Conférence avec Richard Glenn 58a
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Première partie
Richard Glenn (RG) : Donc, Bernard de Montréal, la première question est la question que tout le monde se pose, pourquoi Bernard de Montréal, arrêtez-vous vos conférences publiques ?
Bernard de Montréal (BdM) : J’arrête mes conférences publiques pour un nombre de raisons. Une des premières raisons c’est que je dois concentrer mon énergie à l’extérieur du pays. Une autre raison, c’est que je dois commencer à détruire l’image de Bernard de Montréal, c’est-à-dire que je dois… J’ai construit l’image de Bernard de Montréal, c’est inévitable, puisque je suis sur le plan matériel, mais je dois détruire cette image afin de permettre à des gens dans la population ésotérique de la Province de découvrir leur propre espace.
Quand une personne ou un personnage devient trop en vue dans un domaine quelconque, il prend de l’espace, c’est normal, le phénomène de la créativité est un phénomène d’expansion. Mais dans le même processus, les individus qui sont alimentés par ce personnage à un niveau ou à un autre ont tendance à restreindre leurs propres capacités créatives et ont tendance à s’accrocher spirituellement ou psychologiquement, philosophiquement, métaphysiquement ou même physiquement à un tel être.
Et il est bon que tout Homme qui soit dans la vie publique, que ce soit la vie publique ésotérique ou la vie publique d’un autre ordre se retire à un certain moment, pour permettre à l’Homme dont il a été un peu, pendant un certain temps, le mentor, permettre à cet Homme d’exprimer soit dans le public, dans son propre petit public, ou dans sa vie personnelle, des idées qui lui sont siennes, et qu’il cesse graduellement de s’affilier spirituellement, psychologiquement, psychiquement avec un être que, souvent, il aime beaucoup, mais qui prend trop de place dans la vie sociale, ésotérique, d’une Province ou d’un Pays.
Donc à un certain moment, il faut qu’un personnage se retire et qu’il fasse autre chose, il ne se retire pas pour se retirer, on ne peut pas se retirer de la vie, mais on peut se retirer des avenues de la vie qui mènent l’Homme petit à petit en contact avec une multitude d’individus qui ont comme lui une sorte de compréhension profonde et plus approfondie, et plus grandissante des lois occultes de l’Esprit, donc ça, c’est une autre raison pour laquelle je me retire.
Une autre raison, c’est que je dois mettre sur le marché mondial des livres, une grande quantité de volumes sur le marché mondial, dans différentes langues pour permettre aux masses qui ne sont pas près de moi dans les différents pays d’avoir accès à ma pensée, afin de leur permettre aussi, à ces masses, de comprendre les mécanismes profonds de la nouvelle psychologie supramentale qui commence à s’ouvrir sur la Terre, et qui se développera au cours des prochaines générations ; et qui, éventuellement, mettra l’Homme en contact avec des niveaux de conscience et de performance psychique de très haute valeur.
Donc ce que je dis dans la Province de Québec dans un certain langage, souvent un peu brutal, un peu coloré, devra être rendu dans un langage plus mondial, plus interdisciplinaire afin de permettre à d’autres nations d’absorber un peu “l’idée choc” de ma conscience.
Une autre raison, c’est que je suis aussi à la recherche, non pas de la paix, parce que j’ai la paix, mais à la recherche de la quiétude. J’ai besoin d’une quiétude c’est-à-dire j’ai besoin de m’éloigner du public, j’ai besoin de m’éloigner de ce qui est planétaire pour me retrouver dans une conscience un peu plus près de ma propre solitude que j’aime beaucoup, et à laquelle je voue toute mon activité interne, donc ça c’est normal. Et pour écrire, naturellement dans mon cas, il faut que la vie soit très très rangée autour de moi, il faut qu’elle soit très “plate”, dans une expression canadienne, c’est-à-dire qu’il ne faut pas qu’il y ait trop d’actions autour de moi pour que je puisse concentrer, et ce sont des raisons valables que je puis annoncer en public pour laquelle je sors du public, et il y a d’autres raisons que je ne peux pas énoncer en public.
RG : Malgré tout, la première que vous avez mentionnée, que vous avez des activités en dehors du pays, et vous savez que lors d’une ancienne conférence que vous avez déjà donnée, vous avez dit : “Le jour où je me retirerai, vous comprendrez qu’il y a des évènements qui doivent arriver”. Et la panique s’est déjà installée auprès de certaines personnes qui communiquent à Orandia, disant : “Est-ce que parce que Bernard arrête, ça veut dire qu’il va arriver des évènements, parce qu’il l’avait déjà dit dans une cassette, dans une conférence des temps passés”, et vous nous annoncez que vous quitterez le pays, que vous avez des activités à l’extérieur du pays, ce qui ajouterait encore à l’angoisse ou en tout cas aux éléments.
BdM : Je vais vous dire une chose, si les gens qui écoutent mes conférences depuis des années comprennent le fond de ma pensée, ces gens comprendront qu’il est très important pour l’Homme de ne pas s’occuper de la forme de la parole, il est très important pour l’Homme de ne pas s’occuper des interprétations psychologiques qu’ils puissent faire d’une parole venant, soit de moi ou soit des autres. Je ne suis pas moi le nombril du monde. Donc je ne suis pas moi le nombril du monde ! Si je ne suis pas le nombril du monde, ceci veut dire que ma vie elle a son extension, la vôtre elle a la sienne, et vous devez vivre votre vie non pas en fonction de la mienne. Donc même si je me retire et que j’ai des choses à faire, il ne faut pas que l’Homme se laisse tenter par l’interprétation de mon mouvement pour créer dans sa propre vie de l’angoisse. Ce ne serait pas intelligent.
Une chose que je veux dire avant de l’oublier, c’est : Quelle que soit l’interprétation, quelle que soit l’opinion publique, personnelle, que vous puissiez avoir des extravagances de Richard Glenn, n’oubliez jamais que cet Homme a fait plus pour la Province de Québec dans le domaine de l’ésotérisme qu’aucun maître n’a fait. Cet Homme a amené dans la Province de Québec une pensée neuve par le biais de son activité, il a amené dans la Province de Québec, des êtres, des gens qui ont une certaine vibration, et il a permis que dans la Province de Québec, moi-même j’apporte ce que j’avais à dire.
Et si vous voulez conserver, dans les années à venir, si vous voulez conserver des Hommes comme lui et d’autres, si vous voulez conserver des Hommes qui ont quelque chose à dire qui, souvent, n’est pas parfaitement dit, parce que les Hommes sont les Hommes, mais les choses qui sont parfaitement dites parce qu’elles viennent de l’Esprit dans ces Hommes, à ce moment-là vous devrez apprendre au cours des années, que tous ces Hommes tels que Glenn et d’autres, se perfectionnent en Esprit.
Ils doivent être de plus en plus respectés et de plus en plus vus comme des canaux, comme des êtres qui servent à l’évolution de la science ésotérique, de la science de la psychologie, de la science occulte dans le monde, et que nous les Hommes, nous devons apprendre à respecter, sur le plan de l’opinion, ces êtres quelle que soit la coloration de leur personnalité. Nous avons tendance à penser que l’Homme devrait fonctionner d’une façon ou d’une autre, ce n’est pas le cas, les Hommes fonctionnent selon leur Esprit, et leur Esprit se sert de leur tempérament et de leur caractère, pour créer dans le monde une impression qui sert.
