Bilan ésotérique, deuxième partie

Snow freeride – credit: @RedBullSnow YouTube

Conférence avec Richard Glenn 50b

“RG : Dieu, qui a tout organisé le plan du cosmos, tout est prévu, tout est su. Se peut-il que l’être humain, derrière les manifestations, le scénario et la pièce de théâtre, puisse encore changer quoi que ce soit, et s’il ne peut rien changer aux plans, à quoi sert-il à l’Homme d’être ? To be or not to be ? …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Deuxième partie

Richard Glenn (RG) : Dieu, qui a tout organisé le plan du cosmos, tout est prévu, tout est su. Se peut-il que l’être humain, derrière les manifestations, le scénario et la pièce de théâtre, puisse encore changer quoi que ce soit, et s’il ne peut rien changer aux plans, à quoi sert-il à l’Homme d’être ? To be or not to be ? Pourquoi être, si on est le jouet d’un scénario ou d’un grand manipulateur ?

Bernard de Montréal (BdM) : Tant que l’Homme demeurera dans l’inconscience, tant que l’Homme n’aura pas de contact avec les autres plans, il lui sera toujours laissé l’impression d’un libre arbitre, parce que cette impression, elle est nécessaire à la formation normale de son émotion et de son mental. C’est lorsque l’Homme entre en contact avec les plans, avec les plans d’où émanent les forces qui dirigent l’évolution, qu’il vit la relation harmonieuse et totale, et parfaite, avec ces plans d’énergie, qu’il s’aperçoit que la matière n’est en fait que la continuation dans le temps, de l’expression de l’Esprit. C’est toujours l’Esprit, dans le fond de tout, qui domine l’évolution. Ce n’est pas l’ego.

RG : L’Esprit est libre.

BdM : L’Esprit est libre. L’ego est un outil de l’Esprit. Mais l’Homme lui, pense que l’ego est libre et il ne voit pas ou ne reconnaît pas, ou intuite, ou croit en l’Esprit. Si l’Homme croit en l’Esprit, ça ne lui sert à rien, excepté sur le plan émotionnel. S’il intuite l’Esprit, ça lui sert sur le plan mental. S’il a une communication avec l’Esprit, ça lui sert sur le plan supramental. S’il sort de son corps matériel et entre en contact avec l’Esprit, il se découvre, c’est-à-dire qu’il réalise que ce qu’il a appelé dans le passé “l’Esprit” est en fait un aspect de lui très près de la matière qui synthétise l’énergie, pour le profit de quoi ? Pour le profit de l’Homme dans la matière de l’ego.

Et c’est à partir de ce moment-là que l’Homme s’aperçoit que les concepts philosophiques, religieux, ésotériques, de Dieu, des divinités, sont des concepts qui lui ont été donnés pour pouvoir supporter le joug de sa solitude matérielle. Une fois que l’Homme n’a plus le joug de la solitude matérielle, parce qu’il est libéré de la matière, il n’a plus besoin du concept de Dieu. Et à ce moment-là, il réalise que le concept de Dieu qu’il avait utilisé, dont il s’était nourri pendant des siècles était nécessaire pendant l’involution pour le développement normal de son émotion et de son mental.

Mais maintenant que l’Homme devient scientifique, que l’Homme entre en contact avec l’énergie, que l’Homme manipule l’énergie, que l’Homme est capable d’instruire l’atome, de le commander, il n’a plus besoin de Dieu. Puisqu’à ce moment-là, il est une expression sur un plan qui est infini – l’Éther – de l’énergie, et que sa manipulation de cette énergie-là, elle est proportionnelle à son évolution. Donc le phénomène de Dieu est un phénomène qui fait partie de l’involution, qui était très important durant l’involution mais qui, durant l’évolution, changera de forme. Il viendra un temps dans l’évolution où l’Homme n’aura plus besoin du concept de Dieu.

Et lorsqu’il aura remplacé Dieu par autre chose, il aura compris que ce concept n’était qu’une béquille essentielle, nécessaire à son évolution, et que dans le temps où il sera, il pourra remplacer ce concept par une conscience totale et parfaite des lois de la science et des lois de l’énergie. Donc il sera totalement libre, il sera réellement un être créateur et il fera partie de la hiérarchie qui, dans le passé, pour lui, était l’aspect divin, manifesté sur le plan matériel.

RG : Les religions, dont vous nous avez laissez comprendre la semaine dernière qu’elles ont vraiment leur importance, pour amener l’Homme à prier Dieu, et le plus extraordinaire c’est que souvent, les prières sont exaucées. Dieu existe donc, puisque ça répond à l’autre bout ?

BdM : Ben oui, c’est pour ça que l’Homme croit en Dieu.

RG : C’est ça!

BdM : Les prières existent. Si on a instruit l’Homme à prier, il faut qu’on exauce ses prières, sans ça ce serait stupide, ce ne serait pas intelligent. Il y a de la consistance dans le plan des Intelligences qui travaillent avec l’Homme sur la Terre. Alors si on indique à l’Homme de prier et qu’on lui répond, effectivement, on maintient en vie la vérité de ce que l’on a dit, mais on ne répond pas d’aucune façon, à la réalité de ce que l’on pourrait dire. Donc l’Homme est prisonnier de la vérité, mais il ne sait pas ce qui se passe.

RG : Parlez-moi des autres plans, des morts ; la communication avec les esprits, ce n’est pas la communication avec les morts, ça ?

BdM : Les morts sont des êtres humains qui sont alourdis par la mémoire, et étant alourdis par la mémoire, ils sont obligés de vivre dans un espace qui est restreint, c’est-à-dire dans un espace qui ne contient pas la luminosité dont ils ont besoin pour sortir et se rendre libres du temps. Donc les morts sont aussi prisonniers de leur espace temporel que l’Homme est prisonnier de l’espace matériel. Il n’y a pas de différence entre les morts et les Hommes.

Les Hommes sont des “morts-vivants” et les morts sont des “morts-morts”. La seule différence entre l’Homme et le mort, c’est que l’Homme sera celui qui, demain, pourra recevoir l’énergie qui l’amènera à la transmutation et à l’immortalité. Tandis que le mort lui, devra revenir dans la matière un jour pour vivre cette expérience.

RG : La réincarnation !

BdM : D’où la réincarnation !

RG : Est-ce que la réincarnation peut s’effectuer sur le même cycle où on doit attendre que le cycle soit terminé pour que ces âmes se réincarnent ? Ce que je veux dire, est-ce que quelqu’un peut être réincarné depuis l’Égypte ancienne et se réincarner et il se réincarnera encore jusqu’à la fin des temps ? Ou est-ce qu’à travers chaque cycle, une âme peut s’incarner une fois et attendre la fin d’un cycle pour se réincarner une nouvelle fois ?

