La nature du mental

Extrait de la conférence audio RG-50c “Bilan ésotérique, troisième partie”, 1983

Vidéo 11 – 30:40

“Bernard de Montréal, le travail se fait. Qui dit travail dit contrat. Au début et à l’origine du travail public de Bernard, y a-t-il eu contrat, et avec qui ?” BdM

En Français vous lisez la transcription manuelle de la vidéo short de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Richard Glenn (RG) : Bernard de Montréal, le travail se fait. Qui dit travail dit contrat. Au début et à l’origine du travail public de Bernard, y a-t-il eu contrat, et avec qui ?

Bernard de Montréal (BdM) : Oui, il y a contrat, il y a contrat dans un sens très occulte, il y a contrat dans un sens de très grande souffrance personnelle. Pour vivre de ce que j’appelle l’Intelligence créative, pour vivre de cette communication instantanée avec des Plans d’Intelligence qui, pour l’Homme, sont très “étheréels”, ce n’est pas facile, parce que l’Homme est conditionné à sa vie et l’Homme voit sa vie, et vit sa vie selon un mode qu’il connaît depuis très longtemps.

Et lorsque ce mode est altéré, qu’il est fracassé d’une façon très rapide, dans un instantané, et que son Intelligence change, que son Intelligence au lieu d’être subjective, psychologique, égocentrique, devient pré-personnelle, objective et sans attachement émotif, il est évident que l’Homme doit vivre cette souffrance, ce contrat d’une façon qui lui est particulière, c’est-à-dire d’une façon qui convient à son expérience. Et s’il essaie de traiter avec cette expérience, pour un public au large, s’il essaie de faire comprendre cette expérience à des Hommes qui ne la connaissent pas, il est évident qu’il peut leur apparaître, à travers le verbe, comme vous dites, différent, drôle, incompréhensible ou même contradictoire.

Ce qui permet à l’Homme de vivre ce contrat, c’est-à-dire cette fusion, c’est-à-dire cette relation étroite entre l’énergie créative et son mental, c’est une capacité de résistance énorme à la désintégration psychologique de son être ; autrement dit, un refus total et absolu de casser sous la pression de l’énergie. Et s’il ne casse pas sous la pression de l’énergie, il peut la canaliser et ensuite, l’Homme, avec le temps, en bénéficie.

RG : Vous savez, il y a des gens qui pensent ou qui oseraient penser que vous êtes fou ou d’une douce folie qui fait pas mal à personne, mais il y a des gens qui écoutent Bernard de Montréal, soit sur des cassettes ou en séminaires ou en conférences et qui, comme on dit en québecois, capotent. Alors est-ce que la relation à faire entre l’énergie qui a frappé Bernard il y a de ça plusieurs années, c’est cette même énergie qui passe à travers le verbe de Bernard, y a-t-il à ce niveau-là, une mise en garde à faire vis-à-vis des gens qui écouteraient, transcriraient sous dactylo les conférences de Bernard ?

BdM : Oui. Il faut que les gens reconnaissent ou réalisent que le mot parlé consciemment devient une expression du pouvoir de l’énergie. Et lorsque ce mot est impressionné dans le mental de l’Homme, si ce dernier se rattache trop à la forme, s’il croit trop, s’il s’imbibe trop de la forme, s’il prend trop au sérieux les paroles, il oublie l’origine des paroles. Donc il oublie le contact entre sa propre Intelligence et sa propre énergie, et il ne vit que de la forme psychologique qu’impose la forme sur son mental. Et c’est à ce moment-là, si l’être est moindrement déséquilibré, qu’il peut augmenter ce déséquilibre.

C’est pour ça, je dis depuis très longtemps, il ne faut pas prendre sérieusement un Homme comme moi, il ne faut pas croire ! Il faut écouter, voir, essayer de saisir, réécouter et réécouter, et réécouter, et apprendre à percevoir ce qui est caché derrière la forme. Et si nous apprenons à percevoir ce qui est caché derrière la forme, nous ne sommes plus sujets à la qualité très très inférieure de la forme, et nous ne vivons que de la vibration de son énergie. Et à ce moment-là, nous comprenons très rapidement ce qui ne se comprend pas par l’intellect.

