Conférence avec Richard Glenn 60a
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Première partie
Richard Glenn (RG) : (…) Est-ce que la ville de Québec a un sens particulier dans la diffusion du message de Bernard ?
Bernard de Montréal (BdM) : Oui, parce que la ville de Québec c’est le deuxième centre de gravité en ce qui concerne l’évolution des populations dans cette région du Canada. Et c’est une ville qui est importante dans ce sens que… C’est une ville qu’il faut considérer, seulement c’est une ville qui est éloignée de Montréal.
RG : Donc, vous vous appelez bien Bernard de Montréal, il y a un sens vraiment ésotérique, pourquoi vous avez choisi : “de Montréal”, c’est parce que c’est Montréal qui est le pivot ?
BdM : Montréal, C’est le pivot, puis ça représente aussi l’identité avec laquelle je veux me fixer dans la Province. Je ne peux pas employer mon nom personnel, je ne peux pas m’appeler Bernard X, je dois garder ma vie privée, mon nom privé le plus possible, c’est difficile, donc Bernard de Montréal, c’est un terme, d’ailleurs c’est un terme, je crois que c’est vous qui m’avez donné ce nom-là ?
RG : N’allez pas dire que je suis comme St-Jean-Baptiste, parce qu’un jour, je vais perdre la tête (rires du public) !
BdM : Mais je crois qu’il y a plusieurs années, on avait discuté du nom…
RG : Ça s’est produit le fameux samedi matin de votre première présence en public, pour l’émission de télévision : “Ésotérisme expérimental”, à l’époque sur le câble Vidéotron de la rive sud de Montréal, en noir et blanc ; et on s’est assis en studio, puis là j’ai dit pendant l’entrevue : On va voir le nom apparaître, qu’est-ce qu’on fait… Et on a pris quelques minutes, à peine deux, trois minutes, puis ça nous est venu comme ça… Bernard… Bernard… Et le sens “de Montréal” pour moi est très important puisque Nostradamus en parle. On peut en parler deux mots de Nostradamus ?
BdM : Oui, si vous voulez !
RG : Il ne parle pas à un moment donné de “Nanard” ?
BdM : De “Nanard” !
RG : Alors qu’est-ce que vous pensez de Nostradamus, de son message associé à toute cette diffusion de notre époque ? Est-ce que déjà à cette époque-là, Nostradamus pressentait ?
BdM : Nostradamus a véhiculé le message de l’évolution de l’apparition d’une science sur notre continent, il a voilé un peu le nom du personnage, mais la science elle-même n’était pas intuitée ; la science qui va émaner de la conscience créative en fusion, c’est une science instantanée donc elle ne fait pas partie des archives, et à cause de ceci, c’est au fur et à mesure où l’Homme va avancer que cette science va devenir disponible pour lui sur le plan matériel.
Les médiums ou les gens sensibles qui ont entrevu cette science énergie mentale sur le plan matériel la voyaient sur un très très gros plan. Nostradamus, pour des raisons de voyance voilée, était obligé d’utiliser le terme “Nanard” ; ce n’est pas bon d’utiliser les termes rigoureusement historiques pour des personnages qui viennent dans l’avenir, parce que ça créerait des égrégores d’énergie trop puissants autour de ces personnes.
RG : Ou alors des parents décideraient de baptiser leurs enfants du nom de ce futur qu’on nomme déjà ?
BdM : Voilà, oui.
RG : Si un jour, il doit y avoir un Xircon qui vient, les parents vont l’appeler Xircon, au cas où ce serait peut-être lui le vrai Xircon !
BdM : Il faut que les choses soient voilées. Les gens ont beaucoup de difficulté à comprendre ceci, que les choses doivent être voilées, parce qu’en tant qu’Homme on veut toujours avoir accès à de l’information, on veut comprendre l’avenir, on veut comprendre l’évolution de l’humanité. Mais définitivement, l’Homme, parce qu’il vit sur un plan matériel extrêmement réduit, sa conscience est très réduite; l’accès à l’invisible est très réduit, il est structuré psychiquement par rapport à des pensées, par rapport à des émotions qui ne peuvent pas supporter le choc de l’avenir.
Donc tout est programmé en fonction d’un voile, tout est voilé, et il y a des personnes qui réussissent à voir, à percer à travers ces voiles, et lorsqu’ils percent à travers ces voiles, on a de l’information plus ou moins concrète, plus ou moins directe, plus ou moins discrète, plus ou moins valable, dépendant des individus.
RG : Est-ce que des types comme Nostradamus étaient capables de voir au-delà du voile ?
BdM : Ce n’était pas la fonction de Nostradamus de voir au-delà du voile, c’était la fonction de Nostradamus d’expliquer humainement, mais de façon codifiée les évènements de l’avenir. Il y a un aspect assez intéressant en ce qui concerne Nostradamus, Nostradamus arrête pour ainsi dire sa vision à la fin du cycle, et entre la fin du cycle et la fin de l’autre cycle, il n’y a rien. Autrement dit, Nostradamus, sa fonction, ça a été d’expliquer à l’humanité les évènements probables de l’avenir jusqu’à la fin du cycle…
RG : Soit l’an 2000… ?
BdM : Oui, 2000, 2030, mais ce n’était pas sa fonction d’expliquer l’évolution de l’humanité à partir de l’an 2000, 3000, 2500, 2600, 2700, 2800, ainsi de suite, et ceci, ça doit être fait parce que l’Homme a besoin de comprendre l’évolution, non pas simplement historique de la race humaine, mais aussi l’évolution cosmique de la race humaine. Il y a une grande différence entre les deux.
L’évolution historique de la race humaine, c’est l’évolution pendant laquelle l’Homme lui-même, à l’intérieur de ses propres voiles, de ses propres illusions, façonne son évolution selon son ignorance. Alors que l’évolution cosmique de la race humaine, c’est l’évolution ou cette partie ou cette période d’évolution qui permettra à l’Homme d’être en contact avec des intelligences qui font partie de l’évolution d’autres systèmes, sur d’autres plans.
