chaque torchon trouve sa guenille dans la vie, heureusement !

Mais il faut toujours voir le problème de notre relation avec un être humain en fonction de nous-mêmes, de nos besoins psychiques, de nos besoins vibratoires, de nos besoins esthétiques de sensibilité, on a une sensibilité ! Alors, quand les gens rencontrent des gens, d’abord les gens… Moi, j’ai toujours dit que les hommes et femmes s’aiment trop vite, les gens s’aiment trop vite, autrement dit on devrait être intelligent avant d’être en amour, mais on est en amour avant d’être intelligent, ça fait qu’on paie le prix après.

Un Homme de dix-sept, dix-huit, dix-neuf, vingt, vingt-et-un ans qu’est-ce qu’il connaît de la vie ? Donc on tombe en amour parce qu’on a une astralité, on veut sécuriser nos émotions, alors notre Intelligence, elle vient plus tard ; puis après ça plus tard, quand on devient intelligent, si la situation ne convient pas, on est obligé de changer notre condition, parce que quand tu es intelligent tu ne peux pas jouer de “game” !

Quand tu n’es pas dans ton intelligence tu peux jouer des “games”, tu peux souffrir de ta vie, mais quand tu es intelligent tu ne peux pas jouer de “game”, ça va par là, puis ça s’en va par là, parce que tu le sais. Alors le problème de l’homme, c’est que l’homme tombe en amour avant d’être intelligent. Moi j’ai une petite fille là, puis là, elle est petite, elle a dix ans, puis elle est bien sensuelle, puis les “bidounes”, elle parle de ça, elle aime ça, ça l’intéresse, puis quand elle rencontre des petits “chums”, ils s’embrassent… Papapapapa…

Puis je la regarde des fois, puis je la laisse faire, je la laisse faire, ils se taponnent puis ils s’approchent, tout ça, ça fait partie de sa génitalité ; mais petit à petit, je lui fais comprendre que sa génitalité c’est normal, un jour elle va la comprendre plus, mais je lui fais toujours comprendre une chose, si tu as un “chum” aujourd’hui, tu le perds demain, tu vas en avoir dix demain. Un de perdu, dix de retrouvés, puis ça, elle comprend ça, parce que quand elle revient de l’école elle dit : “J’en ai perdu un, j’en ai retrouvé un autre, je suis contente”…

Alors elle continue de même, ça fait que rendue à dix-huit, dix-neuf, vingt, vingt-et-un ans, elle va en trouver un autre, elle va le perdre, elle va en retrouver un autre, ça fait que là, elle va avoir le temps de rentrer dans son Intelligence ; quand elle va être dans son Intelligence, elle va avoir bien compris sa sexualité, ça fait que là, si elle se trouve un mec quelque part dans le monde, elle va se fixer avec, elle va être bien.

Mais elle va avoir compris la relation entre l’Esprit et le corps de ce jeune homme là qu’elle rencontrera. Mais on n’a pas été éduqué… C’est inutile pour moi de le dire, tout le monde le sait ! On a été très mal éduqué sexuellement comme on a été mal éduqué à tous les niveaux, “anyway”. Ça fait que si on a été mal éduqué à tous les niveaux, imagine-toi comment est-ce qu’on est au niveau de la case ? N’y pense pas, il ne reste plus rien…

RG : La question du rapport sexuel, je ne vous demanderai pas si avant d’arriver aux genoux, il y a d’autres attraits qui vous avaient amené des rapports sexuels, ou alors votre petite fille de dix ans, si vous allez attendre qu’elle ait l’Intelligence pour avoir un premier rapport sexuel, et vous avez l’impression de reculer comme dans le temps de notre éducation qui laisse entendre que le rapport sexuel était le boutte du boutte comme vous le dites des fois, alors où situez-vous le rapport sexuel normal ?

BdM : Le rapport sexuel normal, il est là où les corps vibrent, il est là le rapport sexuel normal. Seulement, si on n’est pas éduqué à le bien vivre ce rapport sexuel là, on peut en vivre des conséquences, ça, ça fait partie de l’éducation ; si ma petite fille à dix-huit ans, elle veut se “taper” un soir quelque part, à ce moment-là, il faut que je lui aie expliqué qu’est-ce qui se passe, si elle veut avoir des rapports sexuels ou des conséquences de tout ça, il faut qu’elle se protège la petite fille !

Alors le rapport sexuel, ce n’est pas dans le rapport sexuel le problème ! C’est l’inconséquence. Nous autres, on a mis toutes nos forces dans les rapports sexuels, puis on a oublié les conséquences, ou on a mis bien en force les conséquences mais on n’a pas réalisé l’importance du rapport sexuel, l’un va avec l’autre ! Tu ne peux pas prendre deux enfants de dix-huit ans, des yeux bleus, des tas de foin puis t’imaginer qu’ils vont attendre des extraterrestres ! (rires du public).

Ce que je veux dire… C’est que pendant qu’ils sont dans le tas de foin, ils ont à vivre leur génitalité, mais ça dépend toujours de leur psychologie, et la psychologie de l’enfant dépend de l’éducation des parents et l’éducation des parents dépend de la conscience des parents, ainsi de suite. C’est pour ça que le problème de la sexualité… Là, j’en parle avec vous ce soir, je commence, parce que je pourrais en parler pendant des semaines de ça, parce que c’est extraordinaire.

On ne peut pas parler… Savez-vous qu’est-ce que c’est les gens qui parlent de la sexualité à la télévision, puis à la radio, puis tout ça, on ne peut pas parler de sexualité à court terme, c’est trop complexe la sexualité, il faut en parler, puis en parler, puis en parler, puis en parler, jusqu’à tant qu’on en ait tellement parlé, qu’éventuellement on commence à en avoir un portrait. Ill faut en parler mais il ne faut pas avoir peur d’en parler.

Si on a peur d’en parler ce n’est pas bon, il ne faut pas être catégorique non plus quand on en parle, il ne faut pas être catégorique, moi je parle de sexualité vis-à-vis… D’après mon Intelligence, mais les gens ont leur propre Intelligence sur leur propre expérience ! Il n’y pas deux personnes pareilles ! La sexualité pour un infirme, avec un infirme, ce n’est pas comme la sexualité avec une personne qui est normale, mais elle peut être aussi belle, puis aussi intéressante, aussi intelligente que chez une personne normale.

Donc il faut en parler de la sexualité, et vient un point où la sexualité, en ce qui concerne son dénominateur commun, quand on rentre dans le problème de la sexualité au niveau psychologique, il faut en parler avec le couple, avec l’individu. Il y a un point où tu ne peux plus en parler universellement, il y a un point où tu en parles avec le couple, mais ça prend des écoles, il devrait y avoir des écoles, dans le monde, dans la province de Québec où on se spécialise simplement dans le problème de la sexualité.

Des écoles rien que pour ça, qui n’enseignent pas autre chose que la sexualité et laissez-moi vous dire qu’il y aurait du travail pour tout le monde ! Mais ça prend des gens compétents, je suis en train présentement de former une personne à ce que les gens appellent la sexologie, et puis éventuellement quand je vais avoir le temps, je vais vous donner un petit matériel sur la sexualité, mais au moins elle a son Intelligence pour comprendre la vibration de l’Intelligence vis-à-vis d’un problème ou la problématique de la sexualité, pour qu’elle puisse l’appliquer, son Intelligence, à chaque cas qui viendra à elle. Tu ne peux pas généraliser la sexualité, c’est impossible, c’est impossible.

RG : Il existe déjà des écoles de cuisine, comme se fait-il que pour la sexualité, ça soit si compliqué vu que ça l’est peut-être autant que la cuisine ?

BdM : Parce que, d’abord, pour être très bon enseignant, si vous voulez, pour bien parler de la sexualité il faut bien la comprendre ! Et je ne veux pas dire la bien comprendre au niveau expérientiel ! Je veux dire la bien comprendre au niveau mental ! Au niveau de l’Intelligence ! Ensuite, automatiquement, il se forme une synthèse entre le mental et l’expérience, mais si on ne la comprend pas au niveau de l’Intelligence par notre Esprit, automatiquement on est obligé de la vivre expérimentalement.

Et automatiquement on en souffre, parce qu’on va faire des mouvements dans la vie au niveau de notre sexualité, qui font partie de notre évolution, qui font partie de notre conscience expérimentale, et on peut en souffrir, au lieu de la vivre notre sexualité, avec autant d’Intelligence qu’on vit de notre mental ou qu’on vit de notre émotion. C’est la même énergie, “anyway” !

RG : Alors, qu’elle est l’utilisation normale et sans mauvaises conséquences de la sexualité ?

BdM : Il n’y en a pas d’utilisation normale ou sans mauvaises conséquences de la sexualité ! Ça, c’est une forme ! La sexualité c’est vitale, elle devrait être vécue vitalement, autrement dit, elle devrait être vécue en dehors de la subjectivité de l’ego. Si elle est vécue en dehors de la subjectivité de l’ego, elle est ce que vous appelez normale et sans conséquences. Mais si elle n’est pas vécue en dehors de la subjectivité de l’ego, elle sera colorée par l’ego, et automatiquement il y aura des tabous, il y aura toutes sortes de conventions qui font partie de la mémoire de l’humanité, donc la sexualité deviendra un problème psychologique, si ça s’adonne qu’elle n’est pas suffisamment canalisée en tant qu’énergie.

RG : Est-ce que la morale, qui est justement la relation qu’on peut faire avec la sexualité normale, c’est-à-dire en dehors de l’ego, ce serait ça la morale ?

BdM : Non. La morale fait partie de l’ajustement psychologique de la sexualité vis-à-vis des mœurs sociaux qui cherchent à engendrer dans une masse collective quelconque, une certaine droiture, pour que la sexualité sur le plan social, sur le plan culturel, collectif, soit “palatable” (acceptable), soit saine, psychologiquement saine ! Il y a des gens qui vivent leur sexualité, autrement dit, pour expliquer ce que je veux dire là, il y a des gens qui vivent leur sexualité dans leur intimité, et cette sexualité-là, si elle était affichée dans le public serait considérée comme amorale.

