Mini séminaire, première partie

Bernard de Montréal et Richard Glenn

Vidéo 27A – 39:47

“Mais en tant qu’individus… nous serons obligés éventuellement de faire face à des situations d’ordre universel et cosmique sur notre planète, nous serons obligés de faire face à des dimensions qui, par le passé, ont soulevé de grands mouvements de superstition dans le monde ; des mouvements qui se sont éteints avec l’évolution de la science et des mouvements qui ont été rejetés catégoriquement ensuite par la science.” BdM

En Français vous lisez la transcription manuelle de la vidéo short de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Richard Glenn (RG) : Moi ce soir, Bernard, je voudrais que tu me fasses un dessin sur toute l’histoire, là : le supramental, l’esprit, l’énergie, les plans de la Lumière, le supramental, l’astral…

Bernard de Montréal (BdM) : Si tu peux arrêter de parler, on va commencer (rires du public). C’est un bonhomme ce Richard, un bonhomme ! Je vais vous faire un changement, je vais vous donner un petit séminaire, hein, c’est amusant, ça ne te dérange pas ?

RG : C’est excellent, excellent ! Je n’ai jamais assisté aux séminaires, enfin en voilà une petite idée de ce que c’est !

BdM : Bon, alors je sépare l’évolution de l’Homme, je lui donne une courbe descendante et une courbe ascendante OK. ? La courbe descendante je l’appelle l’involution, la courbe ascendante je l’appelle l’évolution. Et aujourd’hui l’Homme se situe à la pointe de rencontre de ces courbes-là. Mettons une date : 1969 si vous voulez. Si on regarde l’évolution – non pas d’un point de vue Darwiniste –

mais d’un point de vue occulte, autrement dit selon les recherches intérieures de l’Homme et qu’on recule dans le temps, on peut situer il y a douze-mille ans l’effondrement d’une grande civilisation à laquelle le nom de l’Atlantide a été donné.

Donc c’était une période où l’Homme a intensément développé ce qu’on appelle le corps astral qui est un aspect de sa conscience, qui est un véhicule subtil de sa conscience, qui est directement relié à tout ce qui est “psycho-émotionnel”. Et ensuite, après la destruction de cette civilisation jusqu’à aujourd’hui, l’Homme a développé une autre partie de sa conscience, qu’on peut appeler occultement le développement de la conscience mentale inférieure, qui a donné naissance au développement très avancé de l’intellect, qui aujourd’hui sert à l’Homme pour la compréhension du monde matériel.

Et à partir de 1969 sur cette planète, il y a eu un phénomène nouveau dans la conscience de l’Homme auquel on peut donner le nom de fusion ou auquel on peut donner le nom d’éveil de la conscience supramentale sur Terre. Et il y a des Hommes dans le monde qui ont cessé de fonctionner au niveau du mental inférieur, donc de l’intellect, et qui ont commencé à développer encore une autre couche de conscience qu’on appelle la conscience supramentale. Et ces Hommes ont développé des facultés qui sont en voie de développement et qui elles aussi coïncideront avec un autre cycle d’évolution, qu’on peut appeler une sixième race-racine.

Occultement parlant, lorsque l’on parle de l’évolution de l’Homme, on parle de l’Atlantide qui était la quatrième race-racine avec ses sous-races, les races Indo-Européennes dont nous faisons partie, qui font partie de la cinquième race-racine et ses sous-races. Et il y a maintenant le début dans le monde d’une nouvelle race-racine qui donnera aussi ses sous-races. Et il y aura en finalité une septième race-racine qui permettra à l’Homme d’atteindre un niveau d’évolution suffisamment avancé pour ne plus avoir besoin de l’utilisation organique de son corps matériel. Mais on ne s’occupe pas de ceci pour le moment, donc on s’occupe de la sixième race-racine qui ne représente pas une race physique mais qui représente un aspect purement psychique de la conscience mentale nouvelle de l’Humanité future.

