Pourquoi tant de mystères, deuxième partie

Snow freeride – credit: @RedBullSnow YouTube

Conférence avec Richard Glenn 52b

« RG : Dans cette deuxième partie, Bernard de Montréal, j’aimerais qu’on parle de l’infiniment intérieur à l’être humain, pourquoi tant de mystères sur l’être humain ? Pourquoi ? Et on disait chez les Grecs : Connais-toi toi-même et tu connaîtras Dieu et l’univers. Alors, en l’être humain, il y a eu, il y a … » BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Deuxième partie

Richard Glenn (RG) : Dans cette deuxième partie, Bernard de Montréal, j’aimerais qu’on parle de l’infiniment intérieur à l’être humain, pourquoi tant de mystères sur l’être humain ? Pourquoi ? Et on disait chez les Grecs : Connais-toi toi-même et tu connaîtras Dieu et l’univers. Alors, en l’être humain, il y a eu, il y a toujours beaucoup de mystères. D’où ça vient que l’être humain soit si difficile à saisir ?

Bernard de Montréal (BdM) : D’abord l’être humain ne se comprend pas. Rares sont les Hommes sur le globe qui peuvent dire à eux-mêmes qu’ils sont bien dans leur peau, qu’ils sont parfaitement bien dans leur peau, qu’ils se comprennent. Rares sont les Hommes qui peuvent dire qu’ils comprennent leur démarche de vie. Rares sont ceux qui peuvent comprendre leur démarche de vie, autrement dit l’Homme lui-même est un mystère à lui-même.

Et l’Homme est un mystère à lui-même parce qu’il a une conscience inférieure qui n’est pas totalement développée. Il a une conscience qui est fondée sur des sentiments, autrement dit des émotions et des pensées subjectives, c’est-à-dire que l’Homme est un être qui, à partir de sa naissance, est de plus en plus influencé de l’extérieur.

Si l’Homme n’était pas du tout influencé de l’extérieur ou si l’Homme pouvait comprendre ces influences extérieures, à ce moment-là l’accumulation de fausses impressions dans son mental et dans son centre émotionnel ne serait pas, donc il aurait accès à son intelligence intérieure, autrement dit, il serait en contact naturel avec la partie cosmique de lui-même. Donc ce qui sépare l’Homme en deux, ce qui fait que l’Homme, l’être humain est mystère à lui-même, c’est parce qu’il n’a pas conscience des lois de sa pensée.

De là le phénomène de la psychologie, de la recherche psychologique, de l’effort chez les psychologues d’interpréter le comportement humain. Mais les psychologues aussi sont limités dans leur science parce qu’ils essaient de comprendre l’être humain en formulant certaines exigences, certains standards, en se servant de certains outils qu’on appelle les théories psychologiques. Mais les psychologues eux-mêmes ne sont pas des êtres humains qui se connaissent parfaitement ; donc il est absolument impossible à un aveugle de comprendre un autre aveugle. C’est normal.

Alors il devient nécessaire sur la Terre qu’une science psychologique, une science de l’être humain soit établie permettant à l’être humain de s’auto-découvrir et de comprendre parfaitement les lois de sa pensée, les lois de ses émotions et aussi les lois de sa vitalité et de sa corporalité en fonction de ses pensées, de ses émotions.

L’Homme, pour se connaître lui-même, pour ne plus être un mystère à lui-même devra d’une façon ou d’une autre, un jour dans le temps, être un être qui soit très sensible à ses pensées, après avoir été amené par une école quelconque à comprendre les lois de la pensée ou être directement en communication avec les plans subtils. Autrement dit, il n’y a aucune porte ouverte à la psychologie qui permettra à l’Homme de comprendre le mystère de lui-même. La psychologie ne pourra jamais élucider le mystère de l’Homme tant qu’elle-même n’aura pas pénétré l’occulte de l’Homme.

Autrement dit, il faudra un jour que la psychologie passe d’un stage cartésien mécaniste à un stage d’investigation occulte, c’est-à-dire investigation dans l’invisible de l’Homme. Et l’invisible de l’Homme, il se rapproche de lui par la voie de la pensée, par la voie de la parole, par la voie de l’étude des mécanismes relationnels entre le plan de la pensée humaine subjective et les plans invisibles de basses ou de hautes influences planétaires astrales. Il n’y a pas d’autre voie, il n’y pas d’autre voie !

Toutes les psychologies s’effondreront l’une après l’autre parce que chacune sera expérimentale, chacune exposera un aspect de l’Homme, chacune inventera une méthode pour se donner une certaine influence, mais chacune découvrira éventuellement dans certaines catégories de l’expérience humaine, une limite. L’Homme a besoin d’une psychologie universelle. Et pour que l’Homme ait une psychologie universelle, il faut que cette psychologie universelle soit donnée à l’Homme par un Homme universel.

Et tant qu’il n’y aura pas de psychologues universels, il n’y aura pas de psychologie universelle, la psychologie sera fragmentaire, elle sera divisée. Il y aura des alliances, il y aura des rebellions à l’intérieur des écoles, mais l’Homme lui-même ne sera pas bénéficiaire d’une science psychologique totalement intelligente, totalement épurée des conventions psychologiques cartésiennes. Donc l’Homme ne pourra pas commencer à éventrer le mur de son mystère, et ça doit être fait.

Lorsque Socrate disait : “Connais-toi, toi-même”, c’est bien beau ça, de dire : “Connais-toi, toi-même”, tout le monde se cherche, donc les Grecs ne nous ont pas avancé, ils ont simplement cessé une nécessité psychologique chez l’Homme. Ce n’est pas seulement les Grecs qui ont cherché à se connaître, les Égyptiens l’ont fait, les Atlantes l’ont fait. La recherche de soi-même, la recherche des causes de l’Homme, c’est une recherche qui date depuis que l’Homme pense, même chez les tribus primitives on essaie de se comprendre soi-même en fonction de l’extérieur subliministique des forces surnaturelles.

Mais dans le cadre de la conscience moderne, la conscience expérimentée, la conscience plus sophistiquée, l’Homme a besoin de déchirer son mystère, et aucun Homme ne peut déchirer pour lui ce mystère. Un Homme peut lui donner les outils, un Homme peut dire : “Regarde, le phénomène de la pensée c’est ceci, le phénomène de l’émotion c’est cela, ça fonctionne de telle façon, telle façon, telle façon. Il y a des relations entre ta pensée et d’autres plans, ainsi de suite”. Mais il faut que cet Homme lui-même, de par son expérience, en arrive à connaître la relation entre l’invisible et lui-même pour en arriver à défigurer ce mystère qui est un affront à son Intelligence.