Donc à ce moment-là, il nous est facile de ne pas, comme vous dites, souffrir dans le mental ou d’être menés à l’aliénation. Ce qui mène l’Homme à l’aliénation, c’est qu’il n’est pas habitué psychologiquement à traiter avec des termes qui sont parapsychologiques. Donc automatiquement, sa psychologie est affectée par le parapsychologique parce que dans le parapsychologique, il y a une paralogique et la paralogique, c’est la nature même de l’Intelligence.

La paralogique définit la nature même de l’Intelligence en fonction d’elle-même et non jamais en fonction de la logique humaine. La logique humaine est simplement une organisation cérébrale, mécanique de la mémoire et n’a rien à faire avec la nature de l’Intelligence, elle est assise sur la constatation des faits mentalement perçus, mentalement organisés par la mémoire, en fonction du symbolisme accumulé dans l’Homme.

Mais dans le domaine du paralogique, il n’y a plus de frontière, il n’y a plus d’espace psychologique, il n’y a plus d’émotion. Il n’y a simplement qu’une créativité sans cesse et reconnaissable seulement par la dimension supramentale de l’Homme, et jamais reconnaissable par la dimension inférieure, mentale, cartésienne de l’Homme. Donc c’est à ce moment-là que l’Homme commence à dépasser le cartésien, le logique, pour entrer dans le paralogique et ne plus être affecté par l’émotion dans son Intelligence, et ne plus subir la possibilité de l’aliénation ou de la détérioration émotionnelle.

RG : Alors maintenant, Bernard, je vais vous poser des questions qui nous touchent de très près, nous les humains, qui sommes écartelés entre la science d’un côté et l’Église d’un autre côté, et on essaie d’accrocher quelque chose en haut, avant que les deux pans de mur s’écartent trop et qu’on tombe dans le trou ; on essaie de s’accrocher par en haut à quelque chose de – comme vous faites – de supramental, d’ésotérique, de cosmique, de supérieur.

Alors, je vous pose des points d’interrogation qui sont encore dans notre esprit. L’euthanasie, quelqu’un qui va souffrir d’une maladie qui est irrévocable et qui va le conduire à la mort dans trois mois, on sait qu’il va souffrir des souffrances terribles encore pendant des semaines de temps, il demande une potion magique qui va l’amener de l’autre côté. L’Église se refuse complètement à accepter l’euthanasie !

On ne laisserait pas souffrir un cheval qu’on se dit inférieur à l’être humain, dans telle souffrance, par humanisme ; et par humanisme, on va croire que c’est préférable que l’être humain lui, souffre, parce que c’est plus normal. J’aimerais connaître l’opinion de quelqu’un qui est ni d’un côté, ni de l’autre, et qui est accroché à quelque part en haut.

BdM : Le problème de l’euthanasie, c’est un problème philosophique, c’est un problème de moralité, c’est un problème d’éthique, c’est un problème de politique, c’est un problème sociologique, c’est un problème légaliste, c’est un problème philosophique. Et tant que l’Homme sera prisonnier de la forme, c’est-à-dire tant que l’Homme sera prisonnier de sa façon de penser, il est évident que le phénomène de l’euthanasie, le problème de l’euthanasie, sera discuté d’une façon scientifique ou d’une façon religieuse et qu’il y aura polarisation dans la valeur morale, philosophique, ou quoi que ce soit de cette expérience !

C’est un problème d’ordre involutionnaire, l’euthanasie. L’Homme est obligé aujourd’hui… Nous prenons par exemple le Vatican ; le Vatican, le pape, la hiérarchie ecclésiastique est obligée de donner à l’Homme des préceptes d’action, de conduite, de comportement, parce que l’Homme n’est pas dans son Intelligence. Si l’Homme était dans son Esprit, dans son Intelligence, il n’aurait pas à vivre sous l’égide d’une doctrine quelconque.

Donc, ce que fait l’Église est absolument essentiel pour empêcher que l’Homme vive une trop grande aberration dans son comportement. Dans le domaine de la science, vous avez une autre option. Dans le domaine de la science, vous avez la psychologie expérimentale. Le scientiste, c’est un Homme qui est expérimental. Il doit, de par la structure psychologique de sa science, et de par l’aspect philosophique de sa méthodologie, établir que son comportement avec le matériel, avec le phénomène, doit toujours être un comportement d’extrême objectivité. Donc, le scientifique doit traiter du phénomène de l’euthanasie d’une façon froide ; le religieux, le spirituel doit le traiter d’une façon chaude et nous savons que le froid et le chaud sont toujours en opposition.

