Devant Dieu, devant les Hommes, première partie

Snow freeride – credit: @RedBullSnow YouTube

Conférence avec Richard Glenn 49a

“RG : Bernard de Montréal, avons-nous effectivement des comptes à rendre à Dieu et aux Hommes ? De quelle nature sont ces comptes que nous avons à rendre ? À quel Dieu et à quels Hommes ou à quels Humains ? BdM : C’est un sujet très intéressant ça, le rendu des comptes ! D’abord, pour entrer dans le gras du sujet …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

écouterregarder sur YouTube

Première partie

Richard Glenn (RG) : Bernard de Montréal, avons-nous effectivement des comptes à rendre à Dieu et aux Hommes ? De quelle nature sont ces comptes que nous avons à rendre ? À quel Dieu et à quels Hommes ou à quels Humains ?

Bernard de Montréal (BdM) : C’est un sujet très intéressant ça, le rendu des comptes ! D’abord, pour entrer dans le gras du sujet tout de suite, sans préambule, les comptes qu’on a à rendre aux Hommes ou à Dieu, sont toujours des comptes qui sont escomptés par les Hommes ou par Dieu, si on se soumet aux Hommes ou à Dieu. Autrement dit, les comptes qu’on a à rendre sont toujours des comptes qui sont calculés sur notre naïveté.

Plus on est naïf, plus on a des gros comptes à rendre à Dieu et aux Hommes. Et, Dieu, c’est un gros banquier, puis dans la conception humaine, dans la conception de l’Homme, la conception anthropomorphique de Dieu, il est évident qu’un Homme qui croit en Dieu dans le sens conceptuel, dans le sens philosophique, dans le sens théologique, dans le sens psychologique, historique, dans le sens conditionné, c’est évident que Dieu pour lui c’est un gros banquier et le bonhomme lui doit des comptes.

Et automatiquement, s’il ne paie pas ses comptes, ben là, il vit dans la crainte, qui l’amène à la crainte de la mort, puis ce qui va se passer après, ainsi de suite. Autrement dit, dans le fond, on doit beaucoup plus de comptes aux Hommes, parce qu’avec les Hommes, on a un contrat social. Pas le contrat social de Jean- Jacques Rousseau, mais on a un contrat social avec les Hommes, qui est un contrat fondé sur une harmonie plus ou moins grande ou un entendement plus ou moins étudié, intelligent, du comportement humain à l’intérieur d’une société.

Tandis que le contrat qu’on a avec Dieu, ce n’est pas un contrat qui est de bouche à bouche ; c’est un contrat qui nous a été imposé par la croyance. On a dit : “Il y a un Dieu, il y a un contrat, puis c’est final”. Puis comme on ne le voit pas Dieu, comme l’Homme ne voit pas Dieu, comme l’Homme n’est pas en conscience supramentale, comme l’Homme n’a pas de facilité de communication intérieure pour savoir ce qui se passe dans l’invisible, quelles sont les structures de l’invisible, ainsi de suite, à ce moment-là l’Homme est obligé de convenir avec la conception anthropomorphique qui lui a été imposée, d’où le contrat.

Mais les Hommes changent, l’Homme aujourd’hui change à un rythme effarant. Et il y a des Hommes sur la Terre aujourd’hui qui changent à un rythme absolument extraordinaire, qui découvrent d’une façon très rapide, que le lien entre l’Homme et l’Homme est un lien de convenance que lui maintient ou que lui détruit si la convenance ne convient plus. Mais pour que l’Homme détruise des liens convenance, il faut qu’il soit intelligent, c’est-à-dire qu’il faut qu’il comprenne comment fonctionne la société.

Il faut qu’il comprenne comment fonctionne le psychisme humain, il faut qu’il comprenne sur quoi est fondée sa psychologie, sur quoi est fondé son moi, sur quoi est fondée sa conscience personnelle. Est-elle réelle, sa conscience personnelle ? Est-elle le produit d’une fabrication à long terme ? Est-elle le produit d’un conditionnement à long terme, millénaire, racial, religieux, philosophique, spirituel, psychologique ? Ou est-elle réellement fondée sur la communication télépathique entre lui et son double qui est, dans le fond, sa partie réelle, intégrale, cosmique, mais dans l’invisible ?!

Et tant que l’Homme n’est pas capable ou ne sera pas capable de se suffire à lui-même mentalement et émotivement, il n’aura aucune capacité de voir à travers les fines lignes du contrat, que ce soit le contrat entre lui et les Hommes ou que ce soit le contrat entre lui et Dieu. Mais dans le contrat entre lui et les Hommes et le contrat entre lui et Dieu est différent. Le contrat entre lui et les Hommes est écrit à l’encre noire et le contrat entre lui et Dieu est écrit à l’encre blanche invisible.

Déjà là, l’Homme a de la difficulté à lire le contrat, les petites lignes à l’encre noire entre les Hommes, imaginez-vous où il en est rendu avec l’encre invisible, hein ? Ça nous donne une idée de la validité du contrat entre l’Homme et Dieu. Ça nous donne une idée jusqu’à quel point on peut réellement se fier à ce contrat-là, est-ce qu’’il existe réellement ? Et pour savoir si réellement il existe, ben, on est obligé nous-mêmes d’entrer en contrat avec nous-mêmes, de pouvoir lire l’encre invisible qui est écrit sur le front occulte de l’Homme, pour y déchiffrer les signes cachés de sa conscience cosmique.

Et ensuite, à ce moment-là, on est dans une position de force vis-à-vis soi-même et on est capable de tempérer l’importance historique, millénaire, du contrat entre l’Homme et Dieu, ou on est capable de l’éliminer, on est capable de transiger avec d’une autre façon, ou on est capable de totalement le renier ce contrat-là. Mais pour qu’on puisse le renier, il faut d’abord avoir été capable d’éliminer les ambiguïtés du contrat qui font partie de la mémoire humaine, qui font partie de la psychologie de l’Homme, qui font partie du conditionnement de l’Homme depuis des siècles.

Donc, ça prend un Homme qui est très centrique dans son Intelligence et totalement sans influence extérieure pour être capable de lire le contrat entre lui et Dieu. Puis s’il s’aperçoit que le contrat entre lui et Dieu est un contrat qui a été établi par des avocats de Dieu, même dans la société mondiale occidentale, pour le profit du bureau d’avocats de Dieu. À ce moment-là, il n’en n’a plus besoin. Mais à ce moment-là aussi, comme il est sensé être dans son Intelligence, comme il est sensé être en rapport avec un plan invisible qui est intégralement lui-même, il sait très bien qu’il y a des Hommes dans le monde qui ont encore besoin des avocats de Dieu.

Alors, il laisse vivre les Hommes parce que les Hommes doivent vivre leurs expériences, tous les Hommes doivent vivre leurs expériences, que ça prenne cent ans, deux-cents ans, cinq-cents ans, sept-cents ans, c’est pas de nos affaires. L’évolution du monde est lente mais elle est inéluctable. Les races viennent, meurent, viennent, meurent, viennent, meurent ! Et là, il y a en a une qui meurt puis une autre qui vient, ainsi de suite. Mais quand une nouvelle race vient sur la Terre, qu’est-ce qui se passe ? Il y a automatiquement une nouvelle histoire de créée ; une nouvelle histoire de créée !