RG : Dans la recherche de l’occulte par rapport à l’être humain, ne serait-ce pas la fameuse question d’où il vient, où il va, avant d’être né et après la mort ?

BdM : La question philosophique de l’origine de l’Homme, de sa destinée ou de sa destination plutôt, c’est une question philosophique qui met en branle dans l’Homme certaines pensées qui deviennent éventuellement psychologiques. Autrement dit l’Homme passe d’abord de la philosophie d’une façon intuitive à une psychologie. Avant d’être psychologue, il faut être philosophe. Un psychologue qui n’est pas philosophe, il ne vaut rien. C’est simplement un type qui manipule des formes.

Donc l’Homme doit être philosophe, s’il a un esprit philosophique il deviendra facilement psychologique, il pourra plus facilement comprendre sa psychologie. Mais si l’Homme s’interroge sur l’origine ou sa destination de vie, c’est normal puisqu’il est encapsulé dans une matérialité. Mais le problème de l’Homme ne se situe pas là, la preuve c’est qu’un Homme… Moi je me considère un homme conscient et le problème de mon origine ou de ma destination, pour moi ça n’existe pas.

Je ne suis pas intéressé, moi, à connaître mon origine de vie, je ne suis pas intéressé à connaître mes vies antérieures ou ce que je vais faire dans deux-mille ans, je ne suis pas intéressé ! Je suis intéressé à bien vivre maintenant. Mais pour bien vivre maintenant, il faut que je sois conscient de ce qui se passe en moi maintenant. Alors, qu’est-ce qui se passe en moi maintenant – pas maintenant mais dans le passé – ce sont… C’était mes pensées, donc je devais comprendre mes pensées, je devais comprendre la relation entre mes émotions et mes pensées, pourquoi mes émotions me rendaient malheureux, ainsi de suite, si c’était le cas (je vous donne un exemple).

Mais ce n’est pas facile parce que nous n’avons pas été éduqués sciemment, nous avons été éduqués inconsciemment. Donc l’éducation psychologique de l’humanité, le sort psychologique de l’Homme moderne – je parle des pays occidentaux qui ne relèvent pas tellement d’une technique spirituelle – ces Hommes-là aujourd’hui ne sont pas capables d’afficher en eux-mêmes une science de leur mental, de leurs émotions, donc ils sont incapables de réellement s’occuper, non pas de l’origine ou de leur destination de vie, mais de ce qui les trouble aujourd’hui.

Donc l’Homme au lieu de réellement s’intéresser à de la psychologie, il va s’intéresser philosophiquement à lui-même, c’est une erreur, donc ce n’est pas une contradiction que je fais, je dis que l’Homme dans le processus de son investigation interne est d’abord philosophique et devient psychologue. Mais l’Homme, pour se découvrir lui-même, doit être psychologue avant d’être philosophique, je ne sais pas si ça se comprend ce que je dis, parce que moi je ne comprends pas ce que je dis mais je sais ce que je dis (rires du public).

Alors la capacité à l’Homme d’être psychologue avant d’être philosophique, parce que connaître l’origine ou la destination de notre vie, ce n’est pas une question psychologique, c’est une question philosophique, mais qui peut avoir une conséquence psychologique si on est trop pogné dedans. Un Homme qui est philosophe avant d’être psychologue va jouer avec ces concepts et qu’est-ce qui va se produire avec le temps ? Il va se fatiguer et éventuellement il va s’énerver, et éventuellement il va se déprimer parce qu’il va voir que le monde est tellement grand, et là à ce moment-là, il va commencer à avoir des troubles psychologiques.

Donc si l’Homme s’intéresse trop à son origine et à sa destination, il finira par avoir des troubles psychologiques. Si l’Homme élimine l’origine et la destination, il se concentre simplement sur sa vie matérielle de tous les jours, sa vie psychologique de tous les jours, la vie de sa pensée, la vie de ses émotions, à ce moment-là ça lui permet de commencer à investiguer le territoire brouillé de son Intelligence, pour en arriver à découvrir un territoire plus clair de son Intelligence, et ensuite répondre philosophiquement de son origine ou de sa destination.

RG : Si on parlait de l’origine et de la destination, c’est que dans le passé, Bernard, vous avez laissé entendre que pour des raisons karmiques, pour des raisons de prédestination ou de vie antérieure, chaque être humain passe sur la Terre une période de temps qu’on appelle la vie, une existence, avec un certain bagage. Et il me semble qu’il lui serait plus facile de savoir quoi faire de ses bagages s’il sait qu’est-ce qu’il y a dans ses valises, à cause de ce qu’il a traîné de la vie passée ou des vies antérieures.

BdM : Qu’est-ce que ça vous servirait, vous, aujourd’hui, de savoir que vous étiez Napoléon Bonaparte – je ne dis pas que vous l’étiez – ça vous servirait à quoi ? Ça ne vous servirait absolument à rien. Ça vous rendrait peut-être un peu plus orgueilleux – je ne dis pas que vous l’êtes beaucoup – mais ça vous rendrait un peu plus orgueilleux. Alors l’orgueil déferait en vous ce que l’humilité pourrait vous donner. Donc si l’Homme régresse, si l’Homme fait des régressions dans son passé, qu’est-ce qui lui dit que les régressions qu’il fait sont valables ?

Il y a eu des tests aux États-Unis, des scientistes américains ont voulu s’interroger sur la validité d’une expérience témoin d’un type qui avait vu un Ovni. Donc ce qu’on a fait, c’est qu’on l’a mis en état d’hypnose et on l’a fait parler. On a pris un autre type d’une autre ville qui n’avait pas vu d’Ovni, on l’a mis en régression et lui aussi il a parlé d’Ovni. Donc les deux types en état de régression avaient accès tous les deux à un plan d’astralité, de mémoire astrale, et les deux ont convenu aux exigences médicales.

Donc la preuve que l’un avait vu un Ovni n’était pas irréfutable et la preuve que l’autre avait accès à de l’information dont il ne connaissait pas de mémoire, était irréfutable. Donc, à quoi sert à l’Homme de connaître psychologiquement et philosophiquement les fondations de ce qu’il appelle son subconscient, et que moi j’appelle “sa conscience astrale”. Ça ne sert absolument à rien parce que ça fait partie de la mémoire. C’est le linge sale de l’Homme ou c’est le linge propre de l’Homme ! Mais c’est ce qu’il porte sur lui qui compte.