Il est évident que pour comprendre l’évolution de l’Homme sur ce plan-ci, à partir du point du vortex renversé vers sa finalité, qui est peut-être de deux-mille-cinq-cents années selon les informations que nous recevons, il est évident que l’Homme va passer à des étapes de conscience absolument extraordinaires, c’est-à-dire qu’autant l’Homme de l’Atlantide était limité par rapport à l’Homme des races Indo-Européennes, autant l’Homme d’aujourd’hui est limité et sera limité par rapport à l’Homme de la prochaine évolution de la conscience supramentale sur la Terre, qui avait été prédite par Aurobindo.

Ce qui est intéressant dans l’évolution de la conscience supramentale, c’est ceci : c’est qu’autant aujourd’hui, nous les Hommes, les Hommes rationnels, les Hommes cartésiens, les Hommes très réflectifs de la cinquième race-racine, autant nous avons une tendance à croire que notre mental est régi par notre ego, autant demain l’Homme découvrira que le mental humain n’est pas régi par l’ego, que le mental humain est dans sa définition psychologique, l’expression réflective de l’ego, et que sa source se situe dans des mondes parallèles auxquels on peut donner le terme de “monde mental” pour le moment, mais auquel on donnera plus tard le terme de “monde architectural”.

Autrement dit ce que je veux dire, c’est que plus l’Homme se donnera la peine ou la capacité ou la liberté de découvrir la source de sa pensée, plus il lui sera possible de commencer à entrer en communication télépsychique avec les mondes parallèles, pour éventuellement en arriver au cours de l’évolution, sur le plan mondial, sur le plan universel de la race, à pouvoir décoder instantanément

les mystères de la vie, autant dans le royaume de la matière que dans le royaume astral de l’âme que dans le royaume mental de l’Esprit. Autrement dit, ce que je veux dire, c’est qu’il est arrivé, l’Homme, à un point où aujourd’hui il lui est possible d’atteindre un état de conscience mentale suffisante à elle-même. Et quand je dis une conscience mentale suffisante à elle-même, je ne veux pas dire une conscience mentale basée sur la valeur psychologique de la vérité.

La vérité c’est un terme, c’est une conviction personnelle, ou une conviction sociale, ou une conviction sociologique collective, qui fait partie des besoins émotifs de l’Homme en tant qu’individu, ou de la société en tant que collectivité, de s’assurer une prédominance dans le monde de la matière. Mais sur le plan de l’évolution de la conscience future de l’Humanité, le phénomène de la vérité ou sa contrepartie psychologique, ou sa valeur émotive, sera absolument inutile pour la simple raison que l’Homme ne pourra plus utiliser l’émotivité de sa conscience dans l’évaluation psychologique de son savoir. Il n’aura plus à utiliser l’émotivité de sa conscience pour le développement de la sécurité mentale de son moi.

Donc l’Homme sera absolument libre dans le mental de pouvoir exercer sur le plan psychique, l’expression, l’élaboration et la définition des thèmes ultimement infinis de la conscience universelle qui font partie de toutes les races dans le monde, qui font partie de toutes les races dans le cosmos, et qui font partie en fait de l’unité invariable de l’Esprit, dans sa définition absolue, en tant que source originelle de la Lumière et de son mouvement dans le cosmos.

Donc viendra un point au cours de l’évolution de l’Humanité où finalement l’ego aura rattrapé le temps perdu sur la conscience du moi, et où le moi aura finalement atteint les limites possibles de sa définition psychologique, en introduisant dans sa conscience le potentiel créatif de son mental pur, c’est-à-dire de son Esprit.

Et nous découvrirons sur la Terre, dans différentes races, dans différentes nations, dans différents temps, des individus qui connaîtront la fusion, c’est-à-dire qui en arriveront à pouvoir dans l’instantané graviter vers des sources de connaissances tellement grandes que, la science mondiale, sur le plan de la technologie, de la technique, de la médecine, de la psychologie ou de l’Histoire, en sera totalement renversée. Pourquoi ? Parce que pour la première fois depuis l’évolution de l’Homme, pour la première fois depuis la descente de l’Esprit dans la matière et pour la première fois depuis l’alliance de l’âme avec le matériel, l’Homme aura finalement atteint la capacité de supporter sa connaissance absolue.

