La fin d’un cycle, deuxième partie

Bernard de Montréal et Richard Glenn, 1988

Vidéo 24B – 57:00

“Nous vivons dans un temps où nous vivons la lutte pour l’Esprit de l’Homme et… nous devons parler de ces choses toujours d’une façon réaliste, d’une façon intelligente… pour réellement protéger l’Homme contre lui-même.” BdM

En Français vous lisez la transcription manuelle de la vidéo short de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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RG : Alors si on reprend là où on s’est laissés tantôt, on dit que nous sommes en période d’évolution sur la Terre, donc il y a quelque chose de prévu. Comme pour l’être humain, tu nous disais tantôt que l’être humain a un plan, c’est dans son plan, il y a un plan pour l’Humanité terrestre, il y a des êtres qui sont en train d’être conscientisés plus que d’autres, j’allais presque dire plus rapidement que d’autres.

Est-ce que ces êtres-là ne risquent pas, par impatience, de provoquer par des émissions de télévision, de radio, par des conférences, par des livres comme la Genèse du Réel, de provoquer pour que l’évolution se fasse plus vite, trop vite, puis comme elle ne peut pas aller plus vite, on ne tire pas sur une plante pour qu’elle pousse plus vite, que ça casse tout finalement ?

Autrement dit, les grands maîtres de ce monde sont vigilants quant aux risques que l’Humanité par bonne volonté veuille aller trop vite dans son évolution et casser les formes et tout casser, tant et si bien que quand il ne restera plus aucune forme, tout le monde va être bien content, on va être tout nu, sans maison, sans vêtement, sans plus rien sur quoi reposer ?

BdM : L’évolution de la conscience, c’est un phénomène personnel. Quand on dit que l’Homme qui va se conscientiser doit vivre la rupture de la forme, la brisure des formes, on parle des formes intérieures, on ne parle pas des formes extérieures ou des formes sociales. Sur le plan mondial, il y a aujourd’hui une brisure de la forme sociale. Mais ça, ça fait partie de la lutte, ça fait partie de la polarisation de l’ego, ça fait partie de la polarisation de la conscience humaine.

Mais sur le plan de l’évolution, la rupture de la forme, la cassure de la forme, elle se fait totalement à l’intérieur de l’Homme.

Donc une fois que la conscience va casser la forme chez l’Homme, l’Homme va devenir conscient d’une façon créative. Ceci, au cours de l’évolution, va avoir des conséquences sur la pensée humaine, sur la science de l’Homme, mais ce n’est pas une cassure de forme qui est de l’ordre de ce que nous connaissons sur le plan de l’involution, sur le plan de la réaction. Un Homme conscient ne réagit pas dans la forme sociale, il se mélange à la forme sociale, il utilise les formes sociales qui sont utiles. Moi en tant que personne, par exemple, si je peux utiliser ma personne pour expliquer ce que je veux dire, je vis dans la société parmi les Hommes, avec les Hommes, et je bénéficie de ce que la société crée.

Je n’ai aucun intérêt à casser la forme sociale, involutive de la société, je peux voir où il peut y avoir des changements, où il devrait y avoir des changements, je peux voir combien de temps ça va prendre pour amener tel ou tel changement, je peux connaître les évènements de l’avenir. Mais moi personnellement, quand je vis ma vie d’homme, je la vis par rapport à ma conscience interne. Donc s’il y a des formes sociales ou des formes involutives qui risquent d’affecter ma conscience personnelle, à ce moment-là, c’est à moi de sortir de ces formes-là, mais au niveau de mon intériorité.

Je vous donne un exemple, prenons la forme de l’avortement par exemple. Sur le plan social extérieur, je n’ai jamais et je ne voudrais pas briser la forme parce que la société évolue à son rythme. Il y a des gens dans le monde qui ont une certaine sensibilité spirituelle par rapport à l’avortement, il y a des gens qui sont plus libres psychologiquement par rapport à l’avortement, donc je suis obligé de respecter la forme. Mais si j’avais à vivre une situation d’avortement dans ma propre famille, disons entre moi et ma femme, à ce moment-là, la décision concernant l’avortement serait prise par ma femme selon sa propre conscience créative.

Donc il n’y aurait pas de nuisance vers l’extérieur, ma femme n’irait pas vers l’extérieur pour préconiser une attitude vers l’avortement qui n’est pas nécessairement, dans le temps, mûre pour une majorité de la population. Donc lorsque l’Homme va évoluer sur le plan de sa conscience mentale, autrement dit lorsque l’Homme va devenir intelligent créativement, il va vivre la forme par rapport à sa conscience à lui.

Donc quand on parle de la destruction de la forme sur le plan occulte, on parle de la capacité de l’Homme, de l’ego, de dépasser le pouvoir de la mémoire, donc de dépasser le pouvoir de l’âme sur sa conscience égoïque, et de réaliser une union avec son Esprit. Autrement dit avec sa propre Lumière, pour comprendre la valeur de la forme sur le plan de l’involution et comprendre aussi son absence de fonction psychique ou psychologique sur le plan de sa conscience personnelle.

Donc c’est un processus d’individualisation, c’est un processus totalement personnel.

Les gens qui pensent que l’évolution de la conscience supramentale sur la Terre sera un mouvement collectif, ils sont dans une illusion. Ce sera sur un plan personnel. Et au cours de l’évolution de cette race-racine, si vous voulez, à ce moment-là il y aura des conséquences créatives qui affecteront les autres races involutives, la cinquième… Parce que le pouvoir créatif de l’Homme nouveau pourra changer, altérer, faire évoluer la conscience des races involutives, mais ceci va prendre des siècles, des siècles et des siècle. C’est un peu comme l’évolution de la quatrième race-racine, ensuite l’évolution de la cinquième race-racine qui a pris des milliers d’années.

Donc l’évolution de la sixième race-racine, autrement dit l’évolution d’une conscience mentale chez l’Homme sera un phénomène totalement personnel qui deviendra, avec le temps, de plus en plus collectif. Mais au début, c’est totalement sur le plan individuel que cette rupture de forme se fait. Il n’y a aucune révolution, c’est une évolution.

RG : Alors il y a des gens qui sont inspirés par des petites voix qui leur parlent en dedans, qui sont peut-être simplement au stage spirituel, qui collectivement vont vouloir créer des mouvements d’évolution sur la planète, que ce soit l’islam, que ce soit d’autres mouvements religieux pour le bien du monde ?