BdM : Non. L’âme peut s’incarner un certain nombre de fois à l’intérieur d’un même cycle, dépendant de l’expérience dont elle a besoin. Si elle a besoin d’une certaine expérience, elle ira la chercher cette expérience, à tout prix.

RG : Mais qu’est-ce qu’une âme ?

BdM : Une âme, c’est une mémoire.

RG : Strictement ?

BdM : Strictement.

RG : Ça n’a rien à voir avec l’énergie ou…?

BdM : Mais une mémoire, c’est une énergie. Organisée. Vous êtes dans l’électronique, vous devez le savoir !

RG : Non, ce n’est pas une énergie dans l’électronique, la mémoire. C’est l’accumulation de données statiques, ça lui prend l’énergie, le courant, pour que la mémoire se révèle, pour que la mémoire puisse intervenir…

BdM : Oui. Mais, la mémoire, c’est une énergie organisée. Tout est énergie. Absolument tout est énergie, vous ne pouvez jamais sortir de ce fait… (Coupure enregistrement)… La mémoire c’est une énergie. Lorsque l’Homme meurt, lorsque les liens entre le matériel et cette énergie sont dissous, il est mémoire. Mais il n’est pas Esprit dans le sens de l’Intelligence. Autrement dit il n’est pas intelligent.

Il est encore dans sa mémoire, donc il est encore assujetti sur les autres plans, à la même loi de domination qui était dans la matière, à la seule différence que sur les autres plans, il connaît les erreurs de l’Homme, il connaît l’investiture des pouvoirs occultes à travers le mental de l’Homme, de l’astral. Il connaît les jeux de l’Esprit, mais lorsqu’il revient dans la matière, il les oublie, parce qu’il doit revenir encore dans la conscience, dans l’inconscience de l’Homme. Et il reconnaît aussi que dans son propre monde, dans le monde temporel, il est prisonnier d’une hiérarchie qui le contrôle.

RG : Alors le fameux plan astral dont vous venez de nous parler, vous en faites référence à quelques reprises, lorsqu’on parle de l’âme, lorsqu’on parle des morts. Où se situe-t-il et jusqu’où l’Homme conscient est capable de jouer avec l’astral ? On dit : “le voyage astral”, est-ce que c’est toujours le même astral dont on parle ?

BdM : Oui, oui ! L’Homme conscient est de moins en moins affecté par les lois du plan astral, c’est-à-dire qu’il est de moins en moins affecté dans sa conscience par la manipulation émotive et mentale de ces plans, donc il devient de plus en plus intelligent. Et un jour, lorsqu’il n’est plus affecté par l’astral, il est dans l’Intelligence, c’est-à-dire qu’il est dans un état de fusion avec cette partie de lui-même qui est infinie, qui est son double.

RG : Est-ce que l’astral est contaminé ou est-ce que l’astral nous permet de se réaliser ?

BdM : L’astral aujourd’hui, c’est une poubelle. Autrement dit, ce qui fait partie de l’astral aujourd’hui est tellement contaminé que, même les êtres très très supérieurs sont obligés de réaliser, à un certain moment, qu’ils doivent faire attention. Regardez Steiner ! Steiner a très vite reconnu dans son expérience, que lorsqu’il était en astral, il devait faire attention aux données qu’il recevait de ces plans.

Ces mondes sont contaminés, et l’Homme lui, n’étant pas conscient de ceci, surtout l’Homme qui n’a pas d’expérience, l’Homme qui va dans l’astral n’étant pas expérimenté dans les lois du mensonge, dans les lois de la forme, parce que ces mondes sont faits de formes à l’infinité, se fait prendre par ces mondes, et automatiquement, sur le plan matériel, peut en souffrir et peut en développer même des psychoses.

Le plan astral c’est la constitution énergétique de l’état émotionnel de l’Homme. C’est le plan, c’est la dimension, c’est la… (mini-coupure)… L’Homme EST multidimensionnel. Nous avons l’habitude, la mauvaise habitude de toujours croire que l’Homme est, ipso facto, une structure matérielle biologique. Nous savons que l’Homme pense, nous savons que l’Homme a de l’émotivité, mais nous ne connaissons pas l’origine, nous ne voyons pas les mondes, où se situe la pensée, où se situe l’émotion.

Donc ne voyant pas ces mondes, nous avons toujours l’impression que l’émotion et la pensée sont des facultés physico-chimiques qui se situent dans l’être humain matériellement. Heureusement que les orientaux, la philosophie orientale a jeté un peu de lumière sur ceci, en développant la théorie des chakras. Heureusement que certains ésotéristes dans le monde occidental ont amené à l’Homme certaines connaissances occultes. Mais si ce n’était que du cartésien, pour lui, tout de l’Homme serait de la physico-chimie et ce n’est pas le cas.

L’Homme est multidimensionnel et la relation entre l’Homme dans le mental et l’Homme dans l’émotionnel est une relation d’énergie entre un centre d’énergie dans son mental qui est la clé, le pivot de son mental ; la même chose pour l’émotionnel, dans le plexus solaire, qui est directement relié à ces plans, à ces mondes.

L’Homme est un être multidimensionnel et il y a en lui d’autres chakras, d’autres centres d’énergie qui ne sont pas actifs, donc qui ne lui permettent pas de voir qu’à l’intérieur de sa multidimensionnalité, il y a un phénomène d’axialité ; un phénomène de canalisation qui peut se produire. Et lorsque ce phénomène de canalisation se produit, il n’est plus planétaire, c’est-à-dire qu’il n’est plus assujetti aux lois de la mort, il est dans la vie, c’est-à-dire qu’il est capable, de par sa volonté, dans le temps, dans le lieu, de transmuter les lois de la mort, c’est-à-dire de nier de par sa volonté, les lois de l’astral.

RG : Vous venez de nous parler des chakras, vous venez de nous parler des plans d’énergie, de l’énergie et de la vie, et on sait qu’en Orient, justement, on travaille beaucoup par le tantrisme, sur la sexualité, qui est la vie. Par la sexualité arrive la vie et au moment de la mort, on dit souvent “un homme a une érection”, donc, il retourne à la mort par une action ou une réaction sexuelle. Où situez-vous les énergies sexuelles dans l’évolution de la conscience de l’Homme, de l’être humain ?

BdM : L’énergie sexuelle, ce que nous appelons, aujourd’hui, dans le monde occidental la sexualité, c’est une fonction de l’Homme invisible, qui n’est pas comprise de l’Homme visible, matériel. L’Homme matériel ne comprend pas la sexualité, il la subit, il la vit, il en jouit, il la définit, il la pornographie, il la traite à toutes les sauces, pour son bon plaisir animal, astral.