Ce que j’appelle connaissance absolue, c’est la capacité du mental humain de pouvoir supporter et d’absorber sa propre Lumière. La connaissance absolue n’est pas une faculté. La connaissance absolue n’est pas une prédestination. La connaissance absolue n’est pas un besoin. La connaissance absolue est une finalité évolutive correctionnelle, c’est-à-dire qui fait partie du grand champ d’activité de la Lumière dans le cosmos et qui permet à tous les royaumes, à toutes les instances intelligentes, c’est-à-dire à toutes les espèces intelligentes

dans l’univers de se rencontrer sur un plan mental supérieur, c’est-à-dire sur un plan d’énergie suffisamment puissant pour permettre éventuellement au cours de l’évolution, la disparition éventuelle du corps matériel pour la résurrection inévitable du corps éthérique, c’est-à-dire la capacité chez l’Homme de finalement entrer en composante énergétique avec les différents soleils qui composent l’organisme universel, et qui en sont son Esprit, sa Lumière et sa fondation, dans le mouvement et dans la compréhension infinie de ce que nous appelons aujourd’hui la conscience atomique.

Donc il viendra un point au cours de l’évolution où l’Homme sera capable, sans avoir à penser, sans avoir le besoin de penser, l’Homme sera capable de finalement intervenir d’une façon catégorique dans la construction mentale des archétypes involutifs et évolutifs de la conscience universelle sur la Terre. Ceci veut dire que l’Homme éventuellement en arrivera à réaliser qu’il est absolument un être intelligent.

L’Homme en arrivera à réaliser que l’Intelligence n’est pas simplement l’expression d’une forme d’éducation, mais que l’Intelligence est d’une façon absolue la caractéristique fondamentale de tout esprit dans une matière quelconque.

Seulement nous sommes à un point aujourd’hui où en tant qu’ego ou en tant que moi humain, nous sommes forcés de vivre à l’intérieur des limites qui nous ont été imposées par la réflexion universelle, c’est-à-dire par l’Histoire et par la mémoire de l’Humanité.

Et il n’a pas encore été donné à l’Homme – parce qu’il n’y a pas suffisamment de sciences dans ce domaine – il n’a pas encore été donné à l’Homme la capacité de savoir et de comprendre comment fonctionne sa psyché, comment fonctionne son moi, comment fonctionne son ego, et que veut dire le terme Intelligence dans sa définition universelle, de sorte que l’Homme est piégé aujourd’hui par son corps astral, c’est-à-dire par ses sens !

Il est obligé de substituer à sa connaissance fondamentale et universelle, une petite connaissance limitative conditionnée par l’Histoire, et sujette au cours de l’évolution à être révisée, comme toutes les théories de la science devront l’être, non pas dans le sens que la science aujourd’hui n’est pas utile, au contraire elle est très utile, mais dans le sens que la science aujourd’hui aussi fait son parcours inévitable vers sa propre abolition. De même que toutes les civilisations font leur parcours inévitable vers leur propre abolition.

Mais de même qu’une civilisation trouve très difficile la réalité de son abolition, de même la science trouvera difficile la réalisation de sa propre abolition. Et c’est très normal. On ne peut pas demander à des êtres qui pensent ou à des êtres qui ont une certaine conscience de promouvoir dans le monde leur propre déchéance ou leur propre anéantissement. On est obligé de prendre conscience de ce que nous sommes, de ce que nous avons fait, de ce que nous pouvons faire, dans le but d’évoluer, dans le but de permettre à l’Humanité d’évoluer.

Mais en tant qu’individus – je dis bien en tant qu’individus – nous serons obligés éventuellement de faire face à des situations d’ordre universel et cosmique sur notre planète, nous serons obligés de faire face à des dimensions qui, par le passé, ont soulevé de grands mouvements de superstition dans le monde ; des mouvements qui se sont éteints avec l’évolution de la science et des mouvements qui ont été rejetés catégoriquement ensuite par la science.

Donc nous serons obligés avec le temps de revoir et de revivre certaines expériences afin de prendre conscience que le cosmos est illimité, que la conscience humaine est illimitée et que l’Homme dans son intériorité est aussi puissant que sa conscience peut l’être. C’est très important aujourd’hui dans un monde où nous sommes obligés de vivre au carrefour d’une multitude de courants d’esprits qui, dans leur ensemble… Et quand je dis “dans leur ensemble”, je regarde certainement les États-Unis où cette expérience collective dans son affrontement avec l’individualité a tendance lentement à créer une psychose collective.

