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Extrait de la vidéo 14 « Supramental et société », 1988

Vidéo 18 – 12:42

« Pour que l’Homme entre en rapport avec l’Esprit ou la conscience créatrice, il va falloir qu’il se libère de sa façon de penser. La façon de penser de l’Homme est extrêmement primitive, dans le sens qu’elle est fondée sur la puissance de ses sens sur son Intelligence. » BdM

En Français vous lisez la transcription manuelle de la vidéo short de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Richard Glenn (RG) : Bernard, la grande question que tout le monde se pose : comment entrer en rapport avec ce qu’on appelle le Supramental ou l’Esprit ?

Bernard de Montréal (BdM) : Pour que l’Homme entre en rapport avec l’Esprit ou la conscience créatrice, il va falloir qu’il se libère de sa façon de penser. La façon de penser de l’Homme est extrêmement primitive, dans le sens qu’elle est fondée sur la puissance de ses sens sur son Intelligence. L’Homme ne se laisse pas aller à son Intelligence, il l’abhorre constamment, et la force la plus puissante contre lui-même c’est sa mémoire, quand je parle de mémoire, je parle de sa mémoire subjective. Et l’Homme est pollué, le mental de l’Homme c’est un musée… Le mental de l’Homme… Et il va falloir que l’Homme, un jour, fasse du nettoyage, mais ce n’est pas facile pour lui de faire du nettoyage.

RG : Quand vous dites ça, Bernard, parce que ça commence avec la naissance, le mental de l’Homme est pollué ? Mais l’enfant qui naît, il n’a pas le mental pollué en naissant, ça vient avec l’éducation, avec les formes dans lesquelles on le plonge ?

BdM : Un enfant qui vient au monde là, un enfant qui viendrait au monde dans une famille consciente, grandirait naturellement sans difficulté dans cette conscience.

RG : Quelles seraient les caractéristiques d’une famille consciente où l’enfant serait neutre ?

BdM : Une famille consciente là, c’est une famille où le père et la mère ont tous les deux un centre de gravité mentale développé, autrement dit deux êtres qui fonctionnent intelligemment par rapport à eux-mêmes, mais en parfaite harmonie, donc chaque individu bénéficie de l’Intelligence de l’autre. Autrement dit il y a une conscience objective des deux côtés ; évidemment dans une situation telle que celle-ci, un enfant bénéficie de la conscience créative des parents ; donc l’enfant n’est pas amené, aux cours des années, à perdre sa lumière.

Le problème avec l’involution ou cette période où l’humanité a perdu contact avec elle-même, c’est qu’à travers l’éducation, à travers ces formes, à travers la mémoire de l’humanité qui est une force très colorante dans l’éducation, l’individu, le petit si vous voulez, il perd sa Lumière, il perd sa Lumière, et éventuellement il est totalement astralisé, c’est-à-dire qu’éventuellement, il fonctionne avec des pensées qui ne sont plus les siennes.

RG : C’est ça que vous appelez “astralisé” ?

BdM : “Astralisé”, dans un sens général, c’est une façon de penser qui n’est pas réelle, qui n’est pas soi. C’est une façon de penser qui est colorée, qu’elle soit colorée par l’extérieur ou qu’elle soit colorée par l’interne, c’est une façon de penser qui n’est pas créatrice, c’est une façon de penser qui est réfléchie par rapport à une mémoire, donc il n’y a plus de vie dans cette conscience-là. C’est pour ça que je dis toujours : L’Homme sur la Terre c’est un mort-vivant, et si on va plus loin, comme on aura peut-être l’occasion plus tard d’en parler, on amènera à la surface le fait que l’Homme, sans s’en rendre compte, à son insu, est constamment manipulé par des entités sur le plan astral, mais il ne le réalise pas.

RG : Attendez, être manipulé sur le plan physique, ça on l’imagine, par les religions, par les politiques…

BdM : Sur le plan physique, on l’imagine, on le comprend facilement, alors imaginons-nous que l’Homme est manipulé de la même façon, non pas simplement sur le plan physique mais aussi par rapport à l’invisible.