Mais dans leur intimité, cette sexualité-là elle est très vitale, elle est très créative, donc ces gens-là ne sont pas intéressés à la moralité dans leur sexualité ; si tu commences à mettre de la moralité dans ta sexualité, c’est comme mettre du vin dans ton eau, c’est pas la puissance de ton vin, parce qu’automatiquement, subjectivement, tu vas colorer tes émotions vis-à-vis de la sexualité, tu vas engendrer dans ton expérience sexuelle des pensées.

Tu vas penser dans ta sexualité, et si tu penses dans ta sexualité, tu fais deux mouvements à la fois : Tu fais un mouvement du mental inférieur et tu fais un mouvement du plan sexuel, et ce n’est pas normal, l’énergie est supposée d’être là, elle n’est pas supposée être là puis là en même temps, elle est supposée être là. Elle doit descendre cette énergie-là et s’éteindre.

RG : Pour les gens qui n’écoutent que par la cassette, quand vous disiez d’être là ou d’être là, c’est-à-dire d’être en haut ou d’être en bas, c’est-à-dire de passer de haut en bas.

BdM : C’est ça ! Il faut que ça passe.

RG : Maintenant, si on parlait des désordres sexuels ou des perversions sexuelles ?

BdM : Les perversions sexuelles sont le produit du débalancement du corps astral de l’Homme. Le corps astral, vous connaissez ça, un gyroscope… Alors un gyroscope, c’est très, très, très délicat, ça fonctionne sur un axe, alors le corps astral, c’est la même chose. Il y a des Hommes qui ont un corps astral totalement débalancé, et ce débalancement-là, crée des désordres psychiques de n’importe quel ordre, mais dans le cas de la perversion sexuelle, c’est un débalancement du corps astral, c’est une suractivité de l’imagination, et l’imagination, ça vient d’où ?

Ça vient du plan astral, donc c’est lié à la mémoire, c’est lié aux fantasmes, aux fantômes, c’est lié à des communications, c’est lié à une imagerie, donc la sexualité est totalement colorée, et ces gens-là, éventuellement, vivent une possession sexuelle. Il y a chez beaucoup d’Hommes, une possession, on parle de la possession sur le plan mental, il y a de la possession sur le plan sexuel, le viol c’est l’extrême pérégrination de ce mouvement-là, le viol c’est la possession d’un être humain par une entité dans l’astral contre un être humain sur le plan matériel.

Le viol, c’est totalement astral ! C’est tellement fort ! Vous avez d’autres perversions comme ça, le type qui est cleptomane, il s’en va chez Eaton puis il faut qu’il prenne quelque chose sur le comptoir, il n’est pas capable, c’est plus fort que lui puis il le met dans sa poche ! C’est encore la puissance effective de l’astral sur l’Homme, et ça, ça peut déranger des vies énormément.

RG : Est-ce que l’homosexualité serait considérée comme une perversion ?

BdM : L’homosexualité peut devenir perverse, parce que l’homosexuel est un être qui est très sensible, mais l’homosexualité dans son état pur n’est pas perverse, l’homosexualité c’est l’expérience à travers l’ego, de l’Esprit ; l’homosexualité relève d’un remaniement de l’énergie astrale par l’Esprit sans le contrôle de l’ego, donc automatiquement ça fait souffrir l’ego s’il ne la comprend pas.

La perversion existe autant dans le monde hétérosexuel qu’elle existe dans le monde homosexuel mais il y a beaucoup plus de chance que l’homosexuel vive la perversion, parce que déjà l’homosexuel est beaucoup plus sensible astralement que l’Homme hétérosexuel normal, à cause de la proximité d’influence de son double sur son corps astral, et aussi, souvent, à cause des ramifications de la mémoire karmique de l’individu.

RG : Voulez-vous dire que quelqu’un qui a beaucoup d’imagination a beaucoup plus de chance de devenir pervers ?

BdM : Je dis que quelqu’un qui a beaucoup d’imagination peut pervertir sa vie à un certain niveau d’action, si son imagination n’est pas balancée..

RG: Voulez-vous dire que l’homosexuel, comme son double est plus près de l’astral que l’hétérosexuel, se trouve être plus proche d’une fusion avec son double… ?

BdM : L’homosexuel souffre plus de son double que l’hétérosexuel, parce qu’il est plus près de l’énergie du double, mais il n’est pas capable de la comprendre, donc il n’est pas capable de la vivre à travers son corps astral comme l’être hétérosexuel normal. C’est comme si la présence… D’ailleurs, la sensibilité c’est ça ! La grande sensibilité de l’homosexuel, c’est la présence, cette présence vibratoire en lui qu’il ne peut pas contrôler, il ne peut rien faire, ça fait partie de lui.

Donc pour lui, c’est très difficile de contrôler cette énergie-là, et c’est pourquoi c’est très important pour l’être homosexuel de développer une psychologie de l’homosexualité, il n’y a pas de psychologie de l’homosexualité, il y a des méthodes, il y a des théories homosexuelles ou sur la psychologie homosexuelle, mais il n’y a pas de science de la psychologie de l’homosexualité.

L’homosexuel a besoin de comprendre parfaitement son Intelligence, pour bien comprendre son état astral, pour bien fonctionner dans la matière, et ne pas vivre des rejets émotifs à travers son imagination qui n’est pas supportée par une humanité ambiante qui pourrait lui dire : “Bon, ben ça, ce que tu fais, c’est normal, ou ce que tu fais, c’est anormal”, il n’y a pas de point de référence.

Donc il est obligé de subir individuellement, intérieurement, solitairement, la puissance vibratoire de son double à travers son corps astral, et automatiquement, il devient un être, tant qu’il n’est pas “arrivé à”, soit accepter si vous voulez, mais même ça ce n’est pas assez, mais il devient un être qui n’est pas heureux, il n’est pas parfaitement heureux dans sa peau.

RG : Le transexué ?

BdM : Le transexué, c’est une autre situation, la transexualité c’est du karma. Autrement dit, l’Homme, à cause de la mémoire de l’âme, quand il vit une vie comme dans le passé par exemple, où les Hommes étaient extrêmement barbares, où les Hommes ont commis des délits sexuels écœurants dans le monde, les hordes, à tous les niveaux ! Alors il y a eu des délits sexuels tellement grands dans le passé que ces délits sexuels là marquent la mémoire de l’âme, donc marquent éventuellement l’ego quand il s’incarne.

Alors les transexuels vivent le karma de leur sexualité dans le passé, et souvent ils sont obligés de le vivre jusqu’au bout, c’est-à-dire jusque dans la transfixion de la sexualité dans leur corps matériel, ça c’est karmique. Mais s’ils comprennent leur état, s’ils comprennent, s’ils entrent dans l’Intelligence de leur sexualité, ils pourront éventuellement se libérer du traumatisme psychologique vis-à-vis de leur matière, et réaliser que leur matière n’est simplement qu’un support expérimental pour l’éventuelle destruction de cette mémoire d’âme là, et qui éventuellement leur donnera la paix de l’Esprit, c’est-à-dire qu’ils ne souffriront plus de leur transexualité.

RG : Pouvez-vous nous donner concrètement une raison d’expérience du passé qui aurait amené la personne à vivre une transexualité, ici ?

BdM : Une personne dans le passé par exemple, qui aurait été, je ne sais pas, un soldat par exemple, qui serait rentré dans un village et qui aurait coupé, par exemple, le pénis d’un enfant, automatiquement, pour le plaisir de la chose, avec un sabre, ainsi de suite, automatiquement vivrait cette mémoire-là… Les eunuques en Chine… Alors n’oubliez pas, on vit au vingtième siècle, on vit dans une société qui est suffisamment civilisée, il y a des choses aujourd’hui qui ne se font plus, presque…

Mais retournez cent ans en arrière, trois-cents ans, quatre-cents ans, cinq-cents ans, ce qui se passait au Moyen Âge, ce qui se passait dans les invasions entre les nations, c’était extraordinaire, regardez le phénomène des Indiens, les Incas, les Aztèques déchiraient le cœur et le mettaient sur une table, toute la patente, c’est inouï, alors l’Homme aujourd’hui vit ça, et on le revit au niveau incarnationnel.

Et automatiquement, si on ne le comprend pas, ben, c’est évident qu’on en souffre psychologiquement d’une façon très profonde, mais il y a toujours plus de lumière qui vient vers l’Homme pour lui faire comprendre son expérience pour qu’il en souffre de moins en moins, et qu’il en arrive éventuellement à ne plus subir psychologiquement son expérience, simplement la vivre d’une façon neutre.

RG : La prostitution ? Ceux qui s’adonnent à la prostitution comme un métier tout à fait naturel ?

BdM : La prostitution c’est très compliqué. La prostitution relève de plusieurs facteurs, d’abord le plus grand facteur dont elle relève, c’est un facteur économique. La prostitution, elle est rampante là où il y a de la pauvreté, il y a évidemment de la prostitution de grand luxe, ainsi de suite, mais je parle de la prostitution en général qui relève d’un grand facteur de pauvreté.

Il y a des femmes qui ont des beaux corps, qui ont une certaine liberté psychologique, qui ont été entraînées souvent dans leur expérience, et qui sont suffisamment libres psychologiquement pour aller vers cette expérience-là, mais elles en souffrent parce qu’elles ne la comprennent pas ; il y a des femmes qui vivent la prostitution qui en souffrent toute leur vie, il y a des femmes qui vivent la prostitution pendant dix ans parce qu’elles veulent se faire un magot pour se retirer.