Et qui est-ce qui crée l’histoire ? Ce sont ceux qui sont suffisamment conscients de l’importance de leur action à l’intérieur d’une société qui sera demain autre, parce qu’ils ont une conscience différente. Donc, le contrat entre l’Homme et l’Homme et l’Homme et Dieu, c’est un contrat qui doit être vu, compris en fonction de la psychologie de l’Homme. C’est l’Homme lui-même.

Dans la nouvelle évolution de l’Homme, et quand je parle de l’Homme, je parle de l’individu, je ne parle pas de l’Homme “sclérosé”, je ne parle pas du “TV man”, je parle de l’Homme intégral, qui est capable de regarder la télévision puis qui est capable de mettre de côté, qui est capable de lire la presse et qui est capable de déchirer, l’Homme qui est intégral, qui a sa propre Intelligence et qui peut regarder les opinions dans le monde et dire : “Ça, c’est pas ça. Ça, c’est pas ça. Ça, c’est ça. Ça, c’est pas ça. Ça, c’est pas ça”.

Cet Homme-là qui est l’Homme de demain saura qu’effectivement, le contrat signé, établi, est toujours en fonction, soit d’une influence qui l’impose qui est le contrat social ancien de l’humanité, qui a donné naissance aux sociétés, qui a donné naissance aux religions, aux systèmes, à la systématisation de la pensée humaine, à l’idéologie, ainsi de suite, ou, il y a l’autre contrat qui naît de l’intégration de son Intelligence avec la parfaite compréhension de sa relation avec l’extérieur.

Comme un Homme intelligent ou dans son Intelligence, un Homme qui a une conscience plus ou moins cosmique, doit travailler ou vivre en fonction du plan matériel, il est obligé de trafiquer avec le plan matériel, mais toujours selon les lois de son Intelligence, jamais selon les lois de l’intelligence extérieure à lui-même. Alors il n’a plus besoin de contrat, il y a simplement égalisation des rapports. Alors l’égalisation des rapports entre les Hommes sera la nouvelle condition sociale, politique, de l’Homme de demain, au cours des siècles. Et aujourd’hui, on vit encore sous contrat.

Et tant qu’on vit sous contrat, on est pénalisé, et ce qui est dangereux dans le contrat humain, le contrat Homme-société ou le contrat Homme-Dieu, c’est qu’on est toujours pénalisé. Les Hommes qui font une brèche de contrat dans leur relation avec Dieu, vivent une vie de plus en plus “insécure” psychologiquement, parce que si Dieu est sorti de leur vie parce qu’ils ont, entre parenthèses, pêché contre lui, à ce moment-là, ces Hommes sont obligés de subir la pénitence.

Mais la pénitence pour qui ? Pour quoi ? De qui ? Et envers qui ? Toujours pour des forces qui sont extérieures à lui-même ; toujours pour renflouer le patrimoine psychologique, spirituel, de la grande machinerie qui a mis Dieu sur un piédestal, pour qu’il devienne, pour l’Homme, un faux soleil.

Donc l’Homme doit un jour découvrir son propre Soleil, qui fait partie d’une autre catégorie de divinités, mais une catégorie qui est beaucoup plus substantielle, parce qu’elle est beaucoup plus comprise que l’ancienne catégorie qui était simplement transmise, imposée, avec toutes les ficelles de l’ambiguïté historique qui a forcé l’Homme, dans différentes régions de la Terre, à se composer un visage divin qui convenait aux grands prêtres et qui convenait à ceux qui avaient le pouvoir.

Donc l’Homme de demain, à cause de son contact télépathique avec le double, à cause de sa capacité de voir dans l’invisible, à cause de sa capacité de transiger verbalement, télépathiquement avec l’invisible, avec le gouvernement invisible, saura, intégralement, quelles sont les forces dans le cosmos qui dirigent l’évolution, quelles sont les forces, dans le cosmos, qui sont à la base de l’organisation psychologique de l’humanité.

Autrement dit, quelles sont les forces, dans le cosmos, qui sont derrière la fabrication des pensées dont se nourrit l’Homme inconsciemment, pour rapporter, à ces forces, un échange quelconque de pouvoir avec la Terre ! Ça, c’est la condition de l’Homme. Et pour que l’Homme sorte de cette condition, il faut qu’il soit absolument supramental.

Et quand je dis absolument supramental, je dis qu’il faut qu’il ait une supraconscience, il faut qu’il ait une conscience qui n’est plus dotée de quelque forme que ce soit d’émotivité psychologique, afin de pouvoir transiger d’une façon parfaite et permanente avec les idées qui sont inscrites dans la tablette de la “convenience” (convenance) sociale, ce que l’on appelle le contrat entre l’Homme et l’Homme et l’Homme et le Dieu.

RG : Je peux vous demander une question très très très précise : Le Dieu dont parle Moïse, quand il a reçu les fameux Dix Commandements, est-ce que c’est Le Dieu ?

BdM : Le Dieu de Moïse, c’était le Dieu qui a… Le Dieu, d’abord, le Dieu de Moïse, ce n’était pas le même Dieu qu’on pourrait concevoir aujourd’hui. Pour Moïse, c’était Dieu. C’était le Dieu ! Parce que dans ce temps-là, les Hommes avaient encore une conscience astrale très très sensible, ils n’avaient pas de facultés critiques comme on a aujourd’hui. Donc le contact entre l’invisible, l’intemporel et le temporel, son “Yahvé”, était effectivement un être qui venait d’une autre dimension.

Mais comme les êtres qui viennent d’une autre dimension viennent toujours sous ou avec l’appui de la lumière, il est évident qu’un Homme du désert, un sunnite, un Homme de grande sensibilité, mais de très petite intelligence critique, un tel Homme ne pouvait pas voir, comprendre la dimension cosmique de la politique qui lui était imposée pour le développement du covenant entre le peuple Juif et les forces créatives de l’involution, qui étaient derrière le mouvement de cette conscience raciale qu’on appelle “la Juiverie” et qui devait servir à imposer, sur la Terre, une normalité psychologique ; afin que les peuples les plus évolués puissent se soustraire, puissent se séparer des peuples moins aguerris, afin de créer les bases d’une nouvelle civilisation et afin de préparer les mouvements politiques de l’avenir qu’on a connus au cours du millénaire et qu’on a connus en 1939, et qu’on connaîtra dans les années qui viennent.

Donc, le plan politique de Yahvé qui était un plan politique cosmique, qui était un plan politique issu d’une Intelligence qui est dans l’invisible, qui fait partie de la Hiérarchie mondiale, universelle, intermondiale, cette Intelligence et ce qui était dicté de cette Intelligence ne pouvait pas être compris par l’Homme ou le prophète de ce temps-là, ou le psychique, ou le médium, ou le messie de ce temps-là, parce que l’Homme de ce temps-là n’avait pas conscience supramentale.

Il avait simplement conscience réceptive, télépathique astrale, donc cet Homme avait accès, à cause de ce contact, aux pouvoirs qui viennent à cause de la fusion partielle du corps astral avec l’énergie, mais il n’avait pas l’Intelligence de comprendre l’aspect cosmique, occulte, planétaire, intermondial et interdisciplinaire de cette énergie. Et l’interdiscipline de l’énergie, c’est le fondement d’une race supérieure avec une race inférieure.

Donc, comme il ne connaissait pas les aspects interdisciplinaires d’une race en dehors des conditions spatiales avec une race à l’intérieur des conditions spatiales, le pouvoir d’investiture, le pouvoir d’infusion sur le peuple Juif a créé la cohésion dont avait besoin ce peuple pour pouvoir continuer, sans se fragmenter, pour pouvoir continuer sa conscience raciale jusqu’à la fin du vingtième siècle.