RG : Mais quelqu’un qui vous répliquerait : Non, non, je ne suis pas manipulé, je pense indépendamment, je ne me laisse pas influencer ?

BdM : Ce serait très facile, en tout cas dans mon cas, de lui démontrer que ce n’est pas le cas.

RG : En partant de quelle manière ?

BdM : En procédant d’une façon créatrice au niveau de la pensée, dans ce sens que, sachant par exemple que l’Homme, en réalité, ne pense pas ses pensées, que ses pensées sont colorées à différents niveaux, puis étant médium, voyant, comme je le suis, je pourrais demander des questions à cette personne-là, qui la forceraient à répondre d’une façon qui ne conviendrait pas à la nature fondamentale de son ego.

La personne dirait : “Bon, ce n’est pas ça que je veux dire ou ce n’est pas ça que je voulais dire ou ça me surprend que j’ai dit ça”. Mais éventuellement les gens… L’Homme réalisera qu’effectivement, la fondation même de la psyché humaine inconsciente, involutive, se fait ou est bâtie par rapport à des forces psychiques qui font partie du monde astral ou le monde de la mort.

Les gens pensent qu’une fois que tu es mort, c’est fini ! L’Esprit ça ne meurt pas, donc une fois que l’Esprit sort du corps matériel, le travail continue et l’Homme inconscient se fait manipuler, ça fait partie des lois de ces mondes-là. Les gens qui ont travaillé dans le domaine de l’occulte le savent, mais aujourd’hui nous allons encore plus loin dans le domaine de l’invisible, parce que nous avons aujourd’hui, sur la Terre, la capacité de tester psychologiquement même la mentalité des entités dans le monde de la mort.

Il y a une limite au mensonge que l’Homme peut vivre dans son mental, et les initiés sur la Terre, ceux qui sont suffisamment avancés pour avoir vécu cette expérience-là, d’une façon consciente, connaissent les règles du jeu, et ils peuvent facilement forcer une confrontation entre une entité qui parle à travers un individu, qu’il en soit conscient ou non, et lui-même, et c’est là qu’on voit tout le jeu. Et le jeu est tellement bien orchestré, que c’est très très normal et très important, que les masses humaines, le monde, les gens non avertis, s’approchent de ces recherches, de ces études, de façon très très très relaxe, mollo.

RG : Sans mettre d‘émotion ?

BdM : Sans mettre d’émotion.

RG : La réflexion qui me vient toujours, c’est ceux qui ont fait avancer l’humanité, qui ont fait faire des grands pas à l’humanité dans le plan de la créativité, c’est ceux-là qu’on a crucifiés, c’est ceux-là qu’on a mis au ban de la société, ils sont morts dans l’oubli, dans l’ignorance, répudiés des sociétés alors existantes, alors comment, si de plus en plus il y a de gens comme vous, réussissent à entrer en contact avec l’Esprit créatif, vont-ils être capables d’éviter la guillotine, la croix ?

BdM : Nous vivons dans un nouveau temps, dans un temps où les lois politiques, la réorganisation psychologique des nations, les droits de l’Homme, ainsi de suite, il y a eu beaucoup d’évolution sociale au niveau de la psychologie collective, donc ça c’est très bien.

RG : Pas dans tous les pays.

BdM : Pas dans tous les pays. Mais les pays comme le nôtre par exemple sont des pays qui ont beaucoup d’esprit, ce sont des pays où les Hommes s’affairent à créer une atmosphère d’égalité entre les Hommes, donc le pouvoir dans nos pays n’est pas un pouvoir passionné, c’est un pouvoir électif, c’est un pouvoir électoral, c’est un pouvoir qui, réellement, de plus en plus vient des masses humaines.

Donc c’est plus facile aujourd’hui pour l’Homme de venir dans le monde avec des idées créatrices, et ceci a commencé avec l’évolution de la démocratie, ainsi de suite, et plus ça va aller, plus ce sera facile, même dans les pays socialistes. Mais même s’il y a aujourd’hui une grande facilité, pour l’Homme conscient créatif, d’amener de nouvelles idées, il doit demeurer ferme dans la conscience que ses idées sont des “idées-chocs”, que ses idées dans leur mouvement, à travers le mental humain qui les reçoit, remet tout en question.