Donc ce n’est qu’avec le temps, lorsque l’humanité aura évolué, lorsque l’Homme aura pris conscience des lois de la vie, lorsque l’Homme aura compris les lois de la morale, c’est-à-dire les lois de la forme de la morale, c’est-à-dire les lois qui ont amené la morale à l’Homme, c’est-à-dire lorsque l’Homme aura compris la nature de son intellect, qu’il pourra à ce moment-là se retrancher de la dualité de la religion ou de la science, et voir le phénomène de l’euthanasie comme un phénomène qui relève de la diction de l’interpénétration, de la relation entre l’Intelligence créative en lui et sa propre activité égoïque.

Autrement dit, dans un temps quelconque, dans quelques générations, lorsque l’Homme aura dépassé le fardeau moraliste, le fardeau philosophique, psychologique, religieux, scientifique, ainsi de suite, l’Homme, s’il est en médecine, s’il est scientiste en médecine, s’il est conscient, et qu’il a un patient qui doit souffrir énormément, à ce moment-là, il le traitera soit d’une façon scientifique, et s’il ne le peut pas, il le traitera d’une autre façon, c’est-à-dire qu’il pourra se servir d’une Intelligence vis-à-vis son problème et résoudre le problème pour le plus grand bien de l’être qui souffre.

Mais à ce moment-là, l’Homme ne sera plus prisonnier de la polarité entre la religion et la science. Alors le problème d’euthanasie, c’est un problème d’inconscience, c’est un problème d’involution. Prenons ce problème, transposons-le sur un autre plan, sur une autre planète. Sur une autre planète, lorsqu’un être vient au monde, qu’il est difforme, qu’il ne peut pas subvenir aux besoins de la race, parce qu’il y a eu des erreurs de construction dans les corps subtils avant la descente dans la matière, on le dématérialise !

RG : On le tue ?

BdM : On le dématérialise ! Dématérialiser quelqu’un, ce n’est pas le tuer. Dématérialiser quelqu’un, c’est changer le taux vibratoire de son corps matériel pour qu’il disparaisse ! Tandis que tuer, c’est attaquer la physicalité d’un Homme, pour lui enlever la vie. Donc, c’est contre les lois de la vie de tuer, parce que lorsque l’on tue, nous empêchons le corps matériel de transmuter. Tandis que sur une autre planète avancée, là où ils ont la capacité de dématérialiser la matière, c’est absolument normal.

Et nous regardons des programmes à la télévision : “Star Trek”, puis tout ça… Ces films-là, avant-gardistes, futuristes, qui relèvent encore beaucoup de l’imagination de l’Homme, et nous voyons que ces activités de dématérialisation sont normales. Personne n’est choqué. Le bonhomme, il est dans son tube, il dématérialise, et autrement dit, il meurt là, et il revient quelque part, d’autre. Mais il n’a pas, cet Homme, le problème philosophique que nous avons aujourd’hui.

C’est pour ça que je dis que le phénomène de l’euthanasie, c’est un phénomène d’involution, c’est un phénomène psychologique, il existe parce que ça fait partie de l’expérience de l’Homme. Tant que l’Homme ne sera pas conscient, il sera prisonnier, incarcéré à l’intérieur de cette forme, et il en souffrira. Il en souffrira à son niveau.

RG : Donc… Mais là, vous ne donnez pas de solution, ni de réponse ?

BdM : Ben, je ne peux pas vous donner de solution ! Ce serait absolument ridicule pour moi de vous donner une solution. Pour vous donner une solution, il faudrait que je vous amène, que je vous apporte une machine, que je prenne le type qui est malade, que je le mette dans la machine, que je le transmute, et que je le projette quelque part, dans un autre espace, et que je dise : “Regardez, là on le dématérialise et là, on le rematérialise”. Autrement dit, dans le phénomène de la science cosmique, la mort n’existe pas telle que nous la connaissons, parce qu’il n’y a pas chez l’Homme, dans son action, d’activité qui empêche le pouvoir de l’énergie. Il n’y a pas d’activité qui va contre les lois de l’énergie.