Alors il s’agit… Le problème avec les Hommes qui questionnent ou le problème de la question avec l’Homme, c’est que c’est toujours une question philosophique. L’Homme n’est pas capable de poser une question qui ne ressort pas de la philosophie, mais qui engendre une réponse qui est cosmique. L’Homme n’est pas capable… D’ailleurs c’est pourquoi je ne réponds pas à beaucoup de questions venant de l’Homme ; l’Homme n’est pas capable de demander des questions qui sont d’ordre cosmique pour avoir une réponse d’ordre cosmique.

Il demande toujours des questions philosophiques pour se sécuriser dans la réponse philosophique, afin de stabiliser son émotionnel envers son mental. Donc on me demandera : “Qu’est-ce que vous pensez du Christ, est-ce que le Christ a existé, qu’est-ce que vous pensez de Moïse, est-ce que Moïse avait contact avec les extraterrestres ou est-ce que c’était réellement Dieu, qu’est-ce c’était Yahvé, qu’est-ce que c’était ci ou qu’est-ce que c’était ça, qu’est-ce que c’était Osiris”… Alors les Hommes veulent toujours recevoir des réponses philosophiques.

Je ne peux pas donner de réponses philosophiques. Je ne suis pas un philosophe. Mon but sur la Terre, c’est de détruire la philosophie, non pas de la planter ou de l’implanter, parce que je sais que la philosophie, c’est le dernier des remparts de la conscience humaine ; c’est la dernière béquille de l’Homme, et l’Homme supramental la détruira la philosophie, à un tel point qu’elle ne pourra jamais renaître sur la Terre parce qu’elle aura été déracinée. Par quoi ? Par le contact qu’il aura entre lui et son double.

Vous savez, quand un Homme est en contact avec son double, il n’a plus besoin de l’impression de personne. Quand un Homme est en contact avec son double, il n’a plus besoin d’une opinion mondiale ; il n’a plus besoin de l’opinion des sociétés, des religions, des systèmes, des idéologies. Il les respecte parce qu’elles sont nécessaires pour le monde entier, mais pour lui il n’en n’a plus besoin. À ce moment-là, il fonctionne en fonction de sa propre communication interne. Et la nouvelle race sera ainsi.

C’est pour ça que ceux qui avanceront vers la conscience de la nouvelle race, sortiront de la philosophie, sortiront de la psychologie, sortiront de l’idéologie, mais ils respecteront toutes les philosophies, toutes les idéologies et toutes les psychologies, parce qu’ils ne seront pas impliqués dans la composante positive ou négative de ces philosophies-là. Ils seront simplement impliqués dans ce qu’ils savent.

Et s’ils ont dans le monde à écrire ou à parler, ou à dire, ils jetteront un peu de lumière ici et là, selon leur Intelligence, selon la nécessité sur ces systèmes-là. C’est ce qui va se passer. Donc le contrat entre Dieu et les Hommes, c’est un contrat qui fait partie du passé. C’est un contrat qui était absolument nécessaire à l’involution. C’est un contrat qui a permis aux Hommes d’évoluer sur le plan des mœurs, de raffiner leurs mœurs. Mais c’est un contrat qui n’existera plus lorsque l’Homme aura une supraconscience. Il y aura un autre contrat ensuite, mais ce ne sera plus un contrat qui sera dicté par la parole, ce sera un contrat qui sera imposé par le feu du double sur la conscience de l’ego : la fusion.

RG : Encore quelques questions terre à terre. Ces philosophies ou ces doctrines sociales peuvent et sont, très souvent sur la Terre, en opposition les unes vis-à-vis des autres. Et comment un être fusionné pourra-t-il quand même respecter et fonctionner dans des sociétés selon des doctrines qui sont contradictoires dans une direction ou dans une autre ?

BdM : Un être en fusion peut vivre dans une société, mais il n’est pas impliqué dedans, pris dans une société et ne pas être impliqué dans cette société, psychologiquement ou philosophiquement. Un être qui est en fusion, un être qui a une communication avec son double, peut très très bien voir la dualité dans une philosophie ou dans une religion. Ça fait partie de sa conscience.

C’est normal de voir le côté positif de la chrétienté et c’est normal de voir le côté négatif de la chrétienté. C’est normal de voir le côté positif du bouddhisme et c’est normal de voir le côté négatif du bouddhisme. Alors l’être conscient voit, est capable de vivre à l’intérieur de la polarité, parce que lui-même est au-dessus de la polarité. Il n’est pas impliqué dans l’émotion de la pensée.

Ce qui crée la polarité dans un système, c’est l’émotion dans la pensée et l’Homme ne peut pas vivre sans émotion dans la pensée tant qu’il ne vit pas la fusion. C’est la fusion qui sépare l’émotion de la pensée. À ce moment-là, l’Homme a une conscience supramentale. À ce moment-là, l’Homme est capable de voir le négatif ou le positif ou les attributs ou les imperfections dans un système, mais lui ne se nourrit plus de ça.

Si vous me parlez des philosophies et vous pouvez me parler des philosophies, parce que j’aime ça, parler, mais ce n’est pas parce que je parle des philosophies que moi-même je suis impliqué dans la philosophie dont je parle. Alors l’Homme, l’Homme supraconscient, les “Space Kid de Puharich”, demain, seront des êtres qui seront totalement en dehors de la systématique, de la rationalité, de la logique. Ils vivront au niveau paralogique. Ils auront une “para-intelligence”. La logique, pour eux autres, sera simplement un aspect nécessaire à la mécanisation des systèmes. Ce ne sera pas un aspect nécessaire à la construction de leur Intelligence ou à la diffusion dans leur activité de leur Intelligence.

RG : Parce qu’ils auront aussi un corps paraphysique ?

BdM : Ils auront un corps paraphysique. Le double, c’est un corps paraphysique. C’est un corps para-matériel. Tous les Hommes ont un double, mais il faut qu’il se construise lentement, lentement, ce double-là. Tout le monde a un double.

RG : Mais le corps physique aura besoin encore d’être nourri, aura encore besoin de dormir, aura encore besoin de…

BdM : Le corps physique se nourrira puis il mangera, puis il fera ce qu’il a à faire, seulement les conditions du corps physique changeront au fur et à mesure que le double deviendra de plus en plus imprimé dedans.

RG : Qu’est-ce que vous voulez dire par là, pratiquement ?

BdM : La fusion. Plus l’Homme fusionne, plus le double s’imprègne dans le corps matériel. Un jour, l’Homme va mourir quand il voudra mourir. Il ne pourra pas mourir avant le temps. Alors, quand l’Homme aura fini son temps sur le plan matériel, ben, à ce moment-là, il changera de plan. Donc la vie de l’Homme s’éteindra. Mais il n’y aura pas d’inconscience. Mais ceci sera possible parce que le double qui est l’énergie de son Esprit manifestée dans une forme qui est totalement configurative ou calquée – si vous voulez – sur la sommation totale de ses atomes matériels, va pouvoir lui donner une conscience de lui-même sur un autre plan. C’est la nouvelle évolution. C’est normal.

RG : Arrêtera-t-il de manger de la nourriture physique ?

