Bilan ésotérique, première partie

Snow freeride – credit: @RedBullSnow YouTube

Conférence avec Richard Glenn 50a

“BdM : Quel est le message de Bernard de Montréal ? Il n’y a pas de message. Bernard de Montréal n’a pas de message. Bernard de Montréal parle, il parle beaucoup, il a beaucoup à dire. Un message c’est une forme. Un message implique la relation personnelle avec ce que l’on dit, un message veut toujours impliquer une …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Première partie

Bernard de Montréal (BdM) : Quel est le message de Bernard de Montréal ? Il n’y a pas de message. Bernard de Montréal n’a pas de message. Bernard de Montréal parle, il parle beaucoup, il a beaucoup à dire. Un message c’est une forme. Un message implique la relation personnelle avec ce que l’on dit, un message veut toujours impliquer une certaine vérité et je ne suis pas intéressé à donner au public de la vérité.

Ce que je fais dans le public, c’est un travail d’élocution, qui n’est pas du domaine normal de la pensée humaine, qui fait partie de mon expérience et qui n’est pas entaché de la vertu de la messagerie. Je n’aime pas les messages. L’Homme a reçu des messages depuis des siècles et aujourd’hui, il est encore au stage de vivre de ces messages, et à cause de ceci, il ne peut pas vivre de son Intelligence. Donc, ce que je dis au public, ce que j’exprime, ce que j’explique est une façon de mon Intelligence d’exprimer ce qui est en dehors des conditions psychologiques de la mentation normale de l’Homme.

Autrement dit, j’essaie de par mon expérience, de traduire pour l’Homme ce que l’Homme aujourd’hui, en général, n’est pas encore capable de traduire par lui-même, parce qu’il est encore pris avec sa pensée, sa mémoire. Parce qu’il est encore prisonnier des messages qui ont formé sa mémoire et qui, automatiquement, lui ont enlevé son Intelligence, parce que ces messages l’ont forcé à penser à ce qu’il disait, au lieu de l’amener petit à petit à vivre ce qu’il sait, par la transgression des lois de sa mémoire pour en arriver éventuellement à comprendre et à savoir ce qu’il sait, et à pouvoir l’exprimer d’une façon qui est totalement synthétique, d’une façon qui n’est pas polarisée entre le vrai ou le faux.

Richard Glenn (RG) : Celui qui disait : “Je pense, donc je suis” ?

BdM : Celui qui disait : “Je pense, donc je suis” donnait à l’humanité, philosophiquement parlant, un aspect de sa pensée, révélait à l’Homme une façon d’exprimer intellectuellement ce qu’il pensait. Ceci fait partie du domaine de la vérité, mais ceci ne fait pas partie du domaine du réel.

RG : Alors, qu’est-ce qui fait partie du domaine du réel ?

BdM: Le réel n’appartient pas à l’Homme. Le réel n’appartient pas au psychologisme, chez l’Homme. Le réel est transpersonnel. Il est impersonnel. Il se traduit par les mots à travers la conscience de l’Homme, il éclaire l’égo de l’Homme, il n’est pas personnalisable ! Donc, si l’Homme dit : “Je pense, donc je suis”, il établit que la réalité psychologique chez lui est en fonction de la pensée, donc est en fonction d’un processus de mentation. Et ceci n’est pas totalement réel, parce que l’Homme n’a pas besoin de penser pour savoir.

C’est l’illusion philosophique de l’Homme cartésien, de l’Homme occidental qui lui fait croire qu’être, c’est penser ; et ceci fait partie de la dimensionnalité de sa psychologie, ceci fait partie de la façon dont il pense et la façon dont il pense est carrément assise sur les “conveniences” (conventions) psychologiques de sa pensée et de l’attitude qu’il a envers la réalité psychologique.

Mais au-delà de la réalité psychologique de l’Homme, il y a une autre réalité qui n’est pas psychologique. Elle est totalement parapsychologique, elle est totalement “para”, c’est-à-dire qu’elle n’est pas conditionnée par une normalité subjective, elle n’est pas conditionnée par une subjectivité émotive qui force l’Homme à penser d’une certaine façon. Elle s’imprime sur son cerveau pour procéder dans le temps, dans l’expression, à une manifestation de l’Intelligence Pure, sans reconnaissance quelconque de la personnalité. La personnalité est totalement impuissante à empêcher ou à retarder ou à contrecarrer l’influx de cette énergie.

RG : Votre message mène à quoi ?

BdM : Ce n’est pas un message.

RG : Le verbe de Bernard, ce qui est conservé sur les cassettes en conférences, c’est…

BdM : Des mots, des paroles. Les paroles mènent à l’ouverture chez l’Homme, chez l’Homme intelligent, chez l’Homme occidental ou même chez l’Homme oriental, à reconnaitre que la façon dont il pense est une façon qui convient à sa psychologie, c’est-à-dire à ses mœurs, c’est-à-dire à son état mental, à son état émotif, qui est construit sur une base qui relève de l’histoire de l’Homme et de l’humanité, de la mémoire de l’humanité.

Ce n’est pas du matériel neuf, c’est du matériel qui est constamment reconstitué et constamment réajusté pour permettre à l’Homme de constamment croire qu’il progresse, lorsqu’en fait il ne progresse pas. Il est simplement en attente vers un état de finalité qui, à ce moment-là, produira une mutation.

RG: Dans l’instant présent, l’humanité se fie quand même aux données psychologiques. C’est-à-dire, on croit ce qu’on voit. On croit ce qu’on voit. Tant qu’on n’a pas vu, on le croit plus ou moins, on dit : C’est possible ou… Bon. Alors, comment concilier un équilibre psychologique, dans un état de choses où on doit se fier aux cinq sens, plus vers nous l’Esprit, la pensée, et passer au plan où Bernard nous dit : Ce n’est pas en pensant qu’on évolue, ce n’est pas en se fiant à à notre plan de patterns psychologiques qu’on évolue, il faut passer à un autre niveau. L’autre niveau, il n’est pas visible. L’autre niveau, on ne peut pas y croire, on ne le voit pas ?

