Conférence avec Richard Glenn 50c
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Troisième partie
Richard Glenn (RG) : Qui dit travail, dit contrat. Au début et à l’origine du travail public de Bernard, y a-t-il eu contrat et avec qui ?
Bernard de Montréal (BdM) : Oui, il y a contrat. Il y a contrat dans un sens très occulte, il y a contrat dans un sens de très grande souffrance personnelle pour vivre de ce que j’appelle l’Intelligence créative, pour vivre de cette communication instantanée avec des plans d’Intelligence qui, pour l’Homme, sont très “éthéréels”. Ce n’est pas facile, parce que l’Homme est conditionné à sa vie, et l’Homme voit sa vie et il vit sa vie selon un mode qu’il connaît depuis très longtemps.
Et lorsque ce mode est altéré, qu’il est fracassé d’une façon très rapide dans un instantané, et que son Intelligence change, que son Intelligence, au lieu d’être subjective, psychologique, égocentrique, devient prépersonnelle, objective et sans attachement émotif, il est évident que l’Homme doit vivre cette souffrance, ce contrat, d’une façon qui lui est particulière, c’est-à-dire d’une façon qui convient à son expérience, et s’il essaie de traiter avec cette expérience pour un public au large, s’il essaie de faire comprendre cette expérience à des Hommes qui ne la connaissent pas, il est évident qu’il peut leur apparaître à travers le verbe, comme vous dites, différent, drôle, incompréhensible ou même contradictoire.
Ce qui permet à l’Homme de vivre ce contrat, c’est-à-dire cette fusion, c’est-à-dire cette relation étroite entre l’énergie créative et son mental, c’est une capacité de résistance énorme à la désintégration psychologique de son être. Autrement dit, un refus total et absolu de casser sous la pression de l’énergie, et s’il ne casse pas sous la pression de l’énergie, il peut la canaliser, et ensuite, l’Homme avec le temps en bénéficie.
RG : Vous savez, il y a des gens qui pensent ou qui oseraient penser que vous êtes fou ou d’un “ours poilu” qui ne ferait pas de mal à personne, mais il y a des gens qui écoutent Bernard de Montréal, soit sur les cassettes ou en séminaire, ou en conférence, et qui, comme on dit en Québécois, capotent. Alors est-ce que la relation à faire entre l’énergie qui a frappé Bernard, il y a de ça plusieurs années, c’est cette même énergie qui passe à travers le verbe de Bernard, y a-t-il à ce niveau-là, une mise en garde à craindre ? Vous, des gens qui écouteraient, transcriraient au dactylo, les conférences de Bernard…
BdM: Il faut que les gens reconnaissent ou réalisent que le mot parlé consciemment devient une expression du pouvoir de l’énergie, et lorsque ce mot est impressionné dans le mental de l’Homme, si ce dernier se rattache trop à la forme, s’il croit trop, s’il s’imbibe trop de la forme, s’il prend trop au sérieux les paroles, il oublie l’origine des paroles. Donc il oublie le contact entre sa propre Intelligence et sa propre énergie et il ne vit que de la forme psychologique qu’impose la forme sur son mental. Et c’est à ce moment-là, si l’être est moindrement déséquilibré, qu’il peut augmenter ce déséquilibre. C’est pour ça que je dis depuis très longtemps, il ne faut pas prendre sérieusement un Homme comme moi, il ne faut pas CROIRE.
Il faut écouter, voir, essayer de saisir, réécouter, et réécouter, et réécouter, et apprendre à percevoir ce qui est caché derrière la forme. Et si nous apprenons à percevoir ce qui est caché derrière la forme, nous ne sommes plus sujets à la qualité très très inférieure de la forme et nous ne vivons que de la vibration de son énergie, et à ce moment-là, nous comprenons très rapidement ce qui ne se comprend pas par l’intellect. Donc à ce moment-là, il nous est facile de ne PAS, comme vous dites, souffrir dans le mental ou d’être mené à l’aliénation. Ce qui mène l’Homme à l’aliénation, c’est qu’il n’est pas habitué psychologiquement à traiter avec des termes qui sont parapsychologiques. Donc automatiquement, sa psychologie est affectée par le parapsychologique, parce que dans le parapsychologue, il y a une “paralogique”.
Et la “paralogique” c’est la nature même de l’Intelligence, la “paralogique” définit la nature même de l’Intelligence en fonction d’elle-même et non jamais en fonction de la logique humaine. La logique humaine est simplement une organisation cérébrale, mécanique de la mémoire, elle n’a rien à faire avec la nature de l’Intelligence. Elle est assise sur la constatation des faits mentalement perçus, mentalement organisés par la mémoire en fonction du symbolisme accumulé dans l’Homme.
Et dans le domaine du “paralogique”, il n’y a plus de frontière, il n’y a plus d’espace psychologique, il n’y a plus d’émotion. Il y a simplement une créativité sans cesse et reconnaissable seulement par la dimension supramentale de l’Homme, et jamais reconnaissable par la dimension inférieure, mentale, cartésienne de l’Homme. Donc c’est à ce moment-là que l’Homme commence à dépasser le cartésien, le logique, pour entrer dans le “paralogique” et ne plus être affecté par l’émotion dans son Intelligence et ne plus subir la possibilité de l’aliénation ou de la détérioration émotionnelle.
RG: Quand on voit un personnage qui nous dit être en relation avec le supramental, avec une énergie qui passe à travers, qui a été difficile… À subir le choc, ce que vous appelez : “L’Initiation Solaire” qui s’est produite il y a quelques années de ça, au début de votre carrière publique, mais derrière quelqu’un qui se dit en contact avec cette énergie, il y en a d’autres qui se disent aussi en contact avec l’énergie.
Et là, je pense à l’Église et je pense aux préceptes ou aux dogmes chrétiens, catholiques, dont le pape s’acharne continuellement à vouloir défendre un point de vue qui se dit être en accord avec le grand Tout, le Dieu, Dieu ! Alors, maintenant Bernard, je vais vous poser des questions qui nous touchent de très près, nous les humains, qui sommes écartelés entre la science d’un côté et l’Église de l’autre côté.
Et on essaie d’accrocher quelque chose en haut, avant que les deux pans de mur s’écartent trop et qu’on tombe dans le trou, on essaie de s’accrocher par en haut à quelque chose de – comme vous faites – de supramental, d’ésotérique, de cosmique, de supérieur. Alors, je vous pose des points d’interrogation qui sont encore dans notre esprit.
L’euthanasie ! Quelqu’un qui va souffrir d’une maladie qui est irrévocable et qui va le conduire à la mort dans trois mois, on sait qu’il va souffrir des souffrances terribles encore pendant des semaines de temps, il demande une potion magique là, qui va l’amener de l’autre côté. L’Église se refuse complètement à accepter l’euthanasie.