Donc si nous apprenons à respecter les lois de l’Esprit, donc les lois de l’Intelligence créative, nous apprendrons à respecter les lois de la personnalité, donc nous apprendrons à respecter tous les Hommes dans la Province de Québec, dans une école ou dans une autre, qui s’occupe de faire venir sur le plan matériel cette pensée créative qu’on appelle la conscience supramentale, que ce soit par une voie directe comme la mienne ou que ce soit par une voie indirecte comme nous le trouvons dans les écoles spirituelles. Donc avant que nous commencions la conférence, et avant que je parte, je dis et je salue Richard Glenn (Aplaudissements).
RG : Après les fleurs, ça va être le pot (rires). Évidemment je dis merci à Bernard pour ce qu’il vient de dire à mon égard et à l’égard de tous ceux qui sont à la fine pointe de l’ésotérisme, et je dois aussi dire merci à Bernard d’avoir accepté un certain samedi matin de venir enfin parler en public pour une fois à la télévision, en noir et blanc, dans un petit studio de télécable vidéotron, en 1977, je pense.
Et depuis ce temps-là Bernard est monté jusqu’au sommet de la montagne où l’on retrouve les maîtres de l’ésotérisme, mais de quelle façon, lorsque Bernard nous quitte, serait-ce l’ascension spirituelle, il nous quitte quand même, de quelle façon Bernard de Montréal voudrait que son message demeure sans être transformé, car malgré tout, il le sera, transformé par les humains ?
BdM : Il est évident que ce que j’ai dit à multiples exemplaires et à multiples reprises sera confondu, mais il y a des gens dans cette Province qui comprennent très bien ce que je dis, des gens qui ont suffisamment d’Intelligence pour comprendre ce que je dis et qui sont capables de vulgariser ce que je dis. Et ces gens seront connus dans la Province de Québec parce que je ferai de mon mieux pour rendre à ces gens les hommages dont ils sont aussi les porteurs.
Mais j’ai laissé dans la Province de Québec une banque de mémoire très vaste, banque de mémoire dont j’ai l’intention encore de renflouer le volume, et c’est avec le temps… J’ai toujours dit que dans tous les Hommes il y a de l’Intelligence, et ce qui empêche un Homme de comprendre la pensée universelle d’un Homme, c’est le fait qu’il y a chez l’Homme de l’ego. C’est le fait qu’il y a chez l’Homme de l’orgueil spirituel.
C’est le fait qu’il y a chez l’Homme un manque d’expérience avec les forces occultes en lui, l’Homme ne connaît pas les mécanismes de la force occulte en lui, l’Homme ne connaît pas sa conscience, l’Homme ne connaît pas son Esprit, il ne connaît pas son âme, il ne sait pas la relation entre l’âme et l’Esprit, il ne connaît pas les lois du mensonge cosmique, l’Homme est un être qui est totalement naïf des lois de la vie.
Donc l’Homme aujourd’hui est en voie d’évolution, il est en voie à un développement suffisamment rapide d’une conscience supérieure qu’on appelle le supramental, et l’Homme apprendra à travers cette instruction les principes de base de la déformation de l’astralité dans son mental, pour la détermination éventuelle du pouvoir de son Intelligence sur le plan matériel à travers son mental développé.
Donc les Hommes n’ont pas à s’inquiéter de la puissance de leur Esprit, ils ont simplement à s’inquiéter de la puissance de leur ego, et si les Hommes réalisent ceci, ils verront que dans cette mémoire qu’il y a, ou dans cette réserve très vaste de points de référence qui sont laissés à la masse québécoise, il y a énormément d’informations qui puissent servir à l’Homme conscient et à l’Homme qui va inexorablement vers sa propre conscience intuitive.
Donc nous ne pouvons plus perdre… Les Hommes de la Terre ne peuvent plus perdre maintenant parce que la conscience supramentale, elle est sur le plan matériel. Elle commence à se manifester, elle commence à descendre, elle commence à interroger tous les aspects de la forme, tous les aspects de la pensée, de la mémoire de la vieille humanité, donc l’Homme ne peut plus perdre ! Mais l’Homme doit réaliser que le seul obstacle à sa conscience future, c’est son ego, c’est-à-dire le seul obstacle à sa conscience future, ce sont les illusions de son ego dans tous ses aspects possibles imaginables. C’est ça que l’Homme doit comprendre.
RG : En plus d’une transformation maladroite de gens honnêtes et intéressés au message de Bernard, qu’il nous a laissé, il y aura évidemment des adversaires irréductibles contre ce que Bernard de Montréal a dit, a fait, et surtout, a été. Comment, Bernard de Montréal, nous prémunir de ces attaques, ou j’irais plus loin, êtes-vous déjà protégé vis-à-vis des attaques qui vont surgir dans les mois ou dans les années à venir, voulant détruire votre… ?
BdM : Les attaques sont normales, il est normal que tout ce qui choque, tout ce qui jette une nouvelle clarté et qui enlève les ombres, choque. C’est normal. Et tous les Hommes qui iront vers la conscience supramentale, réaliseront qu’ils sont obligés de faire face à la vieille mémoire de l’humanité, ils n’ont pas de choix. Ceux qui sont dans une position telle que la mienne n’ont pas à s’inquiéter parce que moi, je suis couvert par ma propre force, ma propre énergie, et les Hommes qui vont vers la conscience aussi sont couverts par leur propre force et leur propre énergie, mais les Hommes doivent réaliser que les attaques contre le mouvement de cette énergie dans le monde n’est qu’à son début, mais que l’humanité ne peut pas retarder l’évolution, les peuples ne peuvent pas, les races ne peuvent pas, les nations, les cultures, les mémoires, les histoires, ni les gouvernements ne peuvent retarder l’évolution de l’humanité.
Nous sommes en train d’expliquer une nouvelle façon de voir les choses, nous sommes en train d’expliquer à l’Homme qu’il y a une mutation présentement qui se fait dans le monde, que cette mutation elle est d’ordre psychique, et elle se manifeste dans ses aspects les plus ténébreux comme une augmentation et un accroissement de la maladie mentale. Donc il y a des lois, il y a des principes qui doivent être reconnus par les Hommes de bonne volonté dans le monde vis-à-vis cette mutation.
Nous essayons d’expliquer cette mutation d’une façon ésotérique, parce qu’aussitôt que nous sortons du classicisme, nous tombons automatiquement dans l’ésotérisme, mais l’Homme devra réaliser demain que cette science du supramental n’est pas ésotérique, elle n’est pas occulte, elle est simplement d’un ordre autre qui la rend ésotérique ou occulte ou hermétique, parce que elle n’est pas vécue ou reconnue par tous les membres de la communauté humaine, et ça c’est normal.