Mais tant que l’Homme ne sera pas conscient, tant que l’Homme ne sera pas en contact mental avec son Intelligence, c’est-à-dire avec l’autre partie de lui-même qui est déjà, qui est derrière le rideau de la matière, il ne pourra jamais comprendre sa sexualité, donc sa sexualité ne pourra jamais lui servir. Elle servira ses bas appétits, mais elle ne pourra jamais lui servir au niveau de la transmutation.

La sexualité c’est un phénomène terminal chez l’Homme. Quand vous parlez de l’être qui meurt et qui a une érection avant la mort, vous exprimez dans le fond, le mouvement final de cette énergie, sa “resortie” dans l’Éther. Mais ce phénomène d’érection, si l’Homme qui meurt vit l’érection, autrement dit par le changement d’une force qui doit retourner à l’invisible, l’Homme qui vit peut refaire la même chose.

RG : Et retourner à l’invisible en se servant de cette énergie ?

BdM : Et retourner à l’invisible en se servant de cette énergie. Mais ce n’est pas ce qui se produit. L’Homme qui vit, et qui vit sa sexualité, il la vit égocentriquement.

RG : Quand vous dites l’Homme, il faut faire référence à l’homme et la femme.

BdM : Quand je parle de l’Homme, je parle de l’Homme génériquement.

RG : L’Humain.

BdM : L’Humain, bon ! Alors il la vit, sa sexualité, d’une façon égocentrique. Il ne la vit pas sous le contrôle du double ! Il la vit sous l’impression astrale de ses sens. Donc il utilise cette énergie qui est très puissante, qui est la même énergie qui sert à faire vibrer l’atome mental de ce chakra ou l’atome central de son plexus solaire. C’est toujours la même énergie ! L’énergie qui fait vibrer l’Homme dans la sexualité, c’est la même énergie qui sert dans le mental, mais elle a une autre vibration, elle a une vibration plus basse.

Il ne faut pas qu’on interprète ce que je dis et qu’on dise un jour, dans les journaux ou dans les livres, ou dans le public, que j’ai dit que l’énergie de la sexualité, c’est la même énergie que l’Intelligence ! Ce ne serait pas ce que j’ai dit. J’ai dit : C’est toujours la même énergie, mais elle a une vibration différente. Et c’est la différenciation dans la vibration qui crée une différente coloration de l’énergie, donc qui lui permet de s’appliquer sur le plan mental, sur le plan émotionnel ou sur le plan vital, ou sur le plan sexuel.

Mais l’Homme n’étant pas conscient, l’Homme étant inconscient de son double, étant inconscient de la partie invisible de lui, étant inconscient, donc de son Intelligence, qui est la seule capable de se servir de toute l’énergie à différentes fréquences pour créer dans l’Homme le psychisme mental, le psychisme émotionnel, le psychisme vital ou le psychisme physique, l’Homme n’est pas capable de garder en lui la ceinture de sauvetage dont il a besoin pour retourner à l’énergie. Parce qu’il enlève cette ceinture de sauvetage lorsqu’il vit sa sexualité.

Il vit sa sexualité avec un tel enthousiasme, il la vit avec tellement d’émotivité, avec tellement de psychologie, qu’il en vit, dans le fond, l’expression historique d’un tabou qu’il essaie de minimiser dans son expérience, mais qui demeure toujours là, derrière sa pensée. L’Homme, autrement dit, dans sa sexualité n’est pas libre. Il pense être libre. Il veut être libre. Il crée ou il cherche des méthodes à toutes les sauces, pour dénoter à sa psychologie, à son ego ou à ses amis qui réfléchissent, une liberté.

Mais il n’est pas libre et la preuve que l’Homme n’est pas libre dans sa sexualité, c’est qu’aujourd’hui, la sexualité est devenue tellement importante dans le monde, qu’elle est affichée tout partout. Tout ! Dans tout le monde occidental, on se sert de la sexualité pour faire vibrer le corps astral de l’Homme, pour lui rappeler quoi ? Qu’il est un être sexuel, lorsqu’en fait l’Homme n’est pas un être sexuel, l’Homme est un être transcendant mais qui a perdu sa transcendance, qui a perdu la notion de son origine, et qui doit, à cause de l’infinité de l’énergie, se rappeler dans l’aspect matériel, physique, astral, émotionnel, de sa petite sexualité animale, que la vie vaut la peine d’être vécue. Mais coupez-lui le zizi et il veut mourir !

RG : Quelle différence faites-vous, justement, entre la sexualité des animaux et la sexualité de l’être humain ? Car tous les deux utilisent les mêmes systèmes ?

BdM : Oui, mais il ne les vit pas de la même façon ! Les animaux sont dirigés. Les animaux sont dirigés par des âmes-groupe. Donc les animaux vivent leur sexualité d’une façon totalement normale, elle est totalement terminale. Elle sert à leur évolution et elle sert à leurs programmations sur le plan numéraire. Tandis que l’Homme ce n’est pas le cas. L’Homme ayant un libre arbitre est capable de se servir de sa sexualité comme il le veut, puisqu’il n’est pas dirigé par des âmes-groupe.

Et le point, c’est le point qui vient là, que je veux faire : N’étant pas dirigé par les âmes-groupe, ayant une certaine individualité, il est capable de vivre sa sexualité d’une façon personnelle. Mais lorsque l’Homme entre dans la conscience cosmique, lorsqu’il entre dans la fusion avec le double, lorsqu’il entre en relation télépathique, émotive, vitale et physique avec cette énergie qui est sur un autre plan, il ne peut plus, au niveau de l’ego, vivre sa sexualité d’une façon personnelle.

Il doit la vivre d’une façon prépersonnelle et c’est à ce moment-là que sa sexualité devient l’expression dans la matière de la continuité de cette énergie, autrement dit, que sa sexualité devient l’expression finale du mouvement de l’énergie à travers ses chakras, pour le retour à l’énergie indifférenciée, et ça continue, et ça continue, et ça continue. Donc il n’y a jamais dans l’Homme de constriction, il n’y a jamais dans l’Homme d’accumulation trop grande d’une certaine énergie.

Il y a toujours un mouvement d’énergie, toujours un mouvement d’énergie, donc l’Homme n’est pas congestionné énergétiquement. C’est pour ça qu’il est capable de vivre sa sexualité d’une façon qui convient à l’Intelligence, qui est au-delà de sa conscience subjective, et qui rend son intelligence subjective, son état émotionnel. son état vital, son état physique, harmonieux avec cette Intelligence.

RG : Où situez-vous la morale dans tout ça ? Étant donné qu’on change de pays, on change de décor et on change de morale ou de principes moraux. Dans certains cas c’est plusieurs femmes. Dans d’autres cas c’est juste une femme pour un homme. En Inde, il y a d’autres principes moraux sur la sexualité, qui peuvent êtres vécus d’une autre façon ; alors autrefois l’homosexualité était bannie, aujourd’hui on commence à l’intégrer même légalement, alors, c’est quoi la relation à faire entre la morale et l’ordre cosmique de l’énergie, qu’on appelle sexuelle ?