BdM : Plus il avancera, moins il mangera de nourriture solide, oui, effectivement, parce qu’il aura moins de travail à faire. Il travaillera plus sur un autre plan que sur un autre, ainsi de suite.

RG : Mais comment faire la différence entre cette forme d’évolution et la forme d’évolution qui me rappelle la mort de Theilhard de Chardin qui est décédé le soir du dimanche de Pâques, comme il l’avait toujours prévu ou il le désirait ? Autrement dit l’être, non pas par fusion avec son double, mais par simplement autosuggestion finit par vivre ce qu’il veut bien vivre ?

BdM : L’Homme ne vit pas par autosuggestion, c’est une illusion ça, l’autosuggestion. Ça, c’est le dada des psychologues. L’Homme qui connaît, l’Homme qui a une voyance – il y a des gens, sur la Terre qui ont de la voyance, il y a des gens comme Nostradamus, par exemple, qui avait une voyance de sa mort, ainsi de suite – bon, il y a des gens qui ont la voyance de leur vie. Ils savent quand c’est qu’ils vont mourir, c’est normal. Vous ne trouvez pas ça normal, vous, de savoir quand est-ce que vous allez mourir ?

RG : Ça me rappelle l’histoire du scénario qu’on doit suivre et puis qu’on fait, un coup sur la tête et puis…

BdM : Bon c’est ça, ce sera la même chose plus tard, seulement que l’Homme saura qu’il partira à un certain temps, seulement que sa mort sera conscientisée. Ce ne sera plus la mort noire pour retourner à l’astral. Ce sera la mort blanche pour aller à l’Éther. Mais l’Homme saura quand il mourra. C’est normal pour l’Homme de savoir quand est-ce qu’il change de plan. Quand vous allez à Paris, vous savez quand est-ce que vous allez partir. C’est la même chose quand tu changes de plan. Il n’y a rien là. (rires du public).

RG: Quels sont donc maintenant les termes du contrat entre l’individu conscientisé, entre lui et son double ? Vous nous avez dit tantôt qu’il n’y aura plus de contrats sociaux ou de contrat avec un Dieu, mais ça va être un contrat avec son double ?

BdM : Le contrat avec le double est un contrat imposé. C’est ça la fusion. La fusion, c’est une conscience supérieure imposée sur l’ego pour donner à l’ego de la clarté, pour élever la conscience de l’Homme sur la Terre, ainsi de suite. Alors, si l’Homme est dans son Intelligence, dans sa conscience, si l’Homme est fusionné, c’est évident qu’il est suffisamment intelligent, à 360 degrés, pour convenir du statu quo, de la situation sociale à l’intérieur de laquelle il vit sur le plan matériel.

Alors sur le plan matériel, il respecte les lois de l’Homme, ainsi de suite. Comme c’est un Homme qui n’enfreint pas la loi des Hommes, il respecte la loi des Hommes, à moins que la loi soit réellement injuste envers sa personne. Or, un Homme qui est conscient et qui vit une loi injuste envers sa personne, c’est évident qu’il va faire sauter, d’une façon ou d’une autre, il va faire une brèche, mais toujours avec Intelligence.

Mais les lois en général sont faites de sorte qu’il y a justice dans les lois. Les lois, elles-mêmes sont justes. C’est l’application des lois qui est injuste. C’est pas le code légal qui manque de justice en général ; c’est pensé, elles sont pensées les lois humaines, elles sont pensées, elles sont pensées puis elles sont repensées, puis elles sont repensées. Ce sont les êtres humains qui, souvent, enfreignent la loi pour des raisons ou pour d’autres, pour des raisons d’argent ou de pouvoir ou ainsi de suite, de…

RG : Il y a une loi qui est beaucoup controversée, ça été la loi sur le viol ou la femme victime d’un viol.

BdM : La loi sur le viol, c’est une loi qui est controversée, parce que c’est une loi qui implique une conscience philosophique. Il y a des lois qui sont faciles, sont catégoriques. Bon ! Tandis que… Je vous donne un exemple : Quelqu’un va acheter une maison, il y a un défaut d’une maison, il cache ça un petit peu, puis ensuite il vend sa maison. Bon, ben, ensuite la personne qui achète la maison ne le sait pas, puis s’aperçoit qu’il y a un trou dans la maison. Alors c’est catégorique ça. La personne a essayé de cacher un défaut. La loi, c’est ça, elle est catégorique.

Mais quand vous tombez dans la philosophie des lois, c’est là que c’est proportionnel à l’évolution de l’humanité. C’est évident que les lois, par exemple, qui convenaient ou qui ne convenaient pas il y a cent ans ou cent cinquante ans, des états psychologiques de certains Hommes, surtout en France, on sait ce que ces lois faisaient. C’était le cachot, c’était des fous, puis c’était des endiablés. Aujourd’hui, ça a changé.

Alors les lois qui requièrent une circonspection philosophique, un regard quelconque philosophique, souvent prennent du temps, il y a un ajustement. Mais aujourd’hui, surtout dans la Province de Québec, il y a énormément de philosophie dans la loi. Il y en a beaucoup. Vous savez que dans la Province de Québec, aujourd’hui, il y a énormément… Les gens, peut-être que les gens ne le réalisent pas, parce que les gens sont toujours prisonniers d’une dualité ou d’une dialectique politique.

Mais si on regarde simplement le mouvement politique lui-même, la conscience politique, la conscience du corps politique québécois, il y a, depuis quelques années, beaucoup de philosophie dans la politique, il y a beaucoup de… On voit que les gens pensent, les gens réellement essaient de penser, de créer quelque chose qui est essentiel, qui a de l’essence. On fait des erreurs, c’est normal, mais il y a quelque chose de substantiel.

Et la loi contre le viol, c’est la même chose : “T’as la fille qui veut se faire violer, elle aime ça ou est-ce qu’elle n’aime pas ça… Alors il y a des conditions qui sont souvent étrangères au procès-verbal lui-même ; des conditions qui sont totalement internes, qui sont totalement psychologiques, qui sont même d’ordre “manique”. C’est très compliqué… (coupure enregistrement)…

(Reprise en cours (…) Parce que dans la Province de Québec, le légalisme devient de plus en plus philosophique. Et ça, c’est pas bon, parce que quand le légalisme commence à se philosophiser, ça veut dire que le légalisme commence à être travaillé, instruit, développé par des Hommes qui ne sont pas nécessairement des avocats, mais des Hommes des fois qui sont des éducateurs, des Hommes qui sont un peu à l’extérieur de la grosse tribune. Et ces gens-là ont beaucoup apporté à la légalité.

RG : L’être humain qui va être fusionné me semble être l’être humain qui devient de plus en plus indépendant des formes, des sociétés et de tout le reste ; donc il va devenir autonome. Mais comment va survivre une société d’êtres, toute morcelée, pas divisée nécessairement, mais indépendants les uns des autres ?

BdM : L’être fusionné à la fin du cycle, quand va commencer la descente dans la matière de l’énergie, aura des pouvoirs sur la matière. Donc l’être fusionné, les êtres fusionnés de la sixième race-racine se reconnaîtront, se connaîtront et vivront sur la Terre dans un endroit qui sera choisi par eux et qui sera totalement inviolable. Ils auront des pouvoirs sur la matière ces gens-là. Ils seront totalement intouchables. Donc ces gens-là n’auront plus besoin de travailler. Ils travailleront avec d’autres forces. L’aspect mécanique du travail n’existera plus pour ces Hommes-là.