Il y a un temps, l’évolution de la conscience supramentale fait partie de l’évolution de la sixième race-racine et ceci prendra deux-mille-cinq-cents années. Donc lorsque l’humanité entre dans un nouveau cycle d’évolution tel que le nôtre aujourd’hui, il est évident qu’il y a de l’attaque, mais cette attaque durera quelque temps, jusqu’à ce que l’Homme entre dans le pouvoir de son énergie. Lorsque l’Homme sera dans le pouvoir de son énergie il n’y aura plus d’attaques contre lui, parce qu’il n’y aura plus contre lui de pouvoir astral. L’Homme sera un intouchable, et à partir de ce moment-là, l’Homme pourra commencer à travailler et à œuvrer dans le monde à toutes les échelles de la société et dans toutes les avenues de la société, et pour le bénéfice général, universel, de l’humanité.
RG : Vous avez utilisé le pronom : “Nous”, “nous”, “nous”, qui est Bernard et avec qui Bernard fait-il affaire ?
BdM : Bernard ce n’est qu’une coque. Bernard ce n’est qu’une personnalité matérielle, Bernard ce n’est qu’une façon à nous de parler. Vous savez que la condition humaine d’aujourd’hui, la condition de la conscience humaine est telle que l’Homme est incapable de s’apercevoir de sa réalité en dehors de ses sens. Donc, automatiquement l’Homme associe toute manifestation de la réalité à travers les sens comme étant une manifestation de la personnalité qu’il voit.
Mais ceci n’est qu’une illusion formelle de l’Homme, il y a dans l’Homme des dimensions, il y a dans l’Homme des espaces d’énergie qui cultivent l’énergie et qui s’occupent de transposer l’énergie d’un plan à un autre, c’est ce que nous appelons la descente de l’énergie dans la matière. L’Homme, le plan, le véhicule, l’aspect matériel n’est que la coque de cette énergie ; il y a beaucoup plus dans l’Homme de phénoménalisation de l’énergie sur le plan invisible que dans la matière, que dans le plan matériel.
Mais un jour il doit y avoir une synthèse entre l’invisible et le matériel, et lorsqu’il y aura synthèse entre le matériel et l’invisible, l’Homme sera dans une nouvelle évolution, l’Homme sera dans une nouvelle puissance, l’Homme sera dans sa lumière. Donc en attendant, lorsque nous parlons de moi, lorsque nous parlons de Bernard de Montréal, nous ne parlons que d’une personnalité. Ce n’est pas Bernard de Montréal qui est important dans la vie, c’est l’Énergie qui passe et qui se décuple, et qui se manifeste et qui s’exprime d’une façon qui convient à la capacité, à l’être matériel d’absorber la tension vibratoire de cette énergie.
RG : Bernard avait prévu qu’en 1984 il cesserait de parler en public, est-ce que Bernard peut nous dire ce qui s’en vient dans son destin futur ? Après ce temps de recul, de silence, est-ce qu’il y aura un retour de Bernard dans peut-être quatre ans, cinq ans, dix ans ?
BdM : Oui il y aura un retour, il y aura un retour, mais ce ne sera pas un retour de la même façon, il y a des choses que je ne peux pas dire concernant le retour… Il y aura des retours en tangente, comme j’ai l’intention dans les années qui viennent de faire beaucoup de travail pour la communauté homosexuelle de la Province de Québec. J’ai l’intention, d’ailleurs c’est un des plans très importants de ma vie de jeter énormément de lumière sur cette communauté.
Une fois que ce sera fait dans la Province de Québec, ensuite les communautés extérieures pourront bénéficier de cette pensée nouvelle vis-à-vis cette communauté d’hommes et de femmes. Je considère que ce travail est très important parce qu’il n’y a jamais eu de maître homosexuel, je ne veux pas dire que moi je suis homosexuel, je dis que j’ai la maîtrise de comprendre l’homosexualité, l’état homosexuel, en connaître et en comprendre les aspects occultes comme les aspects sociaux.
Donc je me sers de ma conscience, je me sers de ma fusion pour pénétrer les mystères et les voiles de l’homosexualité, pour bien expliquer à ces êtres qui souffrent parce qu’ils n’ont pas de maître pour leur expliquer. Nous les êtres qui ont une vie naturelle, dite entre parenthèse “naturelle”, nous avons des maîtres, nous avons des sources spirituelles, mais la communauté homosexuelle n’a pas de ressources spirituelles, n’a pas de ressources occultes. Il faut qu’elle ait ces ressources spirituelles et ces ressources occultes, parce que ces hommes et ces femmes ont sur le plan matériel une grande expérience à vivre, et ils doivent la comprendre parfaitement.
Et lorsqu’ils la comprendront parfaitement, l’Homme, l’humanité pourra bénéficier de leur créativité, donc nous ne pouvons pas, en tant qu’êtres qui voient les choses d’une façon universelle, nous ne pouvons pas segmenter notre conscience, nous ne pouvons pas segmenter la connaissance. Nous sommes obligés de regarder dans tous les aspects, dans tous les recoins de l’expérience de l’Homme, et donner aux minorités le pouvoir et l’avantage de notre science inculte. Et ça, c’est une des choses que je ferai dans les prochaines années. Il y aura d’autres choses, il y aura d’autres mouvements que je ferai, mais celui qui vise à corriger ce qui, depuis des millénaires, a fracturé la conscience de ces gens, qu’on appelle la communauté homosexuelle, doit être corrigé. Et ce sera corrigé avec très grand effort de ma part pendant les années qui viennent.
RG : Bernard de Montréal, est-ce que c’est justement à cause que la sexualité est tabou dans notre société, que vous êtes obligé de vous retirer derrière le voile pour agir sur ce tabou, essentiel, la sexualité ?
BdM : La sexualité est tabou mais moi je m’en fous parce que tout ce qui est tabou moi j’aime, donc j’aime expliquer ce qui est tabou, j’aime expliquer pourquoi c’est tabou, j’aime expliquer pourquoi l’Homme a été dominé, j’aime expliquer l’ascension du pouvoir, le contrôle du pouvoir tant par les religions que les gouvernements. Je veux tout expliquer à l’Homme mais d’une façon qui ne froisse personne mais qui jette simplement de l’Intelligence dans la forme.
Je ne suis pas intéressé à… Moi je ne suis pas un évangéliste, je ne suis pas un homme avec une mission, même si j’ai sur le plan matériel un travail de grande importance à faire. Donc, je me sers de ce que je suis pour jeter de la clarté dans tous les domaines de l’expérience de l’Homme, là où l’Homme dans le passé n’a pas été capable de pénétrer. Et l’homosexualité c’est est un, pour des raisons comme vous dites, de tabou, mais aussi pour des raisons psychologiques, et plus loin encore pour des raisons occultes.
RG : Est-ce que ce serait le retour à l’androgyne ?
BdM : Non, ce ne sera pas le retour à l’androgyne, mais ce sera l’explication finale de la raison pour laquelle l’être homosexuel sur le plan matériel est incapable de retrouver les origines de sa pensée, est incapable de comprendre les origines de son émotion, est incapable alors de comprendre et de faire la synthèse de son être, d’où il retire constamment cette solitude, cette tristesse en lui. Il doit faire éclater cette condition, il ne pourra la faire éclater cette condition que lorsqu’il aura compris occultement les lois de son Esprit.
RG : Vous nous avez laissé entendre que c’était au Québec que vous étiez pour faire ce travail par en dessous. Donc est-ce qu’on peut croire que dans les années à venir, le travail de Bernard de Montréal sera un travail qui se diffusera en partant toujours du Québec ?