L’Homme ne peut pas indéfiniment être bombardé dans le monde par des courants d’idées qui sont amplifiés dans leur nombre par la télévision ou par les journaux, ou par les différentes formes de presse libre. Il viendra un point ou l’Homme ne sera plus capable de supporter cette tension psychique et psychologique qui naît de différents affrontements entre la vérité et le mensonge.

Viendra un point, au cours de l’évolution de la conscience supramentale sur la Terre, où l’Homme sera obligé de définir la réalité par rapport à lui-même. Mais ce sera “un lui-même” qui sera universel, ce ne sera pas “un lui-même” qui sera fondé sur l’espièglerie de son propre Esprit ou sur la vanité de son propre ego, ou sur l’insécurité de son propre moi.

Donc à partir de ce moment-là, l’Homme commencera à pouvoir comprendre le phénomène humain, la civilisation dans tous ses aspects. Et il ne sera plus “bourrassé” (malmené) psychologiquement par ce qui se passe ou par ce qui se passera dans le monde. L’Homme commencera à être libre. Et à partir du moment où il commencera à être libre, il commencera finalement à comprendre la vie dans sa qualité fondamentale. Et plus il évoluera, plus il comprendra la vie d’une façon absolue, intégrale et savante, dans un sens qui ne fait pas aujourd’hui partie de la conscience de la cinquième race-racine.

Pourquoi tout ce verbiage ? Pour simplement amener l’Homme petit à petit à comprendre que la plus grande fidélité qu’il puisse se donner, se créer, c’est la fidélité à lui-même. Nous vivons dans un siècle où l’amour pour l’individualisme, surtout dans le monde occidental, est très avancé. Nous sommes devenus de plus en plus des individualistes mais l’individualisme, s’il demeure une attitude, n’est pas foncièrement intégré à la réalité de l’être humain. Autrement dit, se promener sur la rue avec des culottes rouges et des chaussons jaunes et faire l’amour à New York, dans le Time Square à New York, c’est une forme d’individualisme. Mais c’est de l’excentrisme, c’est une forme d’astralisation de la conscience humaine.

L’Homme n’a pas besoin pour maintenir son individualité, pour exprimer son individualité dans le sens concret du terme, de bafouer les sensibilités des masses ou de bafouer les sensibilités de son peuple ou de bafouer les sensibilités de ses populations. C’est une illusion ! Et ça fait partie des modes caractéristiques du vingtième siècle, éventuellement ça devient banal, éventuellement ça devient même stupide, éventuellement ça manque absolument d’esthétique. Donc l’Homme nouveau, l’évolution de la conscience supramentale sur la Terre, effectivement, permettra à l’Homme de développer une conscience extrêmement individualisée mais non pas individualiste.

L’Homme sera individualisé pourquoi ? Parce que la réalité de sa conscience sera fondée sur la fusion de son Esprit et non pas projetée dans le monde aux yeux des Hommes pour révéler une sorte de flirt avec l’excentrisme. Un Homme n’a pas besoin de se promener dans le monde et d’être marginal pour être réel. Au contraire. Plus l’Homme sera conscient moins il sera marginal, plus il sera réel et plus il sera anonyme dans sa réalité parce que la réalité de l’Homme, c’est une chose qui va entre lui et lui-même et non pas entre lui et les autres.

Si nous regardons l’évolution nécessaire d’une race-racine sur notre planète, c’est pour comprendre un peu le phénomène humain. Que nous établissions des coordonnées, c’est purement pragmatique, c’est purement pour donner un cadre de compréhension chronologique à des événements inévitables ! Mais si nous parlons d’une race consciente, si nous parlons d’une Humanité consciente, nous sommes obligés de parler d’Hommes et d’individus conscients.

L’évolution de la conscience supramentale sur la Terre ne se fera jamais à l’échelle d’une collectivité quelconque. L’évolution de la conscience supramentale sur la Terre ne sera jamais l’expression d’une force collectivante. Ce sera toujours des individus dans le monde qui graviteront petit à petit, de plus en plus, vers ce point de leur conscience où ils s’uniront avec leur propre source, leur Esprit, leur double, quel que soit le nom que nous puissions donner à cette réalité qui fait partie de l’Homme.