Et des Hommes aujourd’hui… Parce que la psychologie aujourd’hui c’est devenu une mode surtout aux États-Unis, chacun va voir son psychiatre surtout s’il fait partie des cercles huppés… Et la psychologie elle est bonne, naturellement qu’elle est bonne, elle est bonne parce qu’elle permet à des gens de se soustraire de la rude expérience de réaliser par eux-mêmes ce qu’ils n’aiment pas voir en eux-mêmes, pour se le faire dire par une autre personne qui leur donne l’autorité de leur dictée mais qui leur imprime à eux, aucune autorité d’investiguer la valeur profonde de la dictée.

Exemple. Prenez un type qui est homosexuel. Le type qui est homosexuel, il vit une vie qui sur le plan social est aberrante, en général. Autrement dit, il ne vit pas une vie conforme, il ne vit pas une vie conforme à l’humanité ambiante, donc psychologiquement il souffre, ainsi de suite. Rares sont les homosexuels qui sont totalement bien dans leur peau ! Si ce type… Prenons un type qui est très affecté dans son expérience, s’il va voir un psychiatre ou un psychologue, le psychologue ou le psychiatre vont essayer de faire quelque chose pour lui, pour l’aider, ainsi de suite, selon les conventions qui sont contemporaines, selon la recherche ou la théorie qui existe.

Mais ce n’est pas le réconfort psychologique dont il a besoin ce type-là. Ce qu’il a besoin, c’est de comprendre qu’est-ce que c’est de l’homosexualité, qu’est-ce qui crée l’homosexualité, pourquoi il est homosexuel, quelle est la fonction de l’homosexualité dans une humanité qui se meurt, ainsi de suite, ainsi de suite, ainsi de suite. Mais pour savoir ceci, il est obligé de revenir à la source, il est obligé d’entrer en communication avec lui-même, il est obligé de parler avec une partie de lui-même qui n’est pas assujettie à la mémoire expérimentale de l’humanité. Sinon il ne pourra jamais comprendre son dilemme, donc il vivra un dilemme, donc il ne pourra jamais être un homosexuel heureux.

Alors cette question, cette situation pour l’homosexuel, elle existe pour l’Homme normal, je dis “normal” entre parenthèses, parce que pour moi un homosexuel c’est un Homme normal, mais c’est un Homme qui ne comprend pas sa normalité, donc il est anormal dans sa psychologie. Tous les Hommes vivent sur le plan matériel, les être humains vivent dans un corps matériel de femme ou dans un corps matériel d’homme, ils vivent une certaine composante psychologique et ces composantes psychologiques là font partie de la structure émotive et mentale de leur ego. Ceci fait partie du matériel d’involution, ceci fait partie de leur passé et ceci fait partie de l’expérience de l’âme, donc la fonction de l’ego sur le plan matériel, ce n’est pas de questionner la validité de son expérience, c’est de comprendre les lois de son expérience.

Un ego qui serait capable – d’ailleurs ça fait partie des principes de fond que je donne à mes séminaires – un ego qui serait capable de partir du point zéro dans son expérience, quelles que soient les expériences qu’il a vécues dans le passé, partir du point zéro et d’avancer, de ne jamais regarder dans le passé de son expérience, de ne jamais juger d’une façon polaire son expérience, bonne ou mauvaise, mais de simplement être capable de prendre son expérience comme étant un état mental, émotionnel, vital et physique, et de progresser avec cette expérience sans la questionner émotivement dans son mental, cet ego dans quelques années entrerait automatiquement en contact avec sa propre énergie, et cet Homme-là éventuellement serait parfaitement bien dans sa peau.

Donc le problème de l’Homme, le mystère de l’Homme découle du fait que l’Homme est incapable de se désengager de l’impertinente investigation psychologique et philosophique de sa culture, ou de sa race, ou de sa tradition, à travers le miroir de la réflexion des valeurs qui le composent psychologiquement. Donc il est incapable en tant qu’individu de se réaliser individuellement et de se prendre en main, c’est-à-dire de se prendre comme il est et d’avancer avec ce qu’il est. Non ! Il questionne ce qu’il est, il doute de ce qu’il est, il réfléchit sur ce qu’il est, il n’est pas capable de vivre ce qu’il est et il réfléchit constamment ce qu’il est, donc il est malheureux. Et ça, c’est le problème fondamental de la psychologie.

Si ça va trop loin, naturellement il va entrer en dépression, il va éventuellement atteindre des états d’excès émotif du mental et éventuellement il y aura en lui une activité psychique désordonnée, ce qui le mènera peut-être à la paranoïa, à la schizophrénie, ainsi de suite, et ensuite qu’est-ce que vous allez faire avec un légume comme ça, vous l’envoyez dans une autre institution, et dans l’institution on essaie de l’aider.

Mais il faut un jour que l’institution, ceux qui sont dans l’institution osent affronter l’invisible de leur propre “self”, de leur propre Intelligence, de leur propre conscience. Et ceux qui pourront oser… Je vais vous dire une chose, je parle d’occulte, dans le fond pour moi l’occulte n’existe pas, il existe parce que les Hommes pensent d’une façon comparative, mais si les Hommes, dans nos sociétés occidentales, et je parle de ceux qui sont dans l’éducation, de ceux qui sont dans la psychologie, ces sciences extraordinaires, la psychiatrie, si ces Hommes osaient, osaient un jour ouvrir peut-être un livre qui ne fait pas partie de leur science doctrinaire, osaient, ils découvriraient des choses extraordinaires.

Moi je connais un couple d’arméniens, deux superbes esprits philosophiques, de la crème, très intuitifs, et ces gens-là, un jour, une de ces personnes va chez son frère et elle regarde dans sa bibliothèque, et elle trouve dans la bibliothèque de son frère qui était plus jeune qu’elle – qui n’était pas aussi éduqué qu’elle – elle trouve un livre d’un grand ésotériste allemand… Autrichien, du vingtième siècle, Rudolf Steiner, un des beaux esprits de ce siècle, elle était surprise, elle dit : “Comment… Toi, tu lis ça ? Comment toi… Pourquoi pas moi” ?… Alors il lui répond : “C’est là que tu commences”… !