BdM : Pas nécessairement, il y aura certains travaux qui se diffuseront à partir de le Province, il y aura des travaux qui se diffuseront à partir d’autres pays, dans d’autres langues, afin que je ne sois pas reconnu. Plus je serai occulte dans ce que j’ai à dire, autrement dit plus je créerai de fracas par la parole, plus je me cache.
RG : Allez-vous vous servir de “dauphins” pour faire passer des messages pour fracasser des plans intellectuels, ou servir d’autres humains, les inséminant, les préparant en laboratoire intellectuel, philosophique ou spirituel ?
BdM : Non, pas nécessairement, parce qu’il y a des choses, il y a des choses que moi je peux dire, mais que les Hommes ne peuvent pas dire. Il y a des choses que je peux dire parce qu’à cause de la fusion. La fusion me permet d’engendrer sur le plan matériel un choc vibratoire par la parole qui, automatiquement, désengage l’ego sur le plan mental. Il y a des choses que je peux dire avec une très grande facilité qui, chez l’Homme, ne peuvent pas être dites parce qu’elles engagent déjà l’ego sur le plan émotionnel.
Donc je ne peux pas travailler avec des gens pour dire ou faire dire ce que je veux dire, je dois d’abord le dire pour qu’ensuite d’autres personnes puissent le répéter, si vous voulez, le vulgariser ou l’expliquer, mais il faut que ce soit dit une fois dans le temps par moi-même, que ce soit directement en conférence ou que ce soit dans des séminaires comme je donne, ou que ce soit dans des livres, ou que ce soit dans une forme quelconque d’expression, mais il faut que ça soit dit une fois dans le temps par moi.
Une fois que c’est dit, on peut ensuite, pour ceux qui ont la capacité de saisir en dehors de la forme ce que je veux dire, on peut ensuite le ramener, le retravailler, ainsi de suite, pour sortir de la forme le plus de jus possible, afin que nous puissions sur le plan humain comprendre les aspects très très subtils de la pensée cosmique.
RG : En attendant que votre premier livre sorte sur le marché, peut-on vous demander de quelle façon vous préparez le livre, parce que vous savez que pendant plusieurs années, vous avez toujours dit : “Je me reprendrais bien d’écrire un livre”. Et dans une conférence sur la sexualité, vous avez bien dit justement : “Je me reprendrais bien d’écrire un livre sur la sexualité”. Et aujourd’hui vous le faites, de quelle façon vous préparez vos livres ?
BdM : Mais je ne sais pas, je ne sais pas quelle sorte de livre je vais écrire encore. Il y a un livre que j’ai dans la tête, je connais le livre dans son ensemble, mais je ne connais pas le livre dans sa particularité, je le connais vibratoirement le livre, je connais sa direction, je connais ce qu’il doit faire, je sais pourquoi je l’écris, je connais les couches sociales qu’il va atteindre, je connais sa diffusion mondiale, ainsi de suite, mais je ne connais pas la particularité du livre.
Quand j’écris un livre, je ne suis pas intéressé à savoir ce que je vais écrire. Pour moi, écrire c’est simplement de la mécanicité, c’est la vibration dont j’ai besoin et c’est à partir de la vibration que j’écris, et non à partir de la forme. Donc si vous me parlez du livre, je peux vous donner le titre du livre, mais pour le contenu je ne sais pas, je vais le savoir au fur et à mesure que je vais l’écrire.
RG : La particularité jusque là, de Bernard de Montréal, était le verbe et malheur à celui qui s’arrête à la lettre, il n’y avait pas de lettre attachée à Bernard de Montréal, il n’y avait que le verbe ; et ce livre que vous préparez, peut-on croire qu’il sera d’abord “verbe” transcrit par d’autres, des scribes qui feront un livre intellectuel pour les intellectuels et de la forme de l’écriture, et que Bernard demeurera le verbe ?
BdM : C’est la façon, dont j’ai commencé à opérer. Je me suis aperçu que je ne peux pas écrire. Dans mon expérience, je me suis aperçu que je ne peux pas écrire, je peux parler, je ne peux pas écrire et la raison pour laquelle je ne peux pas écrire c’est parce que je n’aime pas écrire. Et comme je n’aime pas écrire, la raison pour laquelle je n’aime pas écrire, c’est parce que quand j’écris, je suis forcé d’écrire d’une certaine façon, et je n’aime pas ça.
Si je pouvais écrire dans une belle forme, ce serait plaisant pour moi, mais je ne peux pas écrire dans une belle forme, je peux parler dans une belle forme mais je ne peux pas écrire dans une belle forme. Il y a des raisons. Et lorsque j’écris, j’écris dans une certaine forme, donc je dois passer cette forme à une autre personne, qui la passe à une autre personne. Donc je suis obligé de passer la forme que je crée à une autre personne, pour qu’éventuellement il y ait une séparation entre ce que j’écris et moi ; pour que je lise le livre et que je ne reconnaisse pas que c’est moi qui l’ai écrit.
Lorsque j’ai le livre devant moi et que je ne reconnais pas que c’est moi qui l’ai écrit, je sais que le livre il est prêt pour le public. Mais si j’écris un livre dont je reconnais le visage et que je sais que c’est moi qui l’ai écrit, ce livre n’est pas pour le public, il est pour un public fermé qui me comprend, qui me connaît, qui a la vibration. Mais si je vais dans le monde en français, en anglais, en allemand, en japonais, je dois écrire et je dois me retirer du livre que j’écris.
Donc je dois avoir des aides interposées qui l’amènent à une certaine vibration, qui lui donnent la forme, qui ont le pouvoir de la forme, qui ont le pouvoir de la concrétisation de la forme, mais qui respectent la vibration, donc l’esprit de la lettre. Et à ce moment-là, je peux lancer le livre dans le monde et je n’ai pas à m’inquiéter des conséquences du livre.
RG : Comme un des grands initiés des temps passés avait dit : La lettre passera mais mes paroles ne passeront point.
BdM : L’Esprit, l’Esprit ne peut pas passer, l’Esprit est intemporel, l’Esprit ne passe jamais, la parole change, la parole passe mais jamais l’Esprit.
RG : Ces livres qui sortiront sur le marché seront donc transcrit par d’autres, est-ce qu’ils porteront la signature, le livre sur l’homosexualité : Bernard de Montréal ?
BdM : Je ne sais pas, peut-être certains, certainement certains, j’aimerais dans certains cas apporter ma signature à un livre pour donner au livre la force dont il a besoin, la force d’autorité dont il a besoin pour être plus reconnu par ceux qui le liront. D’un autre côté, il y aura des livres qui devront être édités d’une façon anonyme afin de préserver l’origine de l’auteur, ainsi de suite, selon le cas.
Si je discute politique, si je commence à faire un ravage dans l’étude psychologique de la politique mondiale, si je commence à étudier la personnalité des nations, si je commence à prêter un peu mon Esprit à l’histoire qui viendra dans vingt, vingt-cinq, trente, quarante, cinquante, soixante années, il est évident que je dois cacher un peu l’origine du livre, et je le ferai très bien, et personne ne se doutera que c’est moi qui l’ait écrit… (coupure enregistrement)… (…) Ce n’est pas trop tard, il n’est jamais trop tard pour un Homme qui sait ce qu’il fait.