Chaque femme qui vit la prostitution a ses raisons personnelles et souvent ce sont des raisons très intelligentes et ce qui est remarquable chez les prostituées – je parle encore généralement – c’est qu’il y a chez ces femmes beaucoup de psychologie, beaucoup de psychologie, c’est “smart” une prostituée, c’est vite ! Et c’est justement cet outil-là qui leur permet de faire leur métier.

Mais on ne peut pas prendre en jugement les Hommes ! On doit, soit donner de l’instruction aux Hommes, on doit, soit éduquer les Hommes ou enseigner les hommes, ou changer les conditions sociales qui font que les Hommes, à cause de leur insécurité, de leur immaturité, de leur manque de centricité, sont amenés par des forces qui sont plus grandes qu’elles (les prostituées).

Alors on n’a pas à juger la prostituée… La prostituée… Moi, j’ai rencontré une prostituée à Montréal dans le bas de la ville, sur la rue de la Montagne, c’est une femme qui était très sensible, c’est une femme qui même allait en astral, elle était très très sensible, mais elle faisait ça parce que ça lui donnait de l’argent suffisamment rapidement pour vivre sa vie comme elle voulait, autrement dit l’être humain a le droit de choisir la vie qu’il veut.

Donc ce n’est pas à l’être humain de juger l’être humain ; l’être humain peut être mis en jugement dans une situation de tribunal lorsqu’il va contre le bien de la société, lorsqu’il va contre le bien de l’Homme, mais je sais très bien que les prostituées font beaucoup pour rééquilibrer dans le monde, l’énergie sexuelle qui n’est pas vécue par certains hommes, à cause de toutes sortes de raisons, soit qu’ils sont très laids, ou qu’ils sont infirmes, ou qu’ils veulent s’amuser simplement au niveau de leur imagination.

Alors ces femmes-là se prêtent à leurs désirs donc balancent leurs vibrations donc empêchent que ces hommes-là vivent, éventuellement, peut être une possession sexuelle qui les amènerait à un viol et qui les amènerait à détruire un corps physique.

RG : Où situer la pornographie ?

BdM : La pornographie, c’est l’excès de sensibilité en relation avec un excès d’imagination chez des gens qui souffrent énormément de leur insécurité. Tous les gens qui sont pornographiques sont des gens qui souffrent d’une grande insécurité psychologique et qui cherchent à retrouver dans l’image un support temporaire, qui leur permet solitairement d’exécuter leurs fantasmes ou leurs expériences sexuelles qu’ils ne peuvent pas faire naturellement ou normalement, ou selon les voies que l’on préconise dans le social. Ce sont des gens qui vivent, qui ont une grande insécurité, il y a une grande insécurité de fond là, chez le pornographe.

RG : Seriez-vous d’accord que ce soit légalisé, comme la prostitution ?

BdM : Ça, c’est très intéressant cette question-là ! Ça, c’est très intéressant… On ne peut pas légaliser… Ça, c’est ben intéressant cette question-là ! On ne peut pas… Là, je vais vous parler comme des volets… Parce que je ne peux pas le dire tout d’un coup… Il faut que je… D’abord, on ne peut pas légaliser des choses ou des actions qui ne sont pas convenables, c’est-à-dire qui ne sont pas esthétiquement reconnaissables par le collectif social.

Autrement dit, si la sensibilité d’une nation est touchée par une action quelconque qui ternit leur sensibilité pour des raisons de profit, d’argent, parce qu’il y a de la grosse finance là-dedans, à ce moment-là, on met le bien social ou le bien-être social ou l’esthétique sociale, la convenance sociale, sous le joug de l’empire de certaines personnes, et ça, je ne suis pas en faveur de ça ! Autrement dit, ce que je veux dire, c’est que c’est très important que les politiciens, les gens qui sont dans la politique, qui sont derrière les lois, que ces gens-là soient très très sensibles à la grande masse qui, en général, est très sensible.

Si vous passiez dans une masse québécoise par exemple, et que vous demanderiez à tout le monde, pas seulement les petits jeunes dans la rue Ste Catherine à deux heures du matin, mais si vous demanderiez aux petits jeunes de la rue Ste Catherine le matin, puis aux sœurs, puis aux prêtres, puis aux mères de familles, aux gens, si vous alliez réellement là…

Deuxième partie

RG : Alors, j’aimerais savoir Bernard de Montréal, lorsqu’on va aborder le phénomène de la sexualité, peut-être de vous demander de faire une différence entre le mot Homme et le mot Humain, pour qu’on situe, quand on dit le mot Homme, lorsqu’il s’agit de l’homme mâle et la femme femelle, et que l’Humain comprend les deux, qu’est-ce qui dans le fond est dans la nature de l’Humain ? Est-ce la bisexualité, l’androgynat ou cette division ? Et si c’est cette division, qu’est-ce que ça signifie ?

BdM : La nature de l’Homme est universelle. Ce qui permet à l’être matériel d’être constitué entre une partie femelle et une partie mâle, relève des lois de la polarité ; les lois de la polarité sont des lois universelles, ce sont des lois qui permettent dans le cosmos, que des êtres qui sont sujets aux lois matérielles, de s’interpénétrer, or l’interpénétration fait partie de l’exploitation dans le domaine matériel, du pouvoir de l’énergie négative et de l’énergie positive.

Alors, l’Homme représente sur le plan matériel – l’homme, le mâle – représente l’énergie positive, la femme représente l’énergie négative, et la “contradistinction” que l’on fait sur le plan psychologique est une “contradistinction” qui est simplement d’ordre sensoriel. Sur le plan de l’Esprit, la polarité n’existe pas, sur le plan de l’Esprit, sur le plan de la Lumière la polarité n’existe pas parce que dans la Lumière, la constatation infinie de l’énergie de l’Esprit est toujours parfaite, c’est-à-dire que l’Esprit dans sa manifestation sur un plan ou sur un autre, en dehors des faits de la création, est absolu.

Lorsque l’Esprit se manifeste sur les plans inférieurs de la création, et qu’il transforme les formes éternelles de sa conscience dans des formes involutives, à ce moment-là, il peut se servir de la polarité, il peut se servir de l’aspect mâle ou de l’aspect femelle afin de recomposer la forme à l’infinité. S’il a été donné à l’Homme, quand je parle de l’Homme, je parle de l’Homme universellement parlant, s’il a été donné à l’Homme d’être constitué en tant que partie mâle et partie femelle, c’est pour permettre sur la Terre, sur le plan matériel, qu’il y eut une évolution animale.

Alors, là où il y a évolution animale, c’est-à-dire que là où il y a évolution sans concours direct de l’Esprit au niveau de l’Intelligence, il devint essentiel que l’Homme vécut l’expérience de l’Esprit, à travers une configuration dualiste, à travers une situation polarisée, afin que les aspects inférieurs soient élevés par les aspects supérieurs – les aspects inférieurs étant les aspects négatifs – par les aspects supérieurs ; pour que les aspects, éventuellement, puissent être raccordés dans l’Esprit lorsque l’Homme ne sera plus constitué sur le plan matériel en tant que forme physique, mais plutôt forme “éthéréelle”.

Lorsque l’Homme sera “éthéréel”, lorsque l’Homme sera rendu au niveau de son évolution au stage de “l’Homme-Esprit”, à ce moment-là, il pourra laisser de côté sa forme matérielle et reconstituer une autre forme, créer une autre forme qui sera d’un autre domaine, mais qui n’emploiera plus la polarité pour exprimer à l’infini les formes nécessaire à l’évolution, il créera instantanément les systèmes de vie dont il aura besoin, et ses systèmes de vie seront d’un autre ordre, mais ne seront plus humains, nous tomberons à ce moment-là dans l’âge du cloning.

RG : La mode unisexe présentement, est-ce que ce n’est pas finalement un retour vers l’androgynat ? Vers l’unité dans les deux sexes ?

BdM : La mode unisexe aujourd’hui, relève du raffinement psychologique des sexes, autrement dit les sexes, d’une façon très très inconsciente, parce que l’Homme est encore un être très très inconscient, il ne connaît pas les lois universelles, l’homme et la femme aujourd’hui sont en train de se réunir au niveau de l’Esprit, mais en passant par une expérience psychologique que nous appelons l’unisexe.

Et cette expérience psychologique qui est d’ordre social et historique, leur permet de, petit à petit, d’une façon subliminale, de détruire les barrières, les obstacles, qui ont créé dans le passé une sorte de dualité entre les sexes, entre le mâle et la femelle, et qui ont empêché la femme d’évoluer. Donc aujourd’hui, la femme peut évoluer plus et l’homme peut s’assagir vis-à-vis son rôle, vis-à-vis d’un rôle qu’il a envers la femme.

Et automatiquement la psychologie de l’unisexe, si nous la regardons d’un point de vue cosmique, non pas simplement d’un point de vue social ou économique, ou historique, devient une des grandes poussées dans le monde, du phénomène d’égalisation entre les matières mâles et les matières femelles pour préparer l’Homme petit à petit à se désintoxiquer, à se libérer des formes qui ont servi à l’ancienne involution, et à le préparer éventuellement à entrer en contact avec d’autres civilisations qui, elles, sont unisexes dans beaucoup de leurs aspects.

RG : On entend beaucoup parler en Orient de la montée de la kundalini, l’utilisation de l’énergie des différents chakras, et on dit que chakra signifie en français, roue, et que c’est par le mouvement des roues qu’on produit de l’énergie électrique dans les dynamos, dans les centrales électriques. Alors cette montée de la kundalini, qui est représentée bien souvent comme deux serpents entrelacés, comme dans le caducée d’Hermès, ces deux serpents qui préfigurent peut être aussi le fameux serpent tentateur au Paradis originel, la femme qui succomba, la femme qui vit sur la Terre…

Mais le serpent se venge en retour, étant donné que la femme qui aura dominé la kundalini de l’être humain, au cours de l’existence de l’humanité, ce serpent se venge en retour et lui mord le talon, comme on dit dans la Bible ; alors toute cette histoire à la fois orientale et occidentale, nous ramène à un élément de base, c’est qu’il y a une énergie à aller chercher à la base, de quelle énergie s’agit-il ?