On ne laisserait pas souffrir un cheval, qu’on se dit inférieur à l’être humain, dans telle souffrance, par humanisme ; et par humanisme, on va croire que c’est préférable que l’être humain, lui, souffre, parce que c’est plus normal. J’aimerais connaître l’opinion de quelqu’un qui n’est ni d’un côté, ni de l’autre, qui est accroché à quelque part en haut.
BdM : Le problème de l’euthanasie, c’est un problème philosophique, c’est un problème de moralité, c’est un problème d’éthique, c’est un problème de politique, c’est un problème sociologique, c’est un problème légaliste, c’est un problème philosophique. Et tant que l’Homme sera prisonnier de la forme, c’est-à-dire tant que l’Homme sera prisonnier de sa façon de penser, il est évident que le phénomène de l’euthanasie, le problème de l’euthanasie, sera discuté d’une façon scientifique ou d’une façon religieuse et qu’il y aura polarisation dans la valeur morale, philosophique, ou quoi que ce soit de cette expérience !
C’est un problème d’ordre involutionnaire, l’euthanasie. L’Homme est obligé aujourd’hui… Nous prenons par exemple le Vatican ; le Vatican, le pape, la hiérarchie ecclésiastique est obligée de donner à l’Homme des préceptes d’action, de conduite, de comportement, parce que l’Homme n’est pas dans son Intelligence. Si l’Homme était dans son Esprit, dans son Intelligence, il n’aurait pas à vivre sous l’égide d’une doctrine quelconque.
Donc, ce que fait l’Église est absolument essentiel pour empêcher que l’Homme vive une trop grande aberration dans son comportement. Dans le domaine de la science, vous avez une autre option. Dans le domaine de la science, vous avez la psychologie expérimentale. Le scientiste, c’est un Homme qui est expérimental. Il doit, de par la structure psychologique de sa science, et de par l’aspect philosophique de sa méthodologie, établir que son comportement avec le matériel, avec le phénomène, doit toujours être un comportement d’extrême objectivité.
Donc, le scientifique doit traiter du phénomène de l’euthanasie d’une façon froide ; le religieux, le spirituel doit le traiter d’une façon chaude et nous savons que le froid et le chaud sont toujours en opposition. Donc ce n’est qu’avec le temps, lorsque l’humanité aura évolué, lorsque l’Homme aura pris conscience des lois de la vie, lorsque l’Homme aura compris les lois de la morale, c’est-à-dire les lois de la forme de la morale, c’est-à-dire les lois qui ont amené la morale à l’Homme, c’est-à-dire lorsque l’Homme aura compris la nature de son intellect, qu’il pourra, à ce moment-là, se retrancher de la dualité de la religion ou de la science, et voir le phénomène de l’euthanasie comme un phénomène qui relève de la diction de l’interpénétration, de la relation entre l’Intelligence créative en lui et sa propre activité égoïque.
Autrement dit, dans un temps quelconque, dans quelques générations, lorsque l’Homme aura dépassé le fardeau moraliste, le fardeau philosophique, psychologique, religieux, scientifique, ainsi de suite, l’Homme, s’il est en médecine, s’il est scientiste en médecine, s’il est conscient, et qu’il a un patient qui doit souffrir énormément, à ce moment-là, il le traitera soit d’une façon scientifique, et s’il ne le peut pas, il le traitera d’une autre façon, c’est-à-dire qu’il pourra se servir d’une Intelligence vis-à-vis son problème et résoudre le problème pour le plus grand bien de l’être qui souffre.
Mais à ce moment-là, l’Homme ne sera plus prisonnier de la polarité entre la religion et la science. Alors le problème d’euthanasie, c’est un problème d’inconscience, c’est un problème d’involution. Prenons ce problème, transposons-le sur un autre plan, sur une autre planète. Sur une autre planète, lorsqu’un être vient au monde, qu’il est difforme, qu’il ne peut pas subvenir aux besoins de la race, parce qu’il y a eu des erreurs de construction dans les corps subtils avant la descente dans la matière, on le dématérialise !
RG : On le tue ?
BdM : On le dématérialise ! Dématérialiser quelqu’un, ce n’est pas le tuer. Dématérialiser quelqu’un, c’est changer le taux vibratoire de son corps matériel pour qu’il disparaisse ! Tandis que tuer, c’est attaquer la physicalité d’un Homme, pour lui enlever la vie. Donc, c’est contre les lois de la vie de tuer, parce que lorsque l’on tue, nous empêchons le corps matériel de transmuter. Tandis que sur une autre planète avancée, là où ils ont la capacité de dématérialiser la matière, c’est absolument normal.
Et nous regardons des programmes à la télévision : “Star Trek”, puis tout ça… Ces films-là, avant-gardistes, futuristes, qui relèvent encore beaucoup de l’imagination de l’Homme, et nous voyons que ces activités de dématérialisation sont normales. Personne n’est choqué. Le bonhomme, il est dans son tube, il dématérialise, et autrement dit, il meurt là, et il revient quelque part, d’autre. Mais il n’a pas, cet Homme, le problème philosophique que nous avons aujourd’hui.
C’est pour ça que je dis que le phénomène de l’euthanasie, c’est un phénomène d’involution, c’est un phénomène psychologique, il existe parce que ça fait partie de l’expérience de l’Homme. Tant que l’Homme ne sera pas conscient, il sera prisonnier, incarcéré à l’intérieur de cette forme, et il en souffrira. Il en souffrira à son niveau.
RG : Donc… Mais là, vous ne donnez pas de solution, ni de réponse ?
BdM : Ben, je ne peux pas vous donner de solution ! Ce serait absolument ridicule pour moi de vous donner une solution. Pour vous donner une solution, il faudrait que je vous amène, que je vous apporte une machine, que je prenne le type qui est malade, que je le mette dans la machine, que je le transmute, et que je le projette quelque part, dans un autre espace, et que je dise : “Regardez, là on le dématérialise et là, on le rematérialise”. Autrement dit, dans le phénomène de la science cosmique, la mort n’existe pas telle que nous la connaissons, parce qu’il n’y a pas chez l’Homme, dans son action, d’activité qui empêche le pouvoir de l’énergie. Il n’y a pas d’activité qui va contre les lois de l’énergie.
Mais dans notre civilisation, nous n’avons pas atteint ce stage, donc nous sommes obligés de traiter avec le phénomène d’euthanasie, d’une façon très lente. Donc, les scientistes traitent lentement, les philosophes traitent lentement, l’Église traite lentement et tout le monde traite. Donc, le phénomène de l’euthanasie va demeurer avec nous tant que l’Homme n’aura pas découvert une science qui pourra complètement mettre terme à la psychologie de la mort. Et ceci se produira lorsque la science aura créé une technologie suffisamment avancée, pour démontrer que dans l’Homme, il y a un corps mental, il y a un corps astral, il y a un corps vital et qu’il y a un corps physique.