RG : Mais quand il ne sait pas ce que les autres font, c’est peut-être trop tard pour lui ?
BdM : Quand il ne sait pas ce que les autres font, à ce moment-là, il est dans un merdier, c’est évident, mais quand un Homme est en fusion avec son Intelligence, avec son Esprit, il sait ce qui se passe donc il n’a rien à craindre, parce que déjà ce qui est fait doit être fait, et ce qui est fait, déjà écrit. Mais comme l’Homme nouveau, dont je représente un aspect, n’est pas un être spirituel, il ne fait jamais rien qui soit “détrimental” à la conséquence vitale de son harmonie avec le cosmos, ni à la conséquence vitale de son harmonie avec la matière.
Donc quand je fais quelque chose dans le monde, que ce soit au niveau de la politique ou de l’économie ou de l’ésotérisme, je le fais toujours en fonction de mon harmonie avec le monde et non pas en fonction de ma disharmonie avec le monde, sinon je perdrais de l’énergie et je ne pourrais pas travailler.
RG : Comment on remarque qu’il y aura autour de Bernard donc, des dauphins, des gens qui vont parler, que vous avez orientés ou aidés ?
BdM : Laissez-moi dire une chose, il y aura des gens, il y aura des gens… Vous savez, moi je ne suis pas une école ésotérique, je ne représente pas une école ésotérique, je n’adhère à aucune école ésotérique, je suis suffisamment ésotérique par moi-même. Et je sais une chose, c’est qu’il y a des gens que je connais qui sont déjà dans leur Intelligence ; ils m’ont rencontré et nous sommes devenus des amis. Et je ne peux pas, d’aucune façon, attester devant le public qu’il y a des gens qui me suivent, parce que l’Homme de demain ne suivra personne.
L’Homme de demain n’a pas de maître, donc je ne suis pas un maître pour personne, mais il y a des gens qui connaissent et qui comprennent ma pensée, parce que déjà ils comprennent leurs pensées, et ce sont ces Hommes qui, demain, pourront continuer le travail que moi j’ai commencé. Et je salue ces Hommes, parce que ces Hommes sont la valeur psychique du talon d’or de la nouvelle humanité.
Donc ces gens ont la capacité de comprendre ce qui, dans le passé, effleurait un peu leur conscience, mais qui n’avait pas encore été enraciné parce qu’il n’y avait pas eu suffisamment de clarté pour expliquer les voiles de l’astral qui ont défait leur ambiguïté, leur insécurité, pour leur donner la certitude de leur Intelligence. Donc ces gens, ce sont des gens qui sont totalement autonomes, ce sont des gens qui sont parfaitement dans leur Intelligence, ce sont des gens qui, au cours des années, perfectionneront leur rapport avec leur énergie, comme il y en aura d’autres, mais ce sont des gens qui sont totalement indépendants de moi psychologiquement.
RG : Comme personnellement j’en connais quelques uns, j’ai l’impression que le mois prochain, au lieu de Bernard de Montréal, nous aurons la suite. Mais quel conseil vous pourriez me donner, lorsque j’interviewerai à leur tour des gens qui sont dans leur Intelligence, qui sont autonomes comme vous me dites ?
BdM : Quels conseils ? Bon, vous savez, quand nous nous sommes rencontrés, je vous ai dit : “Écoutez, Monsieur Glenn, vous pouvez faire de moi ce que vous voulez, vous pouvez me lancer, vous pouvez… Moi je suis une sphère, je n’ai pas de coin, vous pouvez m’utiliser comme vous voulez, moi je dois respecter votre rôle, vous, vous respectez mon rôle. Moi, si je viens devant vous pour être interviewé c’est parce que j’ai bien voulu le faire, j’ai bien voulu accepter, donc si vous avez la sagacité de me mettre dans une situation difficile c’est à moi d’avoir la sagacité de m’en sortir, ainsi de suite”. Donc nous avons établi un contrat pendant des années qui n’a jamais été vexé dans ces conditions, et depuis ce temps-là, nous avons travaillé ensemble.
RG : J’aimerais faire une parenthèse, Bernard de Montréal utilisait souvent le terme, « mets moi sous le spot », en voulant dire : “Moi, ne me fais pas passer dans un coin”, parce que c’est là que ça sort.
BdM : Oui, évidemment parce que lorsque vous me faites parler, lorsque vous me mettez comme vous dites “sur le spot”, le jus sort.
RG : C’est vous qui le dites ça !
BdM : C’est moi, oui, alors le jus sort, ça me forçait de parler et c’était bon, c’était bon, c’est dans ces moments-là, je crois, que la salle pouvait réellement vibrer, pouvait sentir qu’il se passait quelque chose.
RG : Parce que ça, beaucoup de gens me reprochaient, pensaient que j’étais agressif à votre égard ou que je vous en voulais : “Laisse-le donc tranquille”…
BdM : Non, non, non, mais je comprends, mais je comprends, d’ailleurs les amis, il y a des gens que j’ai rencontrés par la suite et souvent je disais : “Inquiétez-vous pas, laissez faire Glenn, les gens s’inquiètent toujours pour ma peau, occupez-vous pas de ma peau, Glenn il fait son affaire, laissez-lui faire son affaire”. Mais les gens naturellement, il y a des gens qui m’aiment, ainsi de suite, qui me connaissent depuis longtemps, ainsi de suite, qui me trouvent sympathique, donc ça leur faisait un petit peu de peine.
Mais ça c’est normal, parce que les gens ont de l’émotion, mais si les gens avaient connu votre position et si les gens avaient connu la pensée profonde que j’ai pour vous, cet ombrage, cette tristesse n’aurait pas été. Mais je vous demande, pour les gens qui viendront après moi, qui n’ont pas la suffisance que j’ai mais qui ont la vibration, je vous demande, par amour pour moi, de les aimer.
Et quand je dis de les aimer, je dis de les aimer, parce que vous savez, un homme comme moi qui a beaucoup souffert de l’énergie aime beaucoup l’Homme, et si je laisse tomber dans le public des larmes, ce n’est pas par émotivité c’est par amour, c’est parce que j’aime, et ces gens sont – je les sais, je les connais – et ces gens sont les individus qui, demain, dans cinq ans, dix ans, quinze ans, aideront dans différentes sphères de la société humaine à comprendre des choses qui, demain, seront très importantes pour nous.
Nous avons à réapprendre les lois de la vie, et à travers la conscience supramentale, nous réapprendrons les lois de la vie, et je vais vous dire qu’au cours des années qui viennent, les lois de la vie seront très très difficiles, parce que la vie de la Terre devient de plus en plus morbide. Donc l’Homme qui vient après moi, qui pourra vulgariser ce que j’ai dit selon son caractère, sa personnalité, avec ses erreurs, ainsi de suite, cet Homme-là est déjà la mesure en or de son Intelligence, et nous devons aimer ces gens-là.