BdM : Oui, mais ça, ça fait partie de l’expérience de l’âme des individus. Il faut être très clair sur ceci, l’Homme fonctionne soit par rapport à l’expérience de l’âme, donc il fait partie du courant involutif de l’Histoire humaine, ou il fonctionne par rapport à l’unité de son double avec l’âme, autrement dit la fusion de son Esprit. Donc à ce moment-là, il ne fait plus partie de l’involution, il fait partie de l’évolution. Et ce que les Hommes trament ou ce que les Hommes véhiculent sur le plan de l’involution, ça fait partie du karma de l’Humanité, ça ne fait plus partie du karma de l’Homme conscient.

S’il y avait une guerre demain ou s’il y avait une affliction mondiale demain à un niveau ou à un autre, l’Homme conscient saurait quoi faire pour se protéger contre cette situation. Il ne pourrait pas émotivement subjectiver son expérience, il serait obligé de consciemment amener sa vie à vivre un certain mouvement créatif qui le protégerait contre cette affliction, ce cataclysme.

Alors que l’Homme inconscient lui, fait partie de l’évolution de l’Humanité, sur le plan de l’involution il fait partie de l’expérience de l’âme personnelle, il fait partie de l’expérience de l’âme collective. Tandis que l’Homme conscient ne fait pas partie de l’expérience collective de l’Humanité, il fait partie de l’expérience individuelle de sa propre conscience en fusion qui, avec le temps, les siècles, amènera un changement dans la conscience de l’Humanité à cause de la science qui sortira de cette fusion.

RG : Y aurait-il ce qu’on appelle des universités cosmiques en relation avec des individus ?

BdM : Oui. Avec le temps il y aura des centres de savoir, il y aura des centres de science autant dans le domaine de la science matérielle que dans le domaine de la science spirituelle, dans le domaine de la science pure, occultement pure. Mais rendu à ce point-là, déjà l’Homme sera très avancé, déjà à ce point-là où vous parlez, déjà il y aura eu apparition sur le plan matériel de ce que nous appelons la nouvelle force, ce que nous appelons la nouvelle incarnation ou la grande incarnation. Déjà il y aura eu conscience dans le monde d’une Intelligence créative absolue sur notre planète, et c’est cette apparition dans le monde de cette conscience absolue sur notre planète qui sera le point tournant, la plaque tournante de l’Histoire de l’Humanité.

Mais ce phénomène-là se fera dans un temps qui est totalement occulté à la vision de l’Homme, qui est totalement occulté à l’appréhension psychologique de l’Homme, qui est totalement occulté à la vision spirituelle de l’Homme, ça fait partie des mystères de la planète, ça fait partie des mystères cosmiques de la planète. Et les êtres sur le Globe qui ont une prescience de cet évènement-là, ils peuvent vivre cette prescience d’une façon astralisée et c’est ce qui se produit d’ailleurs !

Souvent on va entendre des gens qui font partie de certaines sectes, des gens qui font partie de certains mouvements spirituels qui vont dire : “à la fin du temps, à la fin du cycle, viendra, par exemple, le messie”, ainsi de suite. Mais ça, c’est une conscience astralisée du phénomène parce que le phénomène lui-même se manifestera d’une façon totalement créative, totalement cachée, voilée, et c’est après la manifestation que l’Homme aura conscience de ce qui se passe.

RG : Dès que vous utilisez le mot “astralisé”, c’est un sourire en coin, comme si tout ce qui est astralisé est négatif, pourtant dans la première partie, vous avez laissé entendre qu’il y a du bon, puis du pas bon ?

BdM : Oui. Quand je parle d’astral, quand je dis que la conscience de l’Homme est astralisée, je veux dire que la conscience de l’Homme, elle est régie par des lois qui font que sa conscience, son Intelligence, la mesure de son Intelligence est toujours colorée par des paramètres ou des éléments qui font partie de sa nature humaine. Que cette nature humaine soit spirituelle, philosophique, occulte, ésotérique ou purement matérielle, ça n’a pas d’importance, ça fait toujours partie de sa nature humaine, donc ça fait partie de sa personnalité, ça ne fait pas partie de sa personne.

RG : Mais ça pourrait être astralisé dans un plan positif parce que l’âme, dans l’âme siège la conscience ?

BdM : L’Homme découvrira que l’astralisation de sa conscience, que ce soit vers le monde matériel ou que ce soit vers le monde spirituel, en fonction de son évolution cosmique, c’est une demi-mesure. Autrement dit regardons sur le plan matériel d’abord. L’Homme a fait des choses absolument extraordinaires sur le plan matériel, la science que nous avons aujourd’hui, bon ! Sur le plan cosmique, cette science elle est diminutive, limitative, pourquoi ? Parce que la science aujourd’hui, malgré tous ces grands mouvements, elle est incapable de prendre conscience de la loi de conséquence.

Donc si l’Homme aujourd’hui fait quelque chose au niveau du laboratoire, dans son labo il n’est pas capable de prendre conscience des conséquences de son acte. Le problème de l’ozone sur notre planète, c’est un exemple, le problème de la pollution c’est un exemple. Donc nous avons en science une incapacité mentale de définir l’infini mouvement de notre connaissance. Donc automatiquement, nous sommes obligés de vivre sur le plan de l’âme, sur le plan de l’expérience humaine, les causes de notre inconscience académique, c’est ce que nous connaissons dans le monde.

Si l’Homme était conscient, admettons que nous avions sur la Terre des scientifiques qui étaient conscients, autrement dit qui étaient en fusion avec cette Lumière-là, ce double, leur réalité, et que ces Hommes travailleraient dans leur laboratoire, ces Hommes seraient dirigés dans leurs expériences de laboratoire. Ils seraient démontrés, ils seraient guidés d’une façon très très étroite dans le mouvement de leur conscience créative. Donc ils auraient conscience instantanément de la conséquence de leurs actes.

Et si nous vivons sur notre planète aujourd’hui, comme nous avons vécu pendant des millénaires, des conditions catastrophiques à notre évolution qui ont empiété sur le développement de la liberté de la conscience, et qui ont aussi empêché l’Homme de devenir un être grandiose dans le sens cosmique du terme, c’est parce que nous n’avions pas conscience des lois de conséquence. Nous étions assujettis aux lois de conséquence et ceci fait partie du monde de l’astral.

L’Homme doit connaître les conséquences de son acte, mais pour connaître la conséquence de son acte, surtout s’il travaille dans le domaine de la science, il faut qu’il ait un œil élevé en ce qui concerne la science, il faut qu’il ait un troisième œil. Il faut qu’il ait un contact avec des mondes parallèles qui sont tellement avancés dans le temps, des plans de Lumière et d’Intelligence qui sont tellement avancés dans la structure cosmique de l’univers que, ces êtres-là sont capables de donner à l’Homme une précise connaissance de la science qui fait partie de son expérience créative.