Donc automatiquement, la compréhension de l’évolution future de l’humanité aujourd’hui, elle est rendue possible par la fusion, permettra à l’Homme de pouvoir comprendre, non pas simplement l’histoire de l’avenir, mais aussi les conséquences évolutives de cet avenir sur la conscience individuelle, sur l’évolution de la planète, l’évolution des nations, et le rapport entre la Terre et d’autres civilisations. Et aussi ça permettra à l’Homme d’objectiver finalement la réalité de l’invisible sur le plan matériel, ce qui n’a pas été fait encore.
Aujourd’hui, lorsque nous parlons de l’invisible, nous parlons d’un vaste territoire qui, pour nous, a simplement une valeur psychique que l’on reconnaît souvent dans des états psychiques particuliers ou après la mort. Alors que l’Homme doit et devra comprendre ces territoires, vivre, se véhiculer dans ces territoires, passer dans ces espaces-temps pour comprendre la nature du réel, c’est-à-dire la vraie fondation politique de l’univers.
Une fois que l’Homme aura compris la vraie fondation politique de l’universel, il pourra comprendre les mécaniques de la politique planétaire, il pourra comprendre la mécanique de la politique interplanétaire. Il pourra comprendre jusqu’à quel point les dieux ne sont pas tombés sur la tête. Autrement dit jusqu’à quel point, des intelligences sur d’autres plans sont extrêmement versées dans les lois d’énergie, permettant la compréhension instantanée de toute l’évolution de l’Homme à partir de leur propre système.
Et ça, cette “objectivitation-là” de l’avenir de l’humanité, ça permettra à l’Homme de développer une conscience scientifique de l’invisible. Donc une conscience scientifique de l’Esprit, une consience scientifique du temps, une conscience scientifique de l’âme et aussi une conscience scientifique du corps matériel, pour que l’Homme puisse éventuellement dématérialiser son corps matériel et le recomposer à volonté.
Et tout ceci fait partie d’une nouvelle technologie, d’une nouvelle, d’une métatechnologie qui fait partie de l’évolution des civilisations supérieures, mais auxquelles nous aujourd’hui, nous n’avons pas accès, parce que nous n’avons pas suffisamment de conscience pour pouvoir communiquer télépathiquement avec ces inteligences-là, sans vivre un chavirement émotionnel terrible au niveau de notre conscience personnelle.
RG : Les mots de Bernard sont lâchés, les mots de vocabulaire de Bernard sont déjà utilisés : l’esprit, les plans, le temps… J’essayais moi, de me faire une espèce de shéma de toute cette perception intellectuelle que Bernard nous transmet par des mots qui ont un sens magique presque, parce que de la façon dont vous nous descendez les informations, ça rentre comme dans un casse-tête d’une manière très précise, que lorsqu’on découvre le plan, ça devient très simple.
On dirait qu’il y a une zone où le temps existe, l’âme, le périsprit, fait passer l’esprit des plans de la lumière au-dessus, dans les plans inférieurs, matière, astral, éthérique. La question que je vous pose : est-ce qu’il y aussi dans le monde de la lumière des niveaux comme il y a des niveaux dans les plans infférieurs ?
BdM : Il y a des hiérarchies, il y a des hiérarchies dans le monde de la lumière, il y a des Intelligences qui sont extrêmement avancées, extrêmement évoluées, des Intelligences qui sont très vastes, non pas de par la quantité d’informations qu’elles détiennent, mais de par la capacité de se déplacer dans leur propre temps. Ce qui détermine dans ces mondes-là la capacité d’une Intelligence d’être réellement grandiose, immense dans sa créativité, c’est sa capacité de se déplacer dans le temps.
Et notre conception du temps sur le plan matériel, elle est totalement psychologique alors que sur les autres plans, le temps n’a aucune relation avec l’état émotif du mental, le temps c’est simplement un taux vibratoire différent qui permet à un corps éthéréel de se déplacer dans l’espace cosmique, donc de remplacer à des échelles extrêmement vastes le rôle créatif, individuel que nous vivons sur le plan matériel.
Donc il y a des êtres, des Intelligences qui sont très avancées, qui représentent pour l’Homme non initié à leur réalité, des dieux, mais qui, dans le fond, ne sont que des Intelligences, évidemment très éloignées dans le temps, très différentes de nous sur le plan corporel, sur le plan matériel, mais identiques à nous sur le plan de la forme en fonction de l’énergie de la forme.
RG : Donc ils ont un lieu où ils peuvent être situés ?
BdM : Ils ont des lieux, mais oui ils ont des lieux ! Parce que qu’est-ce que c’est un lieu ? Un lieu c’est la représentation psychique d’un domaine nécessaire à la volition d’un mental pour la “perpétuation” ou la perpétuité de sa créativité. Vous ne pouvez pas vivre dans un cosmos matériel ou immatériel sans un lieu. Éliminer le lieu dans la genèse de l’espace, c’est comme éliminer le temps dans la genèse de l’Esprit. Donc le lieu fait partie de l’organisation psychique du domaine de l’Esprit comme le lieu fait partie de l’organisation matérielle du domaine de l’Homme.
La raison pour laquelle nous avons de la difficulté à conceptualiser la valeur d’un lieu psychique, d’un lieu cosmique, d’un lieu immatériel, d’un lieu invisible, c’est parce que nous n’avons pas un taux vibratoire suffisamment élevé pour donner à notre corps éthérique la voyance dont il a besoin pour entrer dans ces plans-là. Mais ces êtres-là ont des lieux, ils ont des planètes, ils ont des mondes, ils ont des soleils, ils ont des civilisations, ils ont des technologies, ainsi de suite.
RG : Et ils sont dans les plans de la Lumière ?
BdM : Ils sont dans les plans de la Lumière, ils ne font pas partie des mondes de la mort, ils font partie des mondes de la Lumière. Si vous me demandez : Quelle est la différence entre le monde de la mort et le monde de la Lumière ? Je vous dirai que les plans de la mort sont simplement des plans de la mémoire, il n’y a pas de créativité dans le monde de la mort, ce sont des plans de mémoire.