Le problème… Vous savez, dans la Province de Québec il y a beaucoup d’ésotérisme, il y a beaucoup de gens qui font et qui œuvrent à tous les niveaux. Et si les gens dans l’ésotérisme étaient capables de s’unir au lieu de se diviser, nous aurions une Province absolument intouchable sur le plan occulte. Si les gens dans la Province de Québec, les gens occultes… Et je ne parle pas des masses ou je ne parle pas de ceux qui vont… Les convives à la table ésotérique, mais je parle des maîtres. Je parle de ceux qui dirigent les écoles, si ces gens-là étaient capables de se réunir dans une fraternité réellement universelle, dont ils épousent idéalement la forme, nous verrions dans la Province de Québec des gens comme lui, qui pourraient amener ces êtres-là à une table ronde ; et au lieu que nous voyions ou que nous faisions l’expérience de la confrontation, nous ferions l’expérience de la synthèse, de la convergence des idées ésotériques.
Et nous verrions que dans la province de Québec, il y a des hommes et des femmes qui savent énormément de choses, mais qui ne peuvent pas amener ces choses d’une façon globale et universelle, parce qu’il y a trop de conflits entre les personnalités. Et c’est ça qui me chagrine, et je sais… Puis avec le temps, ça changera, c’est pour ça que j’ai dû, et j’étais obligé de secouer un peu les couvercles de l’ésotérisme et de l’occultisme afin qu’il y ait un peu de vent pour enlever les “bibittes”.
L’ésotérisme c’est une belle science, la pensée marginale, la nouvelle pensée, appelez ça comme vous voulez, la pensée créative c’est une belle science, mais les personnalités doivent apprendre à travailler ensemble. L’Homme ésotérique, l’Homme nouveau doit apprendre à travailler avec l’Homme nouveau, il doit apprendre à parler avec l’Homme nouveau, parce que c’est par la parole qu’il apprendra ce qu’il sait, ce n’est pas par la pensée.
Et les anciennes structures ésotériques doivent être ramollies, doivent être édifiées, doivent être rajeunies, sinon l’ésotérisme se verra mourir parce que la parole, la conscience ou la pensée supramentale qui vient dans la Province de Québec à travers ma personne, détruira tout ce qui ne peut pas résister à sa puissance. Donc si l’ésotérisme n’est pas suffisamment sain, si l’ésotérisme n’est pas suffisamment flexible comme le roseau dans le vent, il craquera lorsqu’il entrera en confrontation avec ma pensée, parce que je n’ai pas commencé à parler !
Lorsque j’aurai parlé, lorsque j’aurai parlé, que j’aurai parlé, que j’aurai parlé pendant des années, et des années, et des années, il ne restera plus rien à dire dans l’ésotérisme. Donc à ce moment-là, s’il n’y a pas d’Esprit dans l’ésotérisme et qu’il n’y a que de l’âme, l’ésotérisme mourra et il sera remplacé par une nouvelle conscience, une nouvelle prise de conscience des lois de la vie et des mystères de la vie.
Nous devons, les Hommes, protéger notre patrimoine, nous devons être capables de réagir à la forme, à l’astralité en nous, pour ne cultiver que notre Esprit, puisque c’est notre Esprit qui est notre vie, qui est notre vitalité. Et si nous nous laissons prendre dans le piège de la personnalité, de la division, du manque d’unanimité, du manque d’universalité, dans l’ésotérisme qui est foncièrement fossilisé, nous perdrons, nous perdrons !
Les Églises ont perdu, parce qu’elles ont perdu l’esprit de la lettre, et les Églises ésotériques, occultes, perdront parce qu’elles auront perdu l’esprit de la lettre. Que ce soit l’Église chrétienne historique ou que ce soit une Église ésotérique occulte, là où il y a organisation des Hommes, lorsqu’il y a communauté, s’il n’y a pas de l’Esprit qui gère au-dessus et à l’intérieur de la communauté et qu’il n’y a que de l’Esprit, éventuellement toute la communauté s’effondre.
L’Homme ne peut pas indéfiniment vivre de la philosophie de la lettre, un jour l’Homme a besoin de s’abreuver à la source intarissable de l’Esprit, et cette source elle fait partie de son Intelligence, elle ne peut plus être arrêtée ; et dans le nouveau cycle qui vient, l’Homme devra faire éclater la forme, ça fait partie de l’éclatement de la forme, la nouvelle évolution.
Tous les mots, le mot “espace”, le mot “temps”, le mot “feu”, le mot “Esprit”, le mot “Dieu”, le mot “magnétisme”, le mot “occulte”, le mot “espace-temps”, le mot “astral”, le mot “mental”, le mot “causal”, tous les mots, le mot “cause et effet”, le mot “vie”, tous les mots, demain, devront éclater dans leur forme, lorsque l’Homme regardera ces mots, ces formes avec le pouvoir de son écran mental nouveau, c’est-à-dire sa conscience mentale supérieure.
Et je sais ce que je dis, c’est ce que je fais depuis des années, et après moi il y en aura d’autres et lorsqu’il y en aura trop qui feront éclater la forme, il n’y aura plus de forme qui pourra soutenir psychologiquement l’Homme, donc l’ésotérisme fossilisé mourra comme les anciennes formes sont mortes. Les lois de la vie sont des lois qui sont inéluctables, ce sont des lois qui sont absolues, ce sont des lois qui ne reculent pas devant l’ego. Ce sont des lois qui ne reculent pas devant l’incapacité à l’Homme de retrancher parfaitement derrière le voile de son insécurité pour se retrouver nu devant l’absolue certitude de sa conscience supramentale.
Donc nous avançons dans un nouvel âge, l’âge qui a été prédit, qui a été vu, qui a été pressenti par des poètes, par des psychiques, par des médiums, par des gens de toutes les sortes. Cet âge, il vient, et aujourd’hui, nous sommes en train de le vivre à travers la mutation psychologique de l’humanité. Et demain, nous le vivrons à travers la mutation psychique de certains individus, et ce sont ces individus qui, demain, auront le pouvoir d’entrer en contact avec des espaces parallèles.
Et lorsque l’Homme entrera en contact avec des espaces-temps parallèles, ce sera la fin de notre civilisation. Donc nous devons retirer aujourd’hui de ce qui est ésotérique dans la Province de Québec, la fleur. Nous devons retirer l’esprit. Et s’il y a, dans la Province de Québec, des êtres qui sont supposément des maîtres, mais qui n’ont pas l’esprit réellement universel de leur Esprit, s’ils n’ont pas l’esprit réellement universel de l’Esprit, s’ils ne sont pas dans l’Esprit de l’universalité, ces êtres seront vus demain comme étant des fourvoyeurs de l’Homme. Parce que ceux qui viennent après moi verront très clair, et ceux qui viennent après moi, auront la capacité de faire éclater la forme.
Nous ne pouvons plus être joués, l’Homme ne peut plus être exploité. Dans le passé, nous avons été exploités pour des raisons d’involution, nous avons été exploités par l’Homme, l’Homme a exploité l’Homme pour l’évolution de la société, c’était normal. Vient la fin du vingtième siècle, au début l’Homme est exploité spirituellement, occultement, ésotériquement, par l’Esprit. Viendra le temps demain où l’Homme ne sera plus exploité, ni par la société de l’Homme, ni par l’Esprit dans l’Homme.