BdM : Il y a une énergie cosmique dans la colonne de l’Homme, dans la colonne vertébrale de l’Homme, il y a des centres d’énergie et ces centres d’énergie sont des centres récepteurs de cette énergie cosmique.

RG : De l’Humain ?

BdM : De l’Humain, de l’homme et de la femme, les deux. Et la kundalini, il faut comprendre une chose, c’est que l’Orient a été une des régions de la Terre qui a été les plus favorisées par ce que nous pouvons appeler l’expérience astrale ; et dans l’expérience astrale, les Orientaux ont découvert la kundalini, ils ont découvert la nature voilée du corps humain, ils ont découvert la mécanicité énergétique de la colonne vertébrale.

Et ils ont interprété selon les lois de l’intelligence astrale le principe de cette énergie, donc ils ont compris que cette énergie était cosmique, et que cette énergie fonctionnait en terme de roue, qu’elle générait. Mais ce qu’ils ne savaient pas, les Orientaux, c’est que cette énergie ne doit pas être manipulée par l’Homme. Si la kundalini est manipulée par l’Homme, elle est manipulée par l’ego. Si elle est manipulée par l’ego, elle est manipulé psychologiquement.

Si elle est manipulé psychologiquement il y a de l’émotion dans le mental et s’il y a de l’émotion dans le mental, il y a du désir, c’est-à-dire que l’Homme veut parvenir à un certain état d’esprit qui lui permet éventuellement d’avoir un certain pouvoir à quelque niveau que ce soit. Ceci est très dangereux parce que l’Homme, aujourd’hui, n’est pas dans l’Intelligence, il est simplement dans l’intellect.

Et si un Homme n’est pas dans l’Intelligence, comment peut-il connaître et comprendre les lois cosmiques ! Pour comprendre les lois cosmiques, il faut être dans l’Intelligence, c’est-à-dire qu’il faut avoir un rapport vibratoire de syntonisation entre ces énergies et son mental, donc il faut que l’Homme ait une conscience mentale supérieure, qui reçoit l’information de cette énergie et qui lui permet de comprendre le rapport entre l’énergie et ses centres, ses chakras.

Mais les Orientaux et aussi les Occidentaux aujourd’hui de plus en plus, se sont intéressés à la kundalini, et c’est très dangereux parce qu’ils peuvent très facilement libérer des énergies et astraliser leurs centres. Donc leurs centres sont tellement affectés par des énergies qui proviennent d’univers parallèles et qui sont contrôlés par des êtres qui sont anti-Hommes, qu’éventuellement, ces êtres peuvent atteindre des états de folie.

Donc travailler avec la kundalini à partir de l’ego, c’est très dangereux, et les maîtres les moindrement sages le savent. Pour que l’Homme travaille avec les forces qui sont en lui, il faut qu’il soit lui-même en force, c’est-à-dire qu’il faut qu’il soit lui-même en Intelligence, c’est-à-dire qu’il faut qu’il soit en harmonie avec l’énergie qui passe en lui.

S’il n’est pas en harmonie avec l’énergie qui passe en lui, il ne peut pas comprendre cette énergie, donc il l’intellectualisera, il la spiritualisera, il fera de la philosophie sur elle, et automatiquement il devra en payer le prix, parce que l’énergie qui passe dans l’Homme est une énergie qui est indifférenciée. Et comme elle est indifférenciée, elle devient différenciée seulement dans son utilisation.

Donc c’est seulement lorsque l’Homme utilise cette énergie qu’elle devient différenciée, donc c’est à partir de ce moment-là qu’il est capable de bien l’utiliser parce que ses centres sont ajustés à elle ; mais s’il travaille au niveau de l’ego et qu’il se sert de cette énergie sans être en harmonie vibratoire avec elle, en passant simplement par une constatation astrale de sa présence, donc à ce moment-là, il peut se mettre en danger.

Et c’est là que nous avons des cas dans l’humanité, dans l’Orient comme dans l’Occident, de personnes qui atteignent des niveaux de folie parce qu’ils déclenchent en eux des forces qu’ils ne sont plus capables de contrôler. Il faut, comme disait le grand Aurobindo, il faut que l’énergie descende d’en haut, il faut que l’ouverture des chakras se fasse d’en haut, c’est-à-dire qu’il faut que l’ouverture des centres cosmiques de l’Homme se fasse par la partie cosmique de l’Homme.

Et la partie cosmique de l’Homme, c’est son double, et ce double, il doit être créé, il doit être développé, il doit être perfectionné parce que tous les Hommes ont un double, mais le double qu’ils ont est un double qui est à la fois vital et astral, ce n’est pas un double qui est le produit de la concentration de l’énergie astrale et mentale sur un plan supérieur. Donc, tant que l’Homme n’a pas construit le double, il ne peut pas être en harmonie avec cette énergie indifférenciée, donc il ne peut pas comprendre parfaitement sa relation avec elle, donc il se met en danger s’il travaille avec cette énergie.

RG : Et de là, la protection qu’il trouve dans les morales, les religions, les sociétés avec certains préjugés ou certaines techniques ou certaines réalités qu’on admet dans un cas, et dans une autre société, ce seront d’autres réalités qui seront admises ?

BdM : Chaque société interprétera la réalité psychologique des fonctions énergétiques de l’Homme selon sa doctrine, selon sa philosophie, selon son illusion.

RG : Alors, si on partait de zéro, ou peut-être même moins neuf, la naissance d’un être humain sur la Terre, comment descend cette énergie dans la cellule qui va devenir un être humain ?

BdM : Cette énergie, elle est présente dans la cellule au moment où il y a interaction entre le mental de l’Homme ou le corps astral de l’Homme, autrement dit, si nous prenons l’Homme comme étant un aspect très perfectionné de la nature animale, aussitôt qu’il y a contact entre le mental humain ou l’astral humain ou au niveau de la plante – l’éthérique plantaire – à ce moment-là, il y a dans les plans supérieurs une résonance qui s’établit et l’énergie commence à descendre.

Et elle descend au niveau le plus bas de la constitution matérielle de la forme et ceci se trouve dans notre organisation, sur le plan génétique, et à ce moment-là l’énergie se fait par résonance, elle s’établit par résonance et comme elle est résonante l’énergie, elle n’a pas besoin d’être amenée vers la matière par le corps de désir.

Elle peut être amenée dans la matière simplement par interaction biologique, interaction physique, et même dans certains cas, par interaction où l’homme ou la femme n’ont eu aucun contact mental ou astral. Il y a des cas où des êtres humains ou des femmes ont donné naissance à des enfants parce qu’il y a eu résonance dans leur énergie, et ces hommes ou ces femmes n’ont jamais eu de contact sexuel.

RG : On compare souvent l’ovule porté par la femme comme une planète, le spermatozoïde de l’homme comme un cosmonaute qui arrive et insémine la planète, agit sur la planète et en crée une civilisation nouvelle. Alors, quelle différence y a-t-il entre l’ovule, sur tous les plans cosmiques et tout le reste, et aussi pour le spermatozoïde ?

BdM : L’ovule sur le plan cosmique représente une spirale d’énergie, c’est une spirale qui est constamment en mouvement, qui est constamment en évolution, l’ovule ne cesse jamais de pulser, il est toujours actif ; le spermatozoïde, le sperme dort, il devient actif lorsque l’ovule a été mis en résonance. Les gens pensent que c’est le sperme qui donne la vie à l’ovule, ce n’est pas le cas, c’est l’ovule qui vibre et qui, par sa vibration, par sa résonance, attire le sperme à lui, et c’est ça qui fait le choix.

C’est la femme qui attire à elle, sur le plan biologique, sur le plan micro, les aspects de l’homme qui sont fécondants. Ce n’est pas l’homme. On pense sur la Terre que c’est l’homme qui féconde la femme, ce n’est pas le cas, c’est la femme qui appelle l’homme à elle. Et cette constatation sera réalisée un jour lorsqu’au niveau de la science, on aura pris conscience de la résonance de l’ovule et on verra que dans une matière quelconque, dans un médium quelconque, lorsque l’ovule étant… On dit dans les termes occultes : lorsque l’ovule frémit, le sperme est attiré à lui, si l’ovule ne frémit pas, le sperme ne peut pas venir à lui.

Et regardez dans le cas des animaux, vous verrez que dans le cas des animaux, que si la femelle pour ainsi dire, rejette le mâle, il ne se passe rien. Sur le plan biologique, micro, c’est la même chose, si l’ovule ne frémit pas, le sperme ne peut rien faire, c’est une illusion psychologique de la relation du positif avec le négatif, qui fait que les gens ou la science, même aujourd’hui, croit que c’est le sperme qui donne ou qui rend possible la vie dans l’ovule. La vie, elle est déjà dans l’ovule, elle est toujours dans l’ovule ; le sperme lui, dort comme l’ours en hiver (rires du public).

Et ça, c’est une des raisons d’ailleurs pour laquelle la femme est obligée de vivre des périodes menstruelles, et vivre pendant un très grand nombre d’années cette activité physico-chimique et éthérique dans son corps, tandis que l’homme lui ne vit pas ça, la femme est toujours en vie, il y a beaucoup plus de vie dans la femme que dans l’homme.

RG : Pourquoi les cycles ?

BdM : Les cycles menstruels ? Les cycles menstruels sont des cycles qui relèvent de la formation dans la femme, d’une génétique éthérique qui est directement liée à la Lune, il y a une relation entre la Lune et la femme ; et la Lune elle, représente en fonction de la Terre, une activité cosmique qui est très importante parce que c’est la Lune qui attire l’énergie du Soleil, mais l’attraction de l’énergie solaire par la Lune n’est pas reconnue aujourd’hui, elle n’est même pas connue dans les doctrines ésotériques ou occultes.