Donc ils ont la responsabilité, ces Hommes, de manifester leur Intelligence avec beaucoup de maturité, beaucoup de transparence, le moins d’égocentricité possible, le moins de vanité possible, le moins d’orgueil possible ; et aussi le moins de spiritualité subjective possible. Que l’Homme connaisse une spiritualité objective dans ce sens que l’Homme connaisse les mystères de la Vie, que l’Homme connaisse l’organisation des plans parallèles, ça c’est une chose, ça fait partie de la science de l’Esprit.

Mais que l’Homme se serve de certaines intuitions qui sont amenées à son mental par des entités spirituelles, ça c’est très dangereux, parce que l’Homme encore ne connaît pas les lois du pouvoir occulte sur la planète, et l’Homme ne réalise pas que les entités dans les mondes parallèles se servent de la naïveté de l’Homme, de son émotivité, de sa spiritualité, pour engendrer en lui une sorte de force qui peut facilement devenir visionnaire.

RG : Bernard de Montréal, la semaine prochaine, on se parlera du discernement. Comment discerner les bonnes influences extérieures des mauvaises influences extérieures, mais avant qu’on se quitte aujourd’hui, je reviens avec la question fondamentale de notre rencontre d’aujourd’hui, comment, techniquement, y a-t-il une méthode pour entrer en relation télépathique avec l’Esprit ?

BdM : Il n’y a pas de méthode, il y a une science. L’Homme doit connaître les lois de la pensée. À partir du moment où l’Homme connaîtra les lois fondamentales de la pensée, que ces lois lui seront expliquées – ce sont des lois absolues – à ce moment-là, il pourra commencer lentement à graviter vers ce plan-là, il commencera lentement à sentir la réalité de cette communication entre lui et son principe.

RG : Vous nous avez dit : ce n’est pas par la prière !

BdM : Non, ça ne peut pas être par la prière.

RG : Est-ce que c’est par la méditation ?

BdM : Non, ce n’est pas par la méditation non plus.

RG : Est-ce par un choc qu’il subit dans la vie ? Son épouse est morte dans un accident d’automobile, il l’apprend à 8H30 le soir…

BdM : Un choc dans la vie peut simplement servir à arrêter l’Homme dans une certaine démarche mécanique, mais un Homme ne se crée pas lui-même un choc.

RG : Non, mais il peut subir un choc…

BdM : Il peut subir un choc qui peut entraîner une ouverture d’esprit, une sensibilité à certaines intuitions, ainsi de suite. L’Esprit, si l’Homme est prêt à vivre ce contact, le choc, ou les conditions de vie qui mèneraient à une ouverture de son Esprit, seraient créées par son Esprit ; c’est l’Esprit qui pénètre l’Homme, ce n’est pas l’Homme qui va le chercher.

RG : Justement, l’intuition que j’avais, c’est donc l’Esprit qui choisit ?

BdM : C’est l’Esprit quand il est prêt.

RG : Il choisit celui qu’il veut contacter en bas.

BdM : Oui. L’Esprit connaît l’Homme, chaque Homme a son propre Esprit, et chaque Esprit connaît l’Homme parfaitement, et c’est l’Esprit derrière l’âme qui organise tout le plan évolutif de l’âme. Comme le grand Aurobindo disait : “La lumière vient d’en haut”, ce n’est pas l’Homme qui se crée par des méthodes, des façons de la faire descendre. S’il fait ceci, il peut facilement ouvrir des centres d’énergie qui peuvent l’amener à une forme d’illumination subjective, spirituelle, occulte, mais ultimement dangereuse.

RG : Parce qu’il est manipulé ?

BdM : Parce qu’il est manipulé et il se croit en charge de lui-même, alors que c’est l’Esprit dans l’Homme qui est la source de sa réalité.

RG : Alors la semaine prochaine, on se retrouve pour essayer de saisir la nuance, peut-être très ténue qu’il y a entre les mauvaises influences et les bonnes influences. À la prochaine !

mise à jour le 22/09/2024

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