Et quand la science pourra séparer le corps éthérique du corps matériel et maintenir la vie, quand la science pourra séparer le corps matériel du corps astral et maintenir la vie, quand la science pourra séparer le corps matériel et le corps mental et maintenir la vie, à ce moment-là, on commencera à comprendre que l’Homme est beaucoup plus que simplement de la physicalité. Et à ce moment-là, on n’aura plus d’inquiétude philosophique vis-à-vis certains problèmes tels que l’euthanasie.
Si l’Homme doit être éliminé du plan matériel, c’est parce qu’il sera su, à ce moment-là, qu’il est mieux pour lui de continuer son évolution sur un autre plan, parce qu’il a fini son évolution sur ce plan-ci. Mais nous sommes tellement prisonniers d’une moralité qui est historique, qui est centenaire, que nous ne pouvons pas, à cause de nos émotions, résoudre finalement, le problème de l’euthanasie.
Et il n’y a aucun Homme aujourd’hui qui peut, avec autorité, dicter une ligne d’approche, une ligne d’action ; c’est l’opinion lente de la masse, qui va amener le changement. C’est par la masse, l’opinion mondiale, lentement, que le problème de l’euthanasie sera résolu. Ce ne sera jamais une autorité qui le fera. Jamais l’Église ne permettra l’euthanasie. Jamais la science, d’une façon confortable, pourra permettre l’euthanasie, parce qu’il y a encore dans le scientiste, de l’émotion.
Jamais le philosophe ne pourra permettre l’euthanasie, à moins qu’il ait une philosophie totalement différente de la philosophie basée sur les principes logiques de la pensée judéo-chrétienne. Nous sommes imbus de judéo-christianisme. Nous sommes imbus de valeurs de la vie, nous sommes imbus… Et c’est très bon que nous soyons imbus de ceci, parce que si nous n’étions pas imbus de ceci, imaginez-vous ce que nous ferions.
Donc déjà, nous sommes très barbares dans nos actions et nous sommes déjà imbus de judéo-chrétienté. Alors imaginez-vous si nous n’avions pas ces petites valeurs qui nous retenaient, ce serait la pagaille ! Donc c’est très bon que le phénomène de l’euthanasie existe. Avec le temps il va changer, et sa face va changer, mais il n’y aura pas d’autorité pour dire : “C’est comme ça que ça sera résolu ou c’est comme ça que ça sera résolu”.
S’il y a une autorité, ce ne sera pas une autorité qui fait partie de la cinquième race. Ce sera une autorité qui fera partie de la sixième mais cette autorité sera en pouvoir. Étant en pouvoir… Et quand je dis que l’autorité, cette autorité sera en pouvoir, je veux dire que probablement, il y aura une autorité, un jour, à la fin du cycle, qui sera en pouvoir sur les gouvernements, sur l’Église, sur les organisations. Mais cette personne, cette entité ne fera pas partie des lois de notre monde.
Et à ce moment-là, les Hommes reconnaissant cette personne, reconnaissant cet être, reconnaissant ce personnage dans le monde, à ce moment-là, les Hommes verront qu’il y a beaucoup d’Intelligence dans cet Homme, et qu’il y a le pouvoir dans cet Homme, de faire ce qu’il explique dans le monde. Et à ce moment-là, probablement cet Homme engendrera un nouveau cycle d’évolution où les fondations psychologiques de la nouvelle race, les fondations psychologiques de la moralité, de la philosophie, de la psychologie seront changées d’une façon très très radicale, à cause de la venue dans ce monde d’un être qui aura le pouvoir sur les Hommes et sur la matière.
RG : Alors, je pense qu’on lave du revers de la main d’autres problèmes sociaux comme l’avortement et les autres, mais est-ce que je fais une erreur de jugement en trouvant l’exemple suivant : C’est comme si, avec Bernard de Montréal, quand on vous écoute parler, on est des êtres humains qui regardons des fourmis en bas et des fourmis qui posent des questions.
Et nous on se dit : Bon, hein ! Qu’ils règlent leurs petits problèmes en bas, mais ça ne changera pas la face du monde de toutes façons. Ce que je veux en venir à dire, c’est qu’avec la perception supramentale que vous avez, Bernard de Montréal, on se demande si des fois, l’être humain ne se cogne pas le nez volontairement sur des murs invisibles, s’il ne cherche pas des “bibittes” ou des problèmes là où il n’y en a pas. C’est à cause…
BdM : Vous venez de dire quelque chose. Vous dites : Est-ce que l’être humain ne se cherche pas des problèmes ? L’être humain, c’est un être à problèmes ! L’être humain c’est un être à problèmes ! Trouvez-moi un Homme sur la Terre qui n’a pas de problèmes, qui ne se crée pas de problèmes ! Pourquoi l’Homme se crée des problèmes ? Parce qu’il est fait d’une nature mentale qui se pose des questions, au lieu d’être fait d’une nature mentale qui reçoit des réponses, c’est ça ! S’il était d’une nature mentale qui reçoit des réponses, il n’aurait pas envie de problèmes. Moi, si j’étais chirurgien dans un hôpital et que j’avais devant moi un problème d’euthanasie…
RG : Ou d’avortement.
BdM : Ou d’avortement, et que je recevais des réponses de mon Intelligence, j’agirais selon mon Intelligence, mais l’Intelligence elle est totale, donc je ne créerais pas de remous, je serais très patient. Je m’arrangerais pour amener le problème de l’euthanasie à une solution selon l’Intelligence créative. Mais les Hommes ne sont pas encore dotés de ce rapport étroit entre eux-mêmes et leur Intelligence. Donc ils sont toujours obligés de traiter avec des choses qui sont très simples, parce que du point de vue supramental, le phénomène de l’euthanasie ou le phénomène de l’avortement, c’est un phénomène qui est extrêmement simple à résoudre.
Mais du point de vue de la diffusion dans le public de la conscience supramentale ou de l’information supramentale, l’Intelligence ne permet pas que l’Homme reçoive de l’information d’ordre supramental, alors que lui n’est pas suffisamment supramental pour la recevoir ! Donc l’Intelligence se refuse de parler ou d’établir une problématique ou une solution à la problématique vis-à-vis ces grands problèmes de l’humanité.
RG : Si on passe à un autre point qui préoccupe présentement la science, c’est la transplantation de certains organes vitaux. On en est maintenant au cœur. Le cœur qu’on transplante, on sait que c’est là que paraît la vie, dans le fœtus, et bientôt on en sera peut-être à la transplantation d’un cerveau. Quel est l’opinion de quelqu’un qui n’est pas pris, qui n’est pas “pogné” ?
BdM : L’opinion de quoi ? L’opinion de la transplantation ?