Parce que pour connaitre les activités de la Lune, il faut pouvoir aller dans la conscience lunaire, il faut pouvoir étudier l’Esprit de la Lune et parler avec l’Esprit de la Lune ; et lorsque l’Homme parle avec l’Esprit de la Lune, il comprend les lois de la Lune, et à ce moment-là, s’il est suffisamment fort, l’Esprit de la Lune expliquera à l’Homme les lois du Soleil. Et c’est par la Lune que l’Homme comprendra les lois du Soleil, autrement dit, c’est par la femme que viendra sur la Terre, la conscience cosmique.

RG : Et cette conscience cosmique vient du Soleil ?

BdM : La conscience cosmique est le résultat du passage de l’énergie du Soleil à travers la femme sur la Terre. Parce que, ce qui est le problème de l’Homme aujourd’hui – et quand je parle de l’Homme, je parle de l’Homme ésotérique, je parle de l’Homme occulte, je parle de l’Homme qui est très près des mystères de la vie sur les autres plans – ce qui est le problème de cet Homme, c’est que l’Homme, aujourd’hui, fonctionne encore par symbologie.

Et la symbologie c’est très dangereux en ce qui concerne l’évolution future, parce qu’on ne peut pas atteindre la connaissance en se servant des symboles, parce que les symboles sont déjà des formes qui ont été instruites dans le cerveau de l’Homme pour l’empêcher d’avoir accès à la connaissance. Si on veut empêcher un Homme d’avoir accès à la connaissance, on lui donne de la symbologie, parce que la symbologie est toujours ajustée à son caractère émotionnel ou à son caractère mental.

Donc la symbologie est toujours fixée dans le caractère d’une nation, la symbologie d’un oriental, la symbologie d’un occidental, la symbologie de l’Indien, la symbologie de l’Esquimau, chaque peuple a sa propre symbologie et cette symbologie, éventuellement, devient une sorte de ciment, à l’intérieur de laquelle l’Intelligence de la race piétine. Et tant que l’Homme n’est pas capable de sortir de ceci, de détruire les formes de la symbologie, il ne peut pas rentrer dans l’énergie de l’Intelligence.

Donc il ne peut pas comprendre les rapports énergétiques entre les différents plans d’évolution, entre le sperme et l’ovule, entre la Lune et le Soleil, entre la Terre, le Soleil et la Lune, ainsi de suite ; l’Homme ne peut pas comprendre les lois de l’énergie, et il faut que l’Homme comprenne les lois de l’énergie parce que c’est l’énergie qui est à la base de tout, c’est l’énergie qui prend dans l’Homme la quantité essentielle dont elle a besoin pour transmuter son oxygène, c’est l’énergie.

L’oxygène, ce n’est pas une énergie, l’hydrogène, ce n’est pas une énergie, c’est une composante de l’énergie, c’est une physicalité de l’énergie mais qui n’a aucun rapport avec l’énergie elle-même, c’est pour ça que d’ailleurs aujourd’hui, nous sommes obligés sur la Terre de créer des systèmes énergétiques à partir de particules qui sont déjà mortes d’énergie ; c’est pour ça qu’aujourd’hui nous sommes obligés constamment de créer des carburants qui brûlent et de recréer des carburants qui brûlent, au lieu de se servir d’une énergie qui est sans fin, mais une énergie qui n’est pas fondée sur les stocks infinitésimaux de l’atome.

L’Homme doit aller plus loin, mais pour que l’Homme aille plus loin, il faut qu’il ait l’Intelligence de l’Infinité, il faut qu’il comprenne les lois de l’énergie, autrement dit, il faut que son mental soit fusionné avec l’énergie, et à ce moment-là, il peut commencer à donner, à ouvrir pour l’humanité la boite de Pandore, il peut à ce moment-là ouvrir pour l’humanité, les secrets extraordinaires de la science cosmique.

RG : Vous utilisez encore très souvent le mot Homme qui, des fois, pourrait être mieux remplacé par le mot Humain ?

BdM : Non. J’emploie le mot Homme… Quand j’emploie le mot Homme, je l’emploie dans un terme générique, mais je peux employer le terme “Humain” si ça crée une confusion. Pour moi, le mot Homme… Quand je parle de l’Homme, je parle de l’Homme universellement parlant, sinon je parle du mâle ou de la femelle ; en général, je suis suffisamment précis dans ce que je dis.

RG : Bon, alors maintenant, c’est que la langue est pour être précise, et vous avez déjà dit que les mots… Qu’il faut faire attention aux mots.

BdM : Oui, c’est-à-dire que la langue est précise, c’est la façon dont nous employons la langue qui nous empêche de dire exactement ce que nous voulons dire, mais comme je suis dans un champ d’énergie qui pulse à une très haute fréquence, j’ai tellement de choses à dire que j’essaie de prendre le chemin le plus court. Donc, c’est pourquoi souvent je vais employer un terme lorsqu’en fait je pourrais en emprunter un autre, mais avec le temps, les gens me connaissent et me comprennent, et donc à ce moment-là, on peut passer par-dessus et ne pas perdre trop d’énergie avec les mots.

RG : Si on en revient encore aux spermatozoïdes et à l’ovule, les spermatozoïdes doivent se combattre pour atteindre l’ovule, un peu comme les mâles chez les animaux doivent faire la guerre des mâles, la confrontation pour que le plus fort, le plus résistant ait droit aux femelles. Est-ce que c’est la même chose sur le plan cosmique aussi… Que tous ceux qui veulent atteindre une planète, sont obligés de se confronter pour atteindre la planète qui, elle, est prête comme vous disiez tantôt… ?

BdM : Le concept du combat c’est un concept très intéressant. Il y a combat dans le cosmos là où il y a émotivité. Là où il n’y pas d’émotivité il n’y a pas combat, il y a simplement réagencement ou activité maximalisée pour la conquête du territoire. Sur le plan humain, il y a émotivité donc il y a combat ; sur le plan cosmique il n’y a pas combat il y a lutte. Le mot “lutte” sur le plan cosmique n’implique pas l’indication de l’émotion. Le terme “combat” implique l’activité émotionnelle.

Sur le plan cosmique il y a lutte parce que sur le plan cosmique, à cause des différents plans d’évolution, les êtres qui sont les plus évolués sont obligés constamment de remettre en place les activités ou de corriger les activités d’êtres inférieurs, donc il y a lutte parce qu’il y a plus d’êtres inférieurs dans le cosmos que d’êtres supérieurs.

Donc il y a toujours le phénomène de la relation entre “l’apex” (sommet) de la pyramide et la base, et la base est faite à cause de son nombre et de sa grande numérologie, elle essaie de prendre plus de place dans le cosmos qu’elle ne devrait, mais elle doit prendre beaucoup de place parce que justement il y a un grand nombre d’activités ou d’entités en activité. C’est pour ça qu’il y a toujours le phénomène de lutte.

Le seul endroit dans le cosmos où la lutte n’existe pas, c’est dans le centre même de l’univers qu’on peut appeler “l’île Paradisiaque”, c’est un terme qui fait partie des connaissances ésotériques qui sont données à l’Homme aujourd’hui, il y a un autre terme qu’on peut donner à l’île Paradisiaque, c’est le “Centre parfait du retour éternel de l’involution”.

Alors à ce moment-là, dans ce centre-là, le combat n’existe pas parce qu’il n’y a pas d’origine, il n’y a pas de temps, il n’y a pas d’espace et c’est à partir de cette étape de l’évolution, c’est à partir de ce lieu dans le temps et dans l’espace intemporel, que se situent ce que nous appelons les Alephs, l’Aleph, le dieu ou les dieux, parce qu’il n’y pas seulement qu’un dieu, il y en a plusieurs, donc la lutte à ce moment-là n’existe pas. Mais c’est à partir de ce plan-là, si vous voulez, que commence dans le cosmos la lutte qui devient plus loin le combat et qui devient plus bas dans l’échelle de l’évolution, l’agencement des différentes forces biologiques pour la conquête du territoire.

RG : Normalement, pour que le spermatozoïde atteigne un ovule, il faut qu’il y ait eu une forme d’orgasme entre les deux partenaires. Que signifie cet orgasme sur le plan physique, physiologique et cosmique ?

BdM : Ce n’est pas nécessaire qu’il y ait orgasme entre les deux partenaires pour qu’il y ait connexion. L’orgasme entre les deux partenaires est simplement un aspect de la conscience cosmique sur le plan sexuel, pour permettre aux êtres humains d’avoir le plaisir vibratoire de l’énergie, afin de réaliser par leur mémoire, que ça vaut la peine d’être fait encore, pour qu’il y ait au cours de l’évolution une procréation constante et continue.

RG : Donc, l’ancienne technique religieuse qui disait : “Faites des petits mais moins vous jouissez, mieux c’est”…

BdM : Non… (rires du public). Les dictées anciennes des clercs ou de ces êtres religieux faisaient partie de la psychologie religieuse de ces temps-là, tout simplement.

RG : Aujourd’hui, on est peut-être dans l’excès contraire, on dit : “Trouvez votre jouissance par quelque moyen que ce soit”, c’est l’essentiel, alors où situer l’équilibre entre les deux justement ? Est-ce que la jouissance ou l’orgasme est une partie importante ? Et je référerais à des textes qui nous rappellent la vie des saints qui, eux, ne parlent pas d’orgasme, ce serait “péché”, ils nous parlent de l’état de félicité de certaines saintes, de certains saints qui sentent en eux la présence de Jésus qui les pénètre, et cet état de félicité qui ressemble très étrangement à un orgasme, alors qu’est-ce qui se passe physiologiquement au moment de l’orgasme ?