BdM : L’autre niveau ne fait partie de la prérogative de l’Homme. L’autre niveau fait partie de la prérogative de ce que l’Homme appelle “l’Esprit”, de ce que certains Hommes appellent “des Intelligences supérieures” ou de ce que certains Hommes pourraient appeler “les Intelligences multidimensionnelles” qui s’occupent de l’organisation matérielle, vitale, psychique de l’humanité ou des humanités. Ce n’est pas de la prérogative de l’Homme, le phénomène de l’évolution.

La prérogative de l’Homme est de s’adapter émotivement et mentalement à son expérience selon ce qu’il sait. Mais lorsque les forces engendrent dans l’humanité des cycles de mutation, l’Homme ne peut pas empêcher ces forces et ne peut pas retarder le travail de ces forces, il est obligé, automatiquement, à un certain moment, de s’ajuster émotivement et mentalement à la nouvelle dimensionnalité que lui apporte cette Intelligence ! Et c’est ça, la mutation. C’est ça, l’évolution. Que l’Homme ne croit pas telle chose, que l’Homme ne puisse pas croire ce que certains Hommes peuvent leur dire, ça c’est normal. Un Homme qui ne pourrait pas accepter qu’on ne le croie pas, serait un Homme totalement empreint d’une sorte d’égocentrisme.

C’est absolument normal que l’Homme ne puisse pas croire certaines choses sans qu’il n’ait l’appui d’une Intelligence qui fait partie, soit de son intuition ou de l’Intelligence qui est directement liée à son mental et qui lui donne accès à une faculté télépathique avec laquelle il peut entrer en communication, et à partir de ce moment-là, bien voir et bien comprendre que la relation entre l’Homme matériel et l’Homme cosmique, est une relation qui relève du pouvoir des états supérieurs et non du pouvoir des états matériels.

RG : De la façon dont vous parlez Bernard, on dirait que vous êtes le seul à ne pas marcher dans le rang de même, même pas que les autres, c’est-à-dire qu’eux autres sécurisent, tous les scientifiques voient les mêmes choses et ils disent les mêmes choses, enseignent les mêmes choses. Dans les universités, on pense la psychologie, sensiblement de la même façon.

En science, sur les autres plans, c’est la même chose. On se sécurise, on est tous dans la même tour d’ivoire, j’oserais dire, mais quand même, et vous avez l’air d’être le gars qui n’a pas le pas, dans le rang, en disant : “Oui, mais moi, je n’ai pas le pas, mais je suis le seul à avoir le bon pas”. Comment être sûr de ce que Bernard nous dit ?

BdM : Vous ne pouvez pas être sûr de ce que je vous dis. Parce que ce que je vous dis ne peut pas se comprendre par l’intellect. Je viens de vous dire, il y a quelques minutes, que l’évolution, les lois de l’évolution sont des lois qui s’impriment sur l’Homme, et ce sont des forces qui créent la mutation de l’humanité. Que ce soit durant la période de l’Atlantide ou que ce soit durant la période des races Indo-européennes, ou que ce soit durant la période de l’Homme nouveau qui vient, ce sont les forces vibratoires qui créent, qui impriment chez l’Homme une nouvelle constitution psychique, émotionnelle, mentale.

En ce qui concerne la démocratisation de la science ou de la connaissance, c’est normal, ce que l’Homme aujourd’hui, seul, solitaire ou avec un certain nombre d’Hommes solitaires, peut apporter à l’humanité, qui ne puisse être aujourd’hui démocratisé, sera demain démocratisé. Autrement dit, le phénomène de la pyramide, c’est un phénomène qui a toujours existé, qui existera toujours !

La démocratisation, ce n’est pas comme les Hommes pensent. Le point dans l’histoire de l’Homme où tout devient rosé, la démocratisation, c’est la mort de la pyramide. Lorsque l’Homme devient démocratique, c’est la fin d’un cycle. Donc après la démocratie, ce sera encore la hiérarchie, et ensuite, ce sera encore la démocratie et ensuite, ce sera encore la hiérarchie !

Il y a une hiérarchie à tous les niveaux de la création et lorsqu’un cycle se termine, il y a des Hommes qui viennent et qui amènent une certaine connaissance vers l’humanité, et cette connaissance, automatiquement, elle est hiérarchisée. Donc ceci veut dire qu’il y a un certain nombre d’Hommes qui ont une capacité palpable de reconnaître cette énergie, de fonctionner avec elle, de la transmettre, de la diffuser, et automatiquement, ces Hommes doivent, et ils ne peuvent pas être autre que solitaires ! Mais ils sont solitaires parce qu’ils commencent un cycle d’évolution.

Le reste, l’humanité qui est démocratique, doit se servir encore des outils qui ont été apportés dans le passé hiérarchiquement, mais dans le présent, utilisés d’une façon démocratique pour qu’il y ait évolution psychologique, mentale et émotionnelle chez l’humanité en général.

RG : Les Hommes sont seuls parce qu’ils se trouvent en haut de la pyramide, et plus on est en haut de la pyramide, moins il y a de place pour en mettre beaucoup ?

BdM ; Ils sont seuls parce que ces Hommes respirent un oxygène qui est trop raréfié ou une atmosphère qui est très raréfiée pour les gens en général. Il est évident que même dans la constitution biologique des règnes en évolution, sur le plan matériel, sur le plan des animaux, sur le plan de la biologie, il y a des animaux qui sont plus adaptés ou plus adaptables à une condition de changement. Dans le règne animal, si les conditions naturelles changent, il est évident qu’il y aura des animaux qui auront une capacité, une propensité pour l’évolution, alors que d’autres mourront.