Si nous n’avons pas ça, nous vivons ce que nous connaissons aujourd’hui, une science matérielle qui a du très bon et du très mauvais. Sur le plan de la spiritualité, c’est la même chose. Si l’Homme va dans le monde de la spiritualité, il astralise sa conscience. Qu’il aille vers le mauvais, autrement dit la magie noire, je le mets au pire, ou qu’il aille vers les grandes religions, à partir du moment où il est assujetti spirituellement à des doctrines, il ne peut pas avoir la conscience mentale, autrement dit le savoir qui lui permettrait de voir à travers les mystères de ces doctrines qui essentiellement représentent la liberté créative de son mental supérieur.

Donc il est assujetti à des doctrines, il fait encore partie de ces êtres qui vivent l’expérience de l’âme, mais dans ce cas-là, ça sert à l’évolution spirituelle, sociale, de l’Humanité au lieu de faire partie de l’évolution guerrière antisociale de l’Humanité. Donc l’Homme doit sortir de la polarité et pour sortir de la polarité, il faut qu’il ait une conscience intégrale. Autrement dit il faut qu’il soit unifié à sa source et pour qu’il ait conscience mentale de cette unité-là, il faut qu’il puisse communiquer par télépathie avec sa source.

Pour nous les Hommes de l’involution, c’est normal de penser… Un Homme qui ne penserait pas aujourd’hui serait considéré anormal, donc les Hommes de l’involution pensent. Les Hommes de l’évolution ne penseront plus, simplement ils communiqueront par télépathie avec les autres plans, ce sera une autre pensée, une autre forme de pensée qui en elle-même sera créative et qui en elle-même ne sera plus réflective.

Donc si l’Homme vit une pensée, une télépathie avec les circuits universels, il est évident que sa conscience scientifique, sa conscience spirituelle, sa conscience métaphysique est beaucoup plus élargie. Pourquoi ? Parce qu’il n’est plus limité par la mémoire de sa race, il n’est plus limité par la mémoire personnelle, il n’est plus limité par la mémoire de l’émotion qui empêche son mental de prendre réellement la grande allure créative que le mental doit et, est fait pour faire. Donc il n’est pas capable de connaître ce que veut dire la liberté. Tout ce qu’il peut connaître comme liberté, c’est le libre arbitre et le libre arbitre c’est un constat psychologique qui fait partie de l’inclusion de l’Homme involutif dans la grande enveloppe involutive de la conscience expérimentale.

Comme je dis souvent parce que je trouve que c’est un exemple qui sied bien à tous les Hommes, si je marche dehors et que je passe en dessous d’un toit, et qu’une brique me tombe sur la tête, ce n’est pas de la liberté, je vais dire : “ah, ben, moi, je marche dehors, j’ai décidé de marcher là”. Mais si je n’ai pas conscience que la brique va me tomber sur la tête, quelle sorte de liberté ai-je ?

Donc tant que l’Homme ne pourra pas marcher dehors en passant au-dessous d’un toit et savoir qu’une brique va tomber, la voir, ou passer à côté, guider à passer à côté et la voir tomber à côté de lui pour réaliser que le double le protège, à ce moment-là l’Homme n’est pas libre.

Il a simplement un libre arbitre qui fait partie de la relative illusion psychologique de la liberté de son moi qui est essentielle pour la conservation de l’équilibre psychologique de son ego. Un Homme qui n’aurait pas ça, il se sentirait totalement aliéné. Mais à partir du moment où l’Homme va vivre la fusion, il va entrer dans cette unité d’Esprit, d’âme et d’ego, le libre arbitre il va tomber. Parce qu’un Homme qui est conscient est trop conscient des lois de l’énergie pour vivre l’illusion du libre arbitre, il est intéressé à être libre.

Mais qu’est-ce que ça veut dire pour un Homme conscient, être libre ? Ça veut dire comprendre parfaitement les lois de l’énergie sur le plan mental, sur le plan astral, sur le plan émotionnel, sur le plan vital et sur le plan physique. Donc l’Homme doit connaître, comprendre les lois de l’énergie d’une façon parfaite, comprendre les lois de l’énergie (je vous donne la parole tout de suite), comprendre les lois de l’énergie veut dire savoir parfaitement se protéger contre toute forme d’astralisation qui fait partie de sa conscience involutive.

RG : Vous nous avez dit : il sera protégé par son double pour ne pas passer en dessous de l’échelle où la brique va lui tomber sur la tête, c’est peut-être ce qu’autrefois on appelait l’ange gardien ?

BdM : Oui… Le terme de l’ange gardien, je ne le repousse pas parce que c’est un terme qui fait partie des connaissances occultes, métaphysiques, spirituelles de l’Humanité. Seulement que l’ange gardien quelque part dans le temps, il va falloir que l’Homme lui enlève les ailes d’abord ! Il va falloir que l’Homme lui enlève la connotation spirituelle de cette entité un peu brumeuse qui existe à côté de soi ou derrière soi, quelque part dans une sorte de néant mental.

Et il va falloir que l’Homme prenne conscience que cet ange gardien est une entité, une Intelligence qui fait partie d’un monde extrêmement évolué et qui aussi fait partie d’une organisation scientifique dans le cosmos, tellement avancée, que si l’Homme savait objectivement qu’est-ce que c’est un ange gardien, qu’est-ce que c’est un archange, en dehors complètement des nuances spirituelles, l’Homme s’apercevrait que le cosmos que nous considérons aujourd’hui invisible, mais qui un jour sera ouvert à l’Homme, est une immense machine scientifique.

Autrement dit l’Homme découvrira avec le temps que, dans la mesure où il est capable de sortir de son corps matériel, emprunter le véhicule éthérique, il est capable de se promener dans des zones de temps et d’espace où la science est tellement avancée, mais tellement avancée qu’elle correspond à la perfection absolue de ce que nous, sur le plan matériel involutif, nous appelons “Dieu”.

Mais pour que l’Homme puisse bénéficier de ces concepts, de cette science qui vient du double, il faut qu’il ait suffisamment de conscience mentale, autrement dit suffisamment absence d’émotion dans le mental pour pouvoir digérer ceci. Parce que se faire dire par ces plans-là, se faire expliquer l’organisation absolument épouvantablement scientifique de l’univers dans un monde restreint comme le nôtre, ça créé chez l’Homme des chocs. Ça fait de l’Homme une petite “bibitte”, et ce n’est pas le cas.