Mais dans notre civilisation, nous n’avons pas atteint ce stage, donc nous sommes obligés de traiter avec le phénomène d’euthanasie, d’une façon très lente. Donc, les scientistes traitent lentement, les philosophes traitent lentement, l’Église traite lentement et tout le monde traite. Donc, le phénomène de l’euthanasie va demeurer avec nous tant que l’Homme n’aura pas découvert une science qui pourra complètement mettre terme à la psychologie de la mort. Et ceci se produira lorsque la science aura créé une technologie suffisamment avancée, pour démontrer que dans l’Homme, il y a un corps mental, il y a un corps astral, il y a un corps vital et qu’il y a un corps physique.

Et quand la science pourra séparer le corps éthérique du corps matériel et maintenir la vie, quand la science pourra séparer le corps matériel du corps astral et maintenir la vie, quand la science pourra séparer le corps matériel et le corps mental et maintenir la vie, à ce moment-là, on commencera à comprendre que l’Homme est beaucoup plus que simplement de la physicalité. Et à ce moment-là, on n’aura plus d’inquiétude philosophique vis-à-vis certains problèmes tels que l’euthanasie.

Si l’Homme doit être éliminé du plan matériel, c’est parce qu’il sera su à ce moment-là, qu’il est mieux pour lui de continuer son évolution sur un autre plan, parce qu’il a fini son évolution sur ce plan-ci. Mais nous sommes tellement prisonniers d’une moralité qui est historique, qui est centenaire, que nous ne pouvons pas, à cause de nos émotions, résoudre finalement, le problème de l’euthanasie. Et il n’y a aucun Homme aujourd’hui qui peut, avec autorité, dicter une ligne d’approche, une ligne d’action ; c’est l’opinion lente de la masse, qui va amener le changement.

C’est par la masse, l’opinion mondiale, lentement, que le problème de l’euthanasie sera résolu, ce ne sera jamais une autorité qui le fera. Jamais l’Église ne permettra l’euthanasie. Jamais la science, d’une façon confortable, pourra permettre l’euthanasie, parce qu’il y a encore dans le scientiste, de l’émotion. Jamais le philosophe ne pourra permettre l’euthanasie, à moins qu’il ait une philosophie totalement différente de la philosophie basée sur les principes logiques de la pensée judéo-chrétienne.

Nous sommes imbus de judéo-christianisme, nous sommes imbus de valeurs de la vie, nous sommes imbus… Et c’est très bon que nous soyons imbus de ceci, parce que si nous n’étions pas imbus de ceci, imaginez-vous ce que nous ferions. Donc déjà, nous sommes très barbares dans nos actions et nous sommes déjà imbus de judéo-chrétienté. Alors imaginez-vous si nous n’avions pas ces petites valeurs qui nous retenaient, ce serait la pagaille !

Donc c’est très bon que le phénomène de l’euthanasie existe. Avec le temps il va changer, et sa face va changer, mais il n’y aura pas d’autorité pour dire : “C’est comme ça que ça sera résolu ou c’est comme ça que ça sera résolu”. S’il y a une autorité, ce ne sera pas une autorité qui fait partie de la cinquième race. Ce sera une autorité qui fera partie de la sixième mais cette autorité sera en pouvoir. Étant en pouvoir… Et quand je dis que l’autorité, cette autorité sera en pouvoir, je veux dire que probablement, il y aura une autorité, un jour, à la fin du cycle, qui sera en pouvoir sur les gouvernements, sur l’Église, sur les organisations.

Mais cette personne, cette entité ne fera pas partie des lois de notre monde, et à ce moment-là, les Hommes reconnaissant cette personne, reconnaissant cet être, reconnaissant ce personnage dans le monde, à ce moment-là, les Hommes verront qu’il y a beaucoup d’Intelligence dans cet Homme, et qu’il y a le pouvoir dans cet Homme, de faire ce qu’il explique dans le monde.

Et à ce moment-là, probablement cet Homme engendrera un nouveau cycle d’évolution où les fondations psychologiques de la nouvelle race, les fondations psychologiques de la moralité, de la philosophie, de la psychologie seront changées d’une façon très très radicale, à cause de la venue dans ce monde d’un être qui aura le pouvoir sur les Hommes et sur la matière.

RG : Alors, je pense qu’on lave du revers de la main d’autres problèmes sociaux comme l’avortement et les autres, mais est-ce que je fais une erreur de jugement en trouvant l’exemple suivant : C’est comme si, avec Bernard de Montréal, quand on vous écoute parler, on est des êtres humains qui regardons des fourmis en bas et des fourmis qui posent des questions.