Tout est acccumulé, accumulé, accumulé, accumulé, pour donner, pour créer une certaine ressource personnelle qu’on appelle l’âme, qui est utilisée constamment dans le processus réincarnationnel afin de se perfectionner, se perfectionner, pour qu’éventuellement l’Esprit, la Lumière puisse se connecter avec elle pour donner finalement au corps matériel la puissance dont il a besoin pour se véhiculer sur d’autres plans.
Alors que dans le monde de la Lumière, ce que nous appelons les mondes de la Lumière, ce sont des mondes qui n’ont pas de mort, qui ne connaissent pas la mort, autrement dit qui ne connaissent pas la finalité.
RG : L’être humain peut participer à ces plans des mondes de la Lumière ?
BdM : L’être humain doit participer à ces plans-là, ça fait partie de l’évolution de l’Homme, ça fait partie de l’évolution de sa conscience, ça fait partie de l’évolution de sa science.
RG : Il doit nettoyer son âme de toute la mémoire accumulée, est-ce qu’il peut le faire ou il doit s’attendre que ça vienne d’en haut ?
BdM : Ça viendra d’en haut, ça ne se fera pas à partir de l’ego, l’ego ne peut pas de par lui-même éliminer sa mémoire parce que la mémoire fait partie de l’organisation psychique du moi. Si vous enlevez au moi de la mémoire, le moi n’a plus de quoi s’accrocher, donc automatiquement il y a insanité. Pour que la mémoire soit enlevée à l’ego, il faut qu’il soit supporté par une autre force, par un autre niveau d’énergie mentale.
À ce moment-là, il y a remplacement de la mémoire subjective de l’ego par une mémoire cosmique ou une mémoire instantanée universelle ; à ce moment-là il n’y a pas de bris, il n’y a pas de bris à la conscience de l’ego, il y a simplement un agrandissement de la conscience, c’est-à-dire une capacité d’absorber sur le plan mental et sur le plan émotionnel, une vaste quantité d’énergie, c’est-à-dire d’information de l’Intelligence qui n’est pas colorable par lui.
Mais tant que l’Homme n’est pas… Tant que cette connexion ne se fera pas chez l’Homme, l’Homme sera obligé de se servir de la mémoire, donc il aura besoin de vivre de l’expérience de l’âme, c’est-à-dire de cette expérience qui fait de lui en tant qu’être, un être qui est fondamentalement “abysmal”, c’est-à-dire un être qui n’est pas capable de par lui-même se comprendre parfaitement, comprendre les autres, comprendre le monde, la planète, la science, la vie, la mort, l’immortalité, les mondes.
C’est impossible pour un Homme d’avoir une conscience intégrale s’il a trop de mémoire, donc il doit en perdre, et au fur et à mesure où les Hommes passeront de l’inconscience à la conscience, ils seront obligés de perdre un peu de mémoire pour graviter un peu plus lentement, vers cet autre état d’esprit qui convie l’ego à sa table au lieu que l’ego ne vive que de la réflexion de sa mémoire, de ses idées, de ses conceptions.
Si nous sommes dans l’ignorance aujourd’hui, en ce qui concerne les plans parallèles, l’extension grandiose de l’universel, c’est parce que nous avons trop de mémoire, cette mémoire fait partie de l’involution, elle est normale, elle représente l’édification de l’ego, mais quelque part au cours de l’évolution, cette mémoire sera fracassée pour que l’ego soit finalement amené à une fusion avec un autre niveau d’Intelligence qui n’est plus expérientiel mais simplement créatif.
RG : Quand vous parlez de la mémoire, est-ce que vous parlez de la mémoire cérébrale, biologique, ou aussi de la mémoire astrale, et aussi de la mémoire éthérique, et aussi d’une autre mémoire ?
BdM : Quand je parle de mémoire involutive, je parle de la mémoire psychologique qui est manipulée par le plan astral, je ne parle pas de la mémoire éthérique…
RG : Ni de la mémoire biologique ?
BdM : La mémoire biologique c’est simplement une réflexologie…
RG : Mécanique…
BdM : Purement mécanique, ça fait partie de l’organisation psychique de l’Homme au niveau moléculaire. Mais la mémoire humaine, la mémoire de l’ego, est manipulée par le plan astral. Lorsqu’elle cessera d’être manipulée par le plan astral, à ce moment-là, cette mémoire deviendra de plus en plus éthérique, c’est-à-dire que l’Homme sera de moins en moins affecté subjectivement par ce qu’il sait, par ce qu’il a vécu. Donc son moi, au lieu d’être assujetti à une pensée subjective, sera élevé par une pensée objective, créative, qui ne sera plus colorée par l’ego.
RG : Est-ce qu’il ne doit pas procéder par l’élimination de l’imposition du temps qui le limite dans sa conscience ?
BdM : L’élimination du temps ou la transformation du temps, ou la transposition du temps dans la conscience humaine, va se faire au fur et à mesure où la mémoire subjective va se transposer en mémoire créative. Au fur et à mesure où la mémoire va se “dé-astralisée”, elle va s’éthériser, donc à ce moment-là l’Homme va vivre une autre conscience de temps. Et viendra le point où l’Homme sera suffisamment en dehors de son temps psychologique pour entrer dans un temps universel.
RG : Qu’on appellera à ce moment-là la fin des temps ?
BdM : Ça sera la fin du temps psychologique pour l’individu, non pas pour la civilisation. La fin, ça sera la fin d’un cycle pour la civilisation, ça sera la fin d’un temps pour l’individu, et lui passera à une échelle d’évolution. Et la civilisation sera affectée par ce changement-là sur leplan individuel.
RG : À quoi lui servira alors l’astral ?
BdM : Ça ne servira plus, parce que l’astral c’est un plan d’énergie qui est très bas en vibration, primo. Deuxièmemement, c’est un plan qui est habité par des entités…
RG : Qu’on appelle des démons ?