Mais qu’est-ce qui fait que l’Homme a l’impression d’être une petite “bibitte” lorsqu’il fait face ou qu’il est instruit dans une science extrêmement occulte qui dépasse de plusieurs lieux l’ésotérisme conventionnel, qu’est-ce qui lui permet ça ? C’est cette capacité de supporter ce qu’il sait, ce n’est pas facile “supporter ce que l’on sait”. Ça prend des années, des années, des années, des années.

Éventuellement on devient habitué à supporter ce que l’on sait, et éventuellement on n’est plus intéressé à dire ce que l’on sait parce qu’on sait que ceux qui le reçoivent ne pourront pas supporter ce que l’on sait.

Donc on doit respecter l’Homme, on doit respecter… On peut parler de certaines choses et on aimerait parler d’autres choses. Il est évident que j’aimerais parler de l’organisation invisible des mondes parallèles, mais si ça va créer chez l’Homme des tensions spirituelles ou des tensions psychiques, ou des tensions psychologiques, à ce moment-là il vaut mieux attendre dans un autre temps où d’autres conditions permettront que ce matériel sorte.

RG : Dans la première partie de la soirée, vous avez suggéré de lire des livres comme ceux de Rudolf Steiner, est-ce qu’à ce moment-ci, on pourrait parler de la Cosmogonie d’Urantia pour comprendre l’organisation de l’univers ?

BdM : Oui, puisque la Cosmogonie d’Urantia a déjà été écrite, à ce moment-là elle est déjà disponible dans le monde. La Cosmogonie d’Urantia c’est un grand livre parce que c’est le premier livre qui se donne la vocation voilée d’instruire l’Homme dans une conscience métapolitique du cosmos. Donc dans mon optique, la valeur de la Cosmogonie d’Urantia, c’est d’amener l’Homme qui a une vision plutôt planétaire, politique, de l’univers, de l’amener à sortir de ces frontières psychologiques là pour prendre conscience que l’univers est régi par des Intelligences, que l’univers est habité par des civilisations, que l’univers est extrêmement organisé sur les autres plans, pour le forcer à ouvrir son Esprit à une structure mentale de l’univers.

Pour moi, c’est la grande fonction occulte de la Cosmogonie d’Urantia, c’est ma vision à moi. Mais une fois que l’Homme aura pris conscience, qu’il sera dans la conscience de son double, autrement dit qu’il sera dans l’unité de sa conscience, à ce moment-là il regardera les termes qui sont utilisés dans la Cosmogonie d’Urantia et il poussera encore plus loin l’étude cosmique psycho-mentale de la réalité invisible derrière le monde de la matière. Donc c’est à ce moment-là que l’Homme aura une vision extrêmement, extrêmement matérielle de l’invisible, parce que la Cosmogonie d’Urantia c’est encore un livre qui est d’une haute spiritualité.

Et comme c’est un livre qui est encore d’une haute spiritualité, cette spiritualité influe sur le psychisme humain, et comme l’Homme n’a pas suffisamment d’identité, n’a pas suffisamment d’infusion, il a de la difficulté à aller au-delà de la convention psychique de la valeur de la forme qu’utilise le livre pour décrire ce vaste monde. Exemple : lorsque nous parlons par exemple des archanges, mais qu’est-ce que c’est un archange ? Se faire dire qu’il y a des archanges qui s’occupent de la gestion de l’évolution des Univers locaux, c’est une chose, ça s’arrête là, boum ! Ça, ça devient une forme de doctrine, de doctrine valable, mais l’Homme doit aller au-delà de la doctrine.

L’Homme doit plonger complètement dans le savoir, donc il doit savoir que ce que nous appelons un archange, c’est simplement une forme d’intelligence qui n’a pas de point dans le temps, mais qui a simplement un point dans l’espace psychique du mental cosmique de l’universel. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu’il existe dans l’universel des dimensions tellement avancées dans la Lumière que l’organisation psychique de ces Intelligences-là, par rapport à l’évolution de nos possibilités, de nos potentiels créatifs, est équivalente à la manifestation pré-personnelle d’une personnalité qui n’a pas de “temporanéité” (temporalité).

Ça veut dire que ces êtres-là, dans le fond, représentent l’ultime définition de ce que Dieu peut être sur le plan divisible de la totale et absolue divisibilité. Il faut que nous sachions ces choses-là. Mais comment pouvons-nous savoir ces choses-là ? Nous ne pouvons pas savoir ces choses-là en pensant ! Tu “capotes” ! Nous pouvons savoir ces choses-là en parlant, mais pour savoir ces choses-là en parlant, il faut d’abord être capable de supporter notre parole, il faut s’habituer à notre parole.

RG : Mais ce que vous venez de dire comme définition des archanges, ça peut aussi devenir une doctrine ?

BdM : À partir du moment où l’Homme entrera dans son identité, dans sa conscience, dans sa fusion, dans son unité, il perdra la mémoire de ce qu’il a entendu et il n’aura pas la mémoire de ce qu’il a dit. Donc il n’y a aucun danger à être assujetti à une doctrine. Est-ce que vous vous rappelez de ce que je viens de vous dire ? (rires du public). Moi je ne me rappelle pas de ce que je viens de dire !

Donc j’ai simplement dit quelque chose, ça sert à quoi de dire quelque chose, de plonger un peu dans le savoir ? Ça sert simplement à faire vibrer le mental de l’Homme. Donc ça ne me donne absolument rien d’avoir dit ce que j’ai dit, ça ne vous donne absolument rien d’avoir entendu ce que j’ai dit.

RG : De le mémoriser…

BdM : Tout ce que ça donne, c’est qu’on a eu l’expérience mentale, vibratoire, que quelque chose a été dit, point final ! À partir du moment où l’on sait que quelque chose a été dit, si ce quelque chose qui a été dit ne nous affecte pas parce que l’on ne peut pas s’y attacher, parce qu’il n’est pas dirigé vers le mémoriel ou le mental inférieur de l’Homme, à ce moment-là on est libre de parler. On peut avoir du plaisir de parler. Et l’évolution de la science, l’évolution du savoir à tous les niveaux devrait toujours se finaliser, se terminer dans le plaisir de la science.

RG : Alors soyons très pratiques, à quoi sert l’électron ?