Mais le mouvement fondamental dans cette direction sera basé sur ceci : il sera basé sur la compréhension du phénomène de la pensée qui n’a jamais été faite depuis l’involution. Ce n’est pas suffisant de dire “je pense, donc je suis” . C’était bon pour Descartes de dire “je pense, donc je suis”, parce que ça faisait partie de la réalisation que la pensée en elle-même a une puissance qui doit être réalisée sur le plan de l’individu.

Mais sur le plan d’une conscience créative, viendra le point où la pensée de l’Homme sera transmutée complètement, intégralement. Et l’Homme ne pensera plus au cours de l’évolution. Sa pensée sera transformée en un mode d’expression créative de son mental supérieur. Et ce mental deviendra totalement télépsychique. Autrement dit, l’Homme vivra une communication instantanée avec les plans universels et ce mode de communication ne sera plus réflectif. À partir du moment où la pensée cesse d’être réfléchie dans le mental de l’Homme, la

pensée cesse d’être subjective. On ne peut plus dire que l’Homme pense, on dit que l’Homme communique avec les plans universels de sa propre conscience.

Mais pour que l’Homme en arrive à comprendre ceci d’une façon intégrale, il lui sera nécessaire de réaliser que la pensée, telle que nous la concevons aujourd’hui, telle que nous la vivons aujourd’hui, telle qu’elle se fixe dans notre mental, telle qu’elle est produite ou perçue par nous en tant qu’ego inconscient, doit éveiller en nous une certaine réalisation, dans ce sens que l’Homme doit en arriver à pouvoir réaliser que sa pensée en elle-même le divise contre lui-même. Seulement dans la mesure où lui, pour des raisons d’involution et d’inconscience, l’assujettit à la polarité du bien ou du mal, du vrai et du faux.

À partir du moment où l’Homme polarise son mental, qu’il en établit des coordonnées négatives ou positives, il vient de créer la scission entre lui-même sur le plan matériel et lui-même sur le plan cosmique et universel. Ceci est très important ! C’est tellement important que c’est la clé fondamentale de la prochaine évolution. Ce qui fait que nous avons tendance à toujours vivre notre pensée par rapport à une polarité, c’est l’insécurité fondamentale de notre ego, c’est la capacité puissante et vampirique de nos émotions, c’est notre incapacité en tant qu’ego ou en tant qu’individu mal éduqué ou trop éduqué, de ne pas pouvoir supporter ce que nous savons.

Il n’y a pas un Homme dans le monde qui ne sait pas quelque chose. Tous les Hommes savent quelque chose mais il n’y a pas d’autorité mondiale, il n’y a pas de définition culturelle, il n’y a pas de support culturel dans le monde qui puisse supporter qu’un Homme sache quelque chose. Il y a des institutions qui se donnent le droit de savoir quelque chose pour instituer ce savoir et en conditionner le mental de l’Homme. C’est ce que nous appelons la science à différents niveaux, c’est normal.

Mais il n’y a pas le mouvement contraire où les institutions dans le monde peuvent donner ou redonner à l’Homme son autorité, c’est-à-dire lui redonner la petite dimension de lui-même qui pourra un jour devenir très grande, celle de sa propre Lumière. Et vous pouvez faire le test d’une façon très simple dans le domaine spirituel, dans le domaine de la religion. Un jour, lorsque les centres de l’Homme seront suffisamment ouverts, il pourra faire la même chose dans le domaine de la science.

Un Homme qui est dans le monde et qui, par exemple, irait voir un clerc ou quelqu’un qui travaille dans la religion et qui lui parlerait de Dieu, et qui dirait :

“bon, ben, Dieu c’est telle chose, telle chose, telle chose” , on lui dirait : “mais de quel droit tu parles de Dieu ? De quel droit tu parles de Dieu”… ? Et si l’Homme est moindrement évolué et qu’il peut réellement fragmenter la forme de Dieu pour en faire ressortir ou jaillir d’autres formes qui font partie de la dimension créative de son mental, il sera encore plus repoussé par l’institutionnalisation d’un savoir qui se rattache à la compréhension des mondes invisibles.