Et nous on se dit : Bon, hein ! Qu’ils règlent leurs petits problèmes en bas, mais ça ne changera pas la face du monde de toutes façons. Ce que je veux en venir à dire, c’est qu’avec la perception supramentale que vous avez, Bernard de Montréal, on se demande si des fois, l’être humain ne se cogne pas le nez volontairement sur des murs invisibles, s’il ne cherche pas des “bibittes” ou des problèmes là où il n’y en a pas. C’est à cause…

BdM : Vous venez de dire quelque chose. Vous dites : Est-ce que l’être humain ne se cherche pas des problèmes ? L’être humain, c’est un être à problèmes ! L’être humain c’est un être à problèmes ! Trouvez-moi un Homme sur la Terre qui n’a pas de problèmes, qui ne se crée pas de problèmes ! Pourquoi l’Homme se crée des problèmes ? Parce qu’il est fait d’une nature mentale qui se pose des questions, au lieu d’être fait d’une nature mentale qui reçoit des réponses, c’est ça ! S’il était d’une nature mentale qui reçoit des réponses, il n’aurait pas envie de problèmes. Moi, si j’étais chirurgien dans un hôpital et que j’avais devant moi un problème d’euthanasie…

RG : Ou d’avortement.

BdM : Ou d’avortement, et que je recevais des réponses de mon Intelligence, j’agirais selon mon Intelligence, mais l’Intelligence, elle est totale, donc je ne créerais pas de remous, je serais très patient. Je m’arrangerais pour amener le problème de l’euthanasie à une solution selon l’Intelligence créative. Mais les Hommes ne sont pas encore dotés de ce rapport étroit entre eux-mêmes et leur Intelligence. Donc ils sont toujours obligés de traiter avec des choses qui sont très simples, parce que du point de vue supramental, le phénomène de l’euthanasie ou le phénomène de l’avortement, c’est un phénomène qui est extrêmement simple à résoudre.

Mais du point de vue de la diffusion dans le public de la conscience supramentale ou de l’information supramentale, l’Intelligence ne permet pas que l’Homme reçoive de l’information d’ordre supramental, alors que lui n’est pas suffisamment supramental pour la recevoir ! Donc l’Intelligence se refuse de parler ou d’établir une problématique ou une solution à la problématique vis-à-vis ces grands problèmes de l’humanité.

RG : Si on passe à un autre point qui préoccupe présentement la science, c’est la transplantation de certains organes vitaux. On en est maintenant au cœur. Le cœur qu’on transplante, on sait que c’est là que paraît la vie, dans le fœtus, et bientôt on en sera peut-être à la transplantation d’un cerveau. Quel est l’opinion de quelqu’un qui n’est pas pris, qui n’est pas “pogné” ?

BdM : L’opinion de quoi ? L’opinion de la transplantation ?

RG : L’opinion de Bernard de Montréal quant à l’action et les effets cosmiques de quelqu’un qui reçoit le cœur de quelqu’un d’autre. On sait que le chakra cardiaque pour les orientaux est le chakra central. On en a trois en dessous, trois au-dessus, que par l’amour, on active le chakra cardiaque qui est UN, alors que tous les autres marchent par l’éther ; que le chakra cardiaque est celui qui nous met en relation avec le cosmique.

Et on prend le cœur d’un être qui est sur le point de mourir d’un accident d’automobile, son cœur bat encore, on le prend, on le transplante dans le corps d’un autre qui avait le cœur malade, ça c’est peut-être moins perceptible pour la science actuelle, conventionnelle que si je parlais plutôt d’une transplantation du cerveau, car, à ce moment-là on va dire : Oui, mais qui est-ce qui pense ?

Alors que dans le premier cas, on pourrait dire : Quelle est l’âme qui est là ? Et dans le deuxième cas, pour notre cerveau, on dirait : Oui, mais qui est-ce qui est l’autre ? Parce qu’on a transplanté le cerveau de l’un qui avait une tumeur cancéreuse au cerveau, on lui enlève et on lui met le cerveau d’un autre qui a été accidenté et tous les organes déchirés. Et là, par exemple, c’est un nouveau problème ?

BdM : C’est un problème… L’Homme se crée toujours des problèmes, c’est à cause de la façon dont il pense !

RG : Mais ce n’est pas de la science-fiction… Mais ce n’est pas de la science-fiction, ça devient concret ?