Donc il y a une hiérarchisation, parce qu’à l’intérieur de l’Homme, sur le plan psychologique, sur le plan mental, émotionnel, sur le plan vital, sur le plan physique, il y a toujours une différenciation dans la capacité de l’Homme, de cet individu, de vivre certaines tensions vibratoires avec l’énergie. Et ce sont ceux qui ont une plus grande capacité de recevoir et de vivre cette tension vibratoire qui sont les plus aptes à vivre mentalement, sur un plan supérieur, la communication télépathique avec ces Intelligences.

RG : Avant de passer à l’Homme transmuté, changé, une dernière question sur l’action de Bernard, c’est : Quelle est l’embûche numéro un que vous avez à surmonter ? Quel est l’obstacle le plus important que vous avez trouvé depuis six ans, que vous diffusez par le verbe ?

BdM : L’obstacle ?

RG : Oui. Quel est l’obstacle numéro un ?

BdM : Je n’ai pas d’obstacle.

RG : L’ego de l’Homme, ce n’est pas… ?

BdM : L’ego de l’Homme, ce n’est pas mon obstacle, c’est l’obstacle de l’Homme. L’ego de l’Homme, c’est son problème à lui, pas à moi. C’est son problème à lui, ce n’est pas à moi. Pourquoi je souffrirais moi, de ce que souffre l’Homme ?

RG : Mais vous êtes un homme vous aussi !

BdM : Je suis un homme, effectivement, mais je ne vis pas ma vie mentale et émotionnelle comme l’Homme la vit. Autrement dit, sur le plan de l’ego en fusion, les relations entre l’énergie et l’ego chez l’Homme conscient, ne sont pas les mêmes que chez l’Homme inconscient, où l’énergie est vécue parallèlement à l’inconscience planétaire de l’Homme, en fonction de son imagination, en fonction du désarroi émotionnel qu’il crée dans son mental, et en fonction de l’incapacité mentale de détruire les formes de pensées qu’elle possède, parce qu’elle ne connaît pas l’origine de ses pensées !

RG : Bon. Écoutez, vous nous dites que vous n’avez pas d’émotions, vous contrôlez votre émotion…

BdM : Je ne dis pas que je n’ai pas d’émotions, je dis que les émotions ne font pas interférence avec mon Intelligence. Donc si l’Homme, à cause de son ego, crée des chocs ou crée des situations de vie où la communication est rendue difficile, ce n’est pas moi au niveau de mon être, qui en souffre ! C’est lui au niveau de son être qui retarde son évolution.

RG : Alors, prenons l’exemple… L’introduction que je faisais tantôt avec l’allusion à la troisième guerre mondiale ou plutôt l’extermination mondiale. Comment Bernard de Montréal peut-il réagir devant ce fait de civilisation qui a accumulé tellement d’armement de destruction que c’est inévitable, que si on devait l’utiliser, on a toujours utilisé ce qu’on a inventé, ce serait une extermination ?

BdM : S’il y a extermination, ça fait partie des plans d’évolution. Ceux qui auront la conscience pour dépasser ou pour aller outre les conditions vibratoires ou les conditions purement matérielles de ce cataclysme, à ce moment-là, ces gens-là ne seront pas affectés. Les cataclysmes, sur une planète, ce n’est pas le problème de ceux qui peuvent le dépasser. C’est le problème de ceux qui doivent le vivre et ne pas le dépasser à cause de leur inconscience.

RG : Peut-on dire, au départ, que Bernard de Montréal est un Homme, un des rares qui peut se dire conscient ?

BdM : Non, il y a plusieurs Hommes qui peuvent se dire conscients. La conscience, c’est un état, c’est un état vibratoire.

RG : Et qu’est-ce qui caractérise l’Homme conscient de l’Homme inconscient ?

BdM : L’Homme conscient a conscience de la relation psychologique entre son être et d’autres plans supérieurs ! Tandis que l’Homme inconscient n’a pas cette réalisation. Il vit sa vie égoïque en fonction d’un état psychologique mental et d’un état émotionnel subjectif qui remplit sa vie, selon des conditions qui lui sont propres, et à l’intérieur de cette condition, il vit son existence. Tandis que l’Homme conscient n’est pas intéressé à l’existence. Il est intéressé à la vie, et la vie n’est pas ce que l’Homme pense.

RG : Qu’est-ce que la vie ?

BdM : La vie c’est une réorganisation totale de l’Homme. La vie c’est une capacité à l’Homme sur le plan mental, émotionnel, vital et physique de transmuter la nature de son émotion, afin de donner à son Intelligence une capacité de réintégrer automatiquement l’Éther qui fait partie des sous-plans de sa réalité, afin de pouvoir entrer en communication avec les Intelligences qui donnent et qui ordonnent les diverses activités du cosmos, tant sur le plan matériel que sur le plan vital, que sur le plan de l’Amour, que sur le plan de la Volonté ou que sur le plan de l’Intelligence.

L’Homme est un être multidimensionnel, l’Homme n’est pas simplement un être matériel. Donc l’Homme conscient, l’Homme qui va vers la fusion, ou l’Homme qui est fusionné, automatiquement, doit vivre sa vie sur un plan qui n’est pas celui de l’existentiel. Donc sa compréhension des lois de la vie n’est pas la même que chez l’Homme inconscient, donc les problèmes de la vie inconsciente de l’Homme, les problèmes de l’ego de l’Homme, ne sont pas des problèmes qui lui font face.

RG : Alors, la conscience, l’inconscience, on ne peut pas se brancher quelque part pour dire : Bon, on devient conscient. On ne peut pas manger quelque chose végétarien pour dire : On devient conscient ? Est-ce qu’il y a une technique pour devenir conscient ?