BdM : La fonction de l’électron ? La fonction de l’électron, c’est d’empêcher sur le plan matériel que l’énergie qui fait partie de l’atome s’identifie à l’absolu, s’identifie absolument dans sa progression. Autrement dit c’est pour empêcher que l’atome devienne totalement unique à lui-même. Lorsque vous avez des électrons qui tournent autour d’un soleil, au lieu que le soleil prenne toute la place, vous avez les électrons qui lui enlèvent constamment de l’énergie. La science découvrira un jour que l’électron enlève à l’atome de l’énergie constamment, au noyau… L’électron enlève au noyau de l’énergie, et la fonction de l’électron c’est celui d’empêcher une expansion absolue de l’énergie atomique.

S’il n’y avait pas dans le cosmos d’électrons, s’il n’y avait pas ces particules extrêmement importantes, l’énergie atomique grandirait, grandirait, grandirait, grandirait, grandirait… D’ailleurs, je vais vous dire une chose… L’électron est devenu une particule dans l’organisation matérielle des mondes inférieurs lorsque l’univers a été créé. Originellement, lorsque l’univers existait, les scientifiques essaient de situer ça au niveau du Big Bang, lorsque l’univers existait originellement, il n’y avait qu’une particule, il n’y avait pas d’électrons.

À partir du moment où les électrons ont commencé à vibrer, l’atome a diminué, l’atome universel a diminué, et ce qui existe dans le cosmos c’est la fracturation à l’infini de ceci. C’est pour ça que nous avons des soleils, nous avons des planètes, les planètes sont les électrons, les soleils sont la partie centrale. Il n’y a aucun endroit dans le cosmos où vous avez simplement des soleils, tout a été fracturé. Et si l’électron n’avait pas pris naissance, au cours de l’évolution, des systèmes inférieurs jusque dans la matière, nous n’aurions pas eu de création.

Ce sont les électrons qui ont permis que la création fût dans le sens ou dans la façon où nous le vivons aujourd’hui. Donc qu’est-ce que c’est Dieu ? Si nous le regardons d’une façon réellement absolue, scientifique, au-delà de la conscience spirituelle, d’une façon totalement mentale, Dieu c’est l’origine de l’énergie dans sa phase purement protonique. Dieu c’est l’absolu quantum de la réalité qui n’est pas divisé et indivisible. À partir du moment où ce quantum d’énergie a été divisible, Dieu a cessé d’être dans sa forme originale, il s’est divisé et multiplié dans un vortex descendant d’énergie à l’infini, ce que nous appelons le cosmos aujourd’hui.

Et c’est ce qui a permis à cette énergie, autrement dit à ce Dieu, de se manifester à tous les niveaux de l’organisation cosmique, des plans les plus élevés aux plans les plus inférieurs, les plus matériels. Donc lorsque nous parlons de Dieu, il ne faut pas que nous voyons ce Dieu, autrement dit cette réalité ou ce principe, comme étant un aspect absolument stable et indivisible de l’univers. Il faut que nous le voyons comme un principe absolu qui s’est divisé, qui s’est fracturé pour créer l’univers.

Il faut que nous puissions regarder les concepts que nous utilisons pour la compréhension de l’infini ou des absolus, à partir d’un mental, c’est-à-dire, autrement dit à partir déjà d’une partie de cet absolu, qui est capable dans la moindre de ses particules de se comprendre. Et c’est ça qui permet l’évolution, c’est ça qui permet le développement de l’Intelligence, c’est ça qui permet le développement de la science, c’est ça qui permet à l’univers qui originellement était un bloc indivisible d’énergie, de devenir une multiplicité répétitive de blocs d’énergie capable de soutenir différentes formes de vie, dans la mesure où ce bloc original était capable de se diviser.

Et nous verrons un jour que la division originelle de cette énergie faisait partie d’autres principes extrêmement occultes de ce que nous appelons Dieu. C’est là que l’Homme entrera dans la compréhension des lois absolues des Alephs et qu’il pourra comprendre que la nature de la science n’a rien à voir avec la perfection de l’Intelligence, mais que la nature de la science a à voir avec la perfection de l’énergie de l’Intelligence.

Si nous parlons des archanges ou des anges ou de ces êtres qui ne font pas partie de l’expérience matérielle sur le Globe, nous parlons d’êtres qui sont tellement avancés dans la science ! Pourquoi ? Parce qu’ils s’occupent et ils se préoccupent constamment du perfectionnement de l’énergie de l’Intelligence. C’est ça la science du mental, c’est ça la conscience supramentale qui, sur le plan humain, donnera à l’Homme une vision des choses qui correspondra finalement avec la réalité des choses. Nous devons être capables de regarder la forme et la faire éclater, la faire éclater, la faire éclater, mais ce que nous devons faire pour le faire, demande que nous puissions supporter ce que nous savons.

RG : Et quel est le rôle des trous noirs dans l’infiniment grand ?

BdM : Les trous noirs sont des champs de force magnétique, des champs d’énergie où la Lumière est utilisée pour la création d’univers parallèles. Autrement dit dans le cosmos matériel, lorsqu’une trop grande densité d’énergie est accumulée dans un coin du cosmos, une partie de cette énergie est retirée et réutilisée ailleurs. Donc les trous noirs deviennent des tunnels dans le temps. Et plus tard, lorsque la science sera suffisamment avancée pour voyager à travers ces espaces extrêmement restreints, l’Homme pourra découvrir que lorsque l’énergie de l’Intelligence retire d’un point extrêmement cristallisé dans le cosmos une énergie puissante, cette énergie sert à la construction d’un monde parallèle.

RG : On dit que plus petit que l’électron ou le proton, il y a les photons.

BdM : Oui, mais là… Si on commence à parler des photons et de toutes les particules, ben là, à ce moment-là on continue simplement à se parler, à ce moment-là ça continue à être pour moi “plate” (ennuyeux). Parce que parler de ces choses-là, c’est intéressant seulement dans la mesure où ça peut expliquer des principes de base. Si vous voulez que je parle d’un photon, un photon qu’est-ce que c’est ? Un photon c’est une particule de Lumière qui n’a pas de présence sur le plan magnétique, autrement dit le photon c’est une particule lumineuse qui ne se véhicule pas par les forces magnétiques.

C’est une particule lumineuse qui a la fonction de magnétiser les autres parties autour d’elle pour se donner à elle la rotation nécessaire et la dynamique et la vélocité nécessaire pour transparaître dans l’Éther de la particule ou des particules autour. Un photon c’est une particule d’énergie qui en soi n’appartient pas à notre monde. Et elle devient et elle appartient à notre monde seulement lorsqu’elle a démagnétisé ce qui est autour d’elle et qu’elle a utilisé le magnétisme pour se donner de la propulsion, de la vélocité.