BdM : Nonn nonn non, les entités, les gens qui meurent vont dans l’astral. Le monde de la mort, c’est le plan astral. Évidemment sur le plan astral, il y a des Intelligences ou des entités qui ont de basses vibrations, comme il y a des entités de très hautes vibrations, mais dans un cas ou dans un autre, que les entités soient de hautes ou de basses vibrations, elles sont régies par des lois de l’astral, et ces lois sont des lois involutives.
Donc ce sont des lois ultimement anti-Homme, et l’Homme sera obligé de comprendre, apprendra à comprendre le jeu de l’astral, et c’est ce qui permettra de développer sur le plan matériel une nouvelle psychologie, une psychologie réellement supramentale, autrement dit au-delà du mental humain involutif pour rentrer dans la conscience créative libérée du connu.
RG : Dans les propos que vous tenez, je reviens tout le temps avec mon plan, mon espèce de shéma, où j’ai à peu près saisi qu’il y avait trois niveaux, il y avait le niveau des plans de la Lumière, constitué en trois branches : le nirvanique, le bouddhique, l’atmique ; la branche du milieu qui se trouve être la branche de l’âme, de l’ego, du périsprit qui, là se situe le niveau des temps, et on entre en dessous par les plans physique, astral et éthérique.
Et si on regarde bien le dessin que ça nous fait, ça nous fait la fleur de Lys, et trois branches supérieures, la base du milieu et les trois branches inférieures et on a le symbole de la fleur de Lys qui a toujours été considéré comme le symbole de la pureté, pureté dans le sens de l’esprit clair qui n’est pas empreint d’une impureté, dans le sens ego, et aussi la fleur de Lys est le symbole de la royauté. Et déjà vous avez dit dans vos conférences que l’Homme doit devenir roi, doit devenir le maître de sa destinée, doit devenir celui qui ordonne.
BdM : L’Homme deviendra le maître de sa destinée, mais il le deviendra dans la mesure où il aura finalement conquis la manipulation du plan astral… Je crois que…
RG : Et du plan physique et du plan éthérique aussi ?
BdM : Non.
RG : Il ne doit pas conquérir le monde physique ?
BdM : Ce n’est pas le monde physique qui est difficile à conquérir, c’est le monde astral. Ce n’est pas le monde éthérique qui est difficile à conquérir, c’est le monde astral. Le plan astral, c’est le plan qui a été le moins expliqué à l’humanité, c’est le plan qui a été le plus utilisé par les Hommes…
RG : Pour dominer sur les autres !
BdM : Pour dominer sur les autres, c’est le plan qui a été utilisé par l’occultisme et l’ésotérisme pendant des millénaires, c’est le plan qui a été utilisé dans les initiations astrales, c’est le plan qui a été le plus voilé à l’Homme et c’est le plan que l’Homme devra finalement dépasser pour en arriver finalement à un contrôle de la matière, parce que…
RG : À un contrôle de la matière ? C’est ça, il faut qu’il domine aussi sur les autres plans, sur le plan de la matière, sur le plan éthérique !
BdM : L’Homme ne pourra pas dominer tant qu’il n’aura pas compris les lois de l’astral, c’est pour ça que je dis…
RG : Qui régit les lois de l’astral ?
BdM : Les lois de l’astral, le monde astral, le monde de la mort, par ce que vous appelez dans votre vocabulaire chrétien, par exemple, les forces lucifériennes, les forces ahrimaniennes ; ce sont des forces, ce sont des Intelligences, ce sont des gouvernements très puissants. Donc ces forces-là, si vous les prenez dans un sens qui n’est pas moraliste ou religieux, si vous les prenez dans un sens qui est totalement spirite, ces forces-là dominent le plan astral et les morts ou les entités qui sont dans le monde astral sont dominés par ces forces-là.
RG : Tous les morts ?
BdM : Tous les morts !
RG : Même le Christ ?
BdM : Le Christ n’est pas mort, le Christ est un immortel, je parle des morts. Les Hommes ont de la difficulté à se libérer de la valeur émotive que confère le terme “luciférien” ou “ahrimanien” dans le lexique occulte spirituel, parce que nous sommes des êtres qui avons le passé de religion, de spiritualité, ainsi de suite. Mais si l’Homme ou lorsque l’Homme en arrivera à pouvoir concevoir l’existence de ces Intelligences comme faisant partie de l’ordre des choses, ayant une fonction involutive essentielle à la formation du plan humain matériel, au développement de l’ego, à ce moment-là les Hommes comprendront d’une façon plus objective la relation entre le plan de la mort et ces forces-là.
Mais c’est évident que le plan astral ne va pas révéler à l’Homme la nature de sa principauté ou la nature de son organisation politique, parce que ça fait partie de la science de la fusion de l’Homme de le savoir. Donc l’Homme, un jour, sera obligé de révéler à l’Homme ou de révéler à l’astral les lois organisationnelles des plans invisibles, ça ne sera jamais fait par l’invisible. C’est pour ça que Kardec avait raison quand il disait : “C’est absolument impossible d’avoir accès à la vérité en passant par le monde des esprits”.
Ça n’a l’air de rien de le dire mais c’est très réel ce qu’il disait, pourquoi ? Parce que le monde des esprits ou le monde des entités, ou le monde de la mort, c’est un monde qui est régi contre sa propre destinée. Il n’y a pas d’Intelligence dans le monde de la mort.
RG : Alors s’il y a des humains qui ne sont pas morts comme le Christ, donc on pourrait réussir à faire le même cheminement ?
BdM : Il n’y a pas que le Christ qui n’est pas mort sur la Terre, il y a beaucoup d’êtres qui ne sont pas morts.
RG : Ceux qu’on appelle les saints ?
BdM : Non, les saints meurent, les saints ce sont des gens qui ont un très haut niveau de conscience spirituelle, ce sont des êtres qui ont des âmes extrêmement avancées mais les saints doivent et devront un jour fusionner. Les saints ont des âmes qui, à cause de leur expérience et leur mission sur le plan matériel, représentent pour les populations humaines ignorantes, un lien entre l’invisible spirituel et le plan matériel.