RG : L’opinion de Bernard de Montréal quant à l’action et les effets cosmiques de quelqu’un qui reçoit le cœur de quelqu’un d’autre. On sait que le chakra cardiaque pour les orientaux est le chakra central. On en a trois en dessous, trois au-dessus, que par l’amour, on active le chakra cardiaque qui est UN, alors que tous les autres marchent par l’Éther ; que le chakra cardiaque est celui qui nous met en relation avec le cosmique.
Et on prend le cœur d’un être qui est sur le point de mourir d’un accident d’automobile, son cœur bat encore, on le prend, on le transplante dans le corps d’un autre qui avait le cœur malade, ça c’est peut-être moins perceptible pour la science actuelle, conventionnelle que si je parlais plutôt d’une transplantation du cerveau, car, à ce moment-là on va dire : Oui, mais qui est-ce qui pense ?
Alors que dans le premier cas, on pourrait dire : Quelle est l’âme qui est là ? Et dans le deuxième cas, pour notre cerveau, on dirait : Oui, mais qui est-ce qui est l’autre ? Parce qu’on a transplanté le cerveau de l’un qui avait une tumeur cancéreuse au cerveau, on lui enlève et on lui met le cerveau d’un autre qui a été accidenté et tous les organes déchirés. Et là, par exemple, c’est un nouveau problème ?
BdM : C’est un problème… L’Homme se crée toujours des problèmes, c’est à cause de la façon dont il pense !
RG : Mais ce n’est pas de la science-fiction… Mais ce n’est pas de la science-fiction, ça devient concret ?
BdM : Non, ce n’est pas de la science-fiction. D’abord, pourquoi les scientistes ont tellement de difficultés avec le cardiaque, avec la transplantation cardiaque ? Parce que le cardiaque c’est un chakra, comme vous dites. Donc c’est un centre d’énergie, et ce centre d’énergie il est vitalisé par certaines forces. Mais si l’Homme, le scientiste change ce cœur pour un autre, à ce moment-là, il y aura une relation d’énergie entre ce chakra et les forces ! Parce que l’organisme matériel, ce qui est matériel, ce qui est physique pour l’être humain fait toujours partie du plan de vie de cet être-là.
Si vous prenez un rein d’une personne, d’un étranger ou le cœur d’une personne, vous continuez toujours le plan de vie ! C’est déjà su que cette personne-là aura dans quelques années une transplantation. Donc nous, nous avons la tendance à rationaliser la transplantation. Mais à dire : “Bon, ben, si vous prenez le cœur d’un autre, ça ne marche plus ou si vous prenez le cerveau d’un autre, ça ne marche plus”, et ce n’est pas le cas ! Le physique de l’Homme, le physique de l’Homme est interchangeable ! D’ailleurs, l’Homme verra dans les générations qui viennent, des activités scientifiques absolument extraordinaires ! Absolument extraordinaires.
Mais nous mettons tellement d’importance dans le matériel, dont nous ne connaissons pas les lois de la vie, que nous sommes incapables de décider philosophiquement si nous sommes capables de retrancher l’Homme dans la vie matérielle, pour le laisser continuer sur les plans subtils. Notre problème, ce n’est pas l’euthanasie qui est le problème, ce n’est pas l’avortement qui est le problème, c’est notre attitude psychologique vis-à-vis les lois de la vie !
Nous nous prenons tellement au sérieux dans la nature du corps humain, dans la nature de la vie physique, que nous perdons complètement la notion de la vie qui est à l’extérieur de ce corps-là et qui, réellement, manipule le corps physique. Prenez le cas de cette dame : Thérèse Neumann. Elle était, pendant des années, cette femme, allongée sur un lit et elle ne mangeait jamais, elle buvait un peu d’eau, elle était maintenue par des forces derrière le rideau de l’espace-temps, derrière la matière.
Alors ce cas, il existe pour tous les Hommes, mais nous perdons notion de ceci. Nous perdons notion que, ce qui nous arrive dans le matériel, au niveau de la transplantation, au niveau de l’euthanasie, nous perdons notion que tout ceci fait partie de notre plan de vie. Donc, nous devenons tellement oppressés par le côté moral de notre action, que nous souffrons philosophiquement, psychologiquement, émotivement et mentalement !
C’est un problème d’évolution, ce que vous me demandez. Dans deux, trois, quatre générations, ce problème d’euthanasie n’existera plus. Il existe aujourd’hui parce que les Hommes sont incapables d’être dans leur Intelligence créative, ils ne sont pas capables d’exécuter créativement les lois de la vie.
RG : Oui mais oublions l’euthanasie, parlons des transplantations d’organes, là vous voyez qu’il n’y a aucun problème non plus. On peut transplanter, ça fait partie du plan voulu, on change le cerveau d’un, on met le cerveau d’un autre…
BdM : Il n’y a aucun problème au niveau des lois cosmiques, il y a un problème au niveau du rendement vital de ses organes, parce que la science n’est pas suffisamment avancée. Pour changer le cardiaque d’un Homme, il faut totalement le vider de son éther. Alors il faut totalement vider l’éther de ce chakra, ou il faut changer complètement les vibrations de l’organe ! Mais la science n’est pas capable de changer les vibrations d’un organe !
Demain l’Homme pourra changer… C’est pour ça d’ailleurs que la maladie n’existera plus ! Parce que l’Homme pourra changer la vibration d’un organe ! Mais aujourd’hui il n’est pas capable, donc il est obligé de passer par une technique mécaniste qui fait partie de son expérience scientifique, qui aide certains Hommes et qui ne donne pas de fruit à certains autres ! Mais ça, ça fait partie de la conscience expérimentale de l’humanité.
Vous ne pouvez pas me demander de vous donner une réponse à un problème qui fait partie de l’inconscience de l’Homme ! Moi je peux vous donner des réponses qui font partie de la conscience éventuelle de l’humanité. Je peux vous parler de demain, mais vous parler d’aujourd’hui et de vous donner des notions de comportement vis-à-vis telle ou telle problématique, c’est simplement impossible parce que je ne pense pas comme l’Homme pense. C’est pour ça que je dis : “Si moi j’étais chirurgien et que je devais dans mon intelligence faire l’euthanasie, je le ferais” ! Peut-être que mes collègues me foutraient à la porte, mais ça, ça ferait partie de mon expérience et je l’accepterais, parce que je serais dans mon Intelligence ! Tandis que l’Homme n’est pas capable de faire ceci.
L’Homme, s’il a le moindrement une opposition devant lui, il ne fera pas l’euthanasie parce qu’il va perdre sa profession, ainsi de suite. Il y a des normes, il y a des codes et ça c’est très bon, parce que l’Homme est inconscient. Donc, les restrictions vis-à-vis l’euthanasie, vis-à-vis l’avortement aujourd’hui dans le monde, sur le plan collectif, sur le plan social, sur le plan politique, je suis complètement d’accord. Sur le plan individuel, c’est une autre paire de manches.