BdM : Au moment de l’orgasme, il y a une concentration d’énergie cosmique sur un plan inférieur de l’Homme, autrement dit, vivre l’orgasme dans une instantanéité, ça équivaut à vivre sur un plan plus vaste l’énergie cosmique. Autrement dit, lorsque l’Homme vit l’énergie cosmique dans le mental, lorsque l’Homme vit l’énergie cosmique dans le corps astral, lorsque l’Homme vit l’énergie cosmique dans un centre, c’est toujours la même énergie.

Sur le plan sexuel, nous appelons ça “l’orgasme”, autrement dit l’orgasme c’est la connexion instantanée, très courte, de ce centre d’énergie avec cette énergie qu’on appelle l’énergie cosmique, et c’est le plus près, dans l’expérience de l’Homme, qui lui permet de vivre l’infinité de l’énergie sans être affecté par son ego, c’est pourquoi d’ailleurs c’est si puissant, c’est pourquoi c’est si plaisant, ainsi de suite.

RG : Est-ce que ça peut être provoqué par le mental de l’être humain… Comme je pense aux saints qui sont seuls, sans contact avec une partenaire, et qui atteignent cet état de félicité, de jouissance intense ?

BdM : L’état de félicité du saint se situe au niveau du corps astral, donc sa félicité, c’est d’un autre ordre de félicité qui est beaucoup plus intense, beaucoup plus grande, beaucoup plus stable, beaucoup plus près du mental, donc beaucoup plus reconnaissante sur le plan de la conscience, donc beaucoup plus élevée, et il y a à l’intérieur de cette félicité des expériences phénoménales qui relèvent du contact entre les entités dans l’astral et l’être humain, ainsi de suite. Donc ce sont des expériences qui sont d’ordre différent mais l’énergie est toujours la même, mais il ne faut pas prendre mes mots et dire que j’ai dit qu’être dans un état de sainteté, c’est la même chose que d’être dans un état d’orgasme (rires du public).

RG : Est-ce qu’on peut avoir un état, de forme de contact qui s’appellerait l’orgasme sur le plan physique, ou de félicité sur le plan astral, mais cet état semblable sur le plan mental pur ?

BdM : Oui, sur le plan mental, ce même orgasme existe, si vous voulez employer des termes entre parenthèses, mais c’est d’un autre ordre. L’énergie vécue dans le mental… Moi, peut être que je le vis ça, cet orgasme dans le mental, mais je déteste cette comparaison… Mais le plan mental est beaucoup plus vaste encore que le plan astral, c’est le plan qui est continu, qui a beaucoup plus de continuité.

RG : Lors de votre fusion, l’énergie est passée un peu comme lorsqu’un homme est en fusion avec une femme, et il y a une énergie qui passe, et ça procrée ?

BdM : Oui, mais comme je dis, je dois faire attention parce que je déteste les analogies et je sais très bien que… La manifestation de l’énergie cosmique sur le plan sexuel est la plus courte, sur le plan astral elle est plus longue, sur le plan mental elle est très longue, permanente et continue. Donc un Homme qui vit l’énergie cosmique sur le plan sexuel, il la vit d’une façon très courte, sur le plan astral plus longue, et sur le plan mental elle est continue et permanente, d’ailleurs c’est ça la fusion ! La fusion, c’est un état, entre parenthèses, d’orgasme permanent… (rires du public). Mais ce n’est pas ce que je veux dire !

RG : Sur le plan physique, atteindre l’orgasme, on en connaît plusieurs techniques. Sur le plan astral, quelles seraient les techniques ?

BdM : Sur le plan astral les techniques… D’ailleurs lorsqu’on parle d’orgasme sur le plan physique, on ne peut pas parler d’orgasme sans parler de l’activité astrale, parce que l’Homme vit sa sexualité beaucoup en fonction de son imagination ; il y a des Hommes qui se donnent des expériences dans le plan astral, il y a des Hommes qui vont dans l’astral et qui préparent dans l’astral leur activité avant de la vivre sur le plan matériel.

RG : C’est ce qu’on appelle les fantasmes ?

BdM : Les fantasmes sont un aspect de ceci mais ça va beaucoup plus loin que ça, il y a des êtres qui sont capables d’aller dans le monde astral et de préparer tout le scénario de leur activité ; même il y a des êtres qui préfèrent vivre leur activité sexuelle dans le plan astral que de la vivre sur le plan matériel, parce qu’elle est beaucoup plus belle, elle est beaucoup plus grande, les corps sont beaucoup plus harmonieux, les êtres sont beaucoup plus grands, il y a beaucoup plus d’Intelligence et il y a beaucoup plus d’harmonie entre les couples, mais ces êtres-là sont comptés, il y en a très peu.

RG : Alors quelles seraient les techniques justement pour le vivre sur le plan astral ? La méditation ? La prière ? La contemplation ?

BdM : Ça dépend de l’orientation psychologique de l’individu, ça dépend avec qui il est en contact sur le plan astral, parce que pour aller sur ces plans-là, il faut être amené là par quelqu’un, il faut avoir un complice, il faut avoir accès à un maître, il faut être en contact avec quelqu’un qui déjà connaît ces mondes-là. On ne peut pas aller dans ces mondes-là sans invitation, on ne peut pas visiter ces mondes-là sans… Parce que c’est très vaste le monde astral ! On peut facilement se perdre, donc il faut qu’il y ait connivence, qu’il y ait complice.

Si un Homme par exemple avait dans le passé, pratiqué une certaine sexualité très astrale, très sadique… Très sadique… Très négative, une sexualité très animale, automatiquement, il aurait la chance d’être en contact avec des entités qui travaillent sur ces plans-là et qui pourraient l’amener à vivre et à raffiner sa sexualité pour en développer des avantages humains, plus occultes, plus secrets, qui feraient concentrer beaucoup plus d’énergie sexuelle sur la Terre qu’il en est nécessaire.

RG : Évidemment, pour vous Bernard, qui considérez que l’astral est un monde très très pollué, vous imaginez peut-être très mal qu’il y ait peut-être aussi l’autre technique qui permet d’entrer en relation avec des maîtres de l’astral, mais pas sur le plan sadique, négatif, mais ça peut être aussi sur le plan très positif ?

BdM : Oui, oui, il y a… Mais sur les très hauts plans de l’astral, on ne s’occupe pas de la sexualité ! Sur les très très hauts plans de l’astral, on ne s’occupe pas de la sexualité ; sur les plans médians, oui ; mais pas sur les très hauts plans de l’astral. Là où les grands maîtres sont dans l’astral, il y a beaucoup d’autres activités essentielles pour eux, que d’enseigner à l’Homme la sexualité. C’est sur les plans médians qu’on s’occupera de la sexualité.

RG : On relie très souvent les gens qui vivent dans l’astral aux artistes, les gens qui sont des créateurs, artistes, l’imagination, la créativité, et on sait que très souvent ces artistes ont des manifestations sur le plan biologique, d’une sexualité assez spéciale, aberrante, dans toutes sortes de domaines. Comment associer cette créativité positive qui leur vient de l’astral, à une sexualité marginale par rapport au fait de procréation, point c’est tout ?

BdM : On parle de sexualité marginale, tout est marginal qui ne convient pas socialement à une convention culturelle, à une convention nationale. Le mot “marginal” n’a pour moi aucune signification particulière. Aussitôt qu’un Homme… D’ailleurs tous les Hommes qui ont le moindrement marqué le monde ont été marginaux ! C’est impossible à un Homme qui est suprasensible, ou supra quelque chose de ne pas être marginal, donc les êtres marginaux sont réellement les êtres qui font évoluer l’humanité.

Naturellement, à l’intérieur de la marginalité, il peut y avoir une marginalité décadente comme il peut y avoir une marginalité créative, et ceux qui vivent la marginalité décadente font déjà partie de la décadence, ceux qui vivent la marginalité créative, font partie de l’autre aspect, mais on ne peut pas… Bon, il y a tellement de choses à dire !

Une des choses que, moi en tant qu’Homme, j’ai réalisé depuis la fusion, c’est qu’il est absolument impossible, sur le plan cosmique, à un Homme, de juger un autre Homme, et ceci a été dit auparavant par d’autres initiés ; et je vais vous dire pourquoi ! Parce que si on arrive à l’homosexualité, et je me servirai de ceci pour expliquer ce que je veux dire : Nous avons dit au début de la soirée, que l’Esprit est en dehors de la polarité, donc l’Esprit est en dehors du bien et du mal ! C’est l’Homme qui est prisonnier du bien et du mal, c’est l’Homme qui, dans son expérience, qualifie de bien ou de mal selon les coordonnées progressives ou évolutives de sa société, de sa nation, de sa culture, de sa race, qui définit selon les mœurs de son temps ce qui est bien ou ce qui n’est pas bien.

Mais si nous regardons les choses du point de vue cosmique, autrement dit du point de vue du gouvernement Invisible, à ce moment-là, tout ce qui se passe dans l’expérience de l’Homme, de l’être planétaire qui n’est pas encore cosmique, fait partie de l’expérience dans la matière de l’Esprit. Et un jour vient le point, si l’être est suffisamment évolué, où il y a fusion entre l’Esprit et la matière, et lorsqu’il y a fusion entre l’Esprit et la matière, le taux vibratoire de l’être change, donc à ce moment-là, la qualité mentale, la qualité astrale, la qualité vitale et la qualité physique de l’être change.

Donc toute dénomination, toute catégorisation de l’action humaine, en tant qu’expérience, n’est plus soumise aux lois de la pensée humaine, elle est soumise à la dictée télépathique de l’être avec le cosmos. Donc à ce moment-là, l’être découvre son identité, devient totalement centrique, devient totalement autonome et il est capable de vivre sa vie selon le besoin de son énergie, tout en respectant la nature de la vie polarisée de la civilisation à l’intérieur de laquelle il vit.