BdM : La morale est toujours définie pour le bien-être de l’évolution nationale ou culturelle des peuples. Ce qui est moral pour un peuple convient à son tempérament, à son caractère. Ce qui est moral pour un autre peuple convient à son tempérament et à son caractère. Et la morale d’un peuple n’est pas la morale d’un autre. Donc sur la Terre, il y a différents peuples, différentes nations, il y a différents niveaux de conscience expérimentale ; donc l’expression de l’Esprit dans la matière doit se faire selon les conventions qui ont été établies accidentellement au cours des âges, par les évènements.

Mais l’Homme lui, l’individu conscient, lorsqu’il entre dans sa conscience, lorsqu’il est dans son Intelligence, dans cette Intelligence universelle qui est indivisible, ne peut plus vivre de moral. On ne peut pas dire que l’Homme conscient, l’Homme supramental, l’Homme fusionné est un Homme moral. Ceci ne veut pas dire qu’il est un Homme amoral. Ceci veut dire que c’est un Homme qui vit sa vie sur tous les plans d’une façon créative, qui convient probablement à une certaine moralité, c’est-à-dire à une certaine convenance qui, parallèlement avec la moralité du peuple, est en harmonie. Parce que ce qui est moral est toujours bon, sur le plan de la “convenience” (convenance). Tandis que ce qui est amoral, n’est pas toujours bon sur le plan de la “convenience”. Mais “convenience” publique et non pas “convenience” personnelle.

Il y a des gens qui vivent leur sexualité dans une sorte d’amoralité personnelle, fermée, intime, que l’on ne peut pas étaler dans le public il est évident, parce que les mœurs publiques doivent être toujours maintenues selon un certain barème qui convient à une psychologie collective. Mais sur le plan personnel, il y a des gens qui vivent une sexualité qui effraierait un grand pourcentage de gens dans le public qui ont les sourcils plutôt épais ! Mais dans le cas d’une sexualité personnelle, il n’y a plus de moralité.

Et là où il y a de la moralité dans la sexualité, ça devient dangereux, parce qu’automatiquement, ça crée chez l’individu une constriction. Ça crée chez l’individu, une gêne. Ça crée chez l’individu, un état d’esprit, une réaction émotionnelle au mental, une réaction mentale à l’émotion, ainsi de suite. Donc, ça bloque sa sexualité. Ça empêche sa sexualité d’être de plus en plus saine. Et automatiquement, ça fait que l’Homme, n’étant pas capable de vivre sa sexualité d’une façon terminale, il est obligé de la vivre d’une façon qui est plutôt choquante, temporaire, expérimentale, jamais libre dans le sens de l’énergie, et c’est pourquoi l’Homme, psychologiquement, est obligé de lui donner tant d’importance, parce qu’elle n’est jamais parfaitement vécue.

Si la sexualité de l’Homme était parfaitement vécue, il n’y aurait absolument rien dans la sexualité, mais la sexualité de l’Homme est tellement mal vécue, qu’il est obligé de se projeter dans le monde, des images, pour se rappeler que cette maudite sexualité : “Un jour j’ai hâte de l’avoir”, et tous les Hommes rêvent d’une grande sexualité.

RG : Quand vous parlez de sexualité, vous mettez le mot Homme, on a l’impression que…

BdM : Non, quand je parle de l’Homme, je parle de l’Homme génériquement. La sexualité c’est très important. Je rencontre des gens qui ne pensent que sexualité, ils ne vivent que sexualité et ils ont l’impression que s’ils vivaient leur sexualité d’une façon réellement frontale, ils seraient heureux, et ça c’est une illusion, parce que c’est toujours la psychologie de l’Homme qui détermine la nature de l’action. Et la nature de l’action ne peut pas être parfaite si l’Homme n’est pas automatiquement relié à son énergie vitale, à l’énergie de son Intelligence, et ça, ça fait partie de l’Intelligence.

RG : Pourquoi c’est tabou, de la sexualité, dans notre société?

BdM : C’est tabou dans notre société parce que nous avons été instruits dans notre société que le monde se divise en deux parties. Il y a le monde matériel et il y a le monde spirituel, et les anges ne font pas l’amour ; et tous les Hommes veulent devenir des êtres spirituels, tous les Hommes veulent devenir des saints dans l’Esprit. Donc la séparation, la dichotomie de notre monde a fait en sorte que la sexualité, avec le temps, est devenue très très mal vue.

Là, aujourd’hui, il y a une libération qui est très bonne dans la sexualité, mais la libération dans la sexualité ne veut pas dire l’expression consciente dans la sexualité. Alors la situation aujourd’hui veut qu’il y ait moins de tabous. Mais il y en a encore, parce que tant que l’Homme pensera, il y aura dans la sexualité du tabou. Tant que l’Homme n’aura pas au moins changé sa façon de voir des choses, il y aura du tabou. Parce que, dans la sexualité… Vous savez l’Homme est un être très très sensible et plus l’Homme devient conscient, plus il est sensible.

Et quand il est très très conscient, quand il est dans un état avancé de fusion, il est tellement sensible que toutes ses actions sur le plan matériel sont vues, sont senties vibratoirement à travers son alter ego, mais son alter ego invisible, c’est-à-dire le double. Et s’il n’y a pas une harmonie entre ce plan d’énergie de conscience, qui est lui sur un autre plan, et son mental, son émotionnel, son vital et son physique, il est évident que la sexualité pourrait être pour lui une expérience de bas ordre.

Donc il devient nécessaire pour l’Homme qui se conscientise, de très bien ajuster au cours des années, sa conversion d’énergie et sa conversation avec le double, pour qu’il puisse éventuellement vive sa sexualité sur le plan matériel, d’une façon qui est totalement normale ; mais normale dans un sens conscient et non pas normale dans le sens inconscient de l’humanité.

RG : Vous savez, on a mentionné, il y a quelque temps, qu’il y avait trois grands tabous qu’on abordait dans l’émission ésotérique expérimentale, le premier qui était le paranormal et vous nous avez donné un grand coup de main il y a six ans, maintenant, lors de votre premier passage sur l’émission, et votre premier passage public d’ailleurs.

Pour l’automne 83, on aborde le deuxième tabou, pendant quelques années, ce sera la sexualité, étant donné que c’est l’énergie, le centre d’énergie qui passe à travers l’être humain. Est-ce que je peux vous poer une question, tout en précisant tout de suite que vous êtes marié et que vous avez une petite fille, juste question d’enlever les tabous, les préjugés, et donner un mot sur l’homosexualité, que vous avez abordé dans une conférence, il y a peu de temps d’ailleurs ?