Alors, dans le domaine du mystère de la psychologie de l’Homme, dans le domaine du mystère de l’Homme, le mystère de l’Homme ça n’existe pas ! L’Homme crée son mystère par ignorance, il crée son mystère par crainte, et il crée surtout son mystère parce qu’il ose par faiblesse, par manque de force intérieure, écouter ce que dit l’autorité. C’est très beau l’autorité pour organiser les Hommes mais ce n’est pas la fonction de l’autorité de dicter aux Hommes quoi penser. Il y a une subtile différence.

La fonction de l’autorité, c’est d’organiser les Hommes, de leur donner un milieu social abondant, bien organisé, bien ordonné, c’est la fonction de l’autorité. C’est la fonction de l’autorité de présenter de hautes pensées mais ce n’est pas la fonction de l’autorité de dicter “autoritativement” à l’Homme que ce qui est dicté est absolument autoritatif dans la fondation de sa science. Et c’est là l’erreur. Donc il y a des Hommes, naturellement, il y a des Hommes dans le monde qui sont capables de prendre de ce qui vient de l’autorité, de le regarder, de le disséquer, de faire une analyse, d’ajouter, ainsi de suite, c’est ce que font les universitaires quand ils font des thèses doctorales. On prend une thèse et on travaille dessus, on la change, on la nie, ils ont de l’éducation,

Mais prenez les Hommes dans le monde, le simple citoyen qui n’a pas eu l’occasion de passer des heures dans une bibliothèque universitaire ou dans la bibliothèque des congrès américains, qui n’a pas cette science, qu’est-ce qui lui reste à lui ? Il n’a pas la capacité psychologique de se heurter à l’autorité, il n’a pas la capacité psychologique de se heurter à une théologie qui dure depuis deux-mille années. Il n’a pas l’autorité psychologique ou la force psychologique de se heurter à une science cartésienne, il n’a pas l’autorité de se heurter à des aspects spirituels théologiques et philosophiques de la pensée orientale, il n’a pas la capacité de questionner ce qui lui est présenté.

Donc, il mange quelque chose et éventuellement il a une indigestion parce que ça ne lui fait pas ! Il faut manger ce que ça nous fait ! Il y a des personnes qui ne peuvent pas manger de betteraves, vous leur foutez une betterave dans la bouche et ils deviennent automatiquement malades. Mais non ! Nous, on nous fout des betteraves et on nous fout des radis, on nous fout des oignons et on dit : “Mangez les enfants, c’est bon”… C’est pour ça que le mystère de l’Homme existe.

Je ne dis pas que l’autorité livresque, l’autorité philosophique, l’autorité de recherche de l’humanité n’est pas bonne, elle fait partie de l’involution, c’est fantastique. Mais je dis que ce n’est pas fini l’évolution de l’Homme, que l’Homme n’a pas encore atteint les frontières de sa connaissance et que l’Homme aujourd’hui à la fin du vingtième siècle est arrivé à une phase où il est obligé d’épurer ce qu’il a reconnu par sa mémoire. L’Homme sera obligé, il n’y a pas le choix.

La preuve, regardez ce qui se passe aujourd’hui dans le domaine du film, regardez les films aujourd’hui qui affectent le plus – quantitativement je dis bien – l’humanité. Pas philosophiquement, psychologiquement ! Star Wars, E.T. (l’Extraterrestre) qui ne connaît pas E.T. ? Il y a quelqu’un dans la salle qui ne connaît pas E.T. ? Alors ce sont des films qui sont en train de forcer les masses à dépasser les limites psychologiques des conventions sociales de leurs pensées pour les préparer sur une base de deux générations, ainsi de suite, à probablement des expériences qui, dans ce temps-là, feront partie des plans voilés de l’humanité future.

Alors si la même expérience était vécue dans la vie de l’Homme sur le plan livresque, je ne parle pas de ces gens ici qui s’intéressent probablement depuis très longtemps à une forme ou autre de pensées ésotériques, mais je parle du monde, dans le monde, s’il était donné à ces gens-là d’avoir accès à du matériel qui amène l’Homme à dépasser les conventions de l’autoritarisme, livresque et philosophique et psychologique de l’ancienne humanité, à ce moment-là, il y aurait une ouverture dans la pensée de l’Homme, et automatiquement, l’Homme commencerait lentement à comprendre un peu son mystère, exemple les Rose-Croix.

J’ai rencontré une femme, une indonésienne il y a quelques jours, elle avait de bonnes vibrations, je me suis fait couper les cheveux, on a jasé un peu. Et il est venu naturellement sur la table entre des coups de ciseaux, qu’elle était Rose-Croix. Moi je n’ai pas parlé de moi, je n’ai pas à parler de moi, j’ai dit : “C’est intéressant les Rose-Croix”… ? Elle m’a parlé, elle m’a parlé des Rose-Croix. Alors cette femme, elle est en train de quoi ? Elle est en train d’élucider le mystère de sa personnalité, de sa personne, et elle avançait, elle avançait. Mais c’est un outil philosophique merveilleux, mais ce n’est pas fini ! L’Homme découvrira des choses concernant la psychologie qui défie toutes les psychologies et toutes les philosophies. Mais comment il découvrira ceci ? Par lui-même ! Par lui-même !

Et ensuite, quand lui-même aura découvert, compris, de bouche à bouche donnera aux Hommes, et les Hommes découvriront aussi, parce que le temps de la “philosophisation” ou de la “psychologisation” de la pensée tire à sa fin. Je connais nombre de psychologues aujourd’hui qui commencent à s’allaiter à l’ésotérisme, et ça c’est le début, c’est le début ! (coupure enregistrement)… (Reprise en cours) (…) Philosphique pour s’allaiter à l’ésotérisme, mais l’ésotérisme c’est simplement la première marche, c’est la première marche ! C’est encore dans le domaine de la philosophie, c’est encore dans le domaine de la psychologie, mais au moins plus ouverte à l’intuition et moins rattachée ensemble par les cordons du cartésianisme, donc il y a une avancée. Mais ce n’est pas fini !

L’Homme avance maintenant dans une nouvelle phase de l’évolution, il y aura des connaissances livrées à l’Homme par toutes les voies et ces connaissances-là défieront l’intellect humain. C’est pour ça que l’Homme commencera à déchiffrer son mystère parce qu’il plongera dans la matière même de lui-même. Et s’il est fort, il sortira vainqueur et il comprendra le mystère de lui-même, c’est-à-dire qu’il se connaîtra lui-même, et se connaissant lui-même il pourra comprendre les autres.

RG : Le problème donc majeur pour la bonne compréhension de soi-même, c’est la façon dont l’Homme pense, mais qu’est-ce que penser ?