Donc, les saints ou ces êtres-là ont une grande fonction morale émotive à remplir sur le plan humain, mais l’évolution de la conscience de l’Homme va et doit aller plus loin que la simple perception de la “sanctité” (sainteté) de ces individus, parce que la “sanctité” de ces individus, c’est un rituel qui a été utilisé par les religions ou les systèmes pour donner une certaine préférence canonique à des individus qui, effectivement, ont fait des choses de bien sur le plan matériel.
Mais ceci fait encore partie de la manipulation du plan astral, autrement dit ce que je veux dire, c’est que le plus grand danger pour l’humanité, je parle de l’humanité en général mais aussi je parle de l’humanité plus évoluée, le plus grand danger pour l’Homme de la Terre aujourd’hui, c’est de croire. Pourquoi ? Parce qu’à partir du moment où l’Homme croit, il est obligé d’utiliser son émotion pour satisfaire au besoin psychologique de son moi.
Il est fini, il ne pourra jamais dépasser le plan astral parce que le plan astral, dans sa politique, dans sa façon de manipuler les Hommes, comme il l’a fait depuis le début de la race adamaique, est capable de créer n’importe quoi pour impressionner l’Homme. Donc l’Homme est impressionné par les saints, l’Homme est impressionné par la table qui tourne, l’Homme est impressionné par le petit gars qui monte dans les airs, l’Homme est impressionné par tout. Pourquoi ? Parce que c’est un être qui a été tellement coupé de sa source, il a tellement peu de compréhension des lois de l’invisible qu’aussitôt qu’il se produit quelque chose, une interposition entre l’invisible et le plan matériel, il est fasciné et il est là le danger.
RG : Alors donnez-nous le chemin que certains humains auraient suivi pour ne pas tomber dans le plan de la mort, pour ne pas mourir ?
BdM : Il n’y a pas de chemin pour ne pas tomber dans le plan de la mort, pour ne pas passer à l’astral. Il y a des Hommes sur la Terre aujourd’hui, dans différentes nations qui sont déjà dans un état de conscience vibratoire qui les amèneront à dépasser le plan astral. Donc déjà ces Hommes-là, ça fait partie de leur vie, ça fait partie de leur programmation, ça fait partie de leur descente sur le plan matériel.
RG : Alors, comment ça se manifeste chez ces humains-là ?
BdM : Ça se manifestera par un contact à un certain niveau, soit au niveau du plexus solaire, ou soit au niveau du centre mental, mais ça doit se manifester par un contact, il faut qu’il y ait un contact, il faut qu’il y ait une conscience. Si l’Homme vit indéfiniment dans l’enveloppe ou dans la sphère de sa pensée subjective, il ne pourra jamais vivre un contact avec les plans. Pour vivre un contact avec les plans, il faut pouvoir éventuellement… (coupure enregistrement)…
(Reprise enregistrement en cours)…
RG : (…) Se produit ce phénomène, ce mécanisme de vie, de mort, de re-vie, de mort…
BdM : Une réincarnation ?
RG : Oui, mais incluant surtout l’âme, comment l’âme évolue dans ça, ce processus de réincarnation là ?
BdM : Lorsque l’âme descend dans le corps matériel, elle prend de l’expérience, l’ego est ignorant, donc toute l’expérience s’accumule, elle s’accumule, s’accumule, s’accumule, l’âme se retire, elle retourne sur le plan astral ; dans un autre temps, elle revient sur le plan matériel mais elle est toujours, dans sa descente sur le plan matériel, elle est toujours surveillée par le double. Une âme ça n’évolue pas seule, il y a toujours le contact cosmique, il y a toujours le double derrière elle et le double va créer pour l’âme un plan mental, un plan émotionnel.
Et lorsque cette âme revient dans le corps matériel, l’Homme vivra une certaine expérience, donc le double va toujours perfectionner, et perfectionner, et perfectionner le mouvement de l’âme à travers le temps, mais quelque part dans le temps, il faut que la fusion se fasse entre le double, l’âme et l’ego.
RG : Mais pourquoi ce petit jeu de yoyo ? On renvoie l’âme, on remonte l’âme, on renvoie l’âme, on remonte l’âme, le double ça lui donne quoi au double, c’est pour le double le travail ?
BdM : Le double travaille à la fusion, tout le processus cosmique va vers le développement de l’individuation, donc tout le développement cosmique à tous les niveaux va vers le prefectionnement des royaumes, que ce soit le royaume humain, que ce soit le royaume animal, tout doit se perfectionner. Donc le double lui, dans sa relation avec l’âme, au cours de l’incarnation, s’apprête dans le temps, dans le temps que lui, connaît, à fusionner avec elle.
Donc, sur la Terre, au cours de l’évolution, les Hommes devront connaître la fusion, et les Hommes qui ne pourront pas connaître la fusion sur le plan matériel au cours de la prochaine évolution, seront obligés de retourner sur le plan de la mort, mais ils ne pourront plus revenir en incarnation ici. Ils seront obligés d’aller évoluer sur d’autres planètes. Donc après l’évolution de la sixième race-racine qui durera approximativement 2500 ans…
RG : Qui débute vers l’an 2023 ?
BdM : Vers la fin du cycle, c’est un processus qui est lent, mais c’est un processus qui est déjà commencé, mais ce processus-là est long parce qu’il tient en considération toutes les nations. Après l’évolution de cette race-racine, les Hommes n’auront plus besoin de corps matériel. Donc ils se serviront d’un véhicule éthérique, ce sera l’évolution de la septième race-racine et ensuite ce sera fini, il n’y aura plus besoin sur cette planète d’expérience évolutive pour l’être humain.
L’Homme commencera une nouvelle évolution jupitérienne, mais pour que l’Homme en arrive finalement à se libérer de son corps matériel, il faut que l’âme soit transmutée. Les âmes qui ne pourront pas se transmuter sur la Terre, pour des raisons de faille fondamentale, seront obligées d’aller sur d’autres planètes, et là ellls poursuivront leur évolution.