RG : Alors, soyons très précis et dans les doctrines ésotériques, on parle de Shambhala qui est un endroit qui a été visité par des êtres fusionnés, à une autre génération, d’une autre planète, et qui vivent toujours ici sur la Terre, dans ce lieu où ils ont accès sur les forces de la matière, et vivent et contrôlent finalement l’évolution de l’humanité ; c’est-à-dire qu’ils la contrôlent, ils la surveillent, ils la protègent. Est-ce que ces êtres de la sixième race, fusionnés, seront en contact avec ces Hommes-là ?

BdM : Très juste ! Les êtres fusionnés de la sixième race seront en contact avec ces Hommes-là.

RG : C’est ça, dont vous parlez, quand vous parlez du gouvernement invisible ?

BdM : C’est ça, oui. Ils seront en contact avec ces Hommes-là, seulement qu’à cause de leur niveau d’évolution, ils auront aussi la capacité de demeurer sur le plan matériel ; tandis que les autres sont en dehors du plan matériel. Alors il faut qu’il y ait une correspondance entre l’invisible et le matériel, et ce sera la première fois que l’Homme, sur la Terre, aura une correspondance directe avec l’invisible.

Dans le passé, l’Homme avait une correspondance plutôt intuitive, plutôt astrale, plutôt, de temps à autre, paranormale avec l’invisible, mais ce n’était jamais sous son contrôle. Quand quelqu’un vous apparaît, il vous apparaît quand il veut, pas quand vous, vous voulez, ainsi de suite, hein. Alors vous l’appelez, il ne vient pas ! Et tout d’un coup, vous êtes en train de manger votre soupe, puis il vient. Là, votre soupe saute dans les airs ! (rires du public).

Tandis que dans l’évolution future, l’Homme aura un contact direct avec l’invisible, donc s’il veut parler avec quelqu’un, cette personne-là se présentera à lui, ainsi de suite, il y aura un échange télépathique. Autrement dit, il n’y aura plus de jeu entre l’Homme et ces Hommes-là. La race-racine, il n’y aura plus de jeu. C’est pour ça que je dis : Il n’y aura plus de contrat social.

Il n’y aura plus de contrat, ni social, ni théologique, parce que les Hommes, l’Homme de la race-racine, les Hommes qui verront dans l’invisible ou qui auront accès ou qui se serviront de leur double pour aller dans l’invisible, visiteront les différents “dominium”, les différentes congrégations, les différents cercles initiatiques, les différentes réserves d’Intelligence qui instruisent l’involution, l’évolution sur la Terre ou sur d’autres planètes.

Donc ces Hommes-là sauront exactement ce qui se passe dans l’invisible. Ils seront aussi à l’aise dans l’invisible qu’ils le sont sur le plan matériel, même encore plus.

RG : Est-ce qu’on pourrait croire que Bernard, est déjà rendu à ce niveau-là ?

BdM : Pardon ? (rires du public).

RG : Est-ce qu’on pourrait croire qu’un certain Bernard de Montréal, qui semble être fusionné avec l’Intelligence, qui semble être conscient de son double, qui semble être sûr de ce qu’il avance, sans se contredire depuis six ans, tout ça, ça se tient, ça rentre dans le plan ; dans le plan de ceux qui, justement, dans le domaine de l’invisible, à Shambhala, dirigent les cerveaux de ceux qui font avancer l’humanité ? Bernard, est-il en rapport avec ces êtres-là ?

BdM : Quoi ?

RG : On ne demande pas des numéro de téléphone pour les contacter !

BdM : On ne demande jamais le numéro de téléphone, mais on demande mon adresse psychologique puis je ne la donne pas. Alors, si on retourne au niveau du contrat social, du contrat entre l’Homme et Dieu, c’est très important de comprendre, naturellement on comprend ceci quand on le comprend. C’est inutile de dire ou d’imposer à l’Homme une autre condition philosophique, ça ne mène nulle part. Mais on ne détruit pas une philosophie pour en construire une autre ou c’est ce qu’on a fait dans le passé.

RG : J’ai retrouvé le contact…

BdM : Bon, ben, allez-y (rires du public).

RG : Il y a très longtemps, sur la Terre, à cause qu’il n’y avait pas un seul Juste, ou très peu de Justes dans une ville, on a procédé à la destruction des villes de Sodome et Gomorrhe. Se pourrait-il qu’aujourd’hui, étant donné qu’il y a des êtres comme Bernard de Montréal, un ici au Québec, il y en a en Tunisie, il y en a au Brésil, il y en a un peu partout sur la Terre qui parlent comme Bernard de Montréal, évidemment dans d’autres langues, qu’à cause de ces quelques-uns qui sont élus ou qui sont choisis ou qui sont capables, qui sont Justes dirait-on, toute la planète sera épargnée cette fois, de la destruction ?

Comme Sodome et Gomorrhe avaient été anéanties parce qu’il n’y en avait pas, maintenant qu’il y en a sur la Terre, on va dormir sur nos deux oreilles, le pire ne pourra jamais se produire, parce que Dieu ou l’intervention d’en haut va épargner.

BdM : Il n’y aura pas de destruction de la planète, c’est impossible, c’est impossible ! Il y aura effectivement des évènements qui seront malheureux, c’est normal, parce que le karma humain est tellement vaste, les Hommes sont tellement inconscients, mais destruction de la planète, non. Il y aura beaucoup de pertes, autant sur le plan matériel que sur le plan humain, c’est normal.

Mais ce que l’Homme doit réaliser, c’est que la conscience, ça agit un peu comme un faisceau d’énergie, un faisceau de lumière, et un Homme conscient est toujours protégé. C’est la conscience la protection de l’Homme. Autrement dit son Intelligence extra-égoïque, en dehors de l’ego, son Intelligence n’est pas colorée par l’ego. Plus l’Homme a une Intelligence qui est libre de son égocentricité, plus il est en contact avec son double, par intuition peut-être, mais plus il l’est.

Et un jour, lorsque le travail a été fait, lorsqu’il a été nettoyé, lorsqu’il y a eu suffisamment de changements au niveau de sa conscience subjective, le contact avec le double, il est clair et net, et à ce moment-là, l’Homme n’a pas à s’inquiéter de rien sur le plan matériel.

RG : Vous parlez très souvent de l’Intelligence, de l’Intelligence, mais vous nous avez déjà révélé que Dieu étant trois personnes, il y a l’Intelligence, et de Un, et aussi la Volonté et l’Amour. Où situez-vous le rôle de la Volonté et de l’Amour dans l’être fusionné avec son double ?

BdM : L’énergie, l’énergie du double crée ce qu’on appelle l’Intelligence de l’Homme. L’énergie du double appliquée sur le plan mental au niveau du cerveau, crée l’Intelligence de l’Homme. Plus la fusion est grande, plus cette Intelligence est claire et nette, simple. La Volonté de l’Homme est proportionnelle, calquée sur la Volonté du double, mais elle ne naît pas du double. L’Homme développe sa Volonté quand il devient intelligent du double.

Quand l’Homme commence à voir le jeu de l’Esprit dans sa vie, quand l’Homme est assez intelligent là, pour voir comment il se fait embarquer par la vie, à tous les niveaux, de toutes les façons, à ce moment-là, il commence à réagir au double, puis il réagit, puis il réagit. Elle est là d’ailleurs la souffrance initiatique de l’Homme nouveau. Il réagit, et un jour il réagit suffisamment pour faire une sorte de colère intérieure et c’est là que l’énergie de la Volonté descend.