À ce moment-là, l’Homme aura compris les lois de l’Esprit et l’Homme aura réduit l’Esprit à son pouvoir, donc l’Homme sera dans le pouvoir de l’Esprit, et contrairement à ce que l’Homme pensait pendant des siècles, où il s’était agenouillé devant l’Esprit, ce ne sera plus l’Homme qui s’agenouillera devant l’Esprit demain, c’est l’Esprit qui s’agenouillera devant l’Homme, c’est-à-dire que c’est l’Esprit qui entrera dans le mental, l’astral, le vital et le physique de l’Homme, il donnera à l’Homme le pouvoir de sa Lumière. Ça, c’est l’Homme nouveau.
Donc nous avons énormément de choses à apprendre, nous avons, les ésotéristes, les occultistes, les gens qui travaillent dans les voies un peu fermées de l’humanité, nous avons énormément de choses à apprendre. Et il n’y a aucun Homme sur la Terre aujourd’hui, qu’il soit maître ou qu’il soit avatar, qui a la capacité de dire qu’il sait tout. Nous devons ensemble découvrir, nous devons ensemble regarder les formes, nous devons ensemble tuer les anciennes formes qui ne nous servent plus. Nous devons avoir la puissance et la capacité de tuer les formes qui ne nous servent plus.
Un Homme qui n’est pas capable ou une société qui n’est pas capable de tuer les formes qui ne nous servent plus est une société qui meurt, c’est une société qui est déjà sclérosée. Donc l’Homme doit être capable de voir ce qu’il a besoin dans la vie ; et il verra ce qu’il a besoin dans la vie lorsqu’il aura constaté que l’Esprit lui a enlevé tout dans la vie, et que l’âme, déjà dans le passé, l’a vampirisé pendant des siècles, pour l’assujettir à une condition psychologique et l’assujettir à une condition de vie éventuelle qui devait le ramener à la mort.
Donc l’Homme a énormément de choses ; avant que l’Homme parle des “extraterrestres”, avant que l’Homme rentre en contact avec des “extraterrrestres”, avant que l’Homme sache qu’est-ce que c’est un “extraterrestre”, avant que l’Homme sache qu’est-ce que c’est un OVNI, avant que l’Homme rentre en contact avec des espaces-temps parallèles, l’Homme aura des choses à apprendre et il apprendra par la descente de la conscience supramentale sur la Terre. Il l’apprendra par la reconnexion chez lui, la reconnexion avec son énergie et non plus par la domination de son Esprit sur son mental. Ça, c’est la troisième phase de l’Homme, c’est la phase qui vient après l’exploitation psychologique de l’Homme par l’Homme et l’exploitation occulte du mental humain par l’Esprit.
Nous commençons à parler, nous commençons à expliquer, nous commençons à voir clair, l’Homme doit en arriver un jour à être un être absolument lucide, et “lucide” veut dire absolument certain. Et “certain” veut dire avoir la capacité de désintégrer tous les voiles de l’astral sur son mental, veut dire : Ne pas avoir aucune crainte dans son Intelligence, c’est-à-dire n’avoir aucune émotion dans son Intelligence afin qu’il puisse comprendre les mystères.
C’est normal que l’Homme connaisse les mystères, c’est normal que l’Homme voit à travers les mystères, et c’est normal qu’un jour, l’Homme réalise que les mystères n’existent pas, que ce sont des voiles qui ont été établis par-dessus son tombeau pour le garder dans la fosse, pour le garder dans la tombe, pour le garder dans la mort.
RG : Jamais un livre signé Bernard ne rendrait exactement le verbe de Bernard de la façon dont on vient de le sentir passer, et Bernard nous dit : “Je n’ai pas encore parlé,” comment croire que Bernard ne se trompe pas en se retirant derrière le voile pour écrire, alors que Bernard est le verbe ! Je propose une chose à Bernard comme j’ai proposé un certain samedi matin. Une fois par mois je rencontre Bernard dans un petit endroit tranquille avec un caméraman, tout ce qu’il faut pour faire un petit message, le verbe de Bernard !
BdM : Possiblement nous ferons ceci. Possiblement nous ferons une rencontre, un tête-à-tête sur télé, mais pas nécessairement tous les mois, parce que je dois avoir une certaine liberté de mouvement, ainsi de suite, mais je promets au public de continuer à parler. C’est tout ce que je peux faire.
RG : Pour ma part, je promets au public aussi de continuer mon rôle d’être l’outil que Bernard pourra utiliser à son bon vouloir. Alors Bernard, ça fait quand même sept ans, et vous tombez presque dans le piège du sept, ça fait que le cycle est terminé. Mais c’est un renouveau, et comme Bernard a quand même laissé passer son message depuis sept ans, de quelle façon peut-il se renouveler pour un nouveau cycle ?
BdM : C’est facile se renouveler, parce qu’il n’y a plus de fin. Une fois que l’Homme a passé la limite psychologique de sa conscience, il n’y a plus de fin. Donc, se renouveler c’est facile parce qu’il n’a qu’à continuer à vivre de cette énergie en lui, de cette vibration. Une fois qu’elle est établie cette vibration, l’Homme n’a plus à s’inquiéter de manquer de possibilité créative.
Le plus dur, c’est d’arriver à décrocher cette vibration, le plus dur, c’est d’arriver à intégrer cette énergie mais une fois que c’est fait, l’Homme ensuite voit que les portes s’ouvrent, elles s’ouvrent. Et ensuite il n’a qu’à travailler, il n’a qu’à faire, il n’a qu’à rendre compte sur le plan matériel de ce qu’il sait, de ce qu’il perçoit, de ce qu’il reçoit, ainsi de suite.
Alors ce n’est pas un problème, ce peut être un problème si vous demandez “qu’est-ce que je vais faire ou qu’est-ce que je ne vais pas faire”, parce qu’il y a des choses qui doivent demeurer un peu à l’abri de ma propre connaissance, et ces choses qui doivent demeurer à l’abri de ma propre connaissance, je ne veux pas les connaître parce que souvent, il y a, avant d’arriver à un certain stage, il y a un certain mouvement à vivre, à connaître.
Et si je connaissais trop de ce stage final et que je connaissais trop du mouvement, il y aurait en moi peut-être une sorte d’anxiété, une certaine souffrance qui s’établirait, et je veux me passer de connaître trop de mon avenir. Que je connaisse un peu globalement, oui, mais les détails, ça ne m’intéresse pas tellement, parce qu’au stage où je suis rendu aujourd’hui, je ne peux plus me permettre de connaître d’avance les déboires qui peuvent m’arriver, mais déboires que naturellement je franchirais !
Alors j’attends, mais tout ce que je sais, c’est que ça ne peut plus arrêter, la conscience supramentale ne peut plus arrêter, donc nous n’avons qu’à travailler, nous n’avons qu’à continuer d’une façon ou d’une autre à travers l’un ou l’autre, à travers d’autres personnes dans le monde, interposés.
RG : Ma prochaine question est tout à fait désintéressée, sachant bien que le rôle de Bernard est fait, mais pour les gens du peuple qui se disent : Bernard va se retirer peut-être avec un petit groupe de personnes choisies, pourquoi n’est-il plus accessible à la masse, tous les mois, ou à l’occasion ?
BdM : Pourquoi je ne suis pas accessible ?
RG : On dirait qu’il s’en va dans son Vatican, derrière un grand mur là : Dérangez-moi pas !