RG : La faille fondamentale, est-ce que c’est, dans l’Église catholique, ce qu’on appelle “le péché mortel” ?
BdM : Non, non, non, non, le péché mortel, ça c’est un péché pour l’Église catholique, ce n’est pas un péché… C’est un concept spirituel pour l’Église catholique…
RG : C’est la rupture de communication avec le double qui n’est plus là ?
BdM : Pas nécessairement, pas nécessairement, un péché c’est une condition psychologique qui permet à une religion de maintenir une sorte d’équilibre dans le mouvement spirituel de ses masses. C’est ça un péché. Donc on établit des catégories de péchés, ça c’est normal. Mais sur le plan cosmique, le péché ça n’existe pas, sur le plan cosmique il y a simplement l’ignorance qui existe.
Maintenant, vous pouvez faire un péché véniel par ignorance comme vous pouvez faire un péché mortel par ignorance. Mais le problème de l’Homme, ce n’est pas de faire un petit péché ou un gros péché, le problème de l’Homme c’est d’être ignorant. Donc à partir du moment où vous êtes ignorant, vous êtes déjà en péché, “anyway” !
Donc avec l’évolution de cette conscience dans la mesure où l’Homme prendra, vivra la communication télépathique avec les autres plans, son ego, son mental, le plan mental inférieur, le plan réflectif, s’ajustera, donc le taux vibratoire montera. Et automatiquement, l’Homme entrera dans une nouvelle conscience, donc à ce moment-là il ne sera plus assujetti aux lois de l’astral comme il le fut pendant l’involution, il passera graduellement à l’éthérique. Parce que l’astral est au corps émotionnel ce que le mental pur est au corps éthérique, il y a une relation là.
RG : Ça fait partie du casse-tête !
BdM : Ça fait partie du casse-tête !
RG : Mais là ce qui me fatigue, c’est ce fameux double dont vous parlez, je sais que vous, vous avez un double, moi j’ai un double, tout le monde, chacun de nous autres on a un double quelque part, comment on peut l’appeler, comment on peut… ?
BdM : J’ai appelé ça, j’ai utilisé le terme “un double”, parce que par exemple, “La Cosmogonie d’Urantia” parle de l’ajusteur de pensée, c’est un beau terme ça, “l’ajusteur de pensée”, ils ont trouvé un terme très très intéressant. La raison pour laquelle j’ai utilisé le terme “double”, c’est pour faire comprendre à l’Homme que la source, sa source cosmique et sa nature matérielle font, à long terme, partie d’un Tout. Donc si l’Homme, sur le plan matériel, passe à la conscience éthérique, il y a une “uniticité” de conscience étroite, une fusion étroite, de sorte que le double et l’Homme deviennent UN.
J’ai utilisé le terme “double” pour faire comprendre à l’Homme que le contact télépathique qu’il vit au niveau du mental supérieur, c’est lui, et c’est lui dans un autre temps, donc ce n’est pas lui qu’il peut identifier aujourd’hui mais qu’il pourra identifier lorsqu’il passera du plan matériel astral, au plan matériel éthérique. Donc à ce moment-là, l’Homme peut rencontrer son double, il peut rentrer en énergie télépathique avec son double, il peut vivre la communication vibratoire du double avec son corps matériel, donc il s’unit à son principe universel. Mais ce principe universel, c’est lui, là !
RG : Et j’irais presque dire : dans le futur, parce que ce double-là sait ce qu’il faut pour le faire avancer, c’est lui, donc son double vient toujours du futur ?
BdM : Son double est toujours plus loin dans le temps que lui. Le double peut connaître l’évolution d’un être humain pour quarorze, quinze-mille ans. Donc quatorze, quinze-mille ans, c’est beaucoup de temps pour préparer toute l’évolution de l’âme, l’évolution de l’âme, l’évolution de l’Homme, la programmation, la descente dans la matière, le choix des pays, le choix des familles, donc le cosmos… Je ne comprends pas que les Hommes limitent l’univers à une tridimensionnalité spatiale.
Le cosmos c’est très vaste, et l’univers matériel, c’est une petite partie, il y a beaucoup plus d’univers dans l’invisible que dans la matérialité, et tous ces mondes-là, ce sont des mondes qui sont identiques au nôtre, ce sont des mondes, ce sont des planètes, ce sont des galaxies, ce sont des soleils… Donc ces êtres-là, ces Intelligences que nous ne voyons pas parce que nous n’avons pas de vision éthérique, sont des Intelligences qui représentent cosmiquement sur ces échelles de temps la contrepartie immatérielle de l’âme, dans un temps qui n’est pas encore rendu dans la matière.
C’est pour ça que la fusion n’existe pas, mais lorsque la fusion sera établie, à ce moment-là, il y aura un axe entre cette source-là, ce double, cet “Esprit” comme on appelait dans le passé, l’âme et l’ego. Donc l’Homme sera immortel, c’est normal que l’Homme soit immortel, ce n’est pas normal que l’Homme meurt. L’Homme meurt parce que ça fait partie de l’involution.
RG : Je vous pose une question personnelle, est-ce que vous, Bernard de Montréal, vous êtes fusionné avec votre double ?
BdM : Mais oui, j’ai eu un certain degré de fusion avec le double, oui, et je suis habitué, ça fait quinze ans, dix-huit ans, donc pour moi, c’est une seconde nature, mais ce n’est pas fini cette fusion, ça avance, ça avance, ça avance et ça avance.
RG : Et cette connexion avec le double, c’est ce qui vous faisait dire il y a plusieurs années de ça : “L’Homme est retardé, parce qu’il pense” ?
BdM : Oui, l’Homme est retardé, parce qu’il pense qu’il pense !
RG : C’est ça.