Donc, la Volonté est l’application sur le plan matériel de l’énergie du double à travers la conscience de l’ego, mais rendu intelligent. Il faut que l’ego devienne Intelligent avant d’avoir de la Volonté. Il ne peut pas avoir de Volonté avant d’avoir de l’Intelligence. Je parle de la Volonté là, de la Volonté réelle. Bon, alors quand l’ego a de l’Intelligence, il commence à avoir de la Volonté. Plus l’Intelligence grandit, plus il y a de Volonté.

Et quand l’ego est en suffisance d’Intelligence et de Volonté, à ce moment-là, il lui est permis d’aimer. Mais il ne peut pas aimer – cosmiquement parlant, je parle – avant d’avoir suffisance d’Intelligence et de Volonté. Donc l’Amour c’est le dernier des principes vécu, véhiculé, compris, exécuté par l’Homme sur la Terre, quand il est en fusion.

La Volonté, c’est le deuxième. L’intelligence, c’est le premier. Alors l’Intelligence donne naissance à la Volonté ; les deux ensembles donnent naissance à l’Amour, et un Homme ne peut pas avoir l’Amour cosmique sur la Terre, sans ça il souffrirait, sans avoir d’Intelligence et de Volonté.

RG : Et comment définissez-vous l’Amour cosmique ?

BdM : L’Amour cosmique, c’est un Amour qui relève de la décision supramentale de l’Homme, d’égaliser la correspondance énergétique entre son mental, son astral, son vital et son physique. C’est ça l’Amour. Lorsqu’un Homme est capable d’égaliser, parce qu’il a la Volonté et l’Intelligence, la relation énergétique entre son mental, son astral, son mental et son physique, il est dans l’Amour cosmique sur le plan matériel.

Et ensuite, lorsqu’il passe sur un autre plan, il vit encore cet Amour, mais au lieu qu’il le vive d’une façon vibratoire, il le vit au niveau de la magie de ses centres. Donc il se sert de cet Amour-là pour organiser la matière dans l’Éther, la transmuter ou la faire descendre dans la matière. Il devient un maître de la magie cérémoniale. Mais sur le plan matériel, il ne peut pas connaître l’Amour cosmique sans avoir suffisance d’Intelligence et de Volonté réelles. Parce que l’Homme n’a pas d’Intelligence réelle.

L’intellect, ce n’est pas de l’Intelligence, et la volonté de l’Homme, ce n’est pas de la Volonté réelle. Alors quand l’Homme a ces deux-là, là ensuite il peut avoir de l’Amour qui est cosmique, qui est réel, mais ce n’est plus un amour comme on l’a connu. Ce n’est plus un amour qui est fondé sur les sentiments ; ce n’est plus un amour qui possède ; ce n’est plus un amour qui est possédé ; ce n’est plus un amour qui aime !

C’est un Amour qui est présent dans la conscience du mental et de la Volonté pour ajuster le mental, l’astral, le vital et le physique, à une condition d’harmonisation parfaite pour que le double puisse se servir de ces plans-là à volonté. Donc l’Amour cosmique, ce n’est pas un amour humain. C’est un Amour Suprahumain. Ça nécessite une Supraconscience. Il n’y a aucune relation entre l’Amour cosmique et l’amour planétaire. Aucune relation ! D’ailleurs, pour un Homme normal, l’Amour cosmique ce serait “plate” (ennuyeux).

RG : Est-ce qu’on peut croire que le Christ était fusionné avec son double et vivait de cet Amour, de cette Volonté, de cette Intelligence ?

BdM : Oui. Le Nazaréen vivait de ce principe-là, oui.

RG : Le fameux double, dont vous nous parlez, on l’a tous déjà ?

BdM : Le double, mon cher Richard, c’est l’essence, c’est l’essence para-philosophique de la compréhension systématique de l’Homme de demain. Un Homme qui ne comprend pas l’existence du double, les mécanismes du double, la relation avec le double, la composante du double avec son mental, la composante du double avec son astral, la composante du double avec son vital et son physique, ne sait pas ce qu’il est, ne se situe aucunement dans l’espace-temps.

Il est incapable de se reconnaître, il est incapable d’avoir une psychologie personnelle, il est incapable d’avoir de l’identité ; autrement dit, il est incapable d’avoir ce que les philosophes depuis Socrate ont toujours cherché, c’est la connaissance de soi. Le double, c’est l’essence de l’Homme ; c’est l’essence de l’Homme ! Le double c’est la partie cosmique de l’Homme, c’est le pouvoir dans l’Homme, le double.

Mais il agit toujours à travers l’ego qui est composé intellectuellement, émotivement, vitalement et physiquement. Un Homme qui est en conscience est en contact avec son double par télépathie, il est donc dans son Intelligence, donc il n’est plus, cet Homme, égoïquement parlant, dans la matière. Il est dans l’Éther.

RG : Il est donc libéré des formes ?

BdM : Il est libéré de la forme et il se sert de la forme pour faire un travail simplement. Donc donnez-lui n’importe quelle forme, il va travailler avec, mais lui-même, personnellement, psychologiquement, émotivement, intellectuellement, il n’est plus impliqué dans la forme, il s’en sert. C’est un outil la forme pour lui. Il n’est plus esclave de la forme, il n’est plus planétaire. Il n’a plus de karma parce qu’il n’a plus rien à apprendre. Le double l’instruit instantanément, instantanément, instantanément, instantanément.

RG : Alors, c’est pas pour demain matin ?

BdM : Ça fait partie de l’évolution. Mais c’est déjà commencé sur la Terre.

RG : De quelle façon ça se manifeste déjà sur la Terre ?

BdM : De quelle façon ça se manifeste ? Il y a des gens sur la Terre qui commencent à réaliser qu’ils sont en communication avec eux-mêmes, qui se parlent. Ils ne sont pas habitués. Ils trouvent ça drôle, un petit peu au début. Ils pensent qu’ils “capotent”, ils vont aller chez le psychiatre, ils se font donner des pilules, puis, après ça, hop, ils ressortent de là, puis ils continuent, puis ça continue, puis ils se parlent, puis ils se parlent, puis ça s’ajuste, puis ça s’ajuste. Parce que c’est un “tunning” (réglage) ça, ça s’ajuste, ça prend des années, puis des années, ça s’ajuste.

Quand tu en es rendu que tu te parles, puis que tu es bien avec toi-même là, tu es bien de te parler, puis tu aimes ça te parler, là tu réalises que tu n’es plus “capotable” (en panique). Là, tout le monde autour de toi “capote” (rires du public), parce qu’ils ne sont pas habitués. Moi, quand je suis assis à table avec ma femme puis que je me parle tout seul, elle dit : “Qu’est-ce que c’est qu’il te dit” ? Elle est intelligente ma femme, c’est ça, de l’Intelligence. Elle ne va pas se cacher dans le frigidaire (rires du public). Ma petite fille, elle va dire : “Ben, arrête de parler papa, parle-moi un peu”.

RG : On va en venir justement à un point très sensible. On dit en ésotérisme que le chemin le plus dur pour l’initiation est celui de vivre en couple, mari et femme avec des petits, puis tout le reste ; car si vous voulez communiquer bien avec votre double, c’est individuel, ce n’est pas collectif ?

BdM : Ce n’est pas collectif, c’est totalement individuel.