BdM : L’homosexualité c’est un phénomène qui est totalement incompris de l’Homme. C’est un phénomène qui est incompris de l’Homme parce que l’Homme, dans son effort de compréhension, est forcé de voir l’homosexualité comme un phénomène sexuel, qui va à l’encontre du déterminisme biologique de la forme. Donc, vu de l’expression du rationnel qui pense, du rationnel qui a du bon sens, il est normal pour l’Homme hétérosexuel, que l’homosexualité est une aventure dans la sexualité qui n’est pas conforme au déterminisme biologique, donc qui n’est pas normal.

Nous pouvons laisser à l’Homme, à l’hétérosexuel, à la masse hétérosexuelle, cette avance dans le jugement. Nous pouvons lui laisser ça. Mais ce que nous ne pouvons pas laisser à l’Homme, c’est le manque de respect qu’il a de l’être qui est homosexuel. Parce qu’on ne peut pas juger un être qui ne conforme pas à notre comportement pour des raisons qui sont sensoriellement anormales ; pour des raisons qui ne conviennent pas à notre esprit analytique. Parce que notre esprit analytique a découvert que les lois du déterminisme biologique ne conviennent pas à une telle expression sexuelle.

Mais lorsque l’Homme devient conscient, et lorsque l’Homme peut commencer à parler avec les autres plans, lorsque l’Homme peut commencer à parler avec les Intelligences qui sont plus grandes que son ego, lorsque l’Homme peut commencer à converser avec des Intelligences qui sont capables de jeter une lumière froide sur son cartésianisme, sur sa morale, sur son éthique, sur même l’importance du déterminisme biologique, il s’aperçoit que l’Intelligence lui dit que l’expérience de l’Homme dans la matière est toujours pour le profit de l’Esprit.

Ce n’est pas pour le profit de l’ego, donc l’homosexuel, l’être homosexuel, l’ego qui vit l’expérience homosexuelle dans la matière, vit une expérience pour le profit de son double, non pas pour le profit de lui-même ou pour le profit ou l’absence de profit d’une humanité. Donc cet ego lui, doit souffrir cette expérience dite anormale, pour le profit d’une partie de lui qui est cosmique.

Si lui le comprend, ceci, si l’être homosexuel est en contact télépathique avec son Intelligence, avec cette partie de lui qui EST universelle, cette partie de lui qui est universelle lui dira : “Jean-Paul, ne t’inquiète pas, vis ta vie et ne t’occupe pas de ce que disent les Hommes, parce que ce que disent les Hommes fait partie de leur expérience, fait partie de leur ignorance, fait partie de leur voile, fait partie de leur incapacité à eux-mêmes de communiquer avec nous”.

Alors à ce moment-là, l’Homme, l’homosexuel vit sa vie bien. Il ne souffre plus de son homosexualité, et ce que je veux faire dans le domaine de l’homosexualité ou dans le phénomène de l’homosexualité, pour cette grande minorité de gens qui souffrent de ne pas comprendre occultement leur sexualité, et de ne pas pouvoir comprendre psychologiquement les aspects occultes de leur sexualité, c’est justement pourquoi je veux expliquer, jusqu’à tant que j’en sois réellement fatigué, jusqu’à tant que j’aie senti que j’ai expliqué tout dans l’homosexualité, pour qu’une fois pour toutes, ces gens aient une réponse à leur problème.

RG : Serait-il possible que Bernard de Montréal, lui aussi s’engage dans un contrat quasiment un contrat cosmique, à divulguer ou à diffuser l’information sur ce deuxième tabou dans notre société, car depuis six ans, vous aussi vous avez foncé sur le premier tabou qui était le dit “paranormal”, à travers les extraterrestres, les communications et tout le reste, et maintenant, le contrat s’engage, au fond, sur le deuxième tabou qu’est la sexualité à tous les niveaux.

On pourrait parler de la prostitution, on pourrait parler de beaucoup d’autres sujets qu’on pourrait se conserver pour l’automne 83. Peut-être, maintenant, pour essayer de voir un peu, où tout ça va mener l’humanité, sur le plan matériel on a une angoisse, une peur terrible de l’utilisation des armements nucléaires. Si ça devait se produire, on a une petite idée. Si ça ne devait pas se produire, quoi qu’il en soit, où tout ça va mener l’humanité ? Vous dites : “Nous sommes à la fin d’un cycle, on s’engage dans un nouveau cycle”, prometteur j’espère. Qu’est-ce qui s’en vient dans ce nouveau cycle ?

BdM : Le nouveau cycle c’est un nouveau cycle ! Donc les conditions de vie seront neuves. L’organisation gouvernementale sera différente. La science sera très différente. Le contact psychologique entre l’Homme et l’invisible sera établi, donc la conscience de l’Homme sera paranormale. Avec le temps, à cause de la conscientisation de l’Homme ou de la “paranormalisation” de sa conscience, il y aura chez l’Homme des pouvoirs.

Les pouvoirs permettront à l’Homme de vivre d’une façon beaucoup plus facile, d’une façon beaucoup plus aisée, alors que la mécanique servira à remplir des fonctions inférieures. Le nouveau cycle, c’est un cycle que l’Homme a rêvé depuis très longtemps. C’est un cycle qui a été su, prédit par des Hommes depuis très longtemps, mais qui ne peut pas venir à l’Homme tant que l’Homme n’aura pas vécu la totalité de son expérience.

Nous avons tendance à penser que la fin d’un cycle c’est terrible, et effectivement c’est terrible. Mais ce n’est pas de cette façon que nous devons approcher la fin d’un cycle. Nous devons approcher la fin d’un cycle avec la réalisation interne qu’il y a dans l’Homme une Intelligence qui puisse entrer en contact avec lui, qui fait partie de lui. Il y a en l’Homme un être qui est plus élevé que lui, un être qui est parfaitement organisé et qui peut entrer en communication ou en fusion avec lui.

Et lorsque l’Homme sent ceci, qu’il réalise ceci, la simple pensée, déjà, crée en lui une vibration, et c’est cette vibration qui grandit, qui grandit et qui, éventuellement, amène l’Homme, lorsque le cataclysme vient, à survivre, parce que cette vibration, cette communication engendrera en lui des pulsations qui le feront aller là, au lieu d’aller là, d’aller par ici au lieu d’aller par là. Autrement dit, l’Homme sera guidé dans ses mouvements. La fin du cycle pour moi, ce n’est pas la fin de la vie.