BdM : Penser, c’est une illusion. Penser, sur le plan de l’involution de la cinquième race-racine, c’est une réalité psychologique. Sur le plan supramental de la sixième race-racine, c’est une illusion, parce que la pensée devient transformationnelle, elle devient transformée en communication. Donc l’Homme de demain ne pensera plus, il va parler avec l’invisible ou il va entrer dans l’invisible, il va être en communication avec l’invisible ou il va voir dans l’invisible, mais il ne pensera plus, il n’aura plus de temps à perdre à penser. Il sera branché à, entre parenthèses, un ordinateur qui lui donnera l’information.

Aujourd’hui nous le faisons, qu’est-ce que nous faisons aujourd’hui, quand nous faisons des “calculations” avec les chiffres, nous n’additionnons pas toutes ces colonnes de chiffres, nous avons des petites machines qui nous facilitent la tâche, donc nous avons plus de temps à passer à être créatif. Donc l’Homme de demain, pour être créatif, devra cesser de penser, mais c’est le début.

Nous entrons dans le début de cette phase d’évolution, et lorsque l’Homme ne pense plus, à ce moment-là, il se connaît, il se comprend, il n’y a plus de mystère dans sa personne, et comme la relation mentale entre son plan inférieur et son plan supérieur est une relation d’information, une relation de communication, automatiquement, il peut connaître l’Homme parce qu’on lui donne l’information.

J’étais dans l’avion il y a quelques jours et j’ai parlé avec un monsieur qui était près de moi et il était épaté que je connaisse des aspects de sa vie. C’est normal, c’est normal, on me le dit, ce n’est pas ma faute, moi ! Mais lui, avec sa pensée cartésienne était épaté. Alors il était épaté pendant toute la durée de l’avion, et aujourd’hui, je suppose qu’un jour il va rencontrer une autre personne qui va faire la même chose, il va être encore un petit peu moins épaté, et un jour quand il ne sera plus épaté, à ce moment-là peut-être qu’il sera épaté de lui-même, plein de lui-même, rempli de lui-même, conversant avec lui-même, ainsi de suite.

RG : Mais vous ne m’avez toujours pas répondu, qu’est-ce que penser ? C’est une illusion, mais il y a quand même que ça existe !

BdM : Penser, c’est une illusion. Quand je dis que c’est une illusion, je ne veux pas dire que c’est une illusion, je dis que c’est une illusion ! (rires du public). Il y a une différence, vous comprenez ce que je veux dire ? Non ? “Penser” c’est réel dans le sens psychologique du terme, dans le sens que c’est une activité mentale. Quand je dis que c’est une illusion : “penser”, je dis que la cause de la pensée, l’origine de la pensée, la nature de la pensée, l’essence de la pensée, la provenance de la pensée, en tout cas son origine à la pensée est occultement dans l’Homme, invisiblement dans l’Homme, intérieurement dans l’Homme, rattachée à un point d’origine, d’Intelligence dans le cosmos, qui est sa partie cosmique.

Donc si l’Homme… Pourquoi l’Homme pense ? L’Homme pense parce qu’il a un plan mental inférieur, c’est-à-dire qu’il a un plan mental qui lui a donné la capacité de développer de l’ego. C’est la seule raison pourquoi l’Homme pense. La pensée humaine a été utilisée par l’Intelligence cosmique dans l’Homme pour le préparer lentement à développer un ego. L’Homme devait avoir un ego avant de vivre une fusion de l’ego ou avant de vivre une clarté dans son ego, il devait en avoir un.

Donc la pensée a créé chez l’Homme ce qu’on appelle une conscience égoïque, c’est-à-dire une conscience centrée sur lui-même. Alors cette phase d’involution a duré douze-mille années, elle se termine lentement. Maintenant il y a des Hommes sur la Terre qui commencent à entrer dans la nouvelle phase, donc ils commencent à perdre le pouvoir de penser, donc ils commencent à perdre le pouvoir de la mémoire, ça fatigue l’ego ça aussi. Il commence à perdre le pouvoir de la pensée, ça aussi ça énerve l’ego, et petit à petit il entre dans le pouvoir de la communication.

Et avec les années, les années, les années, l’ajustement, l’ajustement, l’ajustement des corps subtils, de leurs principes subtils, ils deviennent communicateurs, ils deviennent communicants avec eux-mêmes sur un autre plan. Donc ils n’ont plus à penser, ils ont soit la tête vide ou ils sont en communication, donc c’est une nouvelle phase d’évolution. Un Homme qui est conscient dans ce sens, n’a pas besoin de penser. Et ce n’est pas plaisant de penser ! C’est fatigant, penser !

C’est une perte d’énergie, penser, surtout quand on pense des pensées comme on sait “passées” ! Donc l’Homme perd ceci et à ce moment-là, il se produit une raréfaction éventuelle. Éventuellement, il y a un changement dans la nature de sa pensée au lieu d’être subjective, elle devient objective. Donc elle devient comme une plante, donc l’Homme a accès à un plus haut niveau de conscience d’information, c’est la conscience supramentale.

Et à ce moment-là c’est très facile pour lui de se comprendre. S’il a fait un crime il y a douze années, il demande : “Pourquoi j’ai fait ce crime”… Et on va lui expliquer. S’il a fait telle chose qui l’a marqué dans sa vie il y a quelques années, il va demander et on va lui dire pourquoi il a fait telle chose dans sa vie qui l’a marqué. Il va réaliser son expérience, il va réaliser que ça faisait partie de son expérience, qu’il y avait quelque chose là, à apprendre. Et automatiquement, qu’est-ce qui se produira ? Il sera désengagé psychologiquement de son ego. Donc il sera parfaitement psychologique avec lui-même, c’est-à-dire qu’il se comprendra parfaitement et il sera bien dans sa peau.

RG : Il n’y aura donc plus de mystère pour lui ?

BDM : Mais non, il n’y aura plus de mystère vis-à-vis lui-même et ensuite, outillé comme il sera, parce qu’il aura une autre intelligence, il sera sur un autre plan, au lieu d’être sur un plan mental il sera sur un plan supramental, mais automatiquement il aura accès aux mystères du cosmos.

C’est pour ça que Socrate, quand il dit : “Connais-toi toi-même, tu connaîtras l’univers”, il veut dire que si l’Homme – parce que quand Socrate parle, il parle en tant qu’initié, Socrate faisait partie des cercles initiatiques d’Orphée – donc en tant qu’initié il savait ces choses, il savait que l’Homme, lorsqu’il est dans la science de lui-même, la connaissance de lui-même, il est en communication avec d’autres plans, donc ce sont les autres plans qui lui expliquent lui-même et qui lui expliquent les plans à l’extérieur, et vastes du cosmos.