BdM : Je vous ai toujours dit, il n’y a pas de technique pour devenir conscient, parce que ce n’est pas de la prérogative de l’Homme, la conscience. Les Hommes qui deviendront conscients sont comptés, et ceux qui sont comptés seront éventuellement appelés, c’est-à-dire qu’ils seront contactés par télépathie, ils seront amenés à reconnaître qu’il y a en eux une dimensionnalité d’Intelligence avec laquelle ils doivent communiquer pour comprendre les états ténébreux, au début, et éventuellement de plus en plus clarifiés, et éventuellement de plus en plus “rarifiés” (variante de raréfier) de la conscience cosmique.

L’Homme ne peut pas arriver à la conscience. L’Homme peut faire des efforts et se spiritualiser. Il peut faire toutes sortes de choses pour améliorer son état psychologique spirituel ou son état psychologique mental. Mais l’Homme ne peut rien faire pour se conscientiser. Selon l’illusion psychologique.

RG : Ceux qui ne sont pas comptés, ceux qui ne font pas partie des élus, il n’y a absolument rien pour eux ? Ils vont avoir à subir dans l’inconscience tous les évènements, la pièce de théâtre va se dérouler sur eux ?

BdM : Ceux qui ne sont pas, comme vous dites, comptés, devront continuer leur évolution sur d’autres plans.

RG : C’est-à-dire ?

BdM : C’est-à-dire qu’ils devront mourir ! La mort un jour, doit être totalement éliminée de la planète. Un jour, l’Homme ne doit plus mourir. L’Homme meurt parce qu’il est inconscient, c’est l’inconscience qui crée la mort. La mort ce n’est pas naturel chez l’Homme.

RG : Mais biologiquement, c’est une loi normale.

BdM : La mort est une loi mécanique. L’Homme n’est pas un animal. L’Homme a un corps matériel.

RG : Animal ?

BdM : A un corps matériel qui est très près du monde animal. Mais l’Homme n’est pas un être animal ! C’est un être supérieur qui est incorporé dans une dimensionnalité physique qui se rapproche de l’animalité, parce qu’il doit y avoir une relation télépathique entre les plus hauts règnes inconscients de la planète et l’Homme !

RG : Voulez-vous dire que…

BdM : L’Homme doit se nourrir. L’Homme doit vivre en fonction des règnes, donc l’Homme doit être très rapproché des règnes. Si l’Homme n’était pas rapproché des règnes, à ce moment-là, il ne pourrait pas vivre dans les conditions que nous connaissons aujourd’hui.

RG : Voulez-vous dire que l’Homme n’est pas l’évolution de l’animal, le singe et finalement…

BdM : Non. Ça, ce sont des théories de singes (rires du public). L’Homme est un être qui, à un certain moment dans l’histoire, a subi une mutation ; et la mutation qui a été véhiculée, qui a été apportée vers la Terre par des êtres, par des Intelligences supérieures, a permis que l’Esprit de l’Homme puisse s’intégrer dans cette matière que nous appelons la matière animale. Mais à ce moment-là, il y a eu mutation. C’est pourquoi les biologistes n’ont jamais été capables de trouver le “missing link” (lien manquant). C’est pourquoi les scientistes n’ont jamais été capables de voir où le royaume animal finissait et où le royaume humain commençait. Parce qu’il y a eu mutation. Et ces connaissances sont contenues, sont sues, ont été révélées depuis très longtemps dans les littératures ésotériques.

Mais les sciences, la science cartésienne, la science moderne, n’a jamais voulu lire ces livres, parce que le scientiste sait très bien que s’il met le nez dans les littératures ésotériques, qu’il doit automatiquement, éventuellement, sortir un peu du dogmatisme de sa science, et automatiquement ésotériser sa pensée ; et automatiquement, il doit entraîner en lui un changement psychologique tellement profond que la sécurité même de son travail, sur le plan psychologique, sur le plan philosophique, est mise en danger.

RG : J’imagine un scientifique qui vous écouterait parler, qui dirait : “Oui mais passer d’un dogmatisme ésotérique à un dogmatisme scientifique, au moins le dogmatisme scientifique amène des résultats concrets”. On voit l’évolution, le progrès matériel de la civilisation qui, aujourd’hui, n’a plus les troubles de déplacement grâce à l’invention de l’automobile. Ce n’est pas les dogmatismes ésotériques qui ont inventé l’automobile ?

BdM : Oui. Ce n’est pas leur but. Le dogmatisme ésotérique, la science ésotérique, la fondation, la fonction de la science ésotérique c’est de mettre un peu dans l’humanité, des connaissances qui seront demain comprises, qui demain deviendront science. Ce n’est pas aujourd’hui que la science ésotérique peut devenir une science universelle, une science mondiale, une science qui atteste de la grande qualité de la démocratie.

Si les Hommes ne sont pas capables, aujourd’hui, au vingtième siècle, de vivre de la pensée ésotérique, comment voulez-vous que les Hommes puissent vivre de la science réelle ? De la science cosmique ? Il est évident que l’Homme doit vivre des changements, connaître des changements sur le plan psychologique avant de pouvoir vivre de la science cosmique, de la manipulation de l’énergie.

Donc, ce qui se fait aujourd’hui sur le plan de la science cartésienne, à l’intérieur de son dogmatisme mécaniste, ça fait partie de la structure psychologique de cette science, ça fait partie de la démocratisation de cette science, avec les preuves à l’appui de la conquête de la matière. Mais ceci n’est pas une condition qui relève indéfiniment de la conscience de l’Homme. C’est une condition qui relève d’une façon limitée de son inconscience.

RG : Là, il y a un terme que vous utilisez depuis le début, c’est “démocratisation” et j’ai l’impression que des gens très politisés doivent se demander l’interprétation, la définition que vous faites du terme “démocratisation”, parce qu’on pense là, si on pense au plan politique : la démocratie, le socialisme, le communisme, etc., quelle est la définition que vous voulez donner au mot “démocratisation de”, depuis le début de votre discours ce soir ?