Autrement dit le photon c’est une particule de Lumière qui, en elle-même, n’appartient pas à l’espace temps relatif à la construction atomique des plans que nous connaissons. C’est réellement une particule qui vient d’un monde parallèle, mais elle apparaît dans notre monde dans la mesure où elle est capable de démagnétiser les particules autour d’elle pour s’approprier une force de rotation et une force dynamique qui lui permet d’apparaître dans notre monde. C’est réellement une particule libre.

RG : Alors quand on parle de la crémation, de l’incinération des morts, faire passer le corps d’un individu qui vient de mourir par le feu, donc par l’énergie des photons, quel est le phénomène physique, spirituel ?

BdM : Le feu ce n’est pas une particule photonique, le feu sur le plan matériel c’est un processus de combustion. Sur le plan cosmique, le feu équivaut… C’est une forme d’électrification du feu cosmique. Le feu c’est de l’électricité tellement subtile qu’à partir du moment où elle entre en contact avec les particules inférieures de notre monde, de notre espace temps, elle crée de la combustion.

Le feu c’est un mouvement électrique du feu cosmique, mais ce n’est pas un mouvement électrique dans le sens où nous le connaissons, dans le sens que nous le comprenons. Ce n’est pas un mouvement électrique qui peut, par exemple, être engendré dans une linéarité matérielle, comme nous le faisons au niveau des fils. Lorsque je dis que le feu c’est une énergie électrique, je veux dire que c’est une énergie qui est capable, lorsqu’elle descend sur les plans inférieurs, de faire vibrer les particules, de faire vibrer les particules qu’elles soient simples ou complexes pour leur donner une certaine liberté, pour engendrer le mouvement, pour engendrer une certaine disparition ou une certaine naissance.

Le feu ce n’est pas simplement de la combustion. La combustion c’est l’observation de la phénoménologie du feu à partir du moment où la qualité électrifiante du feu cosmique, autrement dit de toute cette énergie qui est en dehors de notre espace temps, entre en contact avec notre matière.

Nous avons tendance à analyser ou à comprendre la matière à partir des constats pragmatiques qu’elle nous fait voir, lorsqu’en fait, éventuellement, la science sera suffisamment avancée pour pouvoir réaliser que tout ce qui existe en tant que matière sur le plan matériel, est soutenu par d’autres forces sur d’autres plans.

Que ce soit les forces vitales, que ce soit les forces astrales, que ce soit les forces mentales, l’univers ne se tient pas simplement ici ! Il est maintenu par ici, par ici, par ici, par ici, par ici, par ici… C’est un monde qui est septuple.

RG : Et est-ce que rendu à l’Oméga, on retombe à l’Alpha ? C’est-à-dire que c’est sans fn, de l’infiniment petit, on arrive à l’infiniment grand, et de l’infiniment grand on retombe à l’infiniment petit ?

BdM : Lorsque l’on parle de l’Alpha et l’Oméga, on parle du cercle qui se ferme, on essaie d’expliquer la réalisation que le cosmos en lui-même, il est infini, où il commence il finit, où il finit il commence. Mais ça, c’est parce que le cosmos est régi par des lois de cycle qui sont tellement vastes, qu’à partir du moment où un temps est terminé, un autre temps commence, un temps est terminé, un autre temps commence. Il y a toujours perfectionnement, perfectionnement dans l’énergie, perfectionnement dans l’énergie ! C’est pour cela d’ailleurs que l’Homme est si important parce que l’Homme est arrivé à un point, au niveau de son évolution biologique, son évolution vitale, astrale et mentale, il est rendu à un point où il peut retourner à la source.

C’est pour ça que dans les siècles qui viendront, l’Homme créera sur la Terre des systèmes de transport qui sont équivalents à ce que vous appelez vos fameux OVNIs. L’Homme créera des systèmes de transport qui seront extrêmement rapides, qui ne seront pas régis par les lois de la gravité et qui pourront passer d’un espace-temps matériel extrêmement lourd sur le plan quantum, à d’autres niveaux et d’autres niveaux et d’autres niveaux.

Et à partir du moment où l’Homme sera capable de voyager dans ces autres espaces-temps-là, il pourra finalement rencontrer ses créateurs, c’est-à-dire venir en contact éthérique avec des Intelligences qui ont été responsables pour le mouvement perpétuel de sa descente vers la matière. C’est pour ça que l’Homme en arrivera à reconnaître et à venir en contact avec les Intelligences qui lui ont donné naissance, mais au début, avant de pouvoir les voir, il doit pouvoir s’habituer à communiquer avec eux ou avec elles par télépathie.

RG : Êtes-vous dans la notion des raëliens que nous avons été créés par ces êtres qui se déplacent en OVNIs et on va les retrouver un jour ?… Les extraterrestres comme dirait Richard Glenn !

BdM : (soupir de BdM). Si nous entrons dans le phénomène extraterrestre et les conditions de contact entre ces Intelligences et la planète, nous sommes obligés de réellement nous séparer de la moindre spiritualité qui a tendance à colorer notre mental. Sinon nous pouvons faire de “l’overtime”. Moi je ne suis aucunement intéressé à rencontrer Jésus à côté d’un McDonald’s céleste, vous savez ! Mais effectivement, l’Homme est un être – et je parle de l’Homme racial, je parle de l’Homme blanc, de l’Homme noir, de l’Homme jaune, des autres races – l’Homme est un être qui a été… Non, attendez une minute… Si je peux le sortir, je vais le sortir, il faut que je casse quelque chose… L’Homme est un être qui a été créé par des Intelligences, il a été créé par des Intelligences qui viennent d’autres mondes, d’autres plans.

Ce mandant, l’Homme doit reconnaître quelque part dans son évolution que les Intelligences qui sont en évolution dans le cosmos n’ont pas le même statut universel. Autrement dit, il y a des Intelligences qui sont extrêmement négatives, il y a des Intelligences qui sont plus évoluées. Autrement dit, il y a différents statuts d’évolution. Et la race noire, la race jaune, la race blanche, les noyaux de cette race ont été créés par des Intelligences de différents niveaux et de différents statuts et de différentes positions dans le cosmos… On ne peut pas, on ne doit pas croire que les Hommes ou les races ont été créés par la même source, c’est très important ceci !

Parce que si nous nous laissons influencer par ce concept, nous allons avoir tendance à croire que toutes les Intelligences qui viennent des mondes parallèles sont bonnes, sont bénéfiques, et ce n’est pas le cas. Il y a des Intelligences qui sont extrêmement vicieuses, qui sont extrêmement dangereuses, qui ne sont pas intelligentes cosmiquement parlant. Elles sont intelligentes dans le cas de leur propre évolution, elles ont développé des facultés mentales, des facultés mentales très grandes qui, lorsqu’elles viennent en contact avec l’Homme, peuvent créer chez l’Homme l’impression d’une grande Intelligence, lorsqu’en fait ces êtres-là ne sont pas nécessairement très intelligents.