BdM : Non, ce n’est pas de la science-fiction. D’abord, pourquoi les scientistes ont tellement de difficultés avec le cardiaque, avec la transplantation cardiaque ? Parce que le cardiaque c’est un chakra, comme vous dites. Donc c’est un centre d’énergie, et ce centre d’énergie il est vitalisé par certaines forces. Mais si l’Homme, le scientiste change ce cœur pour un autre, à ce moment-là, il y aura une relation d’énergie entre ce chakra et les forces ! Parce que l’organisme matériel, ce qui est matériel, ce qui est physique pour l’être humain fait toujours partie du plan de vie de cet être-là.

Si vous prenez un rein d’une personne, d’un étranger ou le cœur d’une personne, vous continuez toujours le plan de vie ! C’est déjà su que cette personne-là aura dans quelques années une transplantation. Donc nous, nous avons la tendance à rationaliser la transplantation. Mais à dire : “Bon, ben, si vous prenez le cœur d’un autre, ça ne marche plus ou si vous prenez le cerveau d’un autre, ça ne marche plus”, et ce n’est pas le cas ! Le physique de l’Homme, le physique de l’Homme est interchangeable ! D’ailleurs, l’Homme verra dans les générations qui viennent, des activités scientifiques absolument extraordinaires ! Absolument extraordinaires.

Mais nous mettons tellement d’importance dans le matériel, dont nous ne connaissons pas les lois de la vie, que nous sommes incapables de décider philosophiquement si nous sommes capables de retrancher l’Homme dans la vie matérielle, pour le laisser continuer sur les plans subtils. Notre problème, ce n’est pas l’euthanasie qui est le problème, ce n’est pas l’avortement qui est le problème, c’est notre attitude psychologique vis-à-vis les lois de la vie !

Nous nous prenons tellement au sérieux dans la nature du corps humain, dans la nature de la vie physique, que nous perdons complètement la notion de la vie qui est à l’extérieur de ce corps-là et qui, réellement, manipule le corps physique. Prenez le cas de cette dame : Thérèse Neumann. Elle était, pendant des années, cette femme, allongée sur un lit et elle ne mangeait jamais, elle buvait un peu d’eau, elle était maintenue par des forces derrière le rideau de l’espace-temps, derrière la matière. Alors ce cas, il existe pour tous les Hommes !

Mais nous perdons notion de ceci. Nous perdons notion que, ce qui nous arrive dans le matériel, au niveau de la transplantation, au niveau de l’euthanasie, nous perdons notion que tout ceci fait partie de notre plan de vie. Donc, nous devenons tellement oppressés par le côté moral de notre action, que nous souffrons philosophiquement, psychologiquement, émotivement et mentalement ! C’est un problème d’évolution, ce que vous me demandez. Dans deux, trois, quatre générations, ce problème d’euthanasie n’existera plus. Il existe aujourd’hui parce que les Hommes sont incapables d’être dans leur Intelligence créative, ils ne sont pas capables d’exécuter créativement les lois de la vie.

RG : Oui, mais oublions l’euthanasie, parlons des transplantations d’organes, là vous voyez qu’il n’y a aucun problème non plus. On peut transplanter, ça fait partie du plan voulu, on change le cerveau d’un, on met le cerveau d’un autre…

BdM : Il n’y a aucun problème au niveau des lois cosmiques, il y a un problème au niveau du rendement vital de ses organes, parce que la science n’est pas suffisamment avancée. Pour changer le cardiaque d’un Homme, il faut totalement le vider de son éther. Alors il faut totalement vider l’éther de ce chakra, ou il faut changer complètement les vibrations de l’organe ! Mais la science n’est pas capable de changer les vibrations d’un organe !

Demain l’Homme pourra changer… C’est pour ça d’ailleurs que la maladie n’existera plus, parce que l’Homme pourra changer la vibration d’un organe ! Mais aujourd’hui il n’est pas capable, donc il est obligé de passer par une technique mécaniste qui fait partie de son expérience scientifique, qui aide certains Hommes et qui ne donne pas de fruit à certains autres ! Mais ça, ça fait partie de la conscience expérimentale de l’humanité.

Vous ne pouvez pas me demander de vous donner une réponse à un problème qui fait partie de l’inconscience de l’Homme ! Moi je peux vous donner des réponses qui font partie de la conscience éventuelle de l’humanité. Je peux vous parler de demain, mais vous parler d’aujourd’hui et de vous donner des notions de comportement vis-à-vis telle ou telle problématique, c’est simplement impossible parce que je ne pense pas comme l’Homme pense.