BdM : La démocratisation de la science, la démocratisation de la pensée, la démocratisation de l’action ! C’est un processus qui permet à la masse de faire descendre à son niveau, ce qui, dans le passé, appartenait à un certain nombre.

RG : L’idée de la pyramide qui s’aplatit ?

BdM : Voilà ! Voilà ! La pyramide qui s’aplatit, et lorsque la pyramide est totalement aplatie, elle prend beaucoup de surface horizontale, mais elle n’a plus de surface verticale. Donc elle se coupe de l’énergie, et à ce moment-là, c’est un grand signe que la démocratie qui, sur le plan politique, devient un état utopique pour le socialiste, pour le communiste ou pour certains capitalistes, devient, dans le fond, pour l’humanité entière, la fin d’un cycle. L’Homme ne peut pas vivre sans pyramide. L’Homme ne peut pas vivre sans démocratie. Imaginez-vous…

RG : Sans hiérarchie, vous voulez-dire ?

BdM : Sans hiérarchie. L’Homme ne peut pas vivre sans qu’il y ait au-dessus de la grande masse, des êtres, un certain nombre d’êtres qui ont l’affinité pour une pensée plus “rarifiée”, une pensée plus créative. Regardez dans le domaine des arts, regardez dans le domaine de la science, regardez dans le domaine de la politique. Einstein faisait partie d’une hiérarchie. Ce qu’il a conçu, ce qu’il a amené, a été ensuite compris par d’autres scientistes. Dans le domaine de la politique c’est la même chose.

Les grandes idées politiques sont descendues éventuellement au niveau des masses, mais il y a toujours des Hommes, il y a eu toujours des Hommes qui, même sur le plan militaire, les généraux, ceux qui font partie des États-majors, qui pensent des plans ; donc il y a toujours des Hommes, il y aura toujours des Hommes, il y a eu toujours des Hommes qui étaient au-dessus de la pyramide et ces Hommes, on leur a donné différents noms.

Soit qu’on leur a donné le nom d’Initié, ou qu’on leur a donné le nom de chef, ou qu’on leur a donné le nom de roi, ou qu’on leur a donné le nom d’aristocrate. Il y a toujours eu des Hommes qui ont, pour le bien ou pour le mal, d’une façon machiavélique ou d’une façon bénéfique, donné à l’humanité ce qu’ils possédaient. Et lorsque l’Homme perd ceci de vu, nous entrons dans un âge où la Lumière s’éteint de plus en plus, et nous sommes arrivés aujourd’hui à cela.

RG : Vous nous avez fait tantôt le parallèle entre l’ésotérisme et la science, le rationalisme, la science qui vérifie les choses, mais les dogmes ésotériques dont vous avez fait référence remonte à la nuit des temps, et cette nuit des temps nous cache quoi ? Qu’est-ce qu’il y avait à l’origine de l’humanité ?

BdM : À l’origine de l’humanité, il y avait contact entre l’Homme et les Intelligences supérieures, et à un certain moment, ce contact a été brisé, a été rompu, pour une raison seulement, pour permettre à l’Homme de vivre son évolution. Autrement dit, pour permettre à l’Homme, qu’il se développe sur la Terre une conscience expérimentale. La conscience expérimentale a permis à l’Homme de développer un corps émotionnel tel que nous le connaissons et un corps mental tel que nous le connaissons. Si l’Homme avait été en contact d’une façon indéfinie avec ces êtres, il n’aurait pas la conscience qu’il a aujourd’hui, et il n’aurait pas l’expérience qu’il a aujourd’hui.

Donc l’Homme devait librement se développer, l’Homme devait connaître ce qu’on appelle, entre parenthèses, le “libre arbitre” et ce libre arbitre devait lui donner l’expérience dont il avait besoin pour développer ses centres d’énergie. Maintenant que l’Homme arrive à un nouveau stage d’évolution, que ses centres d’énergie sont développés, il doit maintenant revenir en contact avec ceux qui lui ont donné, au début, la vibration qui lui a permis d’entrer dans la matière. Donc ces êtres, ces Intelligences, reviendront à la fin du cycle.

Et lorsqu’ils reviendront à la fin du cycle, naturellement ceux qui auront la vibration, c’est-à-dire que ceux, parmi ces Hommes, qui auront la capacité mentale, la stabilisation émotionnelle, la capacité nerveuse de soutenir le choc terrible que crée ce contact avec une dimensionnalité que nous avons totalement oubliée, pourront passer de l’autre côté, et ne plus vivre et ne plus connaître la mort telle que nous la connaissons.

RG : Ces êtres qui doivent venir à la fin du cycle, est-ce que ce sont ceux qu’on appelle les “extraterrestres” ?

BdM : Le mot “extraterrestre” est un mot qui fait partie du langage enfantin de l’Homme. Le mot “extraterrestre” est un mot qui convient à l’Homme, parce que si l’Homme veut concevoir d’une dimension, ou le concevoir d’une réalité humaine qui est plus grande ou plus avancée que la sienne, il est obligé de lui donner le mot “d’extraterrestre”. Ce n’est pas le terme “extraterrestre” qui n’est pas bon. C’est ce qu’il engendre dans l’Homme.

Il y a un terme beaucoup plus à point que le terme “extraterrestre”. On devrait appeler ces êtres des “Intelligences”. Parce que si nous appelons ces êtres “extraterrestres”, nous nous soumettons à une autre expérience, à une autre épreuve. C’est que nous nous soumettons à l’influence sur l’Homme de certaines manipulations astrales en lui, de par le biais de son imagination.