Il y a une différence entre un individu dans son Intelligence individualisée, qui a découvert son identité et un individu qui fait partie d’une conscience amorphe qui pense les pensées de tout le monde ! Donc ce que fait l’ordre social vis-à-vis cette problématique, je suis totalement d’accord. Je suis totalement d’accord avec le Vatican qui dit : “Il ne doit pas y avoir d’avortement”, parce que si le Vatican donnait, sanctionnait demain matin l’avortement, vous trouveriez des bébés dans les pays sous-développés, dans les poubelles ! Donc, il y a de l’Intelligence créative derrière ceci.
Dans le cas de l’euthanasie, c’est la même chose ! Il y a des gens qui se feraient tuer pour qu’il y ait une ristourne financière quelque part ! Mais le problème philosophique de l’euthanasie, de l’avortement, il continue quand même à mijoter dans l’esprit de l’Homme, dans l’esprit des gens. Et c’est avec le temps, au fur et à mesure que l’Homme deviendra plus conscient que la science sera de plus en plus adaptée, et que la conscience de l’Homme sera de plus en plus grande, que ce problème-là disparaîtra comme le problème de l’avortement disparaîtra. C’est un problème de conscience, c’est un problème d’involution, c’est un problème de relation entre l’involution et l’évolution.
Et moi, je suis absolument sans secours dans cette situation-là, je ne peux pas donner d’opinion, je peux faire des opinions personnelles dans un cadre personnel, mais je ne peux jamais faire d’opinion, d’opinion publique parce que ça ne me regarde pas, comment les Hommes traitent de leurs problèmes. Comment les Hommes traitent de leurs problèmes, ça fait partie de leur conscience expérimentale, ça fait partie de leur expérience !
RG : On parle d’un autre cas.
BdM : Je pourrais parler à un Homme individuellement, je pourrais parler à un chirurgien, je pourrais parler à un médecin et je pourrais lui faire voir, lui faire comprendre certaines choses ! Je pourrais établir des liens de communication télépathique avec lui, avec un autre plan pour qu’il comprenne certaines choses. Mais à ce moment-là, le problème qu’il aurait eu auparavant disparaîtrait et automatiquement, il ne pourrait plus professer dans le même cadre de l’entendement ou de la convention sociale qui faisait partie de sa relation auparavant. Donc il serait mis probablement en dehors des structures qui existent, mais étant dans son Intelligence, autrement dit, ayant compris quelque chose d’autre, il serait prêt à le faire.
RG : Voulez-vous dire que quelqu’un qui atteint à d’autres niveaux de conscience risque gros d’être banni de la société par certains aspects qui ne sont pas reconnus par la masse des inconscients ?
BdM : Quelqu’un qui est dans sa conscience intégrale ne peut pas travailler à l’intérieur d’une structure sociale, c’est imposible.
RG : Est-ce que vous pouvez répéter ça s’il vous plait ?
BdM : Une personne qui est dans sa conscience intégrale ne peut pas travailler à l’intérieur d’une structure sociale. Il ne peut pas s’assujettir à la convention psychologique de l’humanité.
RG : Il devient lui-même un…
BdM: Il devient lui-même un centre d’énergie qui travaille selon une programmation différente, occulte, à vaste échelle, mais toujours retiré de la structure sociale. Jusqu’à tant que la structure sociale soit totalement changée, altérée, et là il peut la réintégrer, s’il le désire.
RG : Vous savez, on a peut-être pris plusieurs…
BdM : D’ailleurs, c’est justement pourquoi il existe certaines sociétés secrètes ! La Franc-Maçonnerie, les Templiers. Il y a des choses dans le monde… Des sociétés secrètes… Ce que nous appelons les sociétés secrètes, il y en a beaucoup ! Pourquoi les sociétés secrètes ? Parce que les Hommes ne peuvent pas vivre dans leur milieu social ce qu’ils vivent dans la société secrète ! Regardez la politique italienne !
Comment elle a réagi à la notion qu’il y avait en Italie des êtres qui appartenaient à la Franc-Maçonnerie ! Alors la société secrète doit vivre de sa propre énergie, dans son propre éther, elle ne peut pas travailler ouvertement avec le social. Elle peut travailler derrière, mais jamais ouvertement. C’est la même chose pour un Homme qui vit dans sa conscience intégrale.
RG : Vous savez, on a pris quand même plusieurs minutes de cette émission pour s’arrêter sur le cas de l’euthanasie, il faut admettre que dans le milieu scientifique, présentement, il y a énormément de chercheurs qui sont mal pris avec les découvertes qu’ils font, et ça a peut-être permis à des gens qui sont dans des postes-clés par votre message ou votre verbe, de mieux se sentir après, sentant même que des fois, s’ils doivent être rejetés d’un certain ordre établi social, ils ont peut-être quand même raison.
Au cours d’une émission en France, l’animateur de télévision a été surpris par une révélation que lui faisait, en direct d’un laboratoire en gynécologie, un scientifique qui sort, d’une cuve sous-vide, des fœtus de veaux et des fœtus humains, à côté, sur les expériences de clonage. Alors, cette scène de la télévision française nous est arrivée ici au Québec, on pourra peut-être l’avoir, au cours de l’émission…
Mais le fameux clonage est un problème qui ne fait pas partie de la science-fiction de dans cent ans ou dans deux-mille ans. On le vit maintenant le clonage. Clonage signifie à partir d’une cellule d’un être, de reproduire d’une façon comme un papier carbone, à plusieurs exemplaires exactement identiques ; à partir d’un être, l’incarnation d’une âme incarnée, d’un esprit qui fait l’expérience d’un être, d’un corps, on reproduit ce corps là à plusieurs exemplaires… Les clones, les robots…
BdM : On n’a jamais reproduit à plusieurs exemplaires un être humain. Jamais !
RG : On n’est pas rendu là encore ?
BdM : Non.
RG : Mais ça s’en vient ?
BdM : Non. Mais quand l’Homme… Quand il sera permis à l’Homme de reproduire en plusieurs exemplaires l’être humain, l’Homme sera dans un autre cycle d’évolution.
RG : Qu’est-ce que vous voulez dire par “sera permis”, l’Homme expérimente, un beau jour il va y arriver ?
BdM : L’Homme expérimente, mais son expérimentation est toujours sous le contrôle des Intelligences sur les autres plans. L’Homme est un être complexe qui ne sait pas, l’Homme n’a pas seulement deux cerveaux, il en a trois. Nous travaillons aujourd’hui avec deux cerveaux, nous avons l’impression physique de deux cerveaux, nous en avons réellement trois. Et lorsque le troisième cerveau sera développé l’Homme sera capable de comprendre la loi de sa génétique, c’est-à-dire qu’il sera capable d’entreprendre dans les laboratoires, une diversion totale des liens entre la génétique biologique et la génétique éthérique, et c’est à ce moment-là que l’Homme pourra commencer à faire du clonage.