C’est pour ça que je dis : Si moi j’étais chirurgien et que je devais dans mon intelligence faire l’euthanasie, je le ferais ! Peut-être que mes collègues me foutraient à la porte, mais ça, ça ferait partie de mon expérience et je l’accepterais, parce que je serais dans mon Intelligence ! Tandis que l’Homme n’est pas capable de faire ceci. L’Homme, s’il a le moindrement une opposition devant lui, il ne fera pas l’euthanasie parce qu’il va perdre sa profession, ainsi de suite. Il y a des normes, il y a des codes et ça c’est très bon, parce que l’Homme est inconscient.

Donc, les restrictions vis-à-vis l’euthanasie, vis-à-vis l’avortement aujourd’hui dans le monde, sur le plan collectif, sur le plan social, sur le plan politique, je suis complètement d’accord. Sur le plan individuel, c’est une autre paire de manches. Il y a une différence entre un individu dans son Intelligence individualisée, qui a découvert son identité et un individu qui fait partie d’une conscience amorphe qui pense les pensées de tout le monde !

Donc ce que fait l’ordre social vis-à-vis cette problématique, je suis totalement d’accord. Je suis totalement d’accord avec le Vatican qui dit : Il ne doit pas y avoir d’avortement, parce que si le Vatican donnait, sanctionnait demain matin l’avortement, vous trouveriez des bébés dans les pays sous-développés, dans les poubelles ! Donc, il y a de l’Intelligence créative derrière ceci. Dans le cas de l’euthanasie, c’est la même chose ! Il y a des gens qui se feraient tuer pour qu’il y ait une ristourne financière quelque part ! Mais le problème philosophique de l’euthanasie, de l’avortement, il continue quand même à mijoter dans l’Esprit de l’Homme, dans l’Esprit des gens.

Et c’est avec le temps, au fur et à mesure que l’Homme deviendra plus conscient que la science sera de plus en plus adaptée, et que la conscience de l’Homme sera de plus en plus grande, que ce problème-là disparaîtra comme le problème de l’avortement disparaîtra. C’est un problème de conscience, c’est un problème d’involution, c’est un problème de relation entre l’involution et l’évolution.

Et moi, je suis absolument sans secours dans cette situation-là, je ne peux pas donner d’opinion, je peux faire des opinions personnelles dans un cadre personnel, mais je ne peux jamais faire d’opinion, d’opinion publique parce que ça ne me regarde pas, comment les Hommes traitent de leurs problèmes. Comment les Hommes traitent de leurs problèmes, ça fait partie de leur conscience expérimentale, ça fait partie de leur expérience !

RG : On parle d’un autre cas.

BdM : Je pourrais parler à un Homme individuellement, je pourrais parler à un chirurgien, je pourrais parler à un médecin et je pourrais lui faire voir, lui faire comprendre certaines choses ! Je pourrais établir des liens de communication télépathique avec lui, avec un autre plan pour qu’il comprenne certaines choses. Mais à ce moment-là, le problème qu’il aurait eu auparavant disparaîtrait et automatiquement, il ne pourrait plus professer dans le même cadre de l’entendement ou de la convention sociale qui faisait partie de sa relation auparavant. Donc, il serait mis probablement en dehors des structures qui existent, mais étant dans son Intelligence, autrement dit, ayant compris quelque chose d’autre, il serait prêt à le faire.

RG : Voulez-vous dire que quelqu’un qui atteint à d’autres niveaux de conscience risque gros d’être banni de la société par certains aspects qui ne sont pas reconnus par la masse des inconscients ?

BdM : Quelqu’un qui est dans sa conscience intégrale ne peut pas travailler à l’intérieur d’une structure sociale, c’est impossible.

RG : Est-ce que vous pouvez répéter ça s’il vous plait ?

BdM : Une personne qui est dans sa conscience intégrale ne peut pas travailler à l’intérieur d’une structure sociale. Il ne peut pas s’assujettir à la convention psychologique de l’humanité.

RG : Il devient lui-même un…

BdM: Il devient lui-même un centre d’énergie qui travaille selon une programmation différente, occulte, à vaste échelle, mais toujours retiré de la structure sociale. Jusqu’à tant que la structure sociale soit totalement changée, altérée, et là il peut la réintégrer, s’il le désire.

mise à jour le 24/09/2024

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