C’est la fin d’une vie expérimentale, mais c’est le début d’une nouvelle conscience sur la Terre. Donc la fin du cycle, elle est nécessaire ; ce que l’Homme devra vivre, il devra le vivre, parce que l’Homme a créé tellement de mauvaises vibrations dans sa civilisation, qu’effectivement il sera obligé de récolter les fruits de ses formes-énergies. Mais il y a dans le monde des êtres, aujourd’hui, qui se sensibilisent à leur énergie interne, et ces êtres-là, s’ils ont la capacité de vivre le contact avec cette énergie, de ne pas perdre conscience, de ne pas perdre le courage, le courage de leur vie dans cette expérience, ils iront très loin.

RG : C’est pour quand, la fin du cycle ?

BdM : Je ne peux pas le dire, c’est pour quand la fin du cycle ! Il y a des choses que l’Homme ne saura jamais, tant qu’il ne sera pas à la fin du cycle. On ne peut pas dire c’est pour quand la fin du cycle, parce que la fin du cycle, elle est cachée à l’Homme ! Si l’Homme savait la fin du cycle, ce serait la pagaille ! L’Homme doit vivre son expérience ! Le Nazaréen disait à l’Homme : “Je viens comme un voleur”. Les initiés disent à l’Homme : “Les temps viennent par surprise”.

Toujours avant la fin d’un cycle, il y a des Hommes dans le monde qui instruisent l’Homme de la Terre, pour que, lorsque la fin du cycle vient, il puisse, cet Homme, passer à travers elle, comme si rien n’était. L’Homme ne peut pas vivre dans la crainte ! Ce ne serait pas aider l’Homme de dire à l’Homme : “Telle chose se produira dans tel temps, ou tel temps, ou tel temps”.

La voyance, la clairvoyance, regarder dans l’avenir, ce n’est pas bon pour l’Homme parce que l’Homme a trop d’émotivité. Pour voir dans l’avenir, pour voir, pour connaître les évènements de l’humanité, il faut pouvoir subir sur soi-même les contingences de ces évènements. D’ailleurs, c’est ce qui se produit avec les initiés. Les initiés, pourquoi ils peuvent voir leur vie ? Pourquoi ils peuvent ?

Ils ont le pouvoir à volonté de regarder dans vingt ans, dans quinze ans, dans trente ans. Pourquoi ? Parce qu’ils ne peuvent pas, sur le plan émotionnel, retarder leur évolution, à cause de la fusion. Mais les Hommes, à cause du manque de fusion, peuvent sur le plan de l’émotion, retarder leur évolution. Parce qu’ils ont tendance naturelle à créer de la crainte en eux-mêmes, lorsqu’ils ne peuvent pas subir le choc d’une certaine prescience. C’est pour ça que les choses sont cachées, les choses ont toujours été cachées et les choses seront toujours cachées, tant que l’Homme n’aura pas accès à l’Éther. Lorsque l’Homme aura accès à l’Éther, déjà il sera préservé des choses, donc les choses ne seront plus cachées à lui.

RG : Mais ne serait-il pas plus simple de prévenir les gens d’un cataclysme pour 1993, par exemple ?

BdM : Il ne s’agit pas de prévenir les gens d’un cataclysme, il s’agit de rendre les gens conscients des lois de l’évolution qui vient, et de faire en sorte que les gens qui ont l’Intelligence de ces lois, puissent se rapprocher de l’énergie de ces lois, et c’est ainsi que se divise l’humanité. Durant la période des Atlantes, ça a été la même chose. Durant la période des Aztèques, ça a été la même chose ! Il y avait, durant ces périodes, des gens qui savaient, des gens qui disaient qu’il y avait une fin de cycle, mais ceci n’a pas empêché les Atlantes de ne pas suivre les initiés qu’ils avaient à leur tête. Beaucoup ont voulu rester, demeurer chez eux.

Même chose dans la partie mexicaine, beaucoup ont voulu demeurer chez eux. L’Homme ne peut pas… Il ne peut que par lui-même savoir. Il doit apprendre. Des outils lui sont donnés. Il y a toujours des êtres qui viennent dans un temps, pour instruire l’Homme, il y a toujours des êtres ! Les Hommes qui ont la vibration pour sentir et pour reconnaître, ou pour percevoir un peu de ce qui est dit, ont automatiquement la vibration pour continuer de leur propre chef ! Ils n’ont plus besoin de ces êtres. L’Homme doit apprendre à se fier à sa propre Intelligence. Nous n’avons pas à aller loin !

Prenez votre cas. Le travail que vous faites dans la province, c’est un travail qui permet à beaucoup de gens de se rapprocher de certaines personnes, telles que moi-même ou d’autres. Mais pour que ce travail puisse se faire, il faut que déjà vous, vous ayez la vibration ! Ce n’est pas moi qui viens à vous et qui dit : “Bon, ben, écoutez Glenn, nous allons faire tel boulot ensemble à la télévision”. Il faut que vous ayez déjà la vibration, il faut que vous ayez déjà l’expérience, il faut que vous ayez déjà l’intuition de votre Intelligence, pour voir qu’il y a quelque chose là !

RG : Passez donc le message aux gens qui nous regardent à la maison aussi, qui écoutent l’émission plutôt que d’autres choses, et il y a des gens qui nous écrivent et qui disent : “Moi c’est drôle, mon mari, il ne veut rien savoir, ça ne l’intéresse pas”, ou d’autres c’est le contraire, c’est : “Moi, ma femme, elle n’aime pas ces choses-là, elle n’aime pas entendre ces affaires-là, c’est se compliquer la vie pour rien”.

BdM : Oui, mais ça c’est normal !

RG : Et ceux qui suivent, pourquoi il suivent ?

BdM : Bon, ben, c’est ça que je dis. C’est le point que je vais faire. Il y a des hommes et des femmes dans le monde qui ont la vibration. Et il y a des Hommes dans le monde qui l’auront la vibration, il y a des Hommes dans le monde qui ne l’auront jamais la vibration, avant un certain temps d’évolution. C’est pour ça que nous devons respecter ceux qui s’intéressent à ce que vous faites, comme nous devons respecter ceux qui croient que c’est de la foutaise.

Ça c’est important, parce que si nous tombons dans le piège de vouloir prouver, de vouloir “messialiser”, de vouloir étendre un certain missionnariat, à ce moment-là, nous perdons énormément d’énergie ! S’il fallait que moi dans mon travail, je m’inquiète du revenu qui va me revenir de ce que je dis, si je m’inquiétais de la popularité de mes opinions ou de ce que je dis, je serais un homme très malheureux, parce que je n’ai même pas encore commencé à parler !

Alors, vous vous imaginez que si je n’ai pas encore commencé à parler, imaginez-vous ce que je produirais dans le public si je commençais à parler ! Donc déjà, il y a dans le public des gens qui sentent, il y a des gens qui ne peuvent pas sentir. Mais ces gens-là doivent-être respectés ! Il y a toujours le temps ; moi je travaille avec le temps, pour moi cinquante années c’est très court. Donc je travaille avec le temps. Je peux attendre cinquante années avant de faire telle chose, telle chose, telle chose, telle chose.