Par contre, il y a des Intelligences, des êtres, des civilisations qui sont extrêmement avancées et ce sont ces êtres-là, ces grandes civilisations qui n’ont pas encore, qui ne sont pas encore venues en contact avec l’Homme, et lorsque ces civilisations viendront en contact avec l’Homme, la civilisation telle que nous la connaissons aujourd’hui sur notre planète n’existera plus. Et le contact qui se fait entre d’autres Intelligences et l’Homme, il est extrêmement hasardeux de le considérer comme étant un contact utile.

Et pour que l’Homme se protège mentalement, astralement, contre ces Intelligences, il faut qu’il soit réellement dans son Esprit, il faut qu’il soit réellement dans sa propre énergie créative, dans sa propre identité. Qu’il puisse aller dans l’intérieur de lui-même, sur le plan mental, et savoir comment vivre cette expérience par rapport à ces Intelligences. Il y a un type aux États-Unis qui a vécu des expériences éthériques avec ces êtres-là et ils l’ont rendu presque fou.

Il est évident que lorsqu’une civilisation passe d’un espace-temps et vient vers la planète, même si elle se situe sur le plan éthérique de la conscience humaine, sans parler du plan astral, que l’Homme qui n’est pas équipé mentalement pour traiter avec ces Intelligences-là, qui peuvent devenir très fluidiques, l’Homme peut subir des chocs psychologiques et psychiques de grande envergure.

C’est pour ça que je n’aime pas parler de ces choses-là parce qu’avant que l’Homme puisse se donner de mettre sur table les mystères de la création, de l’évolution, des civilisations, il faut que l’Homme d’abord mette sur table la science de lui-même. Lorsqu’il aura compris comment est-ce qu’il fonctionne, comment tout fonctionne en lui, mentalement, psychiquement, à ce moment-là il sera prêt à prendre conscience de ces choses.

Et si des phénomènes dans sa vie se manifestent ou si des phénomènes se manifestent dans la vie de l’Humanité, à ce moment-là il ne sera pas perturbé et il ne sera pas magnétisé, et il ne perdra pas son identité. Sinon, nous faisons face à une grande révolution sur la Terre, nous faisons face éventuellement à des mouvements de masse absolument incroyables où les Hommes, d’une part, ceux qui seront très spiritualisés et naïfs, verront dans ces êtres une forme de divinité, et d’autre part, des êtres qui seront suffisamment attirés à ces expériences ou à ces Intelligences pour vouloir partir avec elles.

L’Homme doit savoir et comprendre que c’est LUI-MÊME, dans sa fusion de conscience, qui doit faire le partage des choses et qui ne doit jamais se laisser imposer de l’extérieur quoi que ce soit ! Si nous nous laissons imposer des choses par l’Homme et que nous les gobons, comme nous avons fait pendant l’involution, imaginez-vous ce que nous pouvons gober de ce que d’autres Intelligences, sur le plan astral ou sur le plan éthérique ou sur le plan physique, peuvent nous faire gober ! C’est absolument inouï !

Il y a une chose que je veux mettre le doigt dessus : l’Homme est un être de Lumière, il n’est pas simplement un être plongé dans les ténèbres de sa conscience. En potentiel, il est un être de Lumière. Donc nous avons à la fin du vingtième siècle le début d’une science qui nous permet de connaître, de comprendre les mécaniques ou la mécanique du subconscient. Nous avons la science qui nous permet de connaître et de comprendre comment fonctionne la pensée, où elle est colorée, où elle prend son origine.

Nous avons et nous aurons beaucoup de sciences, donc c’est à nous les Hommes de prendre conscience de cette science et de la faire travailler en nous, autrement dit de la vérifier par soi-même. Nous devons vérifier TOUT par nous-mêmes, donc si nous avons une science qui est universelle, elle sera vérifiée comme étant universelle. Si nous avons une science qui est simplement parallèle, si nous avons une science qui est simplement relative, si nous avons une science qui est astralisée, nous le vérifierons par nous-mêmes qu’elle est astralisée.

Donc s’il y a une partie dans l’Homme qui est absolue, qui est sa Lumière, et que cette partie a la capacité de se fondre avec l’ego, l’ego pourra aller chercher ses propres réponses universelles qui coïncideront avec d’autres réponses universelles. Mais au moins, l’Homme ne sera pas prisonnier de doctrines nouvelles, que ce soit face à des Hommes ou que ce soit face à des Intelligences qui viennent d’autres planètes ou d’autres continuum.

Nous vivons dans un temps où nous vivons la lutte pour l’Esprit de l’Homme et autant j’aime parler de ces choses, autant j’aimerais parler, ou je voudrais, ou je parlerai de ces choses, autant nous devons parler de ces choses toujours d’une façon réaliste, d’une façon intelligente, non pas pour sensationnaliser le réel, non pas pour endoctriner l’Homme, mais pour réellement protéger l’Homme contre lui-même.

Si l’Homme apprend à se protéger contre lui-même ou à se protéger contre tous les mouvements astraux de sa conscience, à ce moment-là lorsqu’il fera face à ces expériences ou lorsqu’il aura accès à des connaissances qui font partie des mystères de l’univers, il ne sera pas troublé, il trouvera ça très intéressant et au lieu de le vivre en tant que connaissance, il le parlera en tant que savoir. Parce qu’un Homme qui est conscient n’est pas intéressé à ces choses-là, elles font partie de sa conscience. Nous sommes intéressées à la connaissance parce que nous n’avons pas le savoir. Lorsque nous aurons le savoir, nous ne sommes pas intéressés à la connaissance. Et c’est ça qui est difficile dans le temps où nous vivons, de réaliser.

RG : L’Homme est Lumière, où se situe cette Lumière et de quelle nature est cette Lumière ?

BdM : Cette Lumière se situe sur le plan mental de sa conscience et le plan mental de sa conscience est un monde, c’est un univers en lui-même. Nous avons tendance à comprendre… Nous pouvons comprendre les trois dimensions de l’espace, mais nous avons des difficultés à comprendre le dimensionnel invisible des plans qui constitue notre réalité psychique. Il est difficile pour nous de comprendre la “spatio-temporanéité” , par exemple, de notre corps éthérique.