BdM : Oui, il pense qu’il pense, c’est absolument aberrant de penser qu’on pense. Parce que, que ça fasse partie de l’involution, c’est normal, très bien, l’Homme pense OK. Mais à un certain moment donné, il va falloir que l’Homme réalise que sa pensée vient d’un autre plan, qu’elle vient d’ailleurs, qu’il y a une connexion cosmique, qu’il y a un “Sidekick’s connection” (lien au double) quelque part.
RG : Le double !
BdM : Et c’est le double ! Mais ça, ça effraie l’Homme parce que l’Homme se dit : “Ah ! Ben, il y a quelqu’un qui me parle, qu’est-ce que je fous là, moi” !
RG : Ce que d’autres appellent la voix de la conscience ?
BdM : Bon, ben, la voix de la conscience, il faut faire attention parce que la voix de la conscience, elle est très astralisable. Je me méfie de la voix de la conscience, il y a beaucoup de gens qui sont à St-Jean-de-Dieu (HP) aujourd’hui à cause de la voix de la conscience, il faut faire attention à la voix de la conscience, c’est très très dangereux mais c’est déjà un début, c’est un début de réaliser qu’elle existe, mais il faut la dompter cette voix.
Si vous, vous me parlez, supposons que vous êtes mon double, que vous me parlez, vous utlisez tout mon appareil psychique pour communiquer avec moi, ça va, vous me donnez de l’information, intéressant, vous me donnez de la science, okay, vous me donnez accès à l’avenir, tant mieux, mais ne jouez pas dans mes plates-bandes, autrement dit : “Ne venez pas m’emmerder”.
Si je dis ou si quelqu’un dit : “Ah ! Ben, c’est la voix de ta conscience”, qu’est-ce que je suis moi ici ? Un morceau de merde ? Qu’est-ce que c’est moi, je suis un réceptacle pour n’importe quelle connerie qui se passe dans l’invisible, parce que c’est la voix de ma conscience ?! Donc la conscience, il faut qu’elle soit domptée, il faut qu’elle soit ajustée, c’est comme un poste de radio, le poste de radio tu l’ajustes, tu l’ajustes, tu l’ajustes, tu l’ajustes, jusqu’à tant que ça parle clair et net !
Donc, à ce moment-là, tu “dé-astralises” l’énergie, tu ne risques pas de te laisser influencer par des entités, tu ne risques pas de finir à St-Jean-de-Dieu, tu risques de très bien comprendre le phénomène de l’insanité, et tu risques de commencer finalement à comprendre qu’est-ce que c’est de l’Intelligence, c’est-à-dire une capacité intégrale de savoir que l’Homme, depuis des millénaires, s’est fait jouer des tours constamment sur le plan psychologique, à cause de ses émotions, sa mémoire et son mental réflectif.
C’est intéressant, vous savez, quand l’Homme peut communiquer intérieurement et avoir une connexion claire et nette qui est la sienne, qui est lui-même sur un autre plan, qu’il connaît tous les jeux… Comment on dit… C’est “triqué”, c’est “triqué”… Quoi ?
RG : Tripant !
BdM : Tripant ?
RG : Oui, tripant !
BdM : Tripant… En tout cas…
RG : Puisqu’aujourd’hui, on parle de votre livre : “La Genèse du Réel” ici à Québec, on a fait allusion tantôt à la fameuse “Cosmogonie d’Urantia”, le livre d’Urantia, il y a beaucoup de personnes qui, en voyant l’aspect physique du livre, ressemble par son épaisseur, sa grosseur, sa grandeur, à la “Cosmogonie d’Urantia”. Est-ce que la “Cosmogonie d’Urantia” est aussi inspirée ou fusionnée comme le livre “La Genèse du Réel” ? Est-ce que c’est la même source, est-ce que c’est le même mécanisme intellectuel qui a fait descendre de l’information qu’on retrouve dans la “Cosmogonie” ?
BdM : Je ne peux pas parler en public de La “Cosmogonie”, je peux dire par contre que c’est un livre très intéressant qui doit être compris, qui devra être compris par les yeux du mental humain. Autrement dit, les gens qui ont écrit “La Cosmogonie” ont fait un travail fondamental nécessaire pour donner à la science de l’invisible une corporalité cosmopolitique. Ça, ça a été la fonction. Ensuite, au-delà de cette fonction, l’Homme devra comprendre au niveau de son mental toutes les formes utilisées dans tous les livres dans le monde. Parce qu’il viendra un moment où l’Homme n’aura plus besoin de lire.
RG : Incluant le vôtre ?
BdM : Incluant le mien. Viendra un temps où l’Homme saura par lui-même, où l’Homme écrira des livres. Quand je parle de l’Homme, je parle de l’Homme conscient, donc l’Homme écrira. C’est évident que l’Homme continuera à écrire, et l’Homme amènera de la nouvelle connaissance sur la Terre. Mais quand l’Homme amène de la connaissance sur le plan matériel, il n’est plus intéressé à la connaissance mais cette connaissance, elle servira à l’évolution de l’Homme. Donc viendra un point où les Hommes ne vivront plus de connaissance mais ils amèneront de la connaissance et ces connaissances seront très importantes, parce qu’elles seront totalement neuves, totalement nouvelles, elles ne seront pas pensées et elles seront de moins en moins astralisables.
RG : Il y en a qui disent que c’est des communications psychiques ?
BdM : Des communications psychiques ? Ça veut dire quoi ça, des communications psychiques ?
RG : J’ai bien peur que ce soit des communications avec l’astral, donc qu’on se fait charrier, on va à la pêche, on pêche ?
BdM : Si vous me demandez comment peut-on… Ça, c’est intéressant !
RG : Vous fermez la communication psychique de la communication avec le double qui nous dit…
BdM : De la lucidité…
RG : C’est ça, qu’on sait ce qu’on sait !
BdM : OK. La réponse à cette question est importante. Un Homme qui est en fusion n’est pas intéressé à la vérité. Si on est intéressé à la vérité, on polarise le vrai et le faux, on “égoïfise” la forme, on veut qu’elle soit ceci ou cela. Alors qu’un Homme en fusion n’est pas intéressé à la vérité, il ne fait que manifester sur le plan matériel une science qui fait partie de la fusion, point final. C’est son job, sa capacité, c’est sa créativité.