Il y a des forces dans les plans parallèles qui sont capables de projeter dans l’espace humain des formes qui conviennent exactement à ce que l’Homme veut, ou à ce que l’Homme conçoit du phénomène “extraterrestre”. Et ces forces peuvent très bien retarder l’Homme, peuvent très bien embourber son Esprit, peuvent très bien lui donner l’impression que ces êtres sont des êtres de haute Intelligence, lorsqu’en fait ce sont des êtres qui ont une très grande Intelligence mais qui sont réellement anti-Homme.

Donc l’Homme devrait convenir avec un autre terme, plutôt que d’utiliser le terme “extraterrestre”, l’Homme devrait convenir avec un terme qui relève de la faculté universelle et fondamentale de tous les êtres dans le cosmos, qu’ils soient sur le plan matériel ou sur d’autres plans, et ce terme, c’est le terme de “l’Intelligence” qu’ils appellent ces êtres : “des Intelligences”.

RG: Ils étaient aux origines de l’humanité. Ils reviendront à la fin du cycle. Pourquoi nous ont-ils laissé entre ces deux périodes, vivre de notre libre arbitre jusqu’au moment où on va s’envoyer des bombes atomiques sur la tête ?

BdM : Parce que nous devions… L’Homme devait développer une sorte de personnalité, une sorte de capacité mentale, une sorte de capacité émotionnelle, pour éventuellement être capable, par transmutation de ses principes, développer une conscience supramentale qui puisse leur permettre à eux, éventuellement, d’entrer en communication avec lui et sur un même pied d’égalité.

Autrement dit, les dieux du passé, lorsqu’ils ont rencontré les Hommes, ont été adorés par les Hommes. Les Hommes ont fait de ces adorations, de ces rencontres, des religions, des systémiques, des cosmogénèses et aujourd’hui, l’Homme, au lieu de faire de ces contacts, de ces rencontres, des religions ou des philosophies quelconques, occultes, ésotériques ou hermétiques, fera de ces rencontres une rencontre scientifique. L’Homme entrera pour la première fois en science, parce qu’il aura la capacité mentale de parler avec eux par télépathie. Mais pour que ceci se fasse, il fallut que l’Homme ait une certaine maturité et l’Homme ne peut pas atteindre de maturité sans expérience.

RG : Alors là, d’où vient l’Homme ? L’origine même de l’Homme qui a eu à vivre cette étape d’expérimentation, c’est quoi l’Homme ?

BdM : L’Homme…

RG : Ou l’Humain ?

BdM : Bon. L’Humain. L’Humain vient de différentes constellations. Il y a plusieurs constellations, et dans le cosmos il y a des êtres qui, au cours des âges, ont appris par expérience. À un certain moment, il fallut que la planète que nous connaissons, la planète Terre fut habitée, c’est-à-dire qu’il fallut que cette planète soit reconnue dans son importance. Il fallut que cette planète ait de l’importance, pour qu’elle puisse éventuellement servir de siège social à ces Intelligences, lorsqu’ils déplaceront dans le temps leur gouvernement.

Donc, l’Homme devait éventuellement commencer à créer sur la planète Terre une condition d’évolution qui devait, éventuellement, devenir une civilisation suffisamment avancée pour que ces êtres-là puissent établir sur cette planète, ici, dans des conditions qui sont futures, un nouveau siège de gouvernement ; afin que la Terre, au lieu d’être assujettie aux conditions d’Intelligence par le biais de la vibration, puisse dans l’avenir être assujettie à l’Intelligence par le fait même que l’Homme puisse de lui-même, de ses propres ressources, vivre de cette énergie ; ne plus être dominé par l’Intelligence, ne plus être assujetti à des messages, que les messages viennent des dieux, que les messages viennent de Yahvé, ou que les messages viennent de quelque aspect que ce soit, des intentions cachées, voilées, cosmiques, derrière les facettes psychologiques, philosophiques et religieuses d’une humanité naissante et dans ce temps-là, barbarique !

RG : L’Homme a donc volontairement rompu le contact avec les entités supérieures ?

BdM : Non. Ce n’est pas l’Homme qui a rompu le contact, ce sont ces entités qui ont coupé le contact avec lui, et l’Homme a été obligé automatiquement, parce qu’il était dans la matière, il a été obligé automatiquement de continuer son évolution. Donc il a créé une suite, une conséquence d’actes qui ont forcé son retour dans la matière. Jusqu’à ce qu’éventuellement, à la fin du cycle, il puisse ressortir de ce cycle d’involution, ne plus vivre le karma de la vie et de la mort. Mais ceci ne sera possible que lorsque l’Homme aura pris conscience, encore, par la voie télépathique du contact avec ces êtres.

RG : Pouvez-vous, avec d’autres termes, nous réexpliquer ce que vous venez de nous dire, mais par le parallèle psychologique, où l’éducation qu’on a eue du fameux paradis terrestre où on a été chassés, puis au Paradis Terrestre, on ne mourait pas, on ne souffrait pas – seulement après – et au Paradis Terrestre, on était en contact avec les Intelligences qu’on appelle Dieu… Et après, on souffre et on meurt et on a perdu le contact, on a le péché originel. Pouvez-vous en d’autres termes, nous rappeler ce que vous voulez nous dire, mais avec d’autres termes plus connus ?

BdM : Le Paradis Terrestre c’est l’éthérique. L’Homme au début avait contact avec l’Éther, donc il n’avait pas à mourir.

RG : Il n’avait donc pas de corps physique, encore ?

BdM : Il avait un corps matériel très simple, mais il avait un corps morontiel, éthérique, double, très développé. Donc automatiquement, il pouvait à volonté faire ce qu’il voulait de la nature, la nature lui obéissait, donc il n’avait pas à mourir. Quand il a été coupé de ce contact, de cette faculté, il a été obligé de réintégrer totalement son corps et il a été obligé de se servir de ses sens pour découvrir le vrai ou le faux. C’est par les sens que l’Homme a été obligé de découvrir le vrai ou le faux.