Pourquoi ? Parce que nous ne l’utilisons pas. Nous avons plus de facilité à comprendre la “spatio-temporanéité” de notre corps astral parce que nous rêvons, nous allons dans des mondes.

Mais nous avons beaucoup de difficulté à réaliser la “spatio-temporanéité” de notre corps mental parce que nous ne connaissons pas, nous ne connaissons pas la réalité psychique de notre moi universel, nous ne connaissons que la réalité psychique de notre moi planétaire, et ces deux-là font partie intégrale d’une même chose. Ce qui est absolu et particulier chez l’Homme fait partie d’une même composante. Dans le passé ces choses ont été séparées, et elles deviennent encore réunies. Donc l’Homme s’habituera avec le temps à cette capacité mentale de découvrir l’infinité, de parler de l’infinité, ce sera facile pour lui.

Et lorsqu’il aura une conscience éthérique, lorsqu’il pourra utiliser son véhicule éthérique, à ce moment-là il réalisera que son véhicule éthérique c’est la contrepartie matérielle de son corps mental, que ce véhicule éthérique là, il est nourri, il est maintenu en puissance, sa dynamique est donnée par le corps mental.

Donc l’Homme réalisera que la vie de son corps éthérique se situe dans le mental de sa conscience. Et le mental de sa conscience est le point dans le temps et dans l’espace de sa conscience où le double connecte avec tout l’appareil psychique de son être matériel. Donc à ce moment-là, l’Homme aura accès à son cerveau éthérique.

Au lieu d’avoir simplement accès à un cerveau matériel basé sur la mémoire, il aura accès à un cerveau éthérique qui n’est pas basé sur la mémoire, mais qui a accès à une mémoire cosmique universelle sans fin parce que justement, ce cerveau éthérique là fait partie de la composante matérielle du plan mental sur lequel se fixe le double pour rayonner son énergie vers la matière. Donc l’Homme a à comprendre, à réapprendre, à réaliser qu’il est Lumière.

RG : Et de quelle nature est cette Lumière ?

BdM : Cette Lumière, elle est infinie, elle n’a pas de fin dans le temps, mais elle est proportionnelle en Intelligence à l’expérience cosmique de son double. Autrement dit, plus un double est évolué, plus il a la sagesse, la science de l’énergie pour faire évoluer l’humain. Donc vous avez des chérubins, vous avez des séraphins, vous avez des archanges, vous avez, autrement dit des statuts universels de différents ordres. Et ces Intelligences, plus leur expérience elle est grande, plus naturellement le mouvement vibratoire rayonnant de leur énergie à travers le plan mental de l’Homme et tout l’appareil psychique de l’être humain, sera vibrant de cette énergie-là, et ces êtres-là ont la grande responsabilité de ne pas détruire leur contact humain, autrement dit de ne pas détruire le point final de leur connexion avec la matière.

C’est pour cela que l’Homme ne peut pas évoluer psychiquement trop vite.

Souvent les Hommes disent : “ah, ben moi, je suis prêt, parlez-moi de ces affaires-là”, bla bla bla ! Mais aussitôt qu’on leur en parle, ensuite nous les retrouvons à l’hôpital. Donc l’Homme doit comprendre que de l’Intelligence, autrement dit de la Lumière, c’est de l’énergie, ce n’est pas simplement des formes mentales, ce n’est pas simplement des concepts. Les formes mentales, les concepts font partie de l’intelligence inférieure du mental de l’Homme, mais sur le plan mental créatif universel de la conscience de l’Homme, c’est simplement de la Lumière qui rayonne, qui rayonne, qui rayonne, qui rayonne, et qui fait vibrer les cellules, et qui fait vibrer le corps mental de l’Homme pour qu’il parle ou pour qu’il exprime ce que cette Lumière-là contient de science et de connaissance.

RG : Notre double, est-ce que c’est nous autres ?

BdM : Le double, c’est la partie cosmique de nous autres.

RG : Et le double peut être à différents niveaux vibratoires, différents niveaux de conscience, est-ce que l’on a tous un double chérubin, un double archange etc. ?

BdM : Les doubles font partie de la même Lumière, mais ils ont différents statuts universels, ils ont différents niveaux d’expérience, il y a des doubles qui sont très simples, qui n’ont pas beaucoup d’expérience, il y a des doubles qui ont beaucoup d’expérience.

RG : Pour les humains incarnés…

BdM : Pour les humains incarnés. Il n’y a pas un humain sur la Terre qui n’a pas une connexion avec son double, si l’Homme n’avait pas de double, il ne pourrait pas penser. Ce n’est pas le fait que nous venons de la mort que nous pouvons penser, c’est le fait que nous avons contact avec la Lumière qui nous permet de penser.

RG : Alors, chaque humain a un double qui est peut-être en première année, l’autre en troisième année, l’autre est en secondaire, l’autre est à l’université ?

BdM : Exactement.

RG : Et comment ça se manifeste dans l’être humain qui est incarné ici, la qualité de son double ?

BdM : Ça se manifeste dans une plus grande conscience. Plus un être a une grande conscience, plus le double est expérimenté, expérimenté, expérimenté, expérimenté, expérimenté. Vous avez des êtres, par exemple, comme le Nazaréen, ce sont des êtres qui ont des doubles de très grande expérience. Ce sont des êtres qui ont le contact universel avec des Intelligences ou des principes d’Intelligence qui sont très très avancés, ce qui donne à ces êtres-là, ici, une capacité créative qui est hors de l’ordre humain naturel.

La raison pour laquelle dans le monde occidental, nous avons tendance à diviser notre nature, c’est-à-dire prendre conscience d’une nature matérielle et plus ou moins opter pour une nature spirituelle ou cosmique, c’est parce que nous avons des sens, c’est-à-dire que nous avons un corps astral qui bloque cette Lumière-là.

Mais par contre il y a des religions, d’ailleurs toutes les religions dans un sens, mais l’orientalisme dans un sens encore plus avancé, ont tendance à unifier et à donner à l’être humain une valeur cosmique, une essence cosmique, une unité dans un Grand Tout, et ceci c’est valable dans un sens seulement.

C’est valable dans le sens qu’effectivement, l’Homme est un être qui fait partie d’un Grand Tout, mais où cette conception spirituelle, mystique, est dangereuse pour l’Homme, c’est qu’à partir du moment où l’Homme entrera en contact avec la fusion, vivra la fusion ou entrera en contact avec le double, il sera forcé de prendre conscience que la qualité cosmique unifiante de sa nature, c’est un des grands pièges – astral, spirituel – de la conscience involutive ! FIN.

mise à jour le 14/09/2024

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