Mais ça, il faut avoir de la conscience, pour ceci. Il faut avoir une relation vibratoire très intense avec la partie immatérielle de soi-même ! Il ne faut pas être pris dans les illusions de l’ego. Sinon, nous perdons confiance, nous nous fatiguons, nous nous décourageons. Et l’Homme en fusion ne peut pas se décourager. Il avance, il avance, il avance, il avance, il avance, et il avancera toujours parce qu’il est en contact avec une énergie qui n’est pas personnelle. Il est maintenu dans ce champ de force.

Donc son ego, son être, son psychisme, est un outil, un canal, pour cette énergie et tous les Hommes en viendront à cet état. Moi, je ne suis pas rien de particulier, je suis exactement comme le commun des Hommes, mais je suis plus éveillé à ma réalité que le commun des Hommes. Mais les Hommes devront un jour, être ce que je suis ! C’est normal, ça fait partie de l’évolution. Ce n’est pas moi qui ai demandé d’être Bernard de Montréal. Alors ce qui s’imprime chez l’Homme quand c’est le temps, ça fait partie de son évolution. Il y a des Hommes dans le monde qui seront près dans deux ans, dans quatre ans, dans cinq ans, dans dix ans, alors ces Hommes-là aujourd’hui, s’ils ne le sont pas, il faut les respecter.

RG : Vous venez de nous dire que vous étiez conscient de votre destin. Ça va vous mener où ?

BdM : Où mon destin me mène ?

RG : Oui ?

BdM : Mon destin me mène très loin, très loin, très loin ! Je ne peux pas vous expliquer mon destin. Ce n’est pas des affaires de l’Homme de comprendre mon destin et de connaître mon destin. D’ailleurs, si l’Homme connaissait mon destin, ce ne serait pas bon parce qu’automatiquement l’Homme interprèterait, me donnerait un rôle, essayerait d’avoir un rôle, ainsi de suite, je ne peux pas. Je suis totalement occulte ! Je dis ce que je veux dans le monde. Je ne dis pas ce que l’on veut que je dise ! Pourquoi ? Pour protéger l’Homme de son imagination.

RG : Vous avez des rapports avec certains politiciens, est-ce qu’il serait possible qu’un jour, on voit un Bernard de Montréal affiché comme un homme politique ?

BdM : Mais non, mais non, mais non ! Mais non, le travail que je pourrais faire en politique, ce serait un travail… Je serais toujours derrière, derrière et derrière. D’ailleurs, j’apprécie beaucoup plus travailler derrière les Hommes que devant les Hommes, parce que derrière les Hommes, on perd moins d’énergie. Devant les Hommes, il faut s’expliquer ! Je n’ai pas le temps de m’expliquer.

Vous vous imaginez parler à des journalistes, parler d’une constitution, parler d’un amendement, d’une constitution, parler d’une façon de corriger les excès économiques d’une multinationale ! Je ne peux pas faire ça dans le public parce que je troublerais tout le monde ! Parce que je ne parle pas au niveau de ma personne, donc je déchirerais les voiles des structures, et automatiquement, ce ne serait pas bon ! Je dois travailler derrière et derrière… Et j’aime travailler derrière. Je travaillerai toujours derrière. Et plus le temps avance, plus je suis derrière, et un jour, je disparaîtrai sur le plan matériel, pour travailler encore derrière. Tu es derrière, c’est calme !

Dans le public, je n’ai pas la résistance pour affronter constamment ces hordes de gens et ces hordes de gens. Et plus le temps avance, moins j’ai la résistance, parce que plus mes corps sont sensibles ! Donc un jour, je me retire, je me retire, je me retire, je me retire, et plus je me retire, plus je suis bien. Mais plus je me retire, plus mon travail est puissant dans le monde.

RG : Si on faisait un petit sprint final à cette deuxième rencontre sur vos opinions par rapport à l’économie ? Parlons du Québec ou du Canada, d’abord, la séparation du Québec quant au reste du Canada?

BdM : La séparation du Québec vis-à-vis le Canada est très importante sur le plan cosmique, parce que le Québec doit remplir une activité ultérieure en science, dans le vingt-et-unième siècle, donc le Québec devra éventuellement développer une identité très forte.

RG : Séparé du Canada ?

BdM : Non. Je ne dis pas séparé. Mais le Québec aura une identité. Si je disais séparé, je ferais de la prophétie, je ne fais pas ça. Mais je dis que le Québec devra avoir une identité très forte, et aujourd’hui le Québec est en train de développer une identité très forte mais le Québec n’a pas l’expérience politique.

RG : Une identité de chômeur ?

BdM : L’identité de chômeur est simplement le caractère de son expérience politique. Autrement dit, le Québec aujourd’hui vit une initiation. Le peuple québécois vit une initiation et il vivra cette initiation jusqu’à tant qu’il ait corrigé ses excès politiques. Quand il aura corrigé ses excès politiques, tant sur le plan politique que sur le plan des unions, à ce moment-là, il pourra commencer à réorganiser son programme, il pourra commencer à se redonner une nouvelle façon de gérer les affaires des Hommes.

RG : En commençant par où ?

BdM : En commençant par la “fraternalisation” des liens sociaux entre le gouvernement et les organismes qui sont à la tête ou qui dirigent, ou qui donnent aux travailleurs des conventions.

RG : Ça, c’est le souhait de tous les politiciens.

BdM : Ben oui, c’est le souhait de tout le monde, mais tout le monde est orgueilleux donc personne ne veut faire le mouvement. Si les politiciens et les Hommes qui dirigent les groupes travaillistes se mettaient ensemble, ils pourraient faire quelque chose de merveilleux, parce qu’il y a dans la province énormément de potentiel sur le plan technique, sur le plan créatif. Mais il y a aussi dans le Québécois une très grande vanité. Parce que le Québécois, il est issu de la France, donc il y a beaucoup de vanité.

Regardez le caractère des relations politiques et Unionistes aux États-Unis, vous verrez que jamais les Unions aux États-Unis, ou des groupes travaillistes, ne mettrons l’économie nationale américaine en danger. L’Unionisme Américain est très différent dans sa psychologie que l’Unionisme Canadien.

RG : Et encore moins au Japon !

BdM : Au Japon, n’en parlons même pas ! Mais parlons aux États-Unis. Alors il y a une plus grande capacité chez les travailleurs d’absorber des contingences qui leur font réfléchir sur la condition d’impuissance d’un gouvernement qui a tendance énorme, dans les dernières décennies, à donner librement les données publiques ! Mais dans la province de Québec, nous n’avons pas réalisé ceci. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas chez le Québécois, encore, une conscience soutenue, de la valorisation psychologique de son état politique pour le bien-être de son économie.