Mais ce qu’il ne savait pas, c’est que ses sens mentent, parce que le vrai est un aspect du faux et le faux est un aspect du vrai. Regardez dans les religions, regardez dans les philosophies. Le vrai est simplement une manipulation psychologique de l’Homme pour nous faire croire qu’émotivement, il peut “se bien carrer” avec des notions qui font partie de sa psychologie, qui font partie de son être, et qui sont souvent distinctes selon une culture ou une nation. Et le faux c’est la même chose !

Pour des êtres, il y a des actions qui sont totalement fausses en fonction des autres, mais pour eux, elles ne sont pas fausses. Regardez les gens qui font de la magie noire, regardez les gens qui font du rite satanique. Alors pour vous c’est faux, mais pour eux c’est vrai. Et notre vrai pour eux est faux. Donc la relativité du vrai et du faux est une condition psychologique que l’Homme devra dépasser, et tant que l’Homme n’aura pas dépassé cette relativité, il ne pourra jamais être intelligent, il sera toujours assujetti à un message. Soit que le message vienne de Yahvé ou soit qu’il vienne des sphères sataniques.

RG : Parlant du vrai et du faux, du bien et du mal, si on se réfère à la Bible, aux écritures saintes, et je pense que la plupart des gens qui nous suivent connaissent très bien la Bible, il est indiqué très clairement que c’est le serpent qui, au Paradis, mangeait le fameux fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal et qu’après, grâce à ce fruit donné par le fameux serpent, l’être humain a pris conscience du bien et du mal.

Et on sait par la Gématrie dans la Kabbale, que le mot “serpent” et le mot “messie”, c’est la même chose. C’est le même être qui vient transmuter l’être dans son essence, et le vrai et le faux, le bien et le mal. On se demande des fois, parce qu’on prie le “bon Dieu”, mais ce Yahvé, si on pense que c’est lui, il a toujours été intransigeant, il a toujours ordonné aux Hommes des actes et puis… Alors, comment situez-vous Bernard de Montréal, vis-à-vis la religion ?

BdM : Comment je me situe moi-même ?

RG : Je n’ose plus dire, maintenant, le terme “message”, vous nous dites que ce n’est pas un message que vous avez à livrer mais… Bernard, comment vous situer ? L’enseignement de Bernard ou ce que Bernard dit par rapport à la religion. Est-ce qu’on continue dans le mouvement religieux, chrétien, catholique ou musulman ou bouddhiste ?

BdM : Toutes les religions sont essentielles à l’Homme. Le phénomène ancien de l’humanité, que ce soit sur le plan de la philosophie ou que ce soit sur le plan de la religion, fait partie de ce qui a été établi dans le passé. C’est l’Homme individuellement qui mettra la religion de côté. Le phénomène de la religion ne peut pas être mis de côté pour l’humanité. L’humanité a encore besoin de la religion, elle est essentielle, la religion, pour l’Homme.

C’est sur le plan individuel, hermétique, interne, occulte, “para”, supraconscient que l’Homme mettra de côté la religion. Mais l’Homme ne peut pas mettre de côté la religion, autrement dit il ne peut pas y avoir dans la société de chefferie qui dirait à la masse : “Mais aujourd’hui, vous n’avez plus besoin de religion”. Ils ont essayé en Russie, ça ne marche pas ! On ne peut pas enlever à l’Homme la religion. D’ailleurs, la religion elle est bonne, parce qu’il y a dans la religion de la vérité, et la vérité soutient toujours l’Homme sur le plan moral et sur le plan émotionnel, mais ce n’est pas ce stage, et à ce niveau que je parle.

Je parle au-delà de la religion, je parle au-delà de la philosophie, je parle au-delà de l’occultisme ou de l’hermétiste. Je parle dans cette dimension de l’Intelligence que l’Homme, un jour, devra découvrir, parce que cette Intelligence descend dans la matière. Donc un jour, l’Homme sera obligé de vivre le contact télépathique avec ceux qui lui ont donné au début, son origine, autrement dit qui lui ont permis au début, de vivre la transmutation du corps matériel animal, afin qu’il puisse s’adapter à une condition d’énergie supérieure, qui était l’enveloppe morontielle lumineuse, donc qui représente l’être humain dans son essentialité.

RG : Mais ces intelligences qui sont en haut, qui sont très immanentes, très puissantes, au-dessus de la nature humaine, ne peuvent-elles pas nous jouer des mauvais tours ?

BdM : Oui, elles nous jouent de mauvais tours, c’est-à-dire qu’elles nous jouent des tours et elles nous joueront des tours tant que nous ne pourrons plus être assujettis à leurs tours, à leurs jeux. Qu’est-ce que vous faites quand vous avez un enfant ? Si vous voulez lui faire comprendre quelque chose, vous pouvez lui jouer un tour et il va comprendre. C’est par le tour qu’il va comprendre.

Et dans le domaine de la psychologie, dans le domaine de l’Esprit de l’Homme, ces êtres sont tellement intelligents, c’est-à-dire qu’ils sont tellement en dehors de la conscience expérimentale de l’Homme, et l’Homme est tellement en dedans de son illusion, qu’ils n’ont pas de choix que de lui jouer des tours jusqu’à tant qu’il comprenne leur jeu. Une fois que l’Homme comprend le jeu de ces Intelligences, il est en contact harmonieux, télépathique avec eux, avec elles ; et il est bien avec elles et il vit de leur énergie, et automatiquement il peut se servir de leur énergie sur le plan matériel.

C’est l’évolution de l’Homme, donc c’est pourquoi dans l’instruction que je donne, je dis toujours : “Il ne faut pas croire”. Pourquoi ? Parce que croire, c’est la plus grande faiblesse de l’Homme. C’est le plus grand danger de l’Homme, croire. Et l’Homme ne peut pas comprendre ceci, parce qu’il est encore trop prisonnier de la croyance, il est encore trop prisonnier de la pensée. L’Homme ne peut pas réaliser aujourd’hui, l’importance de ne pas croire.