Donc c’est pourquoi je dis que l’Homme ne pourra pas entrer dans le monde, dans une conscience supramentale, avec l’appui du monde. L’Homme aura une conscience supramentale lorsqu’il se sera complètement libéré du besoin de l’appui du monde pour finalement commencer lentement à réaliser et à supporter ce qu’il sait. Et la condition pour ceci, c’est de ne pas tomber dans le piège de la polarité du vrai et du faux.

Si l’Homme tombe dans le piège de la polarité du vrai et du faux, il émotive sa conscience, il insécurise son moi, et il développera des attitudes extrêmes face à la réalité. Le vrai et le faux ne représentent que des composantes psychologiques d’une incapacité mentale de savoir ! Lorsque vous mangez un bon steak, vous ne vous demandez pas si c’est vrai ou si c’est faux, il n’y a pas de polarité, c’est pour ça qu’il est bon. Mais si vous commencez à vous demander s’il y a dedans de la vermine, ah là, à ce moment-là vous avez l’estomac qui ne répond plus ! Et c’est la même chose au niveau de la connaissance, au niveau du savoir.

La connaissance est au mental inférieur ce que le savoir est au mental supérieur. La connaissance fait partie du besoin de l’ego, alors que le savoir fait partie de la réalité du moi. Donc il n’y a pas de division ou de séparation entre la connaissance et le savoir. La connaissance fait partie d’un niveau de conscience et le savoir fait partie d’un autre.

Dans le domaine de la connaissance, on parle de certaines choses et dans le domaine du savoir on parle d’autres choses. Les deux peuvent se rencontrer, fraterniser ensemble et être très bien ensemble. Le quatrième étage est toujours bien avec le cinquième étage au-dessus de lui… Et l’Homme est un être multidimensionnel mais l’Homme aussi est un être qui possède et qui vit une conscience expérimentale. Nous avons sur la Terre une conscience expérimentale, nous n’avons pas de conscience créative.

Regardez vos vies ! Vos vies, c’est de l’expérience ! À partir du moment où vous entrez dans le monde, votre vie c’est constamment de l’expérience ! Mais l’Homme ne peut pas vivre indéfiniment d’expérience. Un jour, l’Homme devra vivre de conscience créative, à ce moment-là la vie vaut la peine d’être vécue, la vie devient très grande, très vaste, elle est puissante en créativité, et l’Homme cesse de vivre l’expérience de l’âme. Mais pourquoi l’Homme vit l’expérience ?

Parce qu’il est rattaché à des forces puissantes – que j’appelle “la mémoire” – qui, en fait, sont ce que vous appelez “l’âme”.

L’Homme ne vit pas de son Esprit, il est rattaché à l’âme, il vit de l’âme, il est constamment vampirisé par l’âme. Les gens qui ont fait des recherches dans le “rebirth” ou les gens qui ont fait des recherches dans le retour de l’être dans un certain passé, ont très bien déterminé que certaines personnes aujourd’hui soufrent de certaines choses parce que dans une vie antérieure, elles ont souffert de la cause. Il y a des gens aujourd’hui qui ne sont pas capables d’entrer dans un élévateur (ascenseur) parce qu’ils vivent des traumatismes qui viennent d’avant la

vie matérielle ; ou qui ont été étouffés dans des conditions antérieures, ils ne sont pas capables… Ils suffoquent. Donc l’Homme vit l’expérience de l’âme. Il vit, il est rattaché à sa mémoire, autant la mémoire inconsciente très vaste de son mouvement évolutif antérieur que la mémoire très vaste qu’il vit aujourd’hui en tant qu’être expérimental.

L’Homme ne peut pas indéfiniment vivre d’expérience sur la Terre ! C’est une insulte à son Intelligence universelle !