Donc effectivement, lorsque l’Homme se connaît soi-même, il connaît l’univers. C’est ce que ça veut dire mais ça ne veut pas dire que l’Homme connaîtra l’univers de la façon ou dans le sens que l’ego l’interprète. L’Homme connaîtra l’univers au fur et à mesure qu’il avancera dans la conscience de l’univers, qu’il avancera dans la science de l’univers, qu’il avancera dans son déplacement, dans son dédoublement universel. Effectivement il connaîtra l’univers.

RG : La plupart des Hommes qui ne reculent pas à vérifier les autorités ou à vérifier le passé ou la religion ou tout le reste, ces êtres humains là souffrent dans leur comportement puisqu’ils ne vont pas toujours en accord avec ce qui est établi par la société en général, comment voyez-vous la transformation de cette société, puisqu’elle viendra par les marginaux, inévitablement ? Ceux qui sont branchés sur le channel ?

BdM : Bon ! Appelons… Donnons un nom, un terme à ces Hommes, appelons ces Hommes, je ne sais pas moi, réactionnaires, révolutionnaires, on peut donner des noms. Il y a eu des Hommes dans le monde qui se sont opposés à une certaine forme d’autorité pour créer certains changements, ainsi de suite. Ça prend une certaine force intérieure, ça prend une certaine conviction, ainsi de suite. Mais si l’opposition est trop grande, éventuellement il s’effondre.

Je prends le cas du terrorisme. Le terrorisme international aujourd’hui, il est très très bien organisé, très bien organisé. Mais si la société s’organise, à ce moment-là comme elle est aujourd’hui organisée, à ce moment-là sa conviction peut-être ne s’éteindra pas, mais son feu va diminuer. Rares sont les Hommes qui sont capables d’aller jusqu’à la mort dans leurs actions, il y en a mais rares sont ceux qui peuvent aller jusqu’à la mort dans leurs actions, mais sur le plan psychologique c’est la même chose.

Un Homme n’a pas besoin d’être révolutionnaire dans le social pour transformer sa conscience. Un Homme doit être révolutionnaire dans sa conscience pour comprendre les influences sociales sur sa conscience. Et à ce moment-là, il respecte le social parce qu’un Homme conscient doit respecter le social, c’est normal, sinon ce serait une illusion, il serait dans une illusion quelconque réformatrice.

Donc un Homme conscient, il s’occupe de quoi ? Il s’occupe de lui-même, il s’occupe de sa conscience, il agit envers le social avec sa conscience, donc il ne crée pas de disharmonie dans le social mais il peut créer des chocs, et ce sont les chocs qui éveillent l’Homme à une autre conscience. Parce qu’il n’est plus à ce moment-là, dans le domaine de la philosophie, de la psychologie de sa rébellion. Il est dans le domaine de la conscience créative.

Et sa conscience créative passera, percera à travers la philosophie comme il percera à travers la psychologie, comme il percera à travers l’histoire ou percera à travers la théologie, et offrira d’autres possibilités d’explication qui conviendront plus ou moins à l’Homme selon sa sensibilité. Mais éventuellement, seul l’individu devra par lui-même vérifier ce qui est dit de l’extérieur, parce qu’un Homme ne peut pas se permettre de croire un Homme. Un Homme peut se permettre d’écouter un Homme mais un Homme qui croit un Homme est déjà, DÉJÀ, perdu à lui-même !

RG : Dans notre société, il y a une attitude qui se généralise de plus en plus, c’est les cas de divorce et de séparation, des gens qui par intuition ou par feeling intérieur, se sentent de moins en moins capables d’être créateurs et divorcent. Le rapport aussi chez les gens dans les écoles, où on se sent brimé par l’autorité, comme vous nous parliez tantôt, et on veut fuir tout ce qui empêche la créativité. Serait-ce à dire donc que nous approchons d’une époque où l’être humain sera en contact ?

BdM : Tout ce qui se passe dans notre société aujourd’hui qui est anti-conservateur ou anti-statu quo, tout ce qui se passe de fourmillement là, tout ceci fait partie à un niveau très bas, si vous voulez, mais essentiel, de la reformulation chez l’Homme de sa conscience psychologique, TOUT ! Il n’y a absolument rien dans notre société aujourd’hui, qui soit de fourmillement, qui ne soit pas bon à l’évolution de l’Homme. Mais sur le plan personnel, dans ou à l’intérieur du contexte de ce fourmillement, il faut que l’ego soit solide. Il faut que l’Homme soit solide, sinon il craque !

Et c’est là que je dis que l’Homme qui vit aujourd’hui dans cette société qui est en transformation rapide, doit être capable, capable, de regarder ce qui se passe, de ne jamais être affligé par ce qui se passe et de réaliser que ça peut se passer chez lui demain, et que lorsque ça se passera chez lui demain, à cause de son observation, à cause de son observation objective, il pourra le vivre lui-même objectivement. À ce moment-là, il pourra se sortir de ce fourmillement et avoir appris quelque chose sur le plan intuitif ou sur le plan vibratoire de sa propre conscience, faisant partie de toutes les forces qui aujourd’hui travaillent sur l’Homme.

Si j’étais un peintre et qu’on me demandait de faire une peinture de l’humanité, je ferais un rayon qui traverse et qui manipule une grosse pâte. L’humanité aujourd’hui, c’est une grosse pâte et il y a des mains fortes qui la travaillent. Et les mains fortes qui la travaillent sont les forces cosmiques invisibles à l’Homme, qui passent à travers son psychisme par tous les moyens possibles et imaginables de la technologie moderne, radio, télévision… babababababa, les journaux, tout, pornographie, tout, tout !Et dans ces forces qui travaillent, il y a des forces créatives et il y a des forces retardataires.

La pornographie fait partie des forces retardataires, l’architecture fait partie des forces créatives, la technologie fait partie des forces créatives, l’utilisation de la technologie, pour des raisons de destruction, fait partie des forces retardataires, ainsi de suite. Et l’Homme, il est pris entre ça. Et l’Homme, s’il veut survivre psychologiquement, puisque nous parlons de psychologie et des mystères de l’Homme, si l’Homme veut survivre psychologiquement toute cette manutention, il doit réaliser une chose, que c’est sans importance vis-à-vis de lui-même, s’il est lui-même conscient de lui-même, parce que les mêmes forces qui vont passer à travers lui l’amèneront à dépasser et à aller outre les conditions de conflit qui créeraient pour lui une déchéance ou une déformation radicale de sa conscience planétaire.