Donc c’est très important dans le cycle qui vient, surtout au vingt-et-unième siècle, et d’ailleurs ça nous est imposé de plus en plus d’une façon inconsciente aujourd’hui, ça devient très important pour les Hommes… Si les Hommes de la Terre veulent évoluer, ils devront apprendre à regarder l’expérience de l’autre Homme, des autres êtres, et de ne pas les porter en jugement. Et s’ils font ceci, il se produit ceci : ils sont obligés d’absorber le choc émotionnel dans leur corps astral, ce choc change la nature de leur corps astral, change leur mental et leur donne une conscience plus grande, c’est-à-dire que ça élargit dans le contexte, leur Esprit.

Et lorsque l’Esprit est très très élargi, que la conscience de l’Homme devient très vaste, à ce moment-là, l’Homme n’est plus prisonnier des petites constatations marginales, qu’il fait dans son expérience.

RG : Comment parler à quelqu’un qui, s’il voit un homosexuel, voudrait lui planter son poing entre les deux yeux, quelqu’un qui ne peut pas digérer quelqu’un qui n’est pas pareil que lui ?

BdM : C’est parce que c’est une personne qui est “myopique”, c’est une personne qui est éprise d’elle-même, c’est une personne qui se prend pour un autre, c’est une personne qui se prend au sérieux, c’est une personne qui manque totalement de maturité.

RG : Oui, mais quelqu’un qui vous répondrait : “Oui mais la sexualité ne sert pas à se faire du fun, ça sert à faire des petits”… Ça ne fera pas des enfants forts comme on entend souvent.

BdM : Bon. OK. OK. Le point, dans le traitement très délicat de l’homosexualité, il est ici, à ce stade de notre conversation. L’Homme découvrira un jour, lorsqu’il sera en communication télépathique avec les plans, les mondes parallèles, il découvrira que l’expérience humaine sert à l’évolution de l’Esprit, et non pas à meubler le petit esprit de l’Homme. Autrement dit, l’Esprit… Un être par exemple qui est homosexuel, il est dans un corps matériel, il vit une certaine souffrance parce qu’il est marginal, il vit dans une société qui rejette son activité, son expérience, et cet être-là pourquoi souffre t-il ? Parce qu’il n’est pas conscient dans son Esprit des lois de son incarnation.

S’il était conscient des lois de son incarnation, s’il savait pourquoi il était homosexuel, pourquoi il est né dans telle famille, pourquoi les conditions de son homosexualité, on lui répondrait de l’autre plan, pourquoi ! Et donc il serait automatiquement lavé de toute culpabilité sociale ou personnelle vis-à-vis de cette action, mais en même temps il aurait la maturité, c’est-à-dire l’Intelligence de son action, de son activité, et il serait suffisamment mûr pour ne pas troubler l’humanité ambiante.

Le problème avec beaucoup d’homosexuels, c’est que beaucoup d’homosexuels ont troublé l’humanité ambiante, et quand on trouble l’humanité ambiante et qu’on fait partie d’une minorité, il est évident qu’on peut s’attendre à des chocs en retour. Et si l’homosexuel ne troublait pas l’humanité ambiante, autrement dit si l’homosexuel était un homosexuel normal comme il y en a d’ailleurs – moi j’en connais des homosexuels qui sont des homosexuels normaux, des gens très bien et je vous dis, quand je parle de gens très bien, je parle dans toutes les sphères de la société humaine, même dans la politique mondiale – il y a des êtres homosexuels qui voilent leur activité.

Parce qu’ils savent, ils reconnaissent qu’ils ne peuvent pas ouvertement dans l’humanité ambiante – qui est extrêmement primitive aujourd’hui sur le plan psychologique – dévoiler leur jeu. Et ces êtres-là ont dans le monde une présence très effective, donc il y a des homosexuels… Alors nous respectons Michel-Ange ! Alors homosexuel… Si c’est Michel-Ange, ça va ! Mais si c’est le petit bonhomme à côté de chez nous, ça ne va plus ! Hein ? Homosexuel, si c’est un grand bonhomme de l’histoire, ça va ! Mais si c’est le bonhomme à côté de chez nous ça ne va plus !

Donc il y a chez soi une sorte de présomption, il y a chez soi une sorte d’attitude, et tant que l’Homme aura des attitudes vis-à-vis de l’homosexuel, l’homosexuel sera obligé de vivre son expérience et ceci fait partie de son karma. Ceci fait partie de sa souffrance, et s’il a les clés et s’il connaît, et s’il comprend la relation entre son expérience et son incarnation et son Esprit, et entre éventuellement en contact avec les plans qui peuvent bien lui expliquer sa situation, il ne souffrira plus de son homosexualité, et il sera un homosexuel heureux et il sera un homosexuel normal ! Comme il y a des êtres hétérosexuels normaux, il sera un homosexuel normal !

Ce n’est pas à l’Homme subjectivement, culturellement, au niveau de ses mœurs, en fonction de ses principes religieux ou de ses principes statutaires, de dire que l’homosexuel, c’est un être qui est anormal. Il n’y a pas d’anormalité dans la nature. Il y a dans la nature des aspects qui relèvent d’une décision qui a été prise sur des plans invisibles avant l’incarnation.

Ça, c’est comme le jeune Homme qui vient au monde avec une tête d’eau (hydrocéphalie), le jeune Homme qui est totalement difforme ; nous, dans la société nous le considérons comme anormal, mais nous avons précieusement essayer de le protéger, nous lui donnons un environnement pour l’aider, mais nous ne faisons pas la même chose pour l’homosexuel !

Nous n’oserions pas aider l’homosexuel, nous n’oserions pas définir des lois sociales, des lois psychologiques ou des principes quelconques de vie sociale pour ces êtres-là, parce que déjà ces êtres-là ne sont pas anormaux dans un sens physique, mais ils vivent une anormalité qui n’est pas psychologiquement anormale, c’est-à-dire qu’ils vivent en dehors des lois du déterminisme biologique, et ceci fait partie de leur karma, ça fait partie de leur expérience, et si eux peuvent le vivre, vivre cette expérience sans être troublés dans l’émotionnel et dans le mental, ils vivront très bien leur expérience, parce que c’est absolument nécessaire, c’est absolument essentiel qu’il y ait dans une civilisation de l’homosexualité.

C’est impossible… Et d’ailleurs il n’y a jamais eu de civilisation sur la Terre qui n’a pas eu son homosexualité, les Hindous ont eu leur homosexualité, les Indiens ont eu leur homosexualité, les Grecs, les Romains ! Toutes les civilisations de la Terre ont eu leur homosexualité ! Pourquoi ? Parce que l’homosexuel est le lien entre l’homme et la femme, il est cette présence dans la matière qui permet temporairement, pendant l’involution, que l’énergie de la femme passe vers l’homme et que l’énergie de l’homme passe par la femme. Ça, c’est sur le plan cosmique.

Donc l’homosexuel a une fonction cosmique sur la Terre, mais lui en tant qu’individu, il ne la voit pas, il ne la connaît pas, donc comment la souffre-t-il ? Il la souffre en relation de son déterminisme biologique, qui est confronté à un déterminisme biologique qui est universellement contre lui, donc il n’est pas capable de logiquement prendre possession de son expérience, et tant que l’homosexuel ne prendra pas possession de son expérience, il sera assujetti au jugement d’une société ou d’une humanité ambiante qui, à cause de son nombre, de sa majorité, aura le droit de juger en chef son comportement psychologique.

RG : Là, je pense que ça clôt assez clairement pour l‘homosexualité.

BdM : Ça vous donne un peu l’idée.

RG : Maintenant si tout est normal, que penser de la pédophilie ?

BdM : La pédophilie ? Dans quel sens ?

RG : Euh… Laissez venir à moi les petits enfants, c’est-à-dire ceux qui retrouvent ou qui recherchent la présence des enfants pour… Une initiation sexuelle précoce…

BdM : Il y a dans toute expérience, toute expérience, de la maturité ou un manque de maturité, ça c’est un point commun. Il y a dans toute expérience un ajustement qui doit être fait au niveau du corps astral, ce genre d’expérience dont vous parlez n’est pas plus différent que l’autre genre d’expérience, par exemple, où le type va dans un magasin et se sent obligé de voler ! Alors le type qui va dans un magasin, qui est attiré à prendre quelque chose et de le mettre dans sa poche, il est poussé par la même énergie que le bonhomme qui va vers le jeune !

Il ne s’agit pas pour nous de juger ces êtres-là, il s’agit pour nous de leur faire comprendre, il s’agit pour nous d’avoir une science psychologique du mental, qui puisse éventuellement altérer la vibration de leur corps astral, pour qu’il ne puisse plus résonner à cette énergie, donc en être libérés. C’est ça de la psychologie ! En attendant que nous ayons des écoles ou des universités, ou des psychologues, ou des psychiatres, ou des éducateurs qui connaissent les lois de l’énergie, les lois de l’Esprit, à ce moment-là nous sommes obligés de traiter avec ces gens d’une façon légaliste, et automatiquement nous empiétons dans le domaine de leur expérience, pour le bénéfice d’une humanité ambiante, pour sauvegarder les mœurs d’une société.

Et c’est le rôle de la société de se protéger, mais c’est le rôle de l’individu de comprendre son prédicament, donc les gens qui sont tels que ceux que vous me décrivez, ces gens devraient… Parce qu’aujourd’hui il y dans le monde… Moi je suis un individu dans le monde qui parle, il y a des individus dans le monde qui offrent d’expliquer ce qui ne se comprend pas au niveau de leur psychologie.

Donc si ces gens ont besoin de comprendre leur nature… Parce qu’il ne faut pas s’imaginer que le type qui est pédophile est heureux de faire ce qu’il fait. Il faut s’asseoir avec lui et réaliser qu’il vous dira quelque part dans la conversation, qu’il n’est pas capable de s’empêcher, il n’est pas capable de s’empêcher ! Il est poussé vers ces jeunes, donc s’il est poussé vers ces jeunes il est poussé par des forces ! S’il est poussé par des forces, il y a un contact astral entre lui et ces forces, donc ce contact doit être brisé, mais nous n’avons pas de psychologie ! Nous n’avons pas de science psychologique du mental pour expliquer à l’Homme cette condition et briser le lien entre l’astral et lui, donc la situation de ces êtres est une situation d’expérience, c’est une situation karmique, ça fait partie de l’évolution de leur Esprit.