C’est absolument irréconciliable avec la nature de l’Homme que l’Homme ne puisse pas dire : “bon, ben, dans dix ans je veux faire telle chose, dans cinq ans je veux faire telle chose”, c’est absolument irréconciliable avec la nature de l’Homme qu’il ne connaisse pas son avenir ! C’est irréconciliable avec la nature de l’Homme qu’il ne connaisse pas la nature de l’Homme devant lui. Autrement dit, c’est irréconciliable avec l’Esprit de l’Homme que cet Esprit dans l’Homme soit forcé de vivre par rapport à des dictées de la raison parce que l’Homme, sur le plan matériel aujourd’hui, fait partie d’une génération dont la conscience est descendante. La conscience de l’Homme doit passer de la descente dans la matière vers la sortie éventuelle vers l’éthérique, c’est-à-dire cette partie de la réalité de la planète qui est ultimement le monde dans lequel l’Homme doit naturellement vivre son immortalité.

L’Homme n’est pas fait pour venir dans la matière et mourir. Ce que nous appelons la mort, c’est-à-dire ce que nous appelons le retour de l’Homme ou de l’âme au plan astral, ça fait partie de l’inconscience de l’Homme. Ça fait partie du fait que l’Homme est totalement coupé des circuits universels qui sont la source de sa génération, qui sont la source de son Intelligence, qui sont la source de sa vitalité, qui sont la source de son moi planétaire ! Donc l’Homme doit retourner à la source mais l’Homme ne pourra pas retourner à la source à travers les illusions spirituelles, historiques, de l’involution. L’Homme ne pourra pas retourner à sa source en utilisant les anciennes idées qui l’ont forcé à être prisonnier de la matière. L’Homme ne va pas retourner à sa source en utilisant les anciens moyens qui ont fait de lui un être à conscience expérimentale. L’Homme ne va pas retourner à sa source en croyant.

L’Homme va retourner à sa source en développant graduellement au cours de son évolution, la capacité de supporter ce qu’il sait.

Mais dans le monde actuel, nous sommes voués à une mythologie, à une systématisation psychologique de notre moi. Nous sommes voués à l’emprise d’une attitude mentale psychologique qui affecte toutes les Humanités : la croyance. Pourquoi l’Homme a besoin de croire ? Parce qu’il ne sait pas !

Pourquoi l’Homme a besoin de croire ? Parce qu’il est un être à conscience expérimentale, donc il n’a aucune Lumière dans le mental. Il vit dans le mouvement très sombre de sa petite conscience, donc il est obligé de croire pour se rattacher à quelque chose de vital et d’absolu.

Mais cette croyance à l’absolu qui fait partie du conditionnement psychologique de l’ego, cette croyance à l’absolu, elle a été établie pas qui ? Elle a été établie par l’Homme de l’involution. Vous savez très bien que si vous allez dans le monde et que vous contez une histoire à quelqu’un, que l’histoire que vous allez conter ne sera plus la même, lorsqu’elle sera reçue et racontée par l’autre que celle que vous aviez originellement dite.

Imaginez-vous que quelqu’un s’en va dans le monde et essaie de répéter ce que moi je dis aujourd’hui, en tant qu’initié, vous vous imaginez comment ça va sortir demain ! Donc il y a des Hommes dans le passé qui ont fait des choses, il y a eu des Initiés qui sont venus dans le monde pour aider à l’évolution de l’Humanité, mais ce que ces êtres ont dit et ce qui a été rapporté de ce qu’ils auraient dit, c’est une autre chose.

Et je peux substantivement vous dire une chose – parce que le phénomène, je le connais depuis des années – c’est absolument impossible à un Homme de parfaitement répéter ce qui est parfaitement dit. Essayez de le faire quand vous retournerez chez vous ce soir ! C’est impossible à un être humain de répéter ce qui est parfaitement dit. Et je vais vous dire pourquoi : parce que ce qui est parfaitement dit – autrement dit ce qui n’est pas coloré par l’ego, ce qui n’est pas astralisé, ce qui ne fait pas partie de l’inconscience de l’Homme mais ce qui fait partie de la cosmicité de l’Homme – ce n’est pas dirigé vers l’ego de l’Homme ou à l’ego de l’Homme ou à l’intellect de l’Homme, c’est dirigé à son Esprit.