Pour que l’Homme fasse du clonage il faut qu’il puisse introduire dans le matériel génétique, physique, matériel, un esprit oxygéné par un rayon quelconque. Alors cet esprit oxygéné par un rayon quelconque, il doit le comprendre en fonction d’une conscience supérieure. L’oxygène, ce n’est pas ce que nous connaissons. Nous connaissons l’oxygène comme étant un gaz, demain nous réaliserons que l’oxygène est, en fait, un élément totalement instable qui permet à l’énergie d’un rayon de se stabiliser d’une façon tellement grande que la vie est possible. C’est pour ça d’ailleurs que l’oxygène est si important.
L’oxygène n’est pas important parce que nous le respirons, l’oxygène est important parce qu’il devient un point d’appui pour la fixation dans l’Éther, d’une énergie rayonnante qui vient des forces de vie, et à ce moment-là, il devient dans la matière un élément qui devient important parce que c’est un élément qui correspond déjà à une fixité dans l’éthérique. Quand l’Homme connaîtra les lois de la matière éthérique, il comprendra les lois parfaitement de la matière physique. Et à ce moment-là, il pourra faire du clonage, mais qui contrôle l’évolution de la science ? Je vous l’ai dit, c’est les autres plans ! Ce sont les autres plans, ce sont les iItelligences sur les autres plans.
L’Homme a l’impression qu’il pense ce qu’il veut. L’Homme ne pense pas ce qu’il veut, il pense ce qu’il peut. D’ailleurs, c’est une des grandes révélations de la conscience supramentale. L’Homme pense ce qu’il peut et non ce qu’il veut. Mais le voile est tellement épais, tellement dense, que l’Homme a effectivement l’impression qu’il pense ce qu’il veut. Il ne pense pas ce qu’il veut, il pense ce qu’il peut !
RG : D’ailleurs, vous savez que vous venez de trouver l’échappatoire idéal pour dire : les problèmes de l’humanité, c’est à cause d’eux autres qui ne nous laissent pas voir tout ce qu’on a à voir ?
BdM : Les problèmes de l’humanité, c’est à cause d’eux autres, dans ce sens que l’Homme n’est pas prêt à voir. Si l’Homme était en contact aujourd’hui avec des intelligences, il serait détruit. Il deviendrait totalement fou, totalement aliéné. C’est un phénomène d’énergie ! Ces Intelligences sont de l’énergie, donc l’Homme serait totalement aliéné. C’est un phénomène d’évolution, il y a des Hommes sur la Terre qui ont évolutivement parlant, la capacité d’absorber mentalement, émotivement, physiquement et vitalement cette énergie ! Mais pas tous les Hommes ont cette capacité.
Au cours des siècles, oui, tous les Hommes sont appelés à la nouvelle évolution, tous les Hommes sont appelés à cette conscience, à ce contact avec l’Éther. C’est normal. Mais tous les Hommes, dans un même temps, n’ont pas cette capacité. Donc, quand vous dites que c’est de la faute à ces Intelligences, ce n’est pas parfaitement réel. C’est une condition de l’Homme qui fait qu’ils ne sont pas capables, aujourd’hui, dans un certain temps, d’interpénétrer avec sa matière. Moi, je le sais, je l’ai vécu. C’est terrible l’interpénétration. C’est une chose que l’on ne veut pas que personne vive, tant c’est terrible.
C’est pour ça que la fusion, l’interpénétration, c’est un phénomène qui doit être vécu lentement par l’humanité. Ceux qui le vivent dans une instantanéité, le vivent parce qu’ils ont la capacité, la résistance mentale, émotive et physique pour le vivre, mais ceci fait partie d’une connaissance qu’eux savent et non l’ego. Moi je n’ai jamais su que je vivrais la fusion à tel âge. Et lorsque que j’ai vécu l’interpénétration, je l’ai vécue ! L’Homme n’est pas aussi présent dans l’Intelligence qu’il possède qu’il croit.
D’ailleurs, c’est la fondation même de toute la hiérarchie, les connaissances que je donne dans mes séminaires ! Je fais voir à l’Homme qu’effectivement, ce n’est pas lui qui pense ! Et dès que l’ego réalise que ce n’est pas lui qui pense, c’est là qu’il commence à changer ! Et c’est là qu’il commence à souffrir jusqu’à tant qu’il ne souffre plus de l’illusion d’avoir perdu quelque chose vis-à-vis sa personnalité. C’est pour ça que la transmutation, le changement vibratoire du corps mental, ce n’est pas une expérience facile.
Et d’ailleurs, le pape Jean XXIII l’a dit : Ceux qui vivront… Ceux qu’il a appelé les fils de la Lumière, c’est-à-dire les fils de l’Intelligence, autrement dit les Hommes qui vivront dans l’Intelligence, souffriront jusqu’à la fin du cycle. C’est pour ça que j’ai toujours dit que tu ne peux pas être conscient et être heureux. Tu peux être conscient et bien dans ta peau, mais tu ne peux pas être heureux, parce que les conditions dans la matière sont beaucoup trop primitives et inégalisantes pour un Homme qui est trop sensible. Mais il peut être très bien dans sa peau, parce qu’il voit, il comprend.
RG : Ça serait un peu comme la fourmi qui a la conscience de l’être humain ?
BdM : Exactement ! Exactement. C’est un phénomène d’énergie !
RG : Que signifie la fameuse phrase : Soyez semblables aux enfants qui sont rentrés au royaume des cieux, et je repense au fait qu’un enfant n’a pas encore accumulé beaucoup d’informations mentales, que l’enfant n’a pas une mémoire qui l’oblige à se plier à ce qu’il a reçu, puisqu’il commence à recevoir des choses de notre plan planétaire ? Se pourrait-il que l’enfant soit plus apte à atteindre cette prise de conscience et que malheureusement, on le boucle ?
BdM : C’est que l’enfant n’est pas conditionné comme nous. Il n’y a pas autant de formes dans son mental que nous, donc il est plus réceptif. Combien de gens parlent aujourd’hui de ces enfants merveilleux qui naissent, ainsi de suite, que nos enfants aujourd’hui ne sont pas comme les enfants d’il y a vingt ans, ainsi de suite, Pourquoi ? Parce qu’il y a une grande capacité chez les enfants de percevoir et de sentir. Si les parents sont suffisamment sensibles, ils peuvent aider à la continuité de ceci, donc les enfants grandissent conscients.