BdM : Non ! Écoutez, il faut être raisonnable, si les gens étaient à ma place, ils verraient que c’est normal, après un certain temps, de prendre un certain recul, de faire un certain travail dans une certaine condition, c’est normal. C’est parce que les gens ne sont pas à ma place. On voit toujours la personne à travers nos propres lentilles, et la vie, ça ne fonctionne pas comme ça.
Un Homme qui est moindrement occupé est obligé de prendre du recul, donc dans mon cas, c’est la même chose, je dois prendre du recul, je dois d’abord me reposer parce que j’ai énormément travaillé, j’ai énormément souffert, ainsi de suite, donc je dois me reposer, ça fait tout partie d’un Tout. Mais un Homme ne peut pas sortir, on ne sort de rien dans la vie, on ne sort de rien, on ne laisse rien derrière soi, mais on réajuste, on prend une autre position, mais elle est toujours créative.
RG : Vous êtes sorti quand même d’une famille humble du Québec, et vous avez accédé aux éclats les plus brillants dans le domaine de la pensée moderne, puis ça s’arrête au moment ou ça éclate ?
BdM : Oh ! Non, ça ne s’arrête pas, si vous saviez ce que je vais écrire, vous verriez que ça ne s’arrête pas, non, ça ne s’arrête pas !
RG : Alors, dans la deuxième partie de cette dernière rencontre avec Bernard de Montréal, c’est bien entendu de bon aloi de donner l’occasion aux gens qui vous suivent de vous poser des questions, mais par écrit, comme je le faisais savoir au début, et je me ferai l’interprète de votre public, Bernard de Montréal. À tout à l’heure tout le monde !
Bernard de Montréal, deuxième partie, dernière conférence publique, février 1984. Deuxième partie, deuxième heure, maintenant c’est la période de questions, dernière période de questions du public anonyme qui, par écrit, a envoyé certaines questions, commentaires ou remarques ; et allons-y pour une première !
Est-ce exact de croire que nous ayions des esprits de collés à nous venant de nos vies antérieures, soit par amour ou par haine ? Maintenant c’est peut-être la seule que je vais tolérer de cet ordre, étant donné Bernard, que j’insisterai surtout sur les questions relatives à Bernard, son rôle, tout ça, parce que les questions ésotériques proprement dites, vous en avez déjà tellement parlé depuis tant d’années !
On retrouve maintenant, je pense, ces 68 ou 69 cassettes de Bernard de Montréal qui seront toujours disponibles. Bernard nous donne son accord que ça peut se continuer, c’est son verbe, et on n’arrête pas l’esprit. Alors est-ce que vous la prenez cette question-là ?… Parfait ! Y a-t-il des esprits qui peuvent être collés à nous venant de nos vies antérieures, par amour ou par haine ?
BdM : Dans les années qui viendront, l’Homme découvrira une chose nouvelle concernant le mot “esprit”, l’Homme découvrira que le mot “esprit”, “concept esprit”, renferme non pas une erreur, mais renferme une ombre, contient une ombre. Il est ombragé le mot “esprit”, il ne dit pas ce que le mot “esprit” veut dire, et ceci c’est très subtil, parce que ça force l’Homme à penser d’une certaine façon.
Si nous nous rapportons au vocabulaire de l’Homme dans le passé, et que dans le passsé, nous disions : “Est-ce que l’Homme peut être affecté par des esprits, par des matières d’esprits, par des matières spirites”, on peut dire que oui, que l’Homme peut être affecté sur le plan astral par des matières spirites, par ce qu’on appelle “de l’esprit”.
Mais ce n’est pas tout dire, parce que le mot “esprit”, dans notre mental à nous, aujourd’hui, dans notre conscience humaine, telle que nous voyons, telle que nous connaissons un peu aujourd’hui la réalité, implique le mot “entité” ; c’est impossible pour l’Homme de concevoir que le mot “esprit” soit un mot utilisé sans qu’il y ait composante avec le mot “entité”. Donc, est-ce qu’il y a des entités qui peuvent coller à l’Homme, des entités spirites qui peuvent coller à l’Homme ? Et encore, on dit oui !
Mais dire oui encore, ce n’est pas final ! Parce qu’aussitôt, que ce que nous appelons “l’entité esprit” ou “l’entité spirite” dans l’Homme, nous parlons de quoi ? Nous parlons de mémoire ! De l’esprit, de “l’entité spirite”, c’est de la mémoire. Donc il y a possibilité que dans l’Homme, se racole à lui astralement de la mémoire, donc de l’entité spirite !
Mais si on va plus loin dans l’analyse du phénomène de la mémoire, on reconnaît que de la mémoire c’est une organisation, c’est l’organisation d’une certaine énergie astrale, d’une certaine énergie mentale ; donc de la mémoire, ce n’est pas, en elle-même une entité. De la mémoire, c’est de la réflexion comprenant une certaine forme, permettant à l’Homme astralement d’avoir l’impression qu’il est en contact avec une entité, lorsqu’en fait il n’est en contact qu’avec une force vibratoire, une énergie vibratoire qui peut prendre une forme qui est de la mémoire, que l’on peut appeler “une entité spirite” ou “de l’esprit”, mais ce n’est pas “de l’esprit”.
Donc l’Homme doit apprendre demain, je parle de l’Homme de demain, l’Homme scientifique de demain, l’Homme de demain doit apprendre à comprendre au niveau de son mental, la relation réelle entre ce qui doit être une entité spirite, et simplement de la mémoire. Et un Homme qui est conscient de ceci, un Homme qui connaît les lois de l’invisible, et qui est capable de voir à travers le jeu de la forme, et comprendre les lois de la forme, donc les lois de la mémoire, n’est plus affecté psychologiquement par l’impression du mot “spirit”, donc il n’est plus affecté par l’esprit, donc il ne se colle plus rien à lui.
Si l’Homme ne comprend pas parfaitement les lois de l’invisible, à ce moment-là il est obligé d’absorber conscience, l’impression, la mémoire, l’ignorance du concept et vivre de l’ignorance du concept du mot “spirit” ou du mot “esprit”. Donc il est obligé de souffrir psychologiquement d’une condition paranormale ou extrasensorielle. C’est bien important ceci !
Quand je dis que, demain, l’Homme aura la capacité de faire éclater toutes les formes, c’est-à-dire tous les mots, pour comprendre énergétiquement la valeur de toutes les formes – afin de créer une science réellement cosmique des plans, de l’énergie, de la forme et de la mémoire – je dis que l’Homme, demain, ne sera plus capable d’être piégé psychologiquement par des anciens concepts qui sont des concepts qui lui ont été imposés lorsqu’il était ignorant, qui ont été imposés, et dont il n’avait pas la capacité de se débarrasser, parce qu’il n’avait pas encore la capacité de créer une forme nouvelle.
L’Homme aujourd’hui est prisonnier totalement du passé, donc il est prisonnier des concepts, donc il est prisonnier de la forme, donc il est prisonnier de l’énergie de la forme, donc il est prisonnier psychologiquement de la forme, donc il est prisonnier occultement de l’impression qu’il a de l’invisible. Ça se comprend ce que je dis ? C’est très important ça !
mise à jour le 25/08/2024