Et si l’Homme n’est pas dans son Esprit, comment voulez-vous qu’il reprenne ce qu’un autre Esprit a déjà dit ? C’est impossible. Donc à ce moment-là, il y a coloration. Et de la coloration des paroles des Initiés sont nées ce que nous appelons les religions pour le bénéfice évolutif de l’Humanité. Et je suis d’accord et je suis très content que ceci se fasse et que ceci se soit fait parce que c’est nécessaire. Mais viendra un temps, au cours de l’évolution, où l’Homme n’aura plus besoin de support moral pour donner à sa conscience la plénitude de son propre savoir. C’est ça la conscience supramentale.

Et puisque nous parlons à des Québécois, puisque nous parlons à un peuple qui, pour de très bonnes raisons, a eu la chance de vivre une certaine proximité avec le monde spirituel que la religion lui a donnée, déjà nous avons un avancement, dans ce sens que déjà, nous sommes des êtres qui avons déjà une certaine sensibilité vers l’invisible. Mais de là à entrer dans la recherche profondément occulte de la conscience en utilisant les voies spirituelles de l’involution, ça nous amènera directement à la polarité du moi. Ça nous amènera au confit du bien et du mal, du vrai et du faux et ça nous créera une très grande souffrance dans le mental.

C’est pour ça que je dis : L’Homme conscient, l’évolution de la conscience supramentale sur la Terre commencera à partir du moment où l’Homme aura déjà compris le besoin de ne pas assujettir sa pensée au vrai et au faux, mais d’apprendre graduellement à la vivre et d’en supporter le mouvement jusqu’à ce que cette pensée un jour en arrive à être parfaite, c’est-à-dire totalement dans sa propre Lumière, totalement dépolarisée, pour que finalement l’ego, le moi… L’ego, l’âme et l’Esprit s’unifient et fassent de l’Homme un être réel.

Qu’est-ce que c’est un être réel ? Un être réel, c’est un être réel ! Ce n’est pas un être qui a besoin de la vérité, ce n’est pas un être qui bouffe de la vérité. Si vous bouffez de la vérité, demain vous boufferez du mensonge parce qu’il y aura des gens qui vous amèneront encore plus loin aux confins de l’Infinité du réel. Si vous bouffez de la vérité, un jour vous serez obligés de la refaire cette démarche parce que la seule chose qui convient à l’Homme, qui convient à sa conscience, qui convient à son Esprit, qui convient à son âme, qui convient à son ego, qui convient à son être, c’est la paix.

Mais qu’est-ce que c’est la paix ? La paix c’est l’arrêt, l’arrêt de la recherche. Vous allez dire : “mais oui, mais il faut rechercher” , je dis oui, l’Homme recherche, malgré vous-mêmes vous recherchez, tous les Hommes recherchent, mais viendra un point au cours de l’évolution où l’Homme n’aura plus à rechercher, l’Homme n’aura plus à chercher et l’Homme cessera de rechercher lorsqu’il aura finalement compris qu’il sait. Et là vous allez dire : “oui, mais comment est-ce qu’on peut savoir qu’on sait”… Vous le saurez dans la mesure où vous vous permettrez de le supporter, dans la mesure où vous n’aurez pas besoin d’appeler quelqu’un pour savoir si vous avez raison. Et là vous allez dire : “ben oui, mais si on a raison ou si on se donne raison, c’est dangereux”. Je vais dire oui, parce qu’un Homme qui cherche à avoir raison, c’est un Homme qui est déjà dans la recherche de sa raison !

Mais n’y a-t-il pas des expériences dans votre vie, dans votre vie de tous les jours, dans votre coin personnel, n’y a-t-il pas des moments dans votre vie où vous pouvez sentir que ce que vous savez, c’est ça ? Et quand c’est ça, c’est ça !

Donc vous ajoutez et vous ajoutez, et vous ajoutez, et ceux qui auront la capacité d’ajouter leur “c’est ça” à un autre “c’est ça”, à un autre “c’est ça”, mais un “c’est ça” qui est réel, un “c’est ça” qui ne sera pas bâti sur l’orgueil du mental, un “c’est ça” qui ne sera pas bâti sur la spiritualité ou l’orgueil de votre spiritualité, un “c’est ça” qui sera personnel à vous, un “c’est ça” qui sera universel avec tous les Hommes que vous rencontrerez et qui seront dans leur “c’est ça”, à ce moment-là vous saurez que c’est ça ! (rires du public).

mise à jour le 14/09/2024

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