Ne pas croire ne veut pas dire nier ! Ne pas croire veut dire : Ne pas s’assujettir à la pensée d’un autre, et lorsque l’Homme ne s’assujettit plus à la pensée d’un autre, il ne vit que de sa propre Intelligence, de sa propre pensée créative, et à ce moment-là, il est beaucoup plus sûr de ne pas être niaisé.

RG : Y a-t-il une nuance à faire entre la foi et la croyance ? Parce qu’on dit que la foi est une des vertus les plus puissantes ?

BdM : Oui. La foi c’est beaucoup plus subtil que la croyance. Dans la foi, il y a l’intuition. Dans la foi, il y a une vibration qui connecte, qui fait une connexion entre le matériel et l’invisible. Tandis que dans la croyance, c’est purement du domaine psychologique. La foi est beaucoup plus puissante que la croyance. Mais la foi, lorsqu’elle est codifiée, lorsqu’elle est rendue public, dans sa structure psychologique, devient de la croyance.

RG : Alors, quelqu’un qui suivrait les conférences de Bernard, qui suit l’émission présentement, la semaine prochaine et dans deux semaines, comment doit-il ingérer ce qu’il entend ? Puisque Bernard ne s’est exprimé à date que par le verbe, que par la parole ?

BdM : Les gens doivent… Les gens peuvent écouter… Que l’Homme écoute, c’est déjà quelque chose de bien, que l’Homme écoute !

RG : Il ne doit pas croire.

BdM : Mais croire ce n’est pas bon.

RG : Alors, ça sert à quoi, ce que Bernard dit ?

BdM : Ce que je dis, je dis, et ce que je dis s’imprime ! Donc, ce que je dis ne s’oublie pas. Peut-être que ce que je dis ne se répète pas de la même façon. Mais la parole, lorsqu’elle parle, crée une impression ; et c’est l’impression qui demeure et c’est l’impression qui compte. Le reste, c’est sans importance. C’est toujours l’impression, la parole est soumise aux lois de l’impression. C’est une impression. C’est une impression qui crée dans le cerveau de l’Homme, et si l’Homme ne croit pas, l’impression peut quand même demeurée.

Mais au moins, en ne croyant pas, il ne s’assujettit pas à l’interprétation qu’il pourrait faire au niveau de son ego de l’interprétation, c’est-à-dire de l’impression qui se fait en lui. Donc à ce moment-là, il est libre et il demeure libre de celui qu’il écoute. C’est très important pour les Hommes d’être libres de ce qu’ils écoutent et de sentir en eux-mêmes, s’il y a une communication ou s’il y a un parallèle entre ce qu’ils sentent et ce qu’ils entendent.

Je dis beaucoup de chose dans le public qui est déjà connu de beaucoup de personnes et lorsqu’on me vient et qu’on me dit : “Bon, ben, monsieur Bernard, je sais ce que vous dites depuis des années”. Je suis content. Je dis : “Tant mieux”. Et c’est comme ça que l’Homme doit vivre ou doit connaître l’expérience d’écouter certaines personnes qui, comme moi, parlent d’une certaine façon. Un homme comme moi c’est un homme dangereux, non pas parce qu’il est dangereux, mais parce que ce qu’il dit est d’une condition qui n’émane pas de l’ego, donc qui émane d’un pouvoir vibratoire. Donc, si cette condition est utilisée sur le plan psychologique par l’Homme, automatiquement ce n’est pas bon pour lui, parce que c’est une impression qui est trop puissante.

Si l’Homme a la capacité de transposer dans le domaine matériel, sur le plan matériel, des conditions de vie, d’évolution, de connaissance qui sont absolument infinies, il est évident que l’ego ne peut pas commencer à croire ceci, parce que l’ego doit toujours demeurer libre ! Si je suis un être noble, si je suis un être de bonnes intentions, si je suis un être qui est créatif, le temps, le temps, seulement le temps démontrera que je le suis.

Mais ce n’est pas ce que je dis qui doit servir aujourd’hui de preuve de ce que je suis. C’est là que l’Homme se met en danger et tous les Hommes dans mon expérience… Je connais énormément de gens qui parlent dans le public. Des maîtres, des maîtres de tous les acabits, des gourous de tous les acabits ! Les histoires sont absolument extraordinaires ! Et les Hommes sont toujours dans la même relation avec ces êtres et ils les croient. Il ne faut pas croire, il faut savoir.

Si l’Homme dit quelque chose, si un Homme dit quelque chose qui est intelligent, qui est créatif, qui émane de quelque part en lui, qui n’est pas assujetti aux conditions dominatrices naturelles de l’ego, à ce moment-là, c’est bien. C’est créatif. Mais si l’Homme commence à croire ce qu’un Homme comme moi peut dire, quelle sécurité a-t-il vis-à-vis de lui-même ? Peut-être que je suis un être noble et peut-être que je ne le suis pas. Alors l’Homme, l’individu qui entend, je me prends… Je noircis mon image pour faire comprendre un principe qui est universel, qui est pour tous les Hommes.

L’Homme qui entend un Homme devrait écouter, voir, attendre, et si en lui il y a quelque chose qui est en résonance avec ce que cet Homme dit, à ce moment-là il n’y a plus de conflit. Il y a simplement une harmonisation, et nous pouvons aller plus loin dans le dialogue, mais il faut d’abord que l’Homme lui-même sache un peu, par lui-même, que ce que l’Homme dit est intelligent. Sinon, s’il se sert de la croyance, à cause du pouvoir d’expression, à cause du pouvoir de recherche, à cause du pouvoir de synthèse, à cause du pouvoir de manipulation de la forme que possède cet Homme, à ce moment-là il est en danger.

mise à jour le 25/08/2024

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