Donc l’Homme n’a pas… D’ailleurs le Nazaréen le disait : “Pourquoi les Hommes s’inquiètent, pourquoi les Hommes ne sont pas comme les oiseaux dans le ciel”… C’est beau, lui il le dit parce qu’il le comprend, moi je le comprends, les Hommes le parlent mais ne le comprennent pas, mais en font une philosophie spirituelle. Il se s’agit pas pour nous d’être un tas ou un groupe de moineaux, il s’agit pour l’Homme d’avoir la science intérieure qu’il y a en lui des forces qui font partie de lui-même, des forces qui cherchent à intégrer avec lui pour le projeter dans le vingt-et-unième siècle, et de créer sur la Terre une civilisation de plus en plus glorieuse, de plus en plus belle, de plus en plus harmonieuse, après que l’Homme aura vécu le reste de la déchéance de ses dettes karmiques, avant la fin du cycle.

Mais l’individu lui-même doit être suffisamment fort en lui-même pour ne jamais s’assujettir à la crainte générée par ce fourmillement social. JAMAIS ! Un Homme qui s’assujettit à la crainte de ce qui se passe dans le monde, il va devenir déboussolé, il va perdre de l’énergie, et c’est automatiquement un manque de foi en lui-même. Un Homme qui a moindrement foi en lui-même sait très bien qu’il y a en lui-même des forces qui l’amèneront à dépasser ou à contourner les obstacles.

On parle de foi. La chrétienté parle de foi. Il est temps pour l’Homme dans les années qui viennent de réellement savoir qu’est-ce que c’est de la foi, une foi réelle, c’est-à-dire une conscience réelle de lui-même et non du foi de veau ! S’il apprend ceci, à ne pas fonder sa psychologie sur le désarroi social, il pourra regarder, observer. Vous regardez les vieux, il y a des Hommes qui ont travaillé dans des basses manœuvres… (saut de mots)… Le fermier avec sa pipe, les gens simples, les gens qui ont été près de la Terre, qui ont été près d’eux-mêmes, même s’ils étaient inconscients, vous leur parlez de la guerre, vous leur parlez de ceci, vous leur parlez de cela, ils disent… “Ben oui, j’en ai vu”… Ils ont ce feu. Mais nous, nous sommes arrivés à un point où notre cerveau manque d’oxygène.

Nous sommes pétrifiés par les nouvelles, les journalistes se glorifient ou se déchirent à nous en donner les pires, les gouvernements essaient de leur mieux de tempérer les nouvelles, donc nous sommes dans un cycle où la nouvelle est devenue l’évangile de l’Homme. La nouvelle, radiodiffusée, télévisée, le journal, c’est devenu l’évangile de l’Homme, de la masse. Et le vrai évangile, c’est devenu quoi ? C’est devenu le carnet de notes de l’Homme qui ose encore espérer à une vie nouvelle, donc c’est très très dangereux !

Nous sommes dans un temps où l’Homme doit réellement réapprendre à voir de par lui-même. Je préfère un Homme qui est entêté, qui a une tête dure, qui est dans une sorte d’orgueil, de fierté psychologique, et qui tient à ses positions, dans un sens je dis bien, qu’à un Homme qui se laisse charrier à gauche et à droite par tous les vents. Parce qu’un Homme qui se laisse charrier à gauche et à droite par tous les vents, par toutes les nouvelles qui viennent, éventuellement il va être malade, il va souffrir de débilité. Tandis que celui qui est tête de mule, ou ci ou ça, éventuellement il va faire une petite colère, il va foutre tout en l’air, il va prendre son petit bateau et aller sur une île se camper pour la nuit… Relaxé ! C’est ce qu’il va faire !

Alors il y a deux sortes de personnages, il y a deux sortes d’Hommes. il y a l’Homme qui convient de ce qui se passe dans le monde et qui regarde, et qui observe, moi même je regarde ce qui se passe dans la politique, ça m’intéresse énormément la politique parce que c’est un mouvement de l’esprit de l’humanité, mais de là à vivre de l’effroi créé par les nouvelles, ce serait de l’inconscience. Ce serait être prisonnier du mystère de l’Homme, ce serait être prisonnier de ma propre psychologie, de ma propre philosophie, je serais très malheureux parce que je suis un être quand même sensible.

Et je regarde ceci avec un œil froid, et si j’ai besoin de savoir parce que ça chauffe réellement là ou là, dans tel pays, qu’est-ce qui se passe ? Je me parle intérieurement et je reçois des réponses et c’est tout. Si on me dit : “Dans trois semaines, ça va finir”, j’attends. Si on me dit : “N’y va pas avant deux semaines”, je n’y vais pas avant deux semaines. À ce moment-là, l’Homme peut vivre à travers tout ce trafic d’idées, d’idéologies, dans le monde.

Je vais vous donner un exemple. Il y des êtres sensibles… – Je reviens, je vous donne la parole tout de suite – il y a des êtres sensibles qui sont politisés, ils ne veulent pas la guerre, quel Homme veut la guerre, aucun Homme de bel esprit ne veut la guerre, il y a des Hommes qui peuvent voir que la guerre peut être nécessaire dans certaines conditions, mais aucun Homme de bel esprit ne veut la guerre. Mais aucun Homme de bel esprit aussi est suffisamment idiot pour refuser de s’armer devant l’agresseur, dans les conditions de notre civilisation d’aujourd’hui !

Donc il y a aujourd’hui dans le monde deux forces, deux forces qui se contemplent en confrontation. Prenons le bloc capitaliste, le bloc communiste, il y a deux forces. Et il y a des jeunes aujourd’hui qui sont idéalistes, je les comprends, ils ne veulent pas la guerre, je les comprends, et par millions ils ne veulent pas la guerre, ni aux États-Unis, ni en Europe, ni au Canada. Mais qu’est-ce qu’ils font ? Ils jouent dans le jeu des forces qui veulent la guerre ou qui se serviraient de la guerre pour créer une soumission totale de l’humanité et ils ne le réalisent pas.