Et ça fera partie un jour de l’évolution de la société humaine, de comprendre les lois occultes du psychologique humain, afin de libérer finalement une fois pour toutes l’Homme de toutes les contraintes psychologiques qu’il connaît et qu’il vit, parce qu’il ne connaît pas les lois de son Esprit, il ne connaît pas les lois de l’âme, il ne connaît pas les lois de l’ego, il ne connaît pas les lois de la mémoire. Ça, ça fait partie de l’évolution de la nouvelle société.

RG : Quand vous dites tantôt, il ne peut pas s’en passer, ça peut très bien s’associer aussi aux hétérosexuels, les hommes qui disent : Moi ça me prend… Une femme de même…

BdM : C’est la même chose, c’est la même chose ! Moi, je me rappelle, j’avais fait un séminaire où j’avais reçu cette dame qui pleurait, qui était absolument dépourvue et qui me disait : “Mon mari, ça n’a pas de sens… Il vient à la maison à 11h le matin, moi je suis dans la cuisine, il baisse ses culottes, à 3h de l’après-midi il revient à la maison, je suis dans la cuisine, il baisse ses culottes, il baisse ses culottes six, sept fois par jour”… Donc lui, il était en proie à la même énergie, seulement il était déjà protégé parce que dans la société hétérosexuelle c’est normal, et c’est peut être bien vu dans certains quartiers, que l’homme puisse faire vibrer sa femme aussi souvent dans une période aussi courte (rires du public).

RG : La chose peut être inverse aussi, il y a des femmes qui en ont besoin très souvent.

BdM : Très juste, très juste.

RG : Mais alors qu’est-ce que ça signifie qu’il y ait des gens qui ont vraiment souvent besoin, et d’autres, qui en ont à peu près jamais besoin ?

BdM : Parce que la surexcitation du corps astral fait partie aussi de l’expérience, un Homme qui entre moindrement, le moindrement dans une conscience supérieure, se voit automatiquement, naturellement désinvesti de cette capacité sexuelle désordonnée, automatiquement. D’ailleurs moi je sais, je fais des séminaires, et je vois des gens qui viennent me voir quelque temps par la suite et qui me disent que leur activité sexuelle, leur appétit sexuel s’est un peu radouci, ils ont pris un peu de recul, ils ne vivent plus de la même insécurité psychologique vis-à-vis leur sexualité, donc c’est un ajustement du corps astral.

Vous savez, le problème de l’Homme sur la Terre, ce n’est pas dans le fait, ce n’est pas seulement dans le fait qu’il ne se comprend pas, c’est dans le fait qu’il est fait de principes vibratoires, il est fait de certaines énergies, le mental c’est un champ de force, le corps astral c’est un champ de force, le corps vital c’est un champ de force ; et ces champs de force, s’ils sont le moindrement désaxés, le moindrement désordonnés dans leur vibration, imposent sur l’ego une très grande souffrance.

Et il faudra un jour que la psychologie soit suffisamment avancée pour pouvoir traiter, non pas d’une façon chimique mais d’une façon verbale, de ces extrêmes de température, de ces extrêmes d’activité, pour que l’Homme puisse vivre une vie normale. Vous pensez que l’Homme qui doit venir chez lui sept fois par jour, qui doit laisser son travail pour voir sa femme dans la cuisine, vous pensez que lui il est heureux ?!

Évidemment il vibre, mais il sait très bien qu’il a un problème psychologique quelque part, mais le pire, c’est que ce n’est pas un problème psychologique, c’est un problème astral qui devient un problème psychologique ! La même chose avec l’homosexuel ! La même chose avec le pédophile ! Le problème, il devient psychologique parce qu’il n’est pas compris, mais au début c’est un problème astral ; c’est une surexcitation du corps astral !

Et avec la surexcitation du corps astral, vous avez une télépathie inconsciente entre l’astral et l‘Homme, que j’appelle la pensée subjective inconsciente, et automatiquement, le cirque commence, et regardez dans les annales de la criminologie, à tous les niveaux, dans ses aspects les plus bénins jusque dans ses aspects les plus sensationnels, vous verrez qu’il y a toujours une activité astrale qui n’est pas sous le contrôle de l’ego.

Et c’est pourquoi l’Homme fait partie de ce que j’appelle l’involution, et que l’Homme doit aller vers l’évolution, là où il pourra avoir un mental, un astral, un vital et un physique qui sont totalement ordonnés, donc à ce moment-là, il entrera dans une nouvelle conscience.

RG : Peut-être que dans tout ce qui pourrait être marginal, ce qui est le plus marginal entre tout, c’est peut-être les transsexuels, ceux qui dans leur essence, dans leur intimité propre, dans leurs hormones ne se sentent pas dans leur peau, s’ils sont nés homme ils se sentent femme, et s’ils sont femme ils se sentiraient mieux en homme. Qu’est-ce que c’est qui se passe dans ce cas là ?

BdM : Chez le transexuel, il y a une affinité astrale pour le bien-être sexuel femelle, autrement dit chez le transexuel, il y a une conscience astrale qui s’imprime sur son centre sexuel et qui lui donne le bien-être de la femme ou le bien-être de l’homme, et où situe le bien-être de l’homme ? Il se situe dans son pénis, où se situe le bien-être… Je vais continuer sur ce que je dis, parce que ce n’est pas fini, et je dois expliquer à la longue ; le bien-être de l’homme vis-à-vis du corps astral se situe dans son pénis, le bien-être de la femme vis à vis de son corps astral se situe aussi dans sa partie sexuelle.

Alors le transexuel lui, est très très sensible par le biais du corps astral à ce bien-être, donc il y a une connexion extrêmement vitale, extrêmement électrique entre ce centre d’énergie astrale et le centre sexuel, donc le transsexuel lui, se sent constamment poussé à vivre l’autre rôle ; ça fait encore partie du débalancement du corps astral. Ça s’explique, il peut le comprendre, mais pour neutraliser cette connexion-là, il faut qu’il change de connexion mentale, il faut qu’il change de partenaire, de complice dans l’astral, parce que les Hommes sont beaucoup plus dominés par l’astral qu’ils le pensent.

J’ai déjà expliqué, d’ailleurs c’est la fondation de mon instruction dans le monde occidental, que la nature même de l’Intelligence humaine et consciente est régie par des Intelligences astrales. Donc l’Homme inconscient n’a aucun pouvoir sur son cerveau. Son pouvoir mental est le résultat d’une communication télépathique, subliminale, entre son cerveau et ces Intelligences-là ; c’est seulement lorsque ceci est brisé que l’Homme entre dans son Intelligence et qu’il peut, à ce moment-là, comprendre tous les aspects de lui-même.

RG : Donc en fin de compte, quelle que soit la révélation sexuelle que vit l’être humain sur Terre, il se retrouve à passer au niveau supérieur dans l’androgynat, sans sexualité mâle/femelle, sans polarité yin/yang, c’est l’unité ?

BdM : Sur les autres plans en dehors de l’astral, oui, il n’y a pas de polarité, il ne peut pas y avoir de polarité dans le plan mental, parce que le plan mental ne s’exécute pas dans la matière comme le plan astral s’exécute dans la matière. Donc l’Homme qui est dans sa conscience supramentale, qui a une conscience supramentale ne se voit pas en tant qu’homme, il se voit en tant qu’être dans un corps mâle ou il se voit en tant qu’être dans un corps de femme ; donc à ce moment-là il ne souffre pas de la polarité et il peut très bien comprendre l’un ou l’autre.

RG : Bernard, il reste à peine cinq minutes dans cette deuxième heure sur la sexualité, et la troisième heure sera consacrée aux interventions du public qui seront faites par écrit, pendant la pause, question de répondre très intimement à des questions très personnelles qui viennent du public en général ; je pense qu’on a réussi à faire un bon tour d’horizon sur les manifestations de la sexualité…

BdM : Vous savez que la sexualité… Le phénomène humain c’est très vaste, très vaste, et je demande aux gens qui m’écoutent, soit à la télévision ou de n’importe quelle façon, de toujours prendre en considération, que si on ne me comprend pas à l’intérieur d’un terme, à l’intérieur d’une section, de paroles expliquées, qu’on revienne à moi d’une façon ou d’une autre plus tard, pour que j’explique.

Parce qu’il est absolument impossible à l’Homme de parler d’une façon permanente de la nature de l’Homme, du phénomène humain sans parler très très longtemps… Parce que l’Esprit ne peut pas fonctionner comme l’intellect, l’Esprit fonctionne d’une façon synthétique très rapide, tandis que l’intellect lui, fonctionne au niveau de la mémoire. Donc si nous parlons surtout de la sexualité, si nous commençons à ouvrir un voile, ou dépasser le voile sur la sexualité, il est évident que les gens devront écouter très très longuement ce que nous devons dire, parce que même moi, j’apprends quand je parle !

Donc il est évident que l’Homme doit apprendre à écouter avant de tirer des conclusions sur des mots qui souvent ne sont pas très bien formés, parce qu’il y a trop de pression qui pousse derrière. Alors nous devons être patients, si nous voulons bien comprendre les phénomènes extraordinairement complexes et très simples en même temps de la sexualité humaine. Il y a beaucoup à dire !

RG : Sans préjugés.

BdM : Il faut toujours être sans préjugés.

RG : Sauf en ce qui concerne la destruction plutôt que la créativité…

BdM : Oui, mais les gens sont suffisamment intelligents pour réaliser la différence entre les deux.

RG : Merci, Bernard de Montréal.

mise à jour le 25/08/2024

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