RG : Est-ce que justement, la crise des ménages, la crise de la cellule familiale qu’on subit dans les divorces à pelletées correspond justement à cette prise de conscience de certains individus qui le font, mais pas toujours le conjoint ?

BdM : Très juste ! La crise conjugale, la crise maritale relève du fait que… D’abord aujourd’hui les hommes, les femmes, il y a une évolution psychologique qui s’est faite, bon ! Il y a eu des changements dans le contrat social. Mais ce qui se produit, c’est qu’il y a des hommes et des femmes qui s’éveillent, qui s’éveillent à eux-mêmes, qui prennent conscience d’eux-mêmes. Puis quand tu prends conscience de toi-même, tu prends conscience de toi-même !

Alors à ce moment-là, le contrat qui avant était entre toi et les Hommes devient entre toi et le double. Là, c’est fort. Parce qu’un contrat entre l’Homme et les Hommes, ça se brise. Tu peux aller en prison si tu le brises, mais ça se brise pareil. Mais un contrat entre toi et le double, ça ne se brise pas Charly Quand le double il se met le nez dans tes affaires là, c’est final. Ça fait que plus ça prend de temps, mieux c’est. Parce que quand il arrive, lui, que tu le veuilles, que tu ne le veuilles pas, les “blinds” (volets) il les tire, tu ne vois plus dehors, t’es rien qu’en dedans ! Donc il faut avoir les reins solides.

C’est pour ça, les gens quand ils me parlent, les gens me parlent de la lumière, puis ils me demandent si je suis illuminé. Je dis : “Non, moi je ne suis pas illuminé, mais toi tu l’es”, t’sé ! (rires du public). Tu deviens bien…Tu développes beaucoup de discernement, c’est quelque chose ! Parler avec le double, c’est quelque chose, jee te le dis, c’est la clé !

Le concept du double que je suis en train d’expliquer au monde, dans mes séminaires là, c’est la fondation même de la psychologie supramentale de la nouvelle race humaine. Ça, ça va s’étendre chez tout le monde, les Russes, les Chinois, les Américains… C’est inévitable parce que ça fait partie de la réalité. Ça ne fait plus partie de la philosophie là. Ça fait partie de la réalité.

RG : C’est ce qui est enseigné d’ailleurs dans les écoles ésotériques.

BdM : Oui, seulement c’est coloré spirituellement. Il est là le problème. C’est coloré spirituellement. Il y a des gens, par exemple, qui vont… Moi, j’ai rencontré énormément de gens qui sont toujours en contact avec quelqu’un, soit ils sont en contact avec leur grand-mère, soit ils sont en contact avec Jésus-Christ ; si c’est pas Jean-Baptiste, c’est Moïse, il faut toujours qu’il y ait quelqu’un de solide là, t’sé ! Du moment qu’ils sont en contact avec les grands de l’histoire là, là ils sont “safe” (sûrs) là. Mais ils n’ont pas conscience encore qu’ils sont en contact avec des entités et que peut-être ils sont en contact avec leur double. Mais leur double, leur double est incapable de leur dire qu’ils le sont, parce qu’ils ont encore trop de voiles.

Selon leur nature, selon leur spiritualité, selon leur état psychologique, philosophique, leur culture, ainsi de suite, le double va se servir de la loi du mensonge cosmique pour les amener petit à petit à se spiritualiser, puis un jour, si ça fait partie de leur plan de vie, s’il est capable de les amene… Bon, il les amènera à rencontrer des gens dans le monde qui savent exactement ce qui se passe, puis là ça s’ouvrira, ainsi de suite. C’est comme ça que ça se passe.

RG : Les grands illuminés qu’on a connus, comme Bouddha qui, en dessous d’un platane, reçoit la visite d’un être de lumière, est-ce que ce serait son double finalement ?

BdM : Mais effectivement c’est son double. Qu’est-ce que que tu vas recevoir ! La visite de qui ?

RG : Moïse qui monte sur le Mont Horeb, on dit bien dans le texte hébreu que rendu en haut, il vit, et Dieu lui dit : “Ne me regarde pas de face, mais regarde-moi de dos”, le reflet, le double, comme dans un miroir. Mais maintenant, les “Space Children”, les “Space child” là, les enfants de l’espace dont vous nous parliez tantôt, d’Andrija Puharich, est-ce qu’il y en a déjà qui se manifestent et qui sont conscients de leur double et comment se manifestent-ils ?

BdM : Non ! Les Enfants de Puharich, j’en ai rencontré quelques-uns. Ce sont des enfants absolument extraordinaires. Ils ont des facultés mentales époustouflantes, si vous voulez. Ils sont tous inconscients ! Mais ils sont tous conscients d’être psychiques, ce qu’appelle les autres en anglais “psychic”. Mais ils ne réalisent pas ce qui se passe. Parce que la réalisation de ce qui se passe au niveau invisible, ça fait partie d’une certaine instruction mondiale, ça va se répandre petit à petit. Même Puharich, c’est la même chose.

Moi, j’ai souvent parlé à Puharich, je lui disais… Puis je le mettais en garde contre des impressions qu’il avait, des impressions, des impressions, puis ça lui a pris un certain temps pour réaliser. Là, il a réalisé parce qu’il a perdu énormément d’énergie. Donc les Hommes, ces Hommes qui sont absolument extraordinaires, qui sont très sensibles, très intuitifs, qui ont tout le matériel psychologique prêt à absorber d’autres choses, sont des voiles, ils ont des voiles.

Il faut vivre la fusion, la fusion détruit les voiles. La fusion, c’est comme le feu qui brûle tout ce qui empêche l’ego d’être capable de faire face à la musique. Ça fait qu’automatiquement, ça nécessite une grande souffrance. C’est normal. Mais une fois qu’elle est vécue, cette souffrance-là… C’est comme quand vous avez un moule, si tu veux faire un objet, tu fais un moule ; tu veux faire un objet comme ça, tu fais un moule, mais une fois que le moule il est fait, tu peux en faire des objets, tu peux en faire en quantité. Alors, ça prend un moule.

La fusion crée un moule et puis après ça, ça passe, puis ça passe, puis ça passe. Alors les Hommes peuvent savoir facilement et comprendre facilement ce qui se passe dans leur vie. Et comme c’est universel, que tu sois de n’importe quelle langue ou de n’importe quel pays, ils font la connexion puis ils comprennent. C’est comme ça que ça va se diffuser dans le monde la conscience supramentale. Mais il faut qu’elle vienne d’abord sur la Terre, il faut qu’elle descende sur la Terre, il faut qu’elle fusionne cette conscience. Donc, il faut qu’il y ait une relation parfaite entre l’ego et le double. C’est la fusion.

RG : Mais cette fameuse fusion qui ne se fait pas en même temps pour tout le monde, de la même façon, avec la même intensité, fait qu’il y a des ménages qui se brisent, fait qu’il y a des gens…

BdM : La fusion, mon cher Richard, la fusion va détruire énormément de formes. Les gens qui vont vivre la fusion, que ce soit sur une période de vingt ans ou trente ans ou quinze ans, les Hommes qui vivront la fusion, dans cette génération-là, dans cette génération, auront une psychologie supramentale, donc ils auront une psychologie totalement autre, totalement différente de celle qu’on a connue durant la race-racine. Totalement ! Alors les chocs que ça crée, les tremblements, tout ça, c’est normal, ça fait partie de l’instauration sur la planète Terre, d’une nouvelle conscience humaine. Ça ne peut pas se faire en douce, c’est impossible.