Et les politiciens, les Hommes politiques, ceux qui ont du cerveau et qui savent, et qui sont obligés de se servir de toutes sortes de stratagèmes pour faire comprendre à une population inefficacement mentale, le danger de cette manipulation psychologique, ils ont les mains liées. Je regarde notre premier ministre, Pierre Eliott Trudeau, le travail et toutes les constatations, les observations, les acheminements psychologiques en lui-même qu’il doit faire pour donner aux Américains au moins un peu de poids politique vis-à-vis ces fameux missiles X, c’est tout un tour de force, ce n’est pas facile. Nous ne sommes pas habitués à trancher en terme catégoriquement intelligent, nous pensons en terme émotivement intelligent. Ça, c’est la pensée de l’Homme, c’est ça qui le met dans la merde et c’est ça qui est à la source du mystère de l’Homme.

Moi, je suis un Homme conscient et je regarde les problèmes de l’Homme dans le large comme je le regarde sur le plan personnel et si je regarde… Je vais vous donner un exemple. Je ne veux pas qu’on m’affiche comme étant militariste, mais un jour par curiosité, je demande en moi-même, je dis : “Le fait atomique sur Nagasaki et Hiroshima par Truman, était-ce bon ou était-ce mauvais ? Est-ce que c’était bon ou c’était mauvais”… ? Et on me répond : “Si les Américains n’avaient pas fait le geste tant opposé, ils n’auraient jamais eu la certitude que ce peuple-là, qui est techniquement pacifiste, l’Amérique, pourrait le refaire encore”. Et c’est ce qui a créé la balance entre ces deux puissances pendant la période de la guerre froide.

Donc si nous regardons le phénomène de la guerre, du point de vue psychologique humain, à partir de cet Homme qui est sensible, qui ne veut pas la guerre, ainsi de suite, ou en sommes-nous ? Nous en sommes, sans le réaliser, à donner aux forces qui cherchent la domination de l’Homme, de l’Esprit de l’Homme, les outils nécessaires à la conquête de la planète. Donc c’est pourquoi je dis que c’est très important pour l’Homme de ne jamais croire, de ne jamais croire ! L’Homme ne peut pas se permettre de croire. Il doit se permettre et être capable de savoir par lui-même, que son savoir soit grand comme ceci ou qu’il soit plus vaste. Du savoir c’est du savoir !

Ce n’est pas important qu’une personne sache que c’était pour l’humanité un geste cosmiquement orchestré pour maintenir une balance entre un bloc et un autre bloc, ce fameux phénomène d’Hiroshima, et pour d’autres raisons. Mais c’est le fait de le savoir, même si c’est un petit peu de la part d’intelligences qui sont totalement en dehors de la condition planétaire de l’Homme, en dehors des influences planétaires sur lui, seulement ceci, ça le relaxe dans son Esprit. Donc il n’a plus l’attention psychologique et philosophique de la guerre, de l’armement.

Et je vous assure que dans les années qui viendront, où le traitement de la cause humaine, le traitement du droit de l’Homme, on se servira du droit de l’Homme pour critiquer la démocratie, pour tuer la démocratie, c’est facile ! Regardez aux États-Unis, il y a beaucoup de liberté politique, sociale, aux États-Unis sur le plan juridique du droit de l’Homme, beaucoup, et combien d’organisations se servent de cette liberté qui est encore trop grande, qui doit être très bien surveillée pour créer dans ce pays des émeutes.

Mais vous allez dans d’autres pays où ce droit de l’Homme… Et quand je parle d’autres pays, je ne parle pas nécessairement de pays à forte tendance gauchiste, je parle de certains pays qui sont déjà et depuis longtemps les fleurons de la philosophie, même de la philosophie templière, la France, déjà en France il y a un plus grand contrôle sur le droit de l’Homme qu’aux États-Unis. Donc l’Homme, dans les temps qui viennent, dans les temps qui viennent, réalisera qu’il est obligé d’être très près de lui-même, en lui-même, s’il ne veut pas être bouleversé par ce qu’il verra à l’extérieur de lui-même.

Et c’est pour ça que je dis que le mystère de l’Homme, il fait partie de son inconscience, il fait partie de l’involution, et que l’Homme arrive à un âge nouveau où il lui sera donné dans le monde, par une voie ou par une autre, il lui sera donné une science de la mécanicité mentale, astrale, vitale et physique, de ses principes intérieurs. Et ceci lui permettra éventuellement de commencer à sentir l’énergie de la connexion entre ses principes cosmiques et ses principes planétaires. Et l’Homme entrera dans une nouvelle conscience, et ce sera le premier mouvement de la sixième race-racine qui s’éteindra dans deux-mille-cinq-cents années pour donner naissance à une autre race-racine, la septième qui sera la dernière pour l’Homme.

Aujourd’hui, nous devons être capables de ne pas douter de nous-mêmes. Il n’y a pas un homme, il n’y a pas une femme dans cette salle qui n’a pas de l’Intelligence. Mais si vous doutez de votre Intelligence, comment voulez-vous qu’elle fructifie ? Et si vous ne savez pas parler avec d’autres personnes, parce que vous êtes trop orgueilleux ou vous voulez toujours avoir la même force sur la conversation, comment voulez-vous que cette autre personne qui, peut-être, est plus faible que vous en éducation, en caractère, comment voulez-vous qu’elle s’exprime à vous et qu’elle vous fasse connaître qu’elle sait quelque chose !

Qu’un Homme soit seul… Moi j’ai vécu mon expérience en 69 seul. Je ne pouvais pas aller au monde, je ne pouvais pas aller aux Indes, je ne pouvais pas aller en Égypte, je ne pouvais pas aller dans des lieux ésotériques pour avoir une réponse à mon expérience. Je devais la vivre seul. Lorsque l’Homme est deux, lorsqu’il est trois, lorsqu’il est quatre, il peut se parler, et qu’il fait générer cette énergie qui vient de ces plans ultimement cosmiques et la faire descendre dans ses principes inférieurs – le mental dans ce cas-ci – il commence à réaliser qu’il n’est pas fou !

Mais il a la maudite habitude, l’Homme, de douter de ce qu’il sait et aussitôt que l’Homme doute de ce qu’il sait, il perd conscience dans son Intelligence un petit peu. Aussitôt que l’Homme doute de ce qu’il sait, intérieurement, pas dans l’intellect, de ce qu’il sait intérieurement : “Mais oui, ben écoutez, ce que je sens, ce n’est pas solide, c’est un sol qui est un peu”… Ben oui, mais donnez-vous une chance, donnez-vous du temps pour passer de l’intuition à la science du mental. Ça prend du temps pour ajuster votre mental qui est bourré de crainte, qui est bourré d’inquiétude ! (Coupure – FIN).

mise à jour le 25/08/2024

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