Mais si, à un certain moment, il y a un mur qui descend et que l’éducation élimine de chez ces enfants, cette grande sensibilité et qu’il n’y a pas de parents qui veillent à l’accroissement de cette conscience, au développement de cette conscience, parce qu’eux-mêmes ne sont pas conscients, il est évident que les enfants ne sont pas mieux postés pour l’évolution, que nous le sommes. Mais lorsqu’il est dit que nous devons êtres comme des enfants, il est dit que nous devons être dans une conscience simple, autrement dit réceptive comme ils le sont.
RG : Vous avez dit tantôt que quelqu’un qui était vraiment conscient ne peut pas fonctionner dans le système, et on aperçoit dans les écoles de plus en plus d’enfants qui ont “drop out” (abandonné), des gens qui refusent le système éducatif et qui vont même malheureusement s’enfuir par le biais de la drogue ou autrement.
BdM : Il ne faut pas confondre la conscience, un être conscient, avec des êtres qui se sensibilisent à un changement dans leur psychologie. La raison pour laquelle les enfants aujourd’hui laissent l’école, ce n’est pas à cause de l’école. C’est parce que l’école n’a pas changé en même temps que les enfants. L’école c’est très bon, d’ailleurs l’école existe même dans les plans. Vous allez dans les plans, il y a des universités sur les autres plans. L’école elle existe tout partout dans le cosmos, dans tous les plans, dans tous les mondes.
Alors l’école est prototype, est une projection dans la matière de ce qui existe déjà dans l’invisible. Donc l’école c’est très essentiel, et une société qui perd l’école, elle perd sa conscience sociale, donc l’école c’est très important, mais ce qui est dommage dans le monde occidental, c’est que les écoles n’ont pas évolué en même temps que les enfants. Elles ont essayé d’évoluer, mais déjà, il y avait dans les écoles des êtres qui étaient trop fossilisés, il y avait des êtres qui se refusaient, ou il y avait des êtres qui étaient trop pris par la fossilisation de l’expérience ! Donc il y a eu des erreurs, il y a eu un mouvement de la gauche vers de la droite, ainsi de suite. Et ça, ça fait partie encore de l’inconscience de l’Homme ou de la conscience expérimentale. Mais Il y a dans le monde de très bonnes écoles !
RG : Pouvez-vous nous parler : Pourquoi la drogue ?
BdM : La drogue ?
RG : Oui.
BdM : La drogue fait partie d’un point dans l’évolution de la jeunesse où à cause de la sensibilisation de leur corps intérieur à une énergie, qu’ils n’ont pas pu faire de connexion avec ce qu’ils voyaient ou ce qu’ils ressentaient dans le social. Alors, lorsque vous avez une société qui est totalement aliénante, lorsque vous avez une science qui fait des erreurs terribles, lorsque vous avez une jeunesse qui regarde ce qui se passe dans la société, comment voulez-vous que cette jeunesse aime ce qu’elle voit ? Donc elle cherche à découvrir autre chose.
Alors, qu’est-ce qui se passe ? Il y a des forces qui amènent vers elle certains outils, donc la drogue, pour leur faire croire qu’il y a autre chose. Ils font l’expérience, et effectivement ils découvrent autre chose. Mais ce qu’ils découvrent, c’est astral, ce n’est pas de l’Intelligence réelle. Ça fait encore partie du pouvoir de l’astral sur l’humanité, ça fait encore partie de la fin du cycle.
Donc la fin du cycle est un cycle qui est marqué par la dissolution des liens entre l’Homme et sa conscience, à un très haut niveau et où tous les aspects possibles et imaginables de la déformation, du mensonge, du voile, de la confusion marquent l’état psychologique de l’Homme ; et ceci, ça fait partie de la grande souffrance des Hommes et c’est pourquoi c’est important pour l’Homme de réaliser qu’il y a en lui une Intelligence qui est au-delà de tout ce perfectionnement d’une forme qui est corrosive, dans le fond. Et il doit éventuellement y arriver, et ceux qui ont la sensibilité pour percevoir, éventuellement, arriveront.
On ne peut pas avoir en soi quelque chose de réel et ne pas être mené par lui, éventuellement. Mais nous sommes très faibles, l’Homme est consterné, l’Homme est sans appui, l’Homme est très influençable, donc l’Homme qui sent quelque chose en lui, à moins d’avoir une carrure très forte, un caractère très fort, un très bon tempérament, il va laisser de côté, il va se laisser influencer, il va entrer dans la drogue, ainsi de suite. Mais déjà… Même la drogue va souvent lui servir d’expérience.
Il y a des jeunes qui sont passé par la drogue pour arriver à autre chose, donc on ne peut pas parler de la drogue d’une façon simplement négative ou fautive, nous devons voir la drogue comme une expérience individuelle et collective de l’humanité, mais où l’individu, un jour, doit en sortir ! L’individu un jour doit voir l’illusion de la drogue. S’il ne voit pas l’illusion de la drogue, c’est parce qu’il n’est pas suffisamment dans son Intelligence, donc ça fait partie de son expérience, ça fait partie de l’expérience collective de l’humanité.
RG : Alors, juste en fin de rencontre, ça fait trois semaines Bernard qu’on est ensemble, trois heures consécutives, quoi lire, qui écouter, vers quelle école, vers quelle église, vers quelle science doit-on nous diriger ?
BdM : Chaque Homme est amené à lire ce qu’il doit lire, et amené à l’école qu’il doit vivre, et amené à la religion qu’il doit sentir. Chaque Homme est amené par son Intelligence à travers tout le mécanisme de sa subjectivité, pour son expérience.
RG : Quelle technique maintenant ? On entend beaucoup parler de technique orientale, respiration prana, yoga…
BdM : Même chose, même chose ! Tout ceci fait partie de la conscience expérimentale de l’Homme. Il y a des Hommes sur la Terre qui aiment manger des raisins 24h par jour, ça leur fait du bien. Il y a des Hommes sur la Terre qui aiment manger des carottes 24h par jour, ça leur fait du bien. Il y en a d’autres qui mangent des patates 24h par jour et ils se rendent malades. Alors, il y a différentes expériences.
Mais un jour, l’Homme découvrira une chose, et ça je le dis d’une façon prophétique, si vous voulez, parce que c’est très rare que je parle de prophétie ; je dis qu’un jour, l’Homme découvrira qu’est-ce que c’est la conscience supramentale et il découvrira qu’est-ce que c’est de l’Intelligence ou une conscience intégrale. Tout ceci ne sont que des mots. Autrement dit, l’Homme un jour découvrira son identité.
Lorsqu’il découvrira son identité, il sera en rapport avec son énergie et automatiquement, ce qu’il aura vécu auparavant aura fait partie de son expérience et aura été bonne, mais aura été temporaire. Une fois que l’Homme entre dans la conscience supramentale, dans la conscience intégrale, il n’a plus besoin de vivre d’expériences. Il ne vit que de l’Intelligence, mais simplement.