Il n’y a pas chez le Québécois – quand je parle du Québécois, je ne parle pas seulement du travailleur, je parle du maître de l’entreprise – il n’y a pas chez ces gens suffisamment de cohésion entre eux, suffisamment de cohésion pour leur permettre de reconnaître qu’il est nécessaire, dans une nation qui est très polarisée dans son émotion et son mental, de se créer un cercle.

S’il y avait des Hommes d’affaires dans la Province de Québec, qui voulaient créer un cercle politique économique, un genre de club fermé, mais un club très, très, très, très conscientisé, sur la nature des relations politiques et économiques, à ce moment-là, il y aura – ce que j’ai déjà dit il y a très longtemps – une couronne, à la province de Québec. La province de Québec a besoin d’une couronne au-dessus de la tête de ceux qui dirigent le gouvernement, et cette couronne devrait toujours être meublée ou faite, composée d’êtres qui sont au-delà de la petite espièglerie politique ou économique. Des grands Hommes… Il y a dans la province de Québec des grands Hommes ! Ces grands Hommes devraient se réunir ensemble et former un club, un cercle, ce que j’appelle moi, occultement, une couronne.

Et de leurs conversations, de leurs relations, de leur capacité politique, économiques, infuser dans la conscience politique, infuser dans la conscience unioniste, un bien-être commun à tous les Québécois. Et à ce moment-là, le Québec commencera à se former une identité et à ce moment-là, le Fédéral commencerait à le respecter.

RG : Il y a aussi un problème, c’est que nos grands Hommes économistes ou chefs d’entreprises sont tous les marionnettes de multinationales qui appartiennent soit aux anglophones ou aux Américains ou aux Juifs ?

BdM : Je vais vous dire une chose, un Homme est marionnette d’un Homme tant qu’il n’est pas intelligent. Un Homme, quand il est intelligent, qu’il a réalisé… Et que de sa réalisation a créé les conditions pour que sa réalisation se manifeste d’une façon forte, à l’intérieur d’un cadre social quelconque, il n’est plus marionnette. Vous savez… Nous avons très peu l’idée de ce que la conscience créative d’un groupe d’Hommes peut établir sur ou à l’intérieur d’une culture. Très peu !

C’est énorme ce que l’Homme peut faire, mais les Hommes travaillent trop seuls ! Les Hommes doivent travailler en relation les uns avec les autres, et à ce moment-là, il se développe en eux une force. Une relation de force qui leur permet de briser les chaînes de l’opposition, de briser les chaînes de l’espièglerie politique ou économique, de briser les chaînes de l’égocentrisme national, vécu individuellement par une masse d’individus qui n’ont pas de sens politique et économique profond, qui ont beaucoup d’idéalisme, qui ont beaucoup d’idées de soupir, mais qui n’ont pas d’âme !

Regardez, il y a quelques années, beaucoup ont voulu qu’il y eut dans la province de Québec, un parti que nous appelons le Parti Québécois. Mais qu’est-ce qu’on fait de ce Parti Québécois, aujourd’hui ? On est en train de le briser, de le fragmenter ! Les mêmes gens qui ont voulu travailler pour le Parti Québécois, aujourd’hui, sont en train de le déchirer, de le ronger de l’intérieur ! Ils ne sont pas capables de voir qu’à un certain moment, un gouvernement n’est plus capable de donner des données publiques ! C’est la même chose ! Parce que l’idéalisme fait partie de la dentition de la démocratie. L’idéalisme, c’est la dent de la démocratie, et un jour, nous savons que tous les dentiers qui se corrompent, éventuellement, la dent devient de plus en plus… Elle n’est plus perlée !

RG : Parlant d’idéalisme, on s’acharne à vouloir conserver la province de Québec francophone. Est-ce qu’en deux minutes vous êtes capable de nous donner votre opinion ?

BdM : Je n’ai rien, c’est très bien… Vous dites : on s’acharne ! Il ne faut pas s’acharner. Il faut faire avec volonté, avec fermeté, avec Intelligence et avec prévision, mais il ne faut pas s’acharner, parce que si on s’acharne, on a trop d’émotion dans notre Intelligence. On ne peut pas “sensiser” une province d’un bloc ! On ne peut pas ne pas prendre en considération les groupes ethniques, les minorités, qui ont été établis dans la province de Québec depuis des siècles, depuis des décennies, des générations.

Nous devons respecter tous les groupes ethniques de la province de Québec, nous pouvons leur faire comprendre la nécessité politique, économique, psychologique, culturelle d’un Québec Français, mais avec Intelligence, avec respect, anisi de suite. C’est ça que nous n’avons pas fait. Je n’ai rien contre cette législation, mais ce que je reproche à cette législation, c’est qu’elle a été faite sans expérience politique. Il y a eu beaucoup d’immaturité trop vite ! On ne peut pas changer un monde vite !

On change un monde avec rythme, on change un monde avec emphase, ici et déplacement là, il y a de la patience, il faut de la patience pour changer un peuple. Mais on a toujours voulu tout faire trop vite, pourquoi ? Parce que nous sommes tous dans la “temporanéité” (temporalité) du pouvoir ! Nous avons tant d’années pour faire telle chose, mais ce n’est pas comme ça qu’on fait de la politique. La politique demande de la vision, la politique demande de la génération et la politique demande de la générosité.

RG : Bernard de Montréal, je vous remercie. Nous allons nous quitter dans cette deuxième heure. La semaine prochaine, on poursuit ensemble avec des grandes données de conscience, où on a des questions ou on se pose des questions. L’Église exige certaines choses et la science nous amène d’autres solutions. Mais je rappelle à nos gens que Bernard de Montréal, depuis des années, diffuse par le verbe à travers des conférences, des sujets.

Vous avez remarqué aujourd’hui que Bernard est capable de nous parler de différents sujets, il n’est pas limité qu’à un aspect de la conscience ou du plan de l’être humain sur la planète. Vous remarquerez dans la liste, des thèmes qui vous seront présentés tantôt, ce sont des numéros de cassettes, il y a A et B, c’est qu’à chaque conférence, il y avait deux heures de conférences : une première et une deuxième heure. Et dans certains cas, vous verrez simplement un numéro avec le A, parce qu’il n’y a pas eu une deuxième heure, ou elle a été entamée par une période de questions sur d’autres sujets.

Ou dans d’autres cas, vous verrez un numéro de cassette avec A, B et C, ce qui correspond donc à trois cassettes différentes ; et je pense que c’est un point de ralliement, sans être traité comme un gourou, mais ce Bernard de Montréal est quand même un personnage assez spécial. On le retrouve comme ça, encore avec nous la semaine prochaine dans une dernière heure, une dernière rencontre avec Bernard de Montréal.

mise à jour le 25/08/2024

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