RG : Bon, vous, vous en êtes très conscient. Je vous demande une solution à des problèmes pratico-praticum, un qui me touche de très près, les enfants désespérés qui vont se suicider dans des polyvalentes, qui préfèrent fuir la réalité de notre société qui ne leur convient pas, à cause justement que leur double leur enseigne, ils sentent quelque chose, et la forme de la société est telle qu’ils ne peuvent pas la changer. À quatorze, quinze ans, ils se jettent dans la drogue plutôt que de se tuer.

BdM : Ils sont pris, ils sont prisonniers entre l’écorce puis l’arbre. Mais vous ne pouvez pas sauver tous les Hommes. C’est une illusion spirituelle. Vous ne pouvez pas sauver tous les Hommes. Les faiblesses sociales, les faiblesses psychologiques, ça a toujours existé, ça existe tout partout dans le monde. La souffrance de l’Homme aujourd’hui est à un point qui grandit de plus en plus. L’avantage qu’on a aujourd’hui, c’est moi qui le dis, je ne demande pas à personne de me croire, mais l’avantage qu’on a aujourd’hui, c’est qu’aujourd’hui nous avons accès à des réponses, lorsqu’avant on n’avait pas accès à ces réponses.

Alors aujourd’hui on a accès à des réponses, et il y a des gens, de plus en plus, qui donnent des réponses, mais il faut que ce soit des réponses qui conviennent à notre Intelligence. Sans ça, on tombe encore dans le domaine de l’influence philosophique. Il ne faut pas que l’individu soit influencé. C’est la clé fondamentale de la nouvelle évolution. Un Homme qui est influencé, que ce soit influencé par le mal ou que ce soit influencé pour le bien, il est influencé pareil. Ce n’est pas de l’Intelligence ! Que tu ailles au “ciel” ou que tu ailles en “enfer”, pour moi c’est la même chose, il n’y pas de différence.

Tandis que quand l’Homme doit aller dans l’Éther, l’Éther, ce que vous appelez le “Paradis de la Terre”, le Paradis de la Terre avant Adam, le monde éthérique réel de Shambhalla, c’est un monde parallèle qui fait partie de la conscience de l’Homme, qui fait partie de la dimensionnalité spatiale, éthérique de l’atome, ainsi de suite. L’Homme a accès à ça.

RG : Est-ce qu’on vient de là, avant d’être dans notre corps physique, est-ce qu’on est issu de ce paradis éthérique ?

BdM : Non ! On est issu de la mort. On vient de la mort. Il y en a qui ne viennent pas de la mort, mais la plupart des êtres sur la Terre viennent de la mort. Le monde de la mort, c’est un monde parallèle à la Terre, ça fait partie de la conscience de la Terre.

RG : Mais, à l’origine de tout, n’étions-nous pas dans le Paradis ?

BdM : Oui, oui, avant que l’Homme soit alourdi par le karma de ses actions inconscientes ; avant que l’Homme développe la conscience animale de plus en plus intellectualisée et avant que l’Homme perde contact avec son double, oui. Quand l’Homme était dans le paradisiaque, il avait le pouvoir du double, il commandait aux plantes, il commandait aux animaux, il commandait à la nature. Le double peut commander à la nature.

Alors, quand l’Homme a perdu contact avec son double, que le rideau est tombé, que l’Homme a commencé à développer sa conscience subjective pour le développement de l’ego, qui est essentiel, à ce moment-là, l’Homme a perdu contact avec sa Lumière. Donc il a perdu contact avec le double, donc il a perdu contact avec son pouvoir interne, donc il a perdu contact avec son Esprit.

Donc il a commencé à retourner lentement au monde de la mort pour ajouter de plus en plus d’expériences à l’âme, ainsi de suite, afin que cette expérience serve à l’évolution de l’humanité ; et aussi afin que cette expérience serve à l’évolution des corps astraux qui, avec le temps, devenaient de plus en plus subtils dans la construction des nouveaux corps, des nouveaux corps d’incarnation.

Mais avec l’évolution, ça va changer. Alors l’Homme, la plupart des Hommes venaient de la mort, excepté des grands initiés comme le Nazaréen, ça venait pas de la mort ça ! L’Homme n’est pas toujours venu de la mort. L’Homme a commencé à retourner au monde de la mort parce qu’il a perdu contact avec son double. L’Homme doit reprendre le contact avec son double.

Quand l’Homme prendra contact avec son double, il redeviendra scientiste, lumineux, magicien, créatif, créateur ; il sera en contact avec l’invisible, connaîtra toutes les lois de la vie, il connaîtra la vie, il sera totalement en dehors de l’existence, il sera totalement autonome, il aura une identité. Il sera ce que les philosophes ont voulu et ont cherché pendant des siècles, même les grandes sociétés ésotériques.

RG : Ce qu’on reproche beaucoup à Bernard, c’est de parler beaucoup, mais ce n’est pas pratique. Et tantôt je vous ai lancé la perche sur quelque chose de “pratico-pratique”. On a des jeunes, on a une civilisation montante, on a des gens qui, grâce à la communication, à la liberté de communication qu’on a au Québec, quelque chose d’exceptionnel à travers le monde, devrait quand même, vous Bernard de Montréal, donner une occasion de dire quelque chose qui pourrait être pratique !

Plutôt que de voir des familles se disloquer, des jeunes se suicider ou s’envoyer dans la drogue, quelque chose qui pourrait être pratique et ne pas dire : “Ah ! Il y en a toujours qui vont se suicider, il y en aura toujours qui vont”…. Ouais, mais ce n’est pas très positif, ni très constructif ; quelque chose de pratique là, qui pourrait être constructif.

BdM : Je ne suis pas un Homme pratique. Je ne suis pas un Homme pratique. Je ne suis pas un Homme pratique ! Le côté le plus pratique de ma vie, c’est mon travail, mon travail ! Je parle, je crée une mémoire très vaste de ce que je dis, que je lance dans le public. Le matériel est là. Alors, si les gens qui sont plus ou moins sensibles, ainsi de suite, ou qui ont besoin de certains conseils, ainsi de suite, les gens en viennent, éventuellement, à pouvoir se mélanger à cette vibration-là, ben, ils verront des choses qui sont bien simples, bien nettes, d’ordre pratique.

Mais n’oubliez pas une chose, que quand je parle, je parle sur le plan de l’évolution, je parle d’une façon évolutive. Moi, je sais très bien que ça prend des années pour en arriver à la conscience et que ce n’est pas l’effort de l’ego. Donc je ne peux pas vous donner des conseils pratiques. Je ne suis pas un psychologue, je ne suis pas un naturopathe, je ne suis pas un médecin. Je suis rien de tout ça.

Je suis un Homme qui crée par la parole. Alors, quand bien même je vous dirais : “Bon, ben, c’est de même”. Ça ne va rien changer dans votre vie. La nouvelle évolution, l’évolution de l’Homme, la fusion, la conscience du double, c’est quelque chose qui fait partie de l’évolution de l’individu. Les individus qui, dans le monde aujourd’hui, doivent vivre un jour le contact avec le double, ils vont le vivre. Savez-vous pourquoi vous me demandez cette question-là ? Parce que vous croyez encore au hasard. Ça n’existe pas le hasard !

mise à jour le 25/08/2024

Retour en haut