RG : Bernard de Montréal, on va tantôt se quitter mais nos gens vont pouvoir voir à quel point votre message est resté le même après six ans, en revoyant en noir et blanc, un extrait très court de la première entrevue télévisée que vous nous avez accordée, il y a six ans, sur la série : “Ésotérisme expérimental”, et on se revoit immédiatement après pour clore cette série, même cette série de la saison 82-83, puisque la semaine prochaine ce sera la dernière, une récapitulation de toute la saison d’automne et de printemps.
Il nous restera une forme de récapitulation, essayer de voir si finalement, tout ça nous amène aux confins, je pense qu’avec Bernard de Montréal, on a vu aujourd’hui les confins finals de toute cette démarche de l’ésotérisme. Étant donné qu’à l’automne, on se retrouve sur un nouveau domaine, la sexualité, ou plutôt, j’appellerais ça plutôt : “L’énergie vitale” et d’ailleurs, c’est possible que la série s’appelle : “Ésotérisme expérimental – l’énergie vitale” et on verra à travers les psychologues, les psychiatres, les chercheurs en ressource, et tous les autres, la fameuse fonction de cette énergie vitale.
On voit présentement, là les gens ne le voient pas ce soir, mais ils le verront quand l’émission sera montée, cet extrait de l’émission qu’on a faite ensemble, il y a six ans, en noir et blanc, vous vous en souvenez ? C’était toute une expérience ? Et je rappelle à nos jeunes que Vendredi qui s’en vient cette semaine là, Vendredi le 20, c’est le 20 je pense, Vendredi qui s’en vient, le 20 nous sommes avec Docteur Jean B. au cégep Maisonneuve.
C’est le 22. Bon ! Le 22 et avec Docteur Jean B. on va essayer de voir, lui qui est chrétien copte, c’est le 22, comment lui a vécu son ésotérisme. Vous vous souvenez de lui ? On l’a vu à différentes émissions, une fois avec un des grades, Alex Lachance et Mario C. C’est un bonhomme qui parle très peu, d’ailleurs même dans son milieu, puisqu’il est psychologue, très peu savait qu’il avait fait une évolution ésotérique très avancée.
Il a été confronté à des situations humaines dramatiques étant donné qu’il était l’astrologue du palais royal en Égypte, à l’époque de Nasser, et il est avec nous Vendredi qui vient. Trop souvent les gens écoutent nos annonces de conférences puis c’est après, là ils communiquent avec nous comme des perdus, pour se dire : On voulait aller l’entendre !
Il y a eu un des grades dans le mois de Mars, un des grades qui est retourné dans ces pays, en Europe, c’est en France et en Belgique, puis là les gens qui l’écoutent, ils iraient assister à une conférence d’un des grades. Et puis de toutes façons, c’est sur cassette. Et puis vous vous souvenez des fameux documents très anciens que Docteur D. nous avait apportés à l’émission là, avec des écritures anciennes ?
Alors, on les a photocopiés et puis vous pourrez après partir avec la photocopie de ces anciens documents là, essayer de trouver si quelqu’un dans votre entourage ne connaîtrait pas l’origine de ces très anciens textes, dont même un des grades ne pourrait pas connaître l’origine. Alors, c’était à peu près tout ce qu’on avait à se dire entre nous ce soir, c’était une grande expérience pour tout le monde.
Bernard de Montréal, vous avez eu trois heures d’affilée, c’était tout un marathon et puis notre monde ici… Pas trop fatigué, on n’est pas très confortablement assis mais quand même. Alors, on a vu ensemble pendant que je parlais, deux extraits noir et blanc, qui remontent à il y a six ans. Alors c’est ça, Bernard de Montréal est toujours le même. Toujours le même message, toujours la même vibration qui passe. Est-ce qu’il ne serait pas souhaité que tout le monde subisse cette forme d’Initiation Solaire que vous avez eu, pour terminer, Bernard de Montréal, alors qu’il nous reste à peine quelques minutes ?
BdM : Chaque Homme vit l’énergie selon son plan de vie ! Moi, je le vis selon mon plan de vie, d’autres la vivent selon leur plan de vie, mais c’est la même énergie. C’est universel !
RG : Il n’y a pas une façon d’entrer en relation directe ? Il ne faut pas prier pour avoir la fusion avec le supramental ?
BdM : Même si vous priez, ça fait partie de votre expérience.
RG : Donc, ça arrive presque par hasard ? Quelqu’un la subit, c’est tout ?
BdM : Tous les Hommes sont intelligents. Nous avons l’impression… Tous les Hommes sont intelligents, mais ils ont… Bon. Je vais vous expliquer d’une façon symbolique, “casser” la conscience supramentale. Il y a le soleil, le soleil il est toujours derrière la vitre, mais nous avons des rideaux. Alors la plupart des Hommes vivent avec des rideaux. Il y a des Hommes qui ont des rideaux très épais, il y a des Hommes qui ont des rideaux moins épais, mais il y a toujours un petit film. Dans le cas de la fusion, c’est le soleil directement à travers la vitre qui fait éclater les rideaux. Alors le soleil, il est toujours là et il éclaire toutes les maisons. Mais les Hommes ont au cours des années placé dans la vitrine, dans la vitre, des rideaux qui conviennent à leur personnalité, à leurs caractéristiques.
RG : Et ils ont décoré l’intérieur de leur maison.
BdM : Ils ont décoré l’intérieur de la maison.
RG : Ils pensent que c’est ça qui est toute la réalité.
BdM : Voilà. Exactement. Si quelqu’un vient, dit : “Bon, pousse le rideau”. Bah… À ce moment-là ils ont peur, parce que le soleil il est brillant, il frappe la vue. Et à ce moment-là, ils commencent à voir leurs meubles d’une autre façon, ils commencent à voir la poussière sur leurs meubles. Avant, ils ne voyaient pas la poussière. Ils commencent à voir qu’il n’y a pas de “pinceaux” sur les murs, que c’est réellement affreux dans la maison (rires du public), qu’il faut changer tous les meubles ! Et ça coûte cher. C’est ça le prix qu’on paie. Donc le soleil, il est là.
RG : Vous ne nous suggérez toujours pas de sortir dehors ?
BdM : On ne peut pas sortir dehors, c’est le soleil qui entre et qui balaie en dedans. On n’a pas à sortir, il est là. Si l’Homme sortait dehors, il serait dans l’Éther. C’est le Paradis Terrestre de l’autre côté. Mais pour pouvoir sortir dehors, il faut d’abord nettoyer à l’intérieur afin qu’il y ait équilibre entre l’intérieur et l’extérieur, à ce moment-là on peut aller dehors. Mais sinon, on s’accroche dans un fil.
RG : Merci Bernard de Montréal.
mise à jour le 25/08/2024