RG : Et c’est très impersonnel ?
BdM : C’est totalement impersonnel et c’est impersonnel, pourquoi ? Parce que d’abord, ça n’appartient pas à l’ego, deuxièmement ce n’est pas intéressé au vrai ou au faux, c’est simplement une manifestation du réel dans la matière, donc le réel se manifeste comme il veut et c’est à celui qui écrira demain ou aujourd’hui et qui parle, de pouvoir supporter le réel. Et la différence entre l’Homme nouveau et l’Homme ancien, c’est que l’Homme nouveau sera capable de supporter énergiquement ce qu’il écrira ou ce qu’il dira.
Mais il ne sera aucunement intéressé à ce qu’il dit, ou à ce qu’il écrit, c’est très important. Parce que si vous êtes intéressés à ce que vous dites, ou si vous êtes intéressés à ce que vous écrivez, déjà vous mettez de la valeur dans ce que vous dites et ce que vous écrivez, ça c’est un piège astral. Aussitôt que vous mettez de la valeur dans quelque chose, vous magnétisez la forme et automatiquement, vous vous attendez à ce que cette forme magnétise les autres.
Donc vous créez un courant d’énergie, vous créez un égrégore. Dans un sens, vous créez presque un mouvement de secte, ou vous créez presque un mouvement de religion. Donc pour tuer tout le mouvement collectif face à la connaissance, pour qu’une forme de connaissance serve simplement à l’individu à ouvrir ses centres, pour qu’il en arrive lui-même à sa propre science, il faut être totalement désengagé sur le plan mental et sur le plan émotionnel de la valeur de vérité face à ce qui est manifesté.
Si la parole écrite ou la parole parlée est réelle, elle se produira dans le monde, elle se déplacera dans le monde, elle fera son propre chemin. Un Homme n’a pas besoin de pousser la charrue de ses mots ; la charrue de ses mots si la charrue elle est réelle, elle va se traîner d’elle-même, elle va se propager d’elle-même parce que les mots sont d’abord une force.
Sur le plan cosmique, chez les initiés, ils représentent le feu cosmique dont ils n’ont pas de coloration, et parce qu’ils n’ont pas de coloration subjective, personnelle, ils ont la puissance, la capacité de pénétrer l’être, ils pénètrent l’être, pourquoi ? Parce qu’ils ne sont plus réfléchissables. Comme ils ne sont plus réfléchissables, ils n’ont plus de valeur psychologique, donc ils ont simplement une valeur vibratoire, et c’est là que l’Homme connecte avec l’Homme.
Lorsque je disais à vous à la télé, il y a beaucoup d’années, plusieurs années, je disais : “Il n’y a rien à comprendre”, il y a des gens qui étaient offusqués quand je disais “il n’y a rien à comprendre”. “Ça nous donne quoi d’aller vous entendre parler s’il n’y a rien à comprendre” ? Je disais : “Vous comprendrez” ! Il y a beaucoup de personnes aujourd’hui qui comprennent ceci : “Il n’y a rien à comprendre”, parce que, qu’il y ait quelque chose à comprendre, c’est une attitude mentale formalisée à partir de l’ego qui est éduqué, qui est civilisé.
Donc la réalisation intégrale qu’il n’y a rien à comprendre, c’est une conscience intégrale chez l’Homme qui lui permet de savoir instantanément ce qu’il a besoin de savoir pour faire ce qu’il a à faire, donc il n’y a rien à comprendre. Mais effectivement il y a tout à comprendre. Mais sI on cherche à comprendre, à ce moment-là on ne comprend rien et c’est ça que les gens ne comprennent pas.
RG : On a vu Bernard, rire et sourire, en tout cas là… Si on pose la question de la même façon, il n’y aura pas plus de mains qui vont se lever… On pourrait parler peut-être de l’enseignement du Christ…
BdM : J’aimerais parler à la salle. Veuillez m’excuser si je prends la parole, mais vous pouvez fermer les caméras, les gens peuvent comprendre dans le noir. Probablement ce qui se passe de très intéressant aujourd’hui dans le monde, à la fin du siècle, c’est une reconnaissance chez un certain nombre d’hommes et de femmes, que l’humanité est en voie d’évolution accélérée. Les Hommes ont pendant très très longtemps été seuls dans leurs expériences, ils ont souffert dans leur solitude, pour une raison très simple, c’est que les Hommes ne sentaient pas qu’ils avaient la capacité de savoir par eux-mêmes ou d’avoir par eux-mêmes accès à une continuité de conscience mentale sans le support de l’extérieur.
Ce qui a forcé l’humanité à se créer, dans toutes les régions du globe, une convention des connaissances qui, en elle-mêmes, ne représentent pas et ne peuvent pas représenter pour l’être humain, dans son intégralité, la composante totale de son être, donc ces formes de connaissances ont été des placebos essentiels nécessaires à l’évolution des civilisations, à l’évolution de l’ego.
Mais à la fin du vingtième siècle, ces connaissances ne sont plus suffisantes pour l’Homme, parce que dans chaque être humain, il y a une partie de lui qui conçoit, même si c’est à un niveau extrêmement réduit, une relation sans fin avec sa propre réalité. Et les Hommes ont besoin de sentir cette relation avec le réel, mais l’Homme ne connaîtra pas le réel avec facilité, pourquoi ? Parce que le réel ne fait pas partie de la condition humaine.
Le réel ne fait pas partie de l’existence psychologique de l’ego. Le réel c’est une dimension qui englobe l’Homme mais qui aussi fait partie de l’organisation ultime de sa conscience sur d’autres plans au-delà de sa conscience mentale inférieure intellectualisée. Donc l’Homme nouveau, l’Homme qui évoluera au cours des prochains siècles sera un être qui, finalement, pourra mettre le doigt non pas simplement sur la source de sa conscience, mais aussi sur sa capacité créative de sa conscience.
mise